Voilà trois mois que Mélodie était enceinte. Trois longs mois. Je commençais tout juste à vraiment y croire. Avant, c'était difficile pour moi d'imaginer un bébé dans ce ventre si mince mais, maintenant qu'elle commençait à grossir lentement, et que je pouvais voir cette petite bosse au creux de ses reins, je réalisais qu'un bébé s'y trouvait bel et bien, que je ne rêvais pas. Tout allait bien pour nous deux, mis à part quelques jours difficiles où, dans mon essai d'arrêter la drogue, j'avais de fortes envies. Parfois, je me contrôlais mais, d'autres fois, je ne pouvais m'en empêcher. J'avais tout de même réduit un peu, ce que je considérais comme un bon début.

Soit. Ce matin-là, ayant envie de lui faire plaisir un peu, je me réveillai avant elle pour aller chercher des fleurs pour elle. Une rose rouge. Simple, mais si romantique. Aujourd'hui, je n'avais pas la chance de pouvoir la voir ; je devais me rendre à l'université toute la journée pour mes cours et, le soir, je travaillais dans ce bar, comme barman, jusqu'à onze heures, le temps d'attendre la personne qui prendrait le relais. Ainsi, lorsque je revins chez moi où elle dormait encore dans mon lit, je déposai la fleur sur mon oreiller et lui écrivit un petit mot que j'installai à côté.


Citation :
Bon matin ma belle,
je suis désolé de ne pas pouvoir être là pour ton réveil, ni pour la journée.
rejoins-moi à la plage de Woolloomooloo ce soir, à 23 h 15.
Je t'aime tant, tu me manques déjà,
Damien

Suite à cela, je sortis, légèrement en retard, après avoir posé une dernière fois mes lèvres sur le front de la jeune femme endormie. La journée se passa plutôt lentement dans ma hâte de me rendre à notre lieu de rendez-vous. J'essayai de me tenir occupé pour ne plus trop y penser, en vain. Le moment arrivé, je quittai le boulot et passai chez moi pour mettre des vêtements plus décents ; c'est-à-dire, un maillot-short bleu foncé et un marcel blanc. Je repartis aussitôt et, quelques minutes plus tard, j'arrivai à la plage à l'heure dite. Peu longtemps après, je vis Mélodie arrivée. Nous étions seuls sur la plage, quoi de plus normal à cette heure. Dans le sac que j'avais emporté avec moi, j'y avais fourré deux serviettes pour nous sécher ainsi qu'une longue couverture pour admirer les étoiles. J'avais d'ailleurs eut un léger rire lorsque j'allais y mettre un préservatif, par habitude, mais qui ne nous servirait à rien, évidemment. Laissant la jeune femme venir vers moi, j'eus un sourire et l'embrassai fougueusement, en manque de sa présence et de ses lèvres, la serrant contre moi.

« Mademoiselle Richardson, mais que faites-vous donc ici à cette heure-ci ? C'est beaucoup trop dangereux, un homme pourrait avoir envie de vous faire atteindre le septième ciel au clair de lune en vous voyant si belle »

Dis-je avec un petit sourire amusé. Je ne m'étais pas rendu compte de la manière dont je l'avais appelé. Mademoiselle Richardson. C'était la première fois que mes mots avaient relaté ma pensée et que je l'appelais donc ainsi. Pour moi, c'était clair, bien que nous n'étions pas mariés, elle était mienne. <3

Ça faisait déjà 3 mois que j’étais enceinte que le temps passe vite, vous ne trouvez pas ? J’étais encore plus amoureuse de Damien qu’avant. Pour moi, c’était sur, il était l’homme de ma vie, même si il se droguait toujours, il avait diminué et j’étais fier de lui car je sais que ce n’est pas facile surtout pour lui. Aujourd’hui, je ne travaillais pas, quelle chance que j’avais alors que Damien devait allé à l’université et travaillé le soir, ce qui voulait dire qu’on se voyait pas de toute la journée, il va surement beaucoup me manqué. Il m’avait laissé un mot en me disant Bon matin ma belle, je suis désolé de ne pas pouvoir être là pour ton réveil, ni pour la journée. rejoins-moi à la plage de Woolloomooloo ce soir, à 23 h 15. Je t'aime tant, tu me manques déjà, Damien Je fis un grand sourire, qu’est-ce qu’il me manque. J’avais envie de le voir et de pourvoir l’embrassé. Je décidais de m’occupé jusqu’à 23h car sinon, je ne penserais qu’a cette soirée et ça ne passerais pas vite. Je décidais d’aller faire les magasins car je commençais à grossir et je ne pouvais plus mettre des jeans que j’aimais tant, il y avait beaucoup de monde qui faisait les magasins et beaucoup de femme enceinte, dire que je le suis réellement, ça fait bizarre, mais c’est tellement magique et j’ai vraiment hâte d’accouché, même si j’appréhende un peu. J’ai peu de n’être pas une bonne mère, peur de n’être pas à la hauteur, peur être tout simplement nul. Il était déjà 17h et je rentrais à la maison et je préparais déjà mon sac pour tout à l’heure, j’avais préparé quelque truc banale et je partais me changé, je mis mon beau maillot de bain de pièce et j’enfilai un mini robe blanche et j’allais regardé la télé tant que l’heure passe. Il était maintenant 23h10, je sortais de chez moi et direction la place. Je n’étais pas fatigué pour une fois. J’arrivais quelque minute plus tard, il était déjà arrivé, j’étais contente de le voir, je m’approchais de lui pour l’embrassé avant de me blottir contre lui, il me disait « Mademoiselle Richardson, mais que faites-vous donc ici à cette heure-ci ? C'est beaucoup trop dangereux, un homme pourrait avoir envie de vous faire atteindre le septième ciel au clair de lune en vous voyant si belle » Je fis un sourire, il venait de m’appeler Mademoiselle Richardson, c’était plaisant, j’aurais tant voulu être marié avec lui, mais pas maintenant, un peu plus tard, il me disait que c’était dangereux de venir à cette heure-ci et ça dernière phrase, je lui fis un sourire qui voulait dire tant de chose, je lui répondis. « J’avais envie de voir l’homme de ma vie, il m’a tant manqué aujourd’hui. Très intéressant chéri, j’aimerais bien voir ça ! « Je l’embrassais encore une fois prolongeant pendant quelle que minute, je l’aimais tellement, j’étais devenue de nouveau accro à lui, c’était ma drogue, ma dose d’héroïne, celui que j’aimais tout simplement et j’avais envie d’en profité, si vous voyez ce que je veux dire.

J'étais au courant des craintes de la jeune demoiselle. On s'en était déjà parlé un peu, au début. J'essayais tant bien que de mal de m'informer sur quel rôle je devais adopter dans cette grossesse. Après tout, je devais bien servir à quelque chose. Je m'assurais donc qu'elle ne manque de rien, j'étais toujours à son écoute et l'aidait à prendre confiance en elle. Moi aussi, j'avais des craintes. Je ne portais pas l'enfant, mais j'étais tout de même lié à lui par le sang et l'amour. Je l'aimais si fort alors que je ne le connaissais même pas encore. C'est fou ce qu'on peut devenir accro à une si petite chose. Soit. Depuis la grossesse de Mélodie, rien n'avait changé. J'étais toujours le même avec elle, quoi qu'un peu plus prévenant. Au début, j'avais eut du mal à lui faire l'amour mais, après m'être habitué à la situation, j'étais redevenu un pro.

« J’avais envie de voir l’homme de ma vie, il m’a tant manqué aujourd’hui. Très intéressant chéri, j’aimerais bien voir ça ! »

Je voyais que j'avais touché une corde sensible. Elle était prête à coucher avec moi, nous avions envie de la même chose. Pourtant, je ne désirais pas en venir droit au but. J'adorais la faire languir, faire monter le feu en elle, qu'elle soit totalement excité pour que, quand elle puisse me recevoir, ce soit une totale délivrance pour nous deux.

« Tu m'as manqué aussi, mon amour. Mais je ne crois pas pouvoir te le montrer maintenant, mais je pourrai peut-être modifier la situation, qui sait »

Répondis-je avec un petit sourire charmeur et malicieux. Lui prenant la main, je l'entraînai où je nous avais installé, c'est-à-dire près de la mer, où une grande couverture nous attendait. Arrivé, je me mis face à Mélodie et vint lui retirer sa robe blanche doucement. J'aimais être romantique avec elle. Il y a trois mois de cela, je couchais encore de droite à gauche, avec n'importe qui, sans même penser embrasser avec passion alors que, maintenant, tout était si beau avec elle. Lorsque nous fûmes en maillot, je la pris dans mes bras en souriant et marchai jusqu'à la mer, entrant dans l'eau. Il faisait si noir, seule la lune nous éclairait à peine. Je passai mes mains sur le corps de Mélodie, posant mes lèvres sur les siennes dans un baiser chaud et érotique.

Mon endroit préféré à Sidney est bien sur la plage. Quelle endroit merveilleux et romantique. J’aimais venir ici. C’était un endroit calme enfin surtout le soir car la journée, il y a tellement de monde que pour se reposer et être au calme, c’est impossible. Damien m’avait donné rendez-vous le soir. Depuis que j’avas décidé qu’on se remettre de nouveau en couple. C’était comme-ci qu’une partie de moi revivais. C’étais vraiment merveilleux, je commençais de nouveau à lui refaire confiance ce qui est rare, j’étais fière de moi et surtout toujours autant folle de lui. Je le regardais en souriant et il me disait « Tu m'as manqué aussi, mon amour. Mais je ne crois pas pouvoir te le montrer maintenant, mais je pourrai peut-être modifier la situation, qui sait » J’espère bien que je lui avais manqué, sinon je l’aurais mal prit. J’ai vraiment un caractère de cochon depuis que je suis enceinte, bon bref et il me disait aussi qu’il ne pouvait pas me le montré maintenant, mais beaucoup plus tard. Il me connait très bien et j’ai vraiment changé étant enceinte, quand je veux quelque chose, je l’ai. C’est encore pire quand, j’ai une envie et ça il le sait très bien. Je lui souris, il me retira ma robe et on se dirigea au bord de l’eau avant de rentré dans celle-ci, elle n’était ni chaude, ni froide, entre les deux. C’était agréable. Il passa ces mains sur le corps mon corps et il m’embrassait d’un baiser chaud et érotique. J’aimais sa façon de m’embrassé, j’aimais la façon qu’il me touchait, oui j’étais devenue accro. Je prolongeai bien sur le baiser, je n’avais aucune arrière pensé enfin presque, je passais mes bras autour de sa taille et profitant qu’il m’embrassait pour passé ma main vers sa zone intime. Oui, coquine, je l’avoue quand je veux quelque chose je l’ai et là j’en aie très envie.

J'avais pris l'habitude, ces derniers temps, de faire quelques petites attentions à Mélodie. Mais le sexe était le seul domaine où, parfois, je devais m'arrêter. Comme tous les hommes, j'ai une période réfractaire qui m'empêche de recommencer tout de suite. Évidemment, je pourrais prendre autre chose comme ma langue, mes doigts ou des objets, mais lorsque Mélodie est décidée à m'avoir, moi, en elle, rien à faire. J'essayais de la combler du mