flash back
J'avais envie de lui faire la surprise. Je m'étais couché la veille ou plutôt le matin même à 5 heure du matin. J'avais du rester deux jours au chevet de Yan. J'avais eut tellement peur. Overdose, ils lui avaient fait un lavage d'estomac. Pendant tous ce temps j'avais flipper de perdre encore un ami proche. Et poendant tous ce temps je n'avais cessé de songer à elle. A se que je lui avais dit. Le pensais-je vraiment? je t'aime Ces mots repassaient en boucle dans ma tête. Etait-ce bien moi qui les avait prononcé? Si je l'avais dit je devais le penser? Le resentir? Mais où etait-ce cette certitude d'aimer? A la place j'avais cette peur de la perdre, cette envie de la voir; mais était-ce vraiment de l'amour? Durant ces deux jours je n'avais cessé d'y penser. La meilleure solution? La voir. Lui parler, l'entendre, ça m'aiderait. Peut-être oui. J'étais donc assis sur ce banc, beaucoup de gens me dévisageant. Bon quoi? Je sais j'ai rien à faire à la fac mais bon laissez moi. Je connaissais un peu son emplois du temps je l'avais un jour entendut me le dire. Je regardais cette salle. Attendant la sonnerie. Mes mains faisait tourner la clope non allumé entre mes doigts. Je vis alors un jeune homme, peau mate, cheveux bruns, yeux marrons. Ce regard. Je le connais ce regard, il me disait quelque chose. Il tourna un peu la tête. C'était son portrait craché. C'était ele, il était elle comme elle était lui. Ils se ressemblaient beaucoup et je n'avais aucun doute. C'était son frère, celui dont elle me parlait tant. Je me demandais si il avait les mêmes expression qu'elle. Je me décidais à aller le voir mais la sonnerie m'en empécha. Je restais donc assis, regardant le flux d'élève sortir. Je la cherchais des yeux. Où était-elle? Je voulais la voir. Après quelques regards je la distinguais parmis les autres sans importance. Elle avait le visage tourner vers ce mec. Je décidais de lui laisser du temps après tous si leur relations pouvait s'amélioré je devais les laisser. Elle accourut vers lui. C'est là que je compris se qui clochait, trop joyeuse, ses yeux qui me semblait-il brillaient pareil lorsqu'on était ensemble. Leur lèvres se collant. Me levant d'un coup je ne pu faire un pas. Etait-ce vrai? Je manquais d'air. Nan je devais dormir. Je les fixais, lui elle. Son frère, sa soeur. Le coté glauque me choqua pas tant que cela, je n'arrivais pas à y penser. Mais elle dans les bras de ce mec, pas dans les miens. Je continuais de les fixer, ne voyant pas de suite ma cigarette tomber à terre. Puis d'un coup son regard fut sur moi. Je la sentit, nan je la vis changer. Ne change pas. reste comme avant. Hopeless. La fille si pure, la fille qui ne me ressemble pas. La fille que j'aime. La fille que j'aimais. Oui car ça ne peut être que de l'amour pour me faire si mal à ce moment. Non ne viens pas vers moi. Je tourne les talons, ma voiture vite. Rouler, rouler loin...
fin

Louhan n'avait pas vraiment réagit depuis le matin même. Il s'était envoyer quelques ligens de coke, avait but comme huit personne et avait passé sa journée à fixer cette pièce fermée à clef. Rien ne voulant sortir. Rien ne voulant s'échapper. Il voulait crier, frapper, il y arrivait pas et ça restait enfermé et ça le bousillait. Il revoyait cette scène en boucle, les mains du mec la prenant par la taille, glissant sous son tee-shirt tandis qu'elle l'embrassait. Il vomit ausis beaucoup de fois. Et il ne sut si c'était l'alcool ou cette vision de Hopeless déchirant l'image qu'elle avait créé pour Louhan.
Ce fut les yeux rouge de drogue, les pupille dilatées par la drogue et puant le tabac que Louhan arriva au bar le soir. Il devait bosser, il avait pas le choix. Et autant noyer ce truc dans le travail. Car ça faisait trop mal pour y faire face. Envoyant chier les gens qui se demandaient se qu'il avait il se mura dans le silence. Servant les cocktails, les yeux vide. Il était ailleurs. Tristan tu avais dit que tu veillerais sur moi...pourquoi l'avoir laisser me faire ça? ses pensées chaotique avec l'alcool qui se dissipait. Il y avait toujrous autant de monde mais ils n'étaient surement pas surchargé de travail. Louhan l'aurait souhaité. il retourna derrière le bar se prendre un rail avant de revenir. Ne sachant pas quelle heure il était. Qu'importe? Il n'y aurait rien à attendre uen fois le travail terminé...

* FLASH BACK *

Aujourd'hui, j'étais décidée à lui parler. J'avais réfléchis toute la nuit et j'avais presque appris mes paroles par cœur. « Nathaniel, il faut qu'on parle.. » Ça devait commencer ainsi. Il était devenu plus que primordial que je lui parle de lui, de Louhan. L'autre homme de ma vie, celui qui détenait au moins autant que lui, pour ne pas dire plus, une partie de mon cœur. Pendant deux jours j'étais restée seule chez moi, enfermée. Pendant deux jours je mettais coupé du monde pour réfléchir, pour prendre une décision. Une vraie bonne décision. Les mots de Louhan m'avaient mise dans tous mes états. Son simple « Je t'aime. » soufflait si tristement m'avait brisé le cœur autant qu'il m'avait redonné espoir, espoir d'un amour possible entre lui et moi. J'aimais Nathaniel, j'aimais Louhan. Mais il fallait que je me décide pour de bon. Or, ma décision était prise, aujourd'hui j'allais parler à Nathaniel. Lui dire qu'à partir de ce jour, tout allait changer. J'avais peur de perdre mon frère, tellement peur qu'il ne veuille plus m'adresser la parole. J'étais déchirée entre le choix de perdre mon frère ou perdre Louhan. Or, je ne m'imaginais pas vivre sans l'un ni sans l'autre. Ce choix était déchirant; je ne voulais même pas le faire. Mais il fallait pourtant, que je le fasse. Aujourd'hui. Maintenant.

La sonnerie retentit, je me trainais à pas lent à l'extérieure, allant dans un coin reculé de la cour. Là où il m'attendait, comme à notre habitude désormais. Comme lorsqu'on voulait être seul et partager un moment intime, même à l'université. Je m'avançais vers lui, lui souriant. « Comment vas-tu? » me questionna-t-il. « Plutôt bien. » dis-je avant de venir l'embrasser. Peut être la dernière fois que je goûtais à ses lèvres. Chaudes. « Et t.. » J'avais maladroitement regardé derrière l'épaule de mon frère, le voyant. Lui. Louhan. Mais qu'est-ce qu'il foutait là ? Sa cigarette tomba à terre, en même temps que mon sac. Je courrais vers lui, à toute vitesse, voulant à tout pris lui expliquer. Trop tard, il n'était plus là. Les larmes aux yeux, face dans cette putain de cours. Nathanael arriva derrière moi doucement me prenant dans ses bras. « Qui était-ce? » me souffla-t-il doucement. « Nathanael, il faut qu'on parle.. »

* FIN *

Putain, mais qu'est-ce que j'avais fais ? Qu'est-ce que j'avais provoqué pour que les dieux m'en veuillent ainsi ? Je n'avais même pas eu le courage de parler à Nathanel de mon semblant d'idylle amoureuse. Je mettais mise à pleurer dans ses bras et il avait compris, il avait compris que ce garçon comptait vraiment pour moi. Mais il n'avait rien dit, non, il s'était tu, prenant son rôle de grand frère à cœur. Il m'avait consolé. Du mieux qu'il l'avait pu. J'avais séché les cours, rentrant chez moi seule. La solitude ne m'avait franchement pas fais du bien. J'avais gardé son débardeur, de l'autre soir et rien que le fait de sentir à nouveau son odeur, ça me tuait. Comment devait-il me voir, maintenant ? Comme une pute sortant avec son frère ? Comme une salope l'ayant trahit ? Je n'avais rien trahis du tout alors qu'il n'y avait rien entre lui et moi. Juste ces trois mots, forts certes. Mais je n'avais pas eu la confirmation qu'il le ressentait vraiment. Enfin si, en le voyant s'enfuir ainsi alors que je voulais m'expliquer. Ce que je voulais dire, c'est que nous n'avions pas parler de mes sentiments à moi. De nous deux.
Il était de service ce soir, je le savais car je connaissais son emploi du temps par cœur. J'allais y aller, quitte à me faire crier dessus, quitte à vouloir entendre des choses que je ne veux pas. Je voulais aller lui parler et mettre les choses au clair une bonne fois pour toutes. Et puis, m'assurer qu'il ne dirait rien sur ma relation avec Nathanael aussi.. Balançant son débardeur dans mon sac, je dévalais les escaliers de mon immeuble direction, son travail.

J'entrais dans le bar, le cœur lourd. Je n'osais même pas imaginer son regard bleu sur moi. J'avançais, le pas tremblant. Il était là, devant moi, les yeux explosés et rouges. Le regard vide, dénué de sentiments, d'expression. Son regard toucha le mien et je le vis faire demi-tout, vers je ne sais où. Je marchais après lui, en vitesse. Nous étions dans une réserve et elle n'était pas allumée, ce qui avait le don de me foutre encore plus les boules. Je détestais le noir et Louhan le savait. Je soupirais. Si nous en étions là, c'était de ma faute. Il allait falloir que je répare les dégâts seule, même si il ne voulait rien entendre. « Louhan, écoute moi s'il te plait.. » Ma voix tremblait. J'avais la nette impression qu'il n'allait pas me répondre. « Il faut que je t'explique, il faut que tu saches.. Je sais pas si tu es là, dans cette pièce de merde, mais si tu m'entends ou du moins, si tu n'es pas assez con ou assez défoncé pour comprendre ce que je te dis, alors écoute bien ça. Je t'aime, Louhan. » J'avais dis ça tellement vite que même moi, je ne mettais pas comprise.

Louhan ne savait pas quoi faire. tout était enclenché, il marchait, il faisait dses gestes. Mécaniquement, il ne s'en rendait pas compte, il ne voulait pas s'en rendre compte. Y avait-il un bouton pour mettre sa personns sur pause? Ne plus rien ressentir? Arreter de pensées, de voir, de sentir, de ressentir. Oui ressentir. Car s'était sans doute ça le pire. Ressentir. Avoir mal. Douleur longtemps ignoré. Un seul mouvement lui faisait mal, une seule pensée. Non ne pas y penser, pourtant à chaque fille brune c'était elle qui venait le hanter. Il n'en pouvait plus. Fermer les yeux, fermer son esprit. Ne plus voir, ne plus ressentir. tu ne l'aimes pas. Ces mots répété avec hargne, avec méchancté et haine envers lui-même. Il avait beau les dires, il avait beau se les crier ils ne rentraient pas. Pourquoi ça? Pourquoi maintenant? Pourquoi lui? N'avait-il pas assez souffert? Qu'avait-il fait pour que vraiment tous le monde le laisse? Il était arrivé trop tard, c'était sa faute. Il aurait dû réagir. Il aurait de le comprendre plus tôt et l'avoir pour lui seul. Mais non, elle était avec son frère. Son propre frère, elle n'était pas qu'à lui.Et naïvement il s'était fait berner comme lui même le faisait. Malgré tous il y avait une part d'imposture, il ne lui avait jamais cacher les autres filles, il n'avait jamais mentit. alors que Hopeless sans dire qu'elle ne couchait qu'avec lui, avait clairement laisser penser cela. Qu'est-ce qui faisait le plus mal? Voir l'image si parfaite de la jeune fille se fissurer? Etait-ce à son propre contact qu'Hopeless était-elle devenu ainsi? Etait-ce de sa faute?

D'un coup elle fut là. Dans le bar, devant l'entrée. Louhan releva la tête et la vit, il était encore en état de la reconnaitre. Il serra les dents faisant demi tour. Ne pas lui parler, non il ne voulait pas la voir. Car finalement il y avait bien plus que son égo qui en avait prit un p*tain de coup. Il rejoignit la réserve, la porte ouverte pour y voir quelque chose. La porte se referma. Sa voix. Si proche. Louhan serra les dents fermant les yeux pour se contrôler. Il aurait voulut se boucher les oreilles. Ne pas l'entendre. Il était dos à la voiw de la jeune femme, tous les deux dans le noir. Il fit un pas en avant. Entendant alors la phrase de la jeune fille.« Il faut que je t'explique, il faut que tu saches.. Je sais pas si tu es là, dans cette pièce de merde, mais si tu m'entends ou du moins, si tu n'es pas assez con ou assez défoncé pour comprendre ce que je te dis, alors écoute bien ça. Je t'aime, Louhan. » Et chaque mot qu'elle pronoçait s'enfonçait un eu plus en lui. Con. Défoncé. Des mots qui sortait de sa bouche. Le qualifiant lui, alors c'était qu'il était pour elle le junkie qui ne comprendrait rien. Il aurait voulut lui crier qu'il comprendrait n'importe quoi même pendant une overdose, il aurait voulut lui hurler que ce con justement c'est elle qui l'avait créé. Car avant il n'aurait jamais été assez cn pour se laisser berner si facilement. Il alluma la lumière d'un coup. La lumière innondant la pièce, cette réserve. Il lui tournait toujorus le dos. Comment lui faire face? Comment la regarder sans avoir l'image de ce mec abject l'embrassant ? Il ferma les yeux sa main toujorus sur l'interrupteur. « Tais toi ! » Sa voix calme travers ale silence. Tranchante, froide et posé. Il réouvrit les yeux, tournant peu à peu sur lui même pour lui faire face. Il la regarda. Cette fille. Elle qui était tout pour lui, et malgré ça comment pouvait-il la haïr? Il la regardait , essayant tant bien que mal de refouler cette colère immense. Il était défoncé, il ne se comprennait plus. si il se controlait et se comprennait, la drogue n'avait rien avoir. Avant il était déjà comme ça un drogué, un mec instable et pas clean mais elle avait rajouté ce truc qui lui collait à la peau. Cette possessivité mal saine. « Tu es venu pour ça alors? Pour me dire que tu m'aimes? tu peux partir... Tu aimes qui? hein? Décides toi? Tu es avec qui? Nan en faite je m'en fiche...je te demandais rien...tu jouais depuis le début. Tu m'aimes? Toi? Tu aimes le junkie qui vit dans un quartier défonce? Le mec instable qui se tape des putes après ton passage? Ou alors ce mec si clean qu'il a de quoi avoir le mérite d'être ton frère? Décides toi !!! Tu savais qui j'étais, je t'ai jamais rien caché. Non en faite si et j'en suis pas mécontent. Mais j'ai toujorus été sincère sur le fait que tu t'en tienne à qui j'étais. Et toi pendant tous ce temps tu jouais!! Il fallait le dire plutôt Hope'. Il fallait me prévenir des règles du jeu. On aurait jouer ensemble, je suis doué à ce jeu. On peut jouer si tu veux. C'est ça que tu veux? » explosa-t-il d'un coup. Sa voix montant de colère. Oui il pouvait être méchant pourtant là il ne mettait qu'un avant les vérité. Il lui avait donné tous , il lui avait offert ces trois mots qui comptaient tant, ces trois mots si dur. Et elle jouait, et lorsqu'elle était dans ses bras elle pensait à un autre. Louhan la fixait dégouté, haineux. Malgré la drogue, malgré la colère, il sentait pourtant ses yeux le bruler de manière abject. Il sentait ce truc lui bloquer la gorge cette envie de ne plus rien faire. De rester là comme étant petit, lorsqu'il pleurait dans sa chambre. Non il avait grandit et les problèmes n'étaient plus les même? Etait-ce vrai? Car pourtant ça parlait toujours d'amour, de relation, et de jeux. Louhan la regardait en attendant sa réponse. Pourtant il craignait autant les paroles de Hopeless que les siennes.

Je n'avais pas voulu que cela en arrive là. Je n'avais pas voulu qu'il souffre, je n'avais pas voulu qu'il m'aime (enfin si, un peu..) mais je n'avais pas envie de voir cette haine dans ses yeux. Il allait falloir que je me concentre sur autres choses que lui si je voulais parler normalement. Si je voulais dire des phrases logiques. J'avais mal de le savoir mal, car aucune personne ne l'avait été auparavant. Non, personne n'avait jamais souffert pour mes beaux yeux noisettes. Mais je n'avais rien prémédité moi, merde à la fin ! Croyait-il que se fut simple, de m'avouer que j'étais tombée amoureuse de mon frère, de mon propre frère de sang ? Je ne voulais pas changer aux yeux de Louhan, car jamais je ne lui avais mentis, jamais je ne lui avais donné une fausse image de moi. Avec lui, j'avais été Hopeless, la personne tout à fait normal et non-amoureuse de son frère. Alors, s'il devait me quitter, ne plus jamais me revoir pour ça, alors je n'avais rien à regretter, car j'allais briser cette fusion parfaite qui régnait entre mon frère et moi pour son regard bleu qui m'effrayait à cet instant-même. J'avais envie d'être dans ses bras, de l'embrasser pour oublier et pour lui faire oublier. Qu'on fasse l'amour, même dans cette pièce effrayante seulement pour se réconcilier. Je ne voulais pas me battre avec lui, je n'en avais pas la force. Je voulais seulement être à lui, pour l'éternité. Mon ventre gargouilla, ça faisait combien de jours que je ne mettais pas alimenter ? Trop, beaucoup trop. À rester chez moi, j'en avais même oublié par manger.

Nous étions dans le parfait noir et ça ne me rassurait pas du tout. Mais vraiment pas. Je détestais le noir autant que je détestais les araignées. Le noir faisait remonter tous mes cauchemars les plus profonds et c'est cela aussi que j'aimais tant chez Louhan, c'est que dans ses bras, la nuit, dans le noir, je n'avais plus peur. J'étais tel que protégée par lui et cela m'avait fait du bien, de dormir correctement plusieurs nuits. Avant. La lumière s'alluma et je le vis, devant moi. Une boule se forma dans mon ventre et je crus mourir. De plus de ça, j'avais faim. Il était là, debout, la main sur l'interrupteur. « Tais toi ! » Je baissais la tête, cachant une larme qui venait de glisser sur ma joue. L'avais-je blesser en lui disant ça ? Si je l'avais dis, c'était pour la simple raison que je n'aimais pas le voir ainsi, défoncé. Une partie de lui qui m'effrayait autant qu'elle m'intriguait. Lentement, il tourna sur lui-même. Je sentais son regard lourd sur moi, je relevais alors la tête. Il me faisait peur, ainsi. Son regard bleu avait changé en un regard colérique et ses yeux étaient rouges, horriblement rouges. Instinctivement, je me reculais de lui. « Tu es venu pour ça alors ? Pour me dire que tu m'aimes ? Tu peux partir.. Tu aimes qui ? Hein ? Décides toi ? Tu es avec qui ? Nan en faites je m'en fiche.. Je ne te demandais rien.. Tu jouais depuis le début. Tu m'aimes ? Toi ? Tu aimes le junkie qui vit dans un quartier défonce ? Le mec instable qui se tape des putes après ton passage ? Ou alors ce mec si clean qu'il a de quoi avoir le mérite d'être ton frère ? Décides toi ! Tu savais qui j'étais, je t'ai jamais rien caché. Non en fait si et j'en suis pas mécontent. Mais j'ai toujours été sincère sur le fait que tu t'en tienne à qui j'étais. Et toi pendant tous ce temps tu jouais ! Il fallait le dire plutôt Hope. Il fallait me prévenir des règles du jeu. On aurait joué ensemble, je suis doué à ce jeu. On peut jouer si tu veux. C'est ça que tu veux ? » Aïe, ça faisait mal. Beaucoup trop mal. Les larmes me montèrent aux yeux beaucoup trop vite pour que je ne les contrôle. Il m'avait crié dessus, presque pourtant, je ne devais pas me faire avoir à ce jeu-là, car si je m'écoutais, je partirais en courant tellement il me faisait peur. Son regard sur moi, haineux. Mais qu'est-ce que j'avais fais ? Jamais je ne l'avais vu ainsi. Jamais. Et je n'aimais pas ce qu'il était, à l'instant même. J'aurais voulu le prendre dans mes bras, histoire de me rassurer. Un peu. Mais non, même si j'avais essayé, il m'aurait rejeté. C'était sûr. « Je.. » Ma voix se brisa, je pris une grande inspiration. « Tu crois que c'est facile, d'aimer son frère ? Son propre frère ? J'aurais voulu te le dire Louhan mais c'était impossible, déjà que j'avais du mal à me l'avouer. Oui, je l'aime et ça, je ne peux plus rien y faire. Depuis que je suis toute petite je l'aime. Et un jour, tu es arrivé, ou plutôt je suis arrivée dans ta vie. Ce jour-là, tu me l'as fais oublier. Tout bêtement. T'étais une sorte d'antidote auquel je me suis beaucoup trop attachée. Alors, oui, je t'aime toi. Toi aussi. J'aime cet homme en toi qui me l'a fait oublier, le temps d'une soirée. J'aime ce garçon qui me fait sourire sans savoir pourquoi. Je t'aime toi, parce que sans aucune raison valable, tu es ce qui m'est arrivé de mieux. Toi, le junkie. Et si tu aimes tant te taper des putes comme tu dis et rester un être refermé sur lui-même, alors vas-y, laisse-moi, parce que je t'ai tout donné, mon coeur et mon âme, parce qu'en tombant amoureuse de toi, je suis tombée de haut. Beaucoup trop haut. Mais de toute façon, comme quelqu'un comme toi et quelqu'un comme moi pourraient-ils être ensemble dis-moi ? Nous sommes différents. Et pour finir, Louhan. Ce que je veux, c'est toi. » J'avais dot ça, doucement. Le regard baissé. J'avais beaucoup trop honte de moi pour le regarder. Mais j'avais été franche, car même si nous nous aimions, même si je venais à quitter mon frère. Comment pourrait-on vivre tous les deux, ensemble ? Lui qui aimait l'alcool, la drogue et les filles et moi, la musique, les diabolos fraises et la pâte de cookies ? En parlant de cookies, j'avais faim là.

« Tu crois que c'est facile, d'aimer son frère ? Son propre frère ? J'aurais voulu te le dire Louhan mais c'était impossible, déjà que j'avais du mal à me l'avouer. Oui, je l'aime et ça, je ne peux plus rien y faire. Depuis que je suis toute petite je l'aime. Et un jour, tu es arrivé, ou plutôt je suis arrivée dans ta vie. Ce jour-là, tu me l'as fais oublier. Tout bêtement. T'étais une sorte d'antidote auquel je me suis beaucoup trop attachée. Alors, oui, je t'aime toi. Toi aussi. J'aime cet homme en toi qui me l'a fait oublier, le temps d'une soirée. J'aime ce garçon qui me fait sourire sans savoir pourquoi. Je t'aime toi, parce que sans aucune raison valable, tu es ce qui m'est arrivé de mieux. Toi, le junkie. Et si tu aimes tant te taper des putes comme tu dis et rester un être refermé sur lui-même, alors vas-y, laisse-moi, parce que je t'ai tout donné, mon coeur et mon âme, parce qu'en tombant amoureuse de toi, je suis tombée de haut. Beaucoup trop haut. Mais de toute façon, comme quelqu'un comme toi et quelqu'un comme moi pourraient-ils être ensemble dis-moi ? Nous sommes différents. Et pour finir, Louhan. Ce que je veux, c'est toi. » Louhan se passa les mains sur le visage. Fermant les yeux. Il ne supportait pas qu'elle parle de son frère. Ils les imaginait, il ne pôuvait le faire autrement. Le fait que son frère n'était pas le plus dur, non ça il aurait presque pu le comprendre. Combein de temps avait-il passé de temps à se demandé si il était amoureux de Tristan. Et pourtant lui s'était plus facile que Hopeless car Tristan était juste son frère de coeur alors que l'autre c'était le vrai frère à la jeune fille. Oui il ne pensait pas à ce rang. Non se qui le répugnait, se qui lui donnait la nausé et faisait naitre les haut de coeur c'était de l'imaginer avec lui. De l'imaginer ailleurs. Rougissait-elle avec lui aussi lorsqu'ellle était nue face à lui? Faisait-elle les mêmes gestes? Louhan grimaça regardant le plafond. S'il te plait arrète. Il la regarda, elle avait la tête baissée. Il aurait aimé voir son regard, qu'elle le regarde. Mais son regard la glaçait encore plus qu'il ne souhait de les voir. Il ni comprennait rien. Pourquoi ça faisait si mal? Pourquoi y avait-il eut ce truc? Comment pouvait-il réagoir? Comment devait-il réagir? Non pas maintenant, pas ce soir. Pas de suite, il devait travailler. Il ne voulait pas. Il ne pouvait pas la voir, qu'elle lui laisse un peu de temps. quelques heures, une nuit. Non ce serrait peut-être pareil mais les souvenirs serraient peutt-être plus flou... « Je m'en fou que se soit ton frère. Que ce soit lui, ou un autre. Que sesoit n'importe qui je m'en tape.... ce qui me tu.... tu n'as jamais rien dit. Et moi qui voulait que ça s'arrange entre toi et ton frère. Quel con! Non je m'en fout que ce soit ton frère, c'est un autre que moi c'est ça le problème... » répliqua-t-il à bout. Il ferma les yeux reprenant son souffle. Qu'est-ce qui allait se passer? Que devait-il faire? Il devait aller traviller. Etait-ce la réel raison? Non il voulait surtout en finir de sa soirée et retourner à la maison. Cette pièce lui manquant encore plus que jamais. Il s'approcha de Hopeless. Calmé. « Non on ne pourrait pas être ensemble. JE crois que... c'est impossible. J'ignore ce que veux dire être amoureux...je ne l'ai jamais été » dit-il si près d'elle. Il aurait pu la prendre dans ses bras, l'embrasser. Mais ces mots sortaient tous seul. Il termina sa phrase en passant à coté de Hopeless pour la contourner et sortir. Ces dernière paroles si monstrueuse, revenant alors sur ces trois mots qu'il lui avait dit. Reniant tous les sentiments qu'il lui avait laisser entrevoir l'autre nuit. Blessant? Non monstrueusement méchant. Il serra les dents se dirigeant vers la porte. Sa main frotta sa joue, effaçant cette trace meutrière. Ce sillon humide qui descendait le long de sa joue. Le seul témoin de ces sentiments, il l'effaca d'un geste de main.

Ça faisait mal. Étrangement mal. Douloureusement mal. J'étais complétement entre Nathaniel et lui. Lui et Nathaniel. Quel joli bordel dans mon cerveau je n'arrivais plus à penser logiquement, j'étais partagée entre lui, Louhan, celui que je désirais et Nathaniel, la personne que je n'abandonnerai jamais. Et je ne voulais perdre aucun des deux mais malheureusement je devais faire un choix. Un choix qui me bouffait l'esprit. « Je m'en fou que se soit ton frère. Que ce soit lui, ou un autre. Que ce soit n'importe qui je m'en tape.. Ce qui me tu.. tu n'as jamais rien dit. Et moi qui voulait que ça s'arrange entre toi et ton frère. Quel con ! Non je m'en fout que ce soit ton frère, c'est un autre que moi c'est ça le problème.. » Je souris, légèrement. La possessivité se sentait à travers ses mots ce qui prouvait qu'il tenait ne serait-ce qu'un peu à mot. Encore. Je ne savais pas quoi faire. Pas quoi dire. Alors je restais là, le visage baissait, en silence. De toute façon, que pourrais-je lui dire ? Que je l'aimais ? Déjà fais. Que je voulais être avec lui ? Déjà fais. Je le sentis s'approcher de moi. Je m'arrêta de respirer. « Non on ne pourrait pas être ensemble. Je crois que.. C'est impossible. J'ignore ce que veux dire être amoureux.. Je ne l'ai jamais été. » Louhan était doué. Il était doué pour me faire mal et pour appuyer sur les points sensibles. Il passa à côté de moi, en silence. Il avait été si proche de moi et pourtant, si loin. Je fermais la porte de la réserve, doucement. M'agenouillant contre le sol. Les larmes perlèrent sans un bruit. Cette phrase résonnait dans ma tête, tel un écho. « Non, on ne pourrait pas être ensemble. » Je l'avais bien cherché, après tout. Je voulais être avec lui, dans ses bras et c'était horrible, cette sensation de manque. Il me manquait. On venait de m'arracher une partie de mon cœur. La partie qui le faisait battre. Je cru mourir intérieurement mais aucun mot ne sortait. En plus, j'avais faim. Ses yeux bleus, ses mains abimés, ses lèvres, douces et chaudes. Leur goût. Je me prenais tout dans la figure et ne luttais pas contre ces souvenirs. Ça faisait du bien autant que ça faisait mal.

Mais qu'il ne croit pas que j'allais le laisser, seul. Qu'il ne croit pas que j'allais le laisser m'échapper, aussi facilement. J'allais me battre, coûte que coûte pour de nouveau sentir ses lèvres sur ma peau, pour de nouveau m'endormir dans ses bras. Pour lui apprendre ce que c'est, l'amour sans souffrance. L'amour réciproque. Tout doucement, je me relevai. Passant la porte de cet endroit que je ne voudrais jamais revoir. Je passais devant Louhan, sans le regarder pour autant. « À tout à l'heure.. » soufflais-je pour moi-même.