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Le New Item Weekly pour toi c'est...
♣ quelque chose de flou []
♣ un journal dont tu ne manquerais pas un seul article []
♣ un journal comme les autres, t'y attaches pas plus d'importance que ça [x]
♣ un journal dans lequel tu écrirais volontiers un article []

Si tu devais écrire dedans ça serait rubrique...
♣ vie quotidienne []
♣ sport []
♣ cinéma [x]
♣ meurtres et enquêtes policières []
♣ politique de quartier []
♣ musique [x]
♣ mode []
♣ autre []

Si tu devais rajouter une rubrique ça serait...
♣ Programme télé (joke).

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TOI TOI &TOI icon by APPLESTORM NOM ET/OU PSEUDO : LOUISE/APPLESTORM AGE : 15 YO RÉGION : BELGIUUUUUM FILLE OU GARÇON : BEEEN J'EN SUIS PAS SUR, FAUDRAIT QUE TU VÉRIFIES... (a) QUE PENSES-TU DU FORUM : OHMYGOD. ETTTT, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : BAZZAAAAAAAAART

Le regard indifférent de Zachary analysa la pièce, passant de la tête frisée de la première de classe qui s'agitait sur sa chaise, au glandu de première qui dormait à côté de lui, passant sur cette pauvre remplaçante qui ne s'en sortait pas parmi tous ces ados intenables, et à qui il avait gentiment proposé son aide, étant ainsi à peu près sûr d'avoir une bonne note à sa prochaine rédaction et sur les trente-trois autres élèves qui, à eux tous, constituaient son quotidien monotone. Une silhouette sur la droite attira son attention. Brune, les cheveux ébouriffés, un regard doux et attentif. À son tour, sentant un regard brulant dans son dos, Soline se tourna vers lui. Un immense sourire se peignit sur ses lèvres. Sourire auquel Zachary répondit à peine. Soline, ou plutôt Andy et lui, c'était une longue, très longue histoire. Se supportant mutuellement depuis toujours, ils avaient presque grandit dans la même couche, pour tout dire, personne n'avait jamais douté une seule seconde que ces deux-là allaient finir leurs jours ensemble. Il soupira légèrement, appuya son menton sur la main et détourna les yeux vers la fenêtre, une grimace dégoutée sur le visage. Il était agacé, lassé, de cette vie ennuyeuse et sans saveurs. Lui, rêvait de grandiose, de gloire, d'autre chose qu'un avenir que la télévision et que les adultes avaient tracé pour lui préalablement. Le lycée, l'université, être collé les fesses sur le siège de son bureau trop petit, trouver la femme de sa vie, avoir deux gosses insupportables et rentrer crever le soir, finir sa vie dans sa propre bave en compagnie de son chat. Non. Zachary se refusait cet avenir immonde. Ce jeune homme de dix-sept ans, au nombre d'amis respectable, au visage angélique et sympathique, aux pensées mystérieuses, incapable d'exprimer le moindre sentiment, en réalité, cachait un garçon en quête d'extraordinaire. En quête de gloire, de pouvoir. Il se fichait pas mal d'être aimé, d'être élu roi du bal de promo, de faire des études dans une grande université, de finir seul. Tout ce qui comptait, c'était que bientôt, le monde serait à ses pieds. « Zachary, pouvez-vous reprendre à partir de là où nous nous étions arrêtés la dernière fois, s'il vous plait ? » L'intéressé sortit de sa rêverie et dévisagea son professeur, qui le regardait d'un air suppliant. Bien sûr, en cours d'anglais, c'était toujours lui qui se tapait tout le boulot. Tout ça parce que son prénom était le seul que cette foutue remplaçante connaissait, et de plus, elle avait trop peur d'interroger un élève susceptible de l'envoyer chier. Ça lui apprendra à vouloir manipuler les remplaçantes trop stupides. Il finit par se lever, attrapa son livre, et commença à lire d'une voix indifférente. Shakespeare. C'était d'un ennui. Et d'un prévisible. Il termina la page, et se laissa tomber sur sa chaise en scrutant le visage de la prof. Elle lui adressa un regard à la fois infiniment reconnaissant, à la fois appréciateur. Mince, il ne pensait pas s'être montré aussi persuasif. Il lui sourit, tentant de ne pas montrer trop la pitié qu'il éprouvait pour elle ; qui sait à quoi elle pourrait lui servir ? Il passa le reste de l'heure à réfléchir, sans écouter la moindre parole qu'on lui adressa, jusqu'à ce que la sonnerie le fasse sursauter. Une fois remis de la surprise, il se releva tapa toutes ses affaires dans son sac qu'il passa en bandoulière. Soline l'attendait près de la porte, bien sûr. Ils sortirent ensemble de la classe, sans un mot. Le couloir était déjà noir de monde, et ils durent jouer des coudes pour pouvoir se faufiler jusqu'au hall d'entrée. « Je suis sûre que la remplaçante d'anglais est