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| a while with a rich ♦ pv swan | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Re: a while with a rich ♦ pv swan Mar 8 Juin - 20:56 | |
| I'm not who you think I am
Non mais vous plaisantez ? Vous êtes vraiment sérieux, vous croyez que je suis comme les autres ? Ces filles qui appartiennent à des familles semblables à la mienne mais dont je suis toute l’opposé. Ces blondes revenant de Botox-land et dont les intérêts se limitent à leur nouvelle garde-robe et leur futur boy toy. Alors si vous en êtes toujours persuadés, continuez donc de lire.
Oui, effectivement, je suis née dans l’une des plus grandes familles new yorkaise, mais je n’ai jamais rien fait pour atterrir chez les Hemsworth. Au fond, ce n’est qu’un coup de chance ! Alors oui, au départ je me comportais comme ces filles superficielles que je déteste tant à présent. Avant, je portais tous les jours une nouvelle tenue, j’aurais tué –enfin peut être pas quand même – pour une paire de Louboutin, maintenant, cela me passait bien au dessus de la tête. Ce qui m’a fait tant changer ? Une rencontre, c’est aussi simple. Oui, il y a quelque temps de cela, j’ai rencontré un jeune homme qui m’empêcha de le voir et dont je ne connaissais rien de plus que la voix. Puis, j’ai reçu une lettre venant de lui, alors on a échangé pendant quelques mois jusqu’à ce qu’il disparaisse de la circulation : il avait quitté New York et je n’avais aucune idée d’où le trouver ni de comment il était fait. Et puis, en arrivant ici, j’ai trouvé dans ma boite aux lettres une enveloppe avec la même écriture que celles que je recevais à New York. Il était là et il m’avait retrouvé. Quelques jours plus tard, pour la première fois je le voyais, je lui parlais en face. Se fut ma plus grand déception. Non, il n’était pas laid, loin de là il était vraiment totalement mon style, mais il était accompagné. Accompagné de l’une de celles que j’étais avant, et celle-ci l’avait nommé « chéri ». Moi qui m’était monté un film, j’étais finalement bien déçue. Après cette rencontre, plus jamais je ne reçus de lettres. Je lui en voulais, de m’avoir fait espérer pour finalement mieux me décevoir, mais je lui devais aussi beaucoup de chose. Avec cette correspondance, j’appris beaucoup de choses. Il me fit découvrir un univers totalement différent du mieux. Je me mettais à lire d’autres choses que des magasines de mode, j’apprenais même à jouer de la guitare et du piano, j’écoutais de nouvelles chansons ne ressemblant nullement à celles qui passaient en boite, je devenais petit à petit une autre personne. Et bien que j’étais sûrement trop fière pour me l’avouer, j’aimais cette nouvelle personne que j’étais devenue. Moi qui me menais bec et ongles pour devenir l’une de ces filles que toutes enviaient et que tous désiraient, je passais finalement de l’autre côté comme je disais, avant. Bon, on ne peut pas dire que je n’étais plus populaire car il existait et il existera toujours des opportunistes prêts à tout pour faire parti de mon cercle d’amis et ainsi espérer pouvoir profiter de ma fortune familiale, mais je n’étais plus la même. D’ailleurs, beaucoup de monde me le firent remarquer, certains qui m’insultaient de petite snobinarde auparavant, mangeait à présent avec moi.
Si je vous raconte tout cela, ce n’est pas pour rien c’est tout simplement pour que vous puissiez comprendre ce que je faisais là, à la librairie mais avant, voyons comment c’est déroulée le début de cette belle journée. La première chose que j’entendis, fut les coups de klaxons répétitifs émis par une voiture dans la rue suivit de cri, que dis-je de hurlements de la gamine de 4 ans habitant non loin de chez moi, qui criais d’une façon pas très polie à sa mère de se dépêcher et celle-ci lui répondit d’une façon aussi charmante que si elle continuait, elle se mettrait l’anniversaire de sa copine où elle pensait. Oui, charmant comme réveil matin ! Je ne vous le fais pas dire… Malgré cet épisode désagréable, je me levais avec le sourire, bien décidée à profiter du soleil déjà bien présent. J’allais donc prendre une douche avant de me préparer et de sortir de chez moi direction le Starbucks le plus prêt pour prendre le petit déjeuner. Rares étaient les fois, où je ne déjeunais pas chez moi, mais j’avais pris la décision de sortir dès que je le pouvais. De plus, je n’avais pas beaucoup de temps devant moi, il fallait rapidement que je me mette à cette tâche qui avait pris place dans chacun des 7 derniers jours à savoir me trouver un job. En effet, je n’avais pas cours de la matinée et j’en profitais donc pour entrer dans la première enseigne que je croisais, il s’agissait du Dicker Order, la librairie, là on me dit d’appeler dans la soirée pour essayer d’avoir le directeur, alors je sortais et faisais d’autres magasins sans plus de succès. Aux alentours de midi, je dus me rendre à l’université pour assister à trois heures de cours. Une fois que la première sonnerie eut retentie, je rentrais chez moi, pensant passée la soirée à traîner devant la télé ou même plus probablement un bon bouquin à la main. Le seul problème fut que lorsque je me retrouvais face à ma bibliothèque je fus bien incapable de choisir parmi ces livres. Je les avais déjà tous lus et relus et j’avais envie de nouveautés. Alors je ressortais, et me dirigeais vers le Dicker Order, la libraire où j’étais entrée le matin même et dont j’étais à coup sûre persuadée de ressortir avec deux, trois bons bouquins en main.
Il n’y avait pas grand monde mais mon regard se posa directement sur une petite grand-mère qui, non loin de l’entrée, tentait en vain d’attraper son livre qui était bien trop haut pour elle. Sourire aux lèvres je m’approchais d’elle et lui demandais si elle avait besoin d’aide. Celle-ci m’indiqua un Shakespeare placé sur le dernier rayonnage et après mettre mise sur la pointe des pieds je le lui tendais. Marmonnant un vague merci, elle s’éloigna me laissant plantée là, un peu perdue. J’aimais beaucoup cette endroit, surtout depuis que je m’étais découverte cette passion pour la lecture. Mais, aujourd’hui je n’avais aucune idée de ce que je venais y chercher. Je parcourais alors des yeux la tranche de chaque livre espérant avoir soudainement un coup de cœur mais le choix est dur, beaucoup ne m’inspirent pas. Regardant autour de moi, j’aperçois un vendeur, qui soit-dit en passant est d’ailleurs vraiment pas mal, en train de ranger des livres, enfin je crois. N’hésitant plus, je me dirige vers lui, et reste debout derrière lui espérant qu’il se retourne et se rende compte de ma présence. Je n’ai pas longtemps à attendre avant qu’il ne se place face à moi en me demandant s’il pouvait m’aider. En croisant son regard, j’ai la sensation de fondre, un peu comme un de ces délicieux fondant au chocolat bien chauffé une fois dans votre bouche, mais en mieux. Oui, je sais, ça fait un peu film à l’eau de rose, et je déteste les films à l’eau de rose, mais là, c’était vraiment ce que je ressentais. Alors que je me reprend un peu, sourire aux lèvres, je lui répond :
« J’aimerais me trouver un bon livre pour ce soir, mais je n’ai vraiment aucune idée, peut être pourriez-vous m’en indiquer un ? Je ne suis pas bien compliquée, tant qu’il ne s’agit pas d’un Roméo et Juliette ou d’un livre pour ado pré pubères. » |
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| Sujet: Re: a while with a rich ♦ pv swan Dim 27 Juin - 21:12 | |
| Don't judge by the cover J'ai toujours été de celle qui prenne les choses en main - sans arrières pensées, bande de pervers !- le hasard et le destin pour moi ne sont que foutaises et je préfère décider de mon avenir plutôt que d'être pleine de remord au final. D'ailleurs je trouve qu'il y a beaucoup trop de monde attendant que les choses se fassent, sérieusement, à quoi sert de se dire tout haut que le mec sur le trottoir dans face qui n'arrête pas de vous fixer vous plait bien et de commencer à vous faire un film où il ferait le premier pas ? Pourquoi ne serait-ce pas à vous de le faire ce difficile premier pas ? Je sais, il est bien plus simple de se dire que s'il n'est pas venu nous parler c'est que l'on n'était pas destiné à cela, mais si c'est après pour pleurer sur votre sort, c'est bien idiot ! C'est donc pour cela que je m'étais mise à me diriger vers le jeune homme. Mon dieu, ce qu'il était beau ! Et je dois avouer que le fait qu'il travaille dans une librairie me plaisait d'autant plus et ne me donnait que plus envie de le connaître ! Car à mon avis, quelqu'un bossant au beau milieu des livres doit être quelqu'un de bien et d'intéressant. Peut être même, pourrais-je lui parler de cette envie de travailler dans une librairie et pourrait-il me faire passer une sorte d'entretiens ? Le temps nous le dira, mais je préfère jouer la carte de la douceur, et donc y allait plutôt doucement, je préfère attendre, voir ce qu'il me propose et donc qu'il me donne une sorte d'avant-gout de ses préférences littéraires avant de m'aventurer au délà d'un cliente à employé. J'ai bien entendu, remarqué ce sourire qui étire doucement ses lèvres. Il semble totalement à l'aise, tout à fait à sa place ici, et cette impression d'être sûr qu'il me donne, me plait plutôt bien. Et puis, il finit par rire, suite à mes paroles, alors qu'un sourire assez décontracté prend place sur mon visage, au moins, il me rassure. J'avais eu peur un moment qu'il fasse parti de ceux prenant leur travail tellement au sérieux qu'il n'accepte de rire ou sourrire ou montrer un quelconque signe de vie, ceux qui se comporte comme des machines répétant encore et toujours un même geste.
« Avec plaisir, mademoiselle. Veuillez me suivre, je vais vous trouver quelque chose. »
Je me laisse faire et le suis donc me laissant guider dans cet endroit que je connais déjà pourtant comme ma poche. En effet le Dicker Order est sûrement l'endroit où j'ai passé le plus de temps depuis mon arrivée à Sydney et il m'est presque possible de m'y diriger les yeux fermés, je dis presque parce qu'avec ma maladresse je serais capable de me prendre une étagère ayant oubliée qu'elle se trouvait cela et je ne vous explique pas le bordel que ça serrait de devoir tout remettre en place. Bref.. Le temps qu'il m'emmène jusqu'à une étagère je laisse mes yeux vagabonder avec rapider sur les tranches des livres alors que nous passons quelque Molière et Shakespeare. Nous nous arrêtons et je remarque l'affiche face à nous où est représentée une femme qui ne m'est pas inconnu. Il s'agit en effet d'Amélie Nothomb, un écrivain moderne dont j'avais déjà eu le plaisir de lire quelques oeuvres que j'avais d'ailleurs beaucoup apprécié. Pour le coup, on peut dire que c'était du parfait hasard qu'il m'amène ici pourtant, ce que lui ne savait pas, tout du moins pas encore, c'est qu'elle appartenait à mes écrivains préférés, coup de chance ! Il est dos à moi pourtant j'ai comme l'impression que la situation s'est subitement comme refroidie, devenant un peu tendue et je me demande d'ailleurs ce qui peut avoir produits ce malaise étant bien loin de m'imaginer ce qu'il pensait de moi et de ma classe sociale que je déteste tant. Ces gens qui m'ont toujours été beaucoup trop différents pour un jour pouvoir prétendre au rend d'amis ou autres. Il finit par briser le silence, et j'avoue que j'en suis plutôt soulagée car jusqu'ici celui-là n'avait pas été très pesant jusqu'à ce léger changement.
« Lecture légère, donc. Pour la soirée. »
J'acquiesse alors d'un léger mouvement de tête de haut en bas même si je sais parfaitement qu'il ne me voit pas, c'est juste une sorte de reflex car je me doutais qu'il n'attendait pas de réponse concrète. Je le vois chercher légèrement, rapide, comme un chasseur sur sa proid, en l'occurence il est le lynx et le livre la souris qu'il me tend une fois qu'il l'a choisis. Je prend donc le livre, regardant sa couverture puis le tournant dans mes mains, c'est une sorte d'inspection, je ne peux pas m'en empêcher, une sorte de tic que j'ai à chaque fois que l'on me met un livre entre les mains comme si j'attendais qu'il me livre tout ses secrets.
« Un autre livre superbe d'Amélie Nothomb, paru en 2009. C'est l'histoire de trois personnages. Zoile, Aliénor et Astrolabe. Zoile veut se débarasser de la présence encombrante d'Aliénor dans la vie de son Astrolabe. Je ne vous en dis pas plus, sinon que c'est excellent. »
Mon regard ne quitte pas l'objet alors que le jeune employé m'en fait un court résumé. Je ne l'ai encore jamais lu, mais il me semble très bien. Ce bon choix me réconforte, il doit être vraiment quelqu'un de bien.
« Cent vingt pages. Parfait pour votre soirée. »
Je finis par relever les yeux, un sourire satisfait aux lèvres. Il vient de passer une sorte de test, il est capable de me donner un bon livre et j'apprécis. Je ne tarde donc pas à répondre me rendant compte qu'il doit me trouver mal polie avec ce silence.
« Merci beaucoup, il me semble parfait. J'ai déjà lu Journal d'Hirondelle et Acide sulfurique de cette auteur et j'ai vraiment apprécié son style d'écriture. Je pense donc que je vais le prendre. »
Je sais bien qu'il devrait normalement partir ou au moins m'accompagner jusqu'à la caisse et retourner à l'aide d'un autre client pourtant, j'espère pouvoir le retenir, un peu, pour en savoir un peu plus sur lui alors je me lance, tant pis s'il refuse ou quoi au moins j'aurais essayé.
« J'aurais une question... Voilà en fait, j'aimerais beaucoup travailler ici, seulement je ne savais pas trop à qui m'adresser et quand je suis passée dans la matinée ils m'ont demandé de repasser dans la soirée. »
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| | | | a while with a rich ♦ pv swan | |
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