OREOS ©

De mon ancienne vie, il n'en restait plus rien. De mon amour d'enfance, il ne restait qu'un souvenir. De mon coeur, il ne restait que des débris. Dois-je dire que ce monde est injuste ou vous l'avez compris seul en lisant les premières phrases ? D'accord, le monde est injuste. J'habitais tranquillement dans le Quennsland, en Australie avant son arrivé. Moi et ma mère, nous habitions dans une grande rue qui faisait plus penser à une grande allée. Nous habitions au quatorze. L'après-midi, je passais le plus clair de mon temps dans le petit jardin, devant la maison. Chacune des habitations étaient identiques, et nous savions que le numéro quinze n'était pas habité. On disait la maison hantée. Chaque personne qui y avait habité n'était pas morte, non (où vous croyez vous?!), non, plutôt... folle? Oui, voilà, spécial. La vieille mère Trescott avait fini vieille fille avec cinquante chats dans le Mississipi. Bref, personne ne croyait que quincquonque ne viendrait habiter ici après cette folle. Sauf que Tatianna a tout gâché. Elle a gâché tout les fausses insinuations que l'on avait sur ça. Bref, elle nous a ramenés à la réalité. Bref, revenons en arrière. Donc, je jouais au ballon seul, sous le soleil de trois heures quand le camion de déménagement est arrivé. J'étais, et je suis, curieux. La maison vide était juste en face de chez nous. Quand le camion s'est arrêté, mon premier réflexe a été de d'ouvrir la bouche dans un signe évident d'étonnement. De la porte du passager est sortie un homme, plutôt grand et à l'air sévère. Pourtant, quand il a tourné la tête vers moi, j'y ai vu toute la bienveillance du monde. Ses lunettes lui ont glissé le long de son nez retroussé et ses cheveux gris partaient en tout sens. Le chauffeur de l'engin est sorti est a ouvert l'arrière de l'automobile. En est sorti une petite fille, à peu près de mon âge, qui courait un peu partout pour finalement s'asseoir, épuisée, sur la gazon de sa nouvelle maison. J'aurais pu aller la voir, mais je ne pensais pas à ça, pas à cette âge. J'ai donc continué de jouer, comme si je ne la voyais pas. Finalement, quand son père est rentré dans sa nouvelle demeure, accompagné du camionneur, je me suis dirigé vers l'endroit où elle regardait le soleil. Le seule fait de ma présence lui a fait de l'ombre et c'est sans doute la seule raison pour laquelle elle s'est tournée vers moi. Franchement, même à cette âge elle était belle. Malgré les bajoues de l'enfance, elle gardait un visage fin et souriant. Ses yeux, marrons clairs, semblaient me jauger, pour savoir si j'étais un danger ou quoi. En voyant le ballon, une lueur s'est allumée dans ses prunelles et elle a sauté sur ses pieds. Nous avons joué combien de temps ? Je ne saurais le dire, sans doute une après-midi. Je me souviens que le soir même ma mère appliquait sur ma peau de la Biafine pour me guérir des coups de soleil que j'avais pris. Je n'étais pas forcément bronzé, malgré là où j'habitais. La voisine non plus. Passons.

Les années d'enfance s'étirait inexorablement, et c'est bien vite que nous nous sommes retrouvés dans différents magouilles chacun. Nous, car oui, Tatianna et moi nous nous connaissions encore, elle n'était (pas encore) devenue folle. Nous avions aussi une bande d'amis "trop cools" avec qui on traînait en beaucoup de circonstances. Nous avions à plusieurs reprises été pris en flagrant délit de conduite en êtat d'ivresse mais nous rions à chaque fois que nous étions en garde à vue. Bref, c'était l'adolescence et l'ingratitude envers les parents. Enfin, envers ma mère. Mon père passerait le reste de sa vie autre part, loin de tout et surtout de nous. Je ne l'ai jamais recherché, mais je sais qu'il nous envoyait une pension alimentaire tout les mois. Je n'étais pas forcément heureux de son absence, mais pas attristé. Juste... fatalisé. La fatalité... Ma mère aussi a connu les mots doux de l'amour, mais ça c'est très vite fini. Ma mère est quelqu'un de très émotif, et deux amours perdus en un vingtaine d'années et beaucoup trop pour elle, elle est tombée en dépression. Il n'y a rien de plus triste. Je devais m'occuper d'elle. La nuit, je dormais mal, jusqu'à ce jour fataliste. C'est un lundi soir et j'avais veillé pour faire mes devoirs. J'avais seize ans. Je m'étais endormi, les yeux cernés, comme d'habitude, et avait bien vite sombré dans les bras délicieux de Morphée. Les cauchemars dont on se souvient son les pires et il m'arrive encore d'entendre cette étrange voix me dicter ces phrases : « Vivre peu pour mourir jeune, profite de la vie. Laisse les anciens pour privilégier les prochaines générations ». Mon subconscient me dictait de partir vivre à d'autres horizons. Je l'ai écouté, et la semaine suivante, nous étions partis, moi et mes amis. A Sidnet, ville des péchés et de la fête. La capitale. Je n'y étais jamais allé. Nous avions tout visité en deux jours et avions trouvé un appartement miteux dans un quartier miteux. Bizarrement, en plus de la pension alimentaire familliale, vient s'ajouter un autre, uniquement pour moi. Au fil des mois, nous avons fini par habiter en colocation dans un bel appartement, suffisant pour quatre. Nous faisions la fête, sortions avec des gens, bref la belle vie. Quand on est amis depuis longtemps, l'amour peut passer le pas. Ca nous a pas empêcher, Tatianna et moi, de vivre un amour fou... et impossible. Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs. Peut-être que ça collait pas, mais j'en étais fou amoureux. Y'a des trucs comme ça. Mais elle, elle ne m'aimait pas comme ça. Evidemment, nous étions ensemble, mais pas autant amouraché l'un que l'autre. Nous nous sommes séparés, et l'on ne s'est plus revus des mois durant. Sidney n'est pas une très grande ville dans l'absolu, et j'ai eu vite fait de la retrouver... dans l'ombre. Je l'espionnais secrètement, elle était devenue libraire. Elle avait un petit ami et apparement, m'avais oublié. Un jour, le drame, on se revoit. Ma timidité presque inexistante m'avait poussé à venir la voir et j'étais là, les bras ballants. Nous sommes restés bons amis. Mais ça ira plus loin, oui oui ça ira plus loin. Juré.

Le New Item Weekly pour toi c'est...
quelque chose de flou []
un journal dont tu ne manquerais pas un seul article []
un journal comme les autres, t'y attaches pas plus d'importance que ça []
un journal dans lequel tu écrirais volontiers un article [V]

Si tu devais écrire dedans ça serait rubrique...
vie quotidienne []
sport []
cinéma[V]
meurtres et enquêtes policières []
politique de quartier []
musique [V]
mode []
autre [V]

Si tu devais rajouter une rubrique ça serait...
Potins/Rumeurs/Gossips!

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TOI TOI &TOI icon by MISERY ANGEL ♥ NOM ET/OU PSEUDO : Lola ou OREOS AGE : 12 ans. RÉGION : Île-De-France, paris uu" FILLE OU GARÇON : Fille QUE PENSES-TU DU FORUM : *µ* ETTTT, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Je cherchais un forum appelé Love Remains et... me voilà.

la photo provient du film Remeber me c'est pour ça qu'ils sont ensemble sur le header, mais Pattinson est avec Amber Heard et à moitié avec moi sur le forum donc pas de soucis pour ton scénario, elle est libre

en tout cas merci beaucoup de ton inscription avec le MERVEILLEUX GASPARDDDDDDD

EDIT : doublée par Stackhouse

BIENVENUUUUUUUUUE SUR LAR.

Han, han, je pensais justement hier que j'aimerais bien voir un Gaspard sur le forum.

Je te le réserve ! Et merci pour ton inscription.

SECONDHAND SERENAAAAAAAAAADE ♥
non, ce groupe n'est pas genre overdéprimantmaiskiffant.

Bienvenue

Welcoooome

Hopeless J. Shinedown a écrit:

SECONDHAND SERENAAAAAAAAAADE ♥
non, ce groupe n'est pas genre overdéprimantmaiskiffant.

Bienvenue

Bienvenue parmis nous!