amoureuse de toi... » marmonna Soline, pensive, les bras serrés autour de ses livres. Avec un sourire vaguement moqueur, Zachary éclata de rire. « Bien sûr qu'elle est amoureuse de moi, je suis le seul à avoir été gentil avec elle. » L'adolescente secoua la tête, comme pour se chasser une sale image de la tête. Comme elle ne répondait pas, le jeune brun se laissa aller dans ses pensées, ce qu'il faisait très souvent. Sans qu'il n'y fasse vraiment attention, ils passèrent la porte d'entrée du bâtiment, firent quelques pas dans le parc du lycée et se dirigèrent directement vers la table où ils avaient l'habitude s'assoir. Les amies de Soline n'y étaient pas attablées. Celle-ci, tout en s'asseyant, repartit à la charge. « Mais toi, tu t'en fiches d'elle, pas vrai ? » Zachary haussa les épaules et la regarda sortir son bol de pâtes réchauffées. « Bah, c'est une prof, quoi. » Pause. « Même si elle est plutôt pas mal dans son genre... » ajouta-t-il avec un petit sourire. Soline redressa brusquement la tête, le dévisagea avec des yeux gros comme des soucoupes. « Pardon ? » En voyant sa tête, Zachary rit derechef. C'était tellement flagrant qu'elle était amoureuse de lui, ça l'amusait beaucoup d'en jouer. Ils se connaissaient depuis tellement longtemps qu'il savait toujours exactement quoi dire ou faire pour obtenir telle ou telle réaction. Du coin de l'œil, il aperçut un troupeau de filles qui se dirigeait vers eux en parlant très forts et en riant comme les imbéciles qu'elles étaient. Dès qu'elles l'aperçurent, assis face à leur meilleure amie, elles se mirent aussitôt à murmurer. Zachary soupira en vaguement levant les yeux au ciel. Chaque jour c'était le même scénario. N'ayant pas la moindre envie de passer tout le déjeuner avec ces filles-là, il se leva. « Faut que j'y aille, j'ai un devoir à finir. » Elle hocha la tête d'un air sinistre. « On se voit après les cours ? » Il s'en allait déjà en adressant au groupe de filles un regard neutre, quand il répondit : « Je t'attendrai après ton cours de maths ! » Les amies de Soline lui jetèrent un regard méfiant et assassin. Elles avaient toujours mis en garde la jolie brune contre lui. Son amour pour lui n'était pas sain, il s'en servait pour arriver à ses fins, disaient-elles. Mais Soline était trop butée. Le pire étaient qu'elles avaient totalement raison. Mais bon, tant qu'elle ne commençait pas à croire à leurs dires, il ne voyait pas l'utilité de prendre des mesures de précaution. De fait, jusque là, il n'avait encore jamais tenté de charmer - de manipuler serait plus exact - l'une des amies de Soline. Ça ne lui aurait servi à rien, donc il ne perdait pas son temps avec elles. Tandis qu'il se frayait un passage à contre courant de la marée d'élèves qui sortaient dans la cour, il ne pensait plus à son amie, ni aux moutons qui lui servaient de copines. Non, en fait, il réfléchissait plutôt à sa vie. À ce qu'elle était, ce qu'elle avait été, ce qu'elle allait devenir. Il en avait marre de Melbourne. Les gens d'ici le connaissaient depuis qu'il était gosse, savaient qu'il avait toujours été un problème pour ses parents et pour sa demi-sœur, cette conne de Charlotte, qu'il détestait plus que tout, ne le prendraient jamais au sérieux, lui le pauvre ado à la gueule d'ange. Il était conscient qu'il lui faudrait partir au plus vite, dès sa majorité atteinte, à Sydney ou Canberra. N'importe quelle grande ville, tant que c'était ailleurs qu'ici. Mais que ferait-il ensuite ? La fin d'année approchait à grand pas, et bien qu'il ait déjà choisit sa branche, il ignorait totalement comment il gèrerait sa vie une fois parti. Bien sûr, jamais il ne parlerait de ses doutes à quelqu'un d'autre que lui-même, car il se devait de conserver son apparence de mec sympa qui ne se confie pas, mais il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Comment financerait-il ses études ? Et s'il ne parvenait pas à trouver un appartement, un job ? Il devait réussir. Jamais il ne serait écouté, sinon. Et s'il n'était pas écouté, et bien... Non, il le serait. De gré ou de force. Il était Zachary Scodelario, fils d'un riche et puissant sénateur. Il était Zachary Scodelario, il était le Dieu de ce monde. Cette vérité agit sur lui comme un électrochoc, et il se mit à rire. D'un rire émerveillé, cruel, sauvage.

Bienvenue parmis nous

MERCI BEAUCOUP DE TON INSCRIPTION ICI.

DONC, BIENVENUE SUR LAR.

Je te réserve Ole. (:

Bienvenue
Ole est trop

OLLLLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE il est jamais pris mais bordel ce qu'il est beau

ta fiche est parfaite, je te valide (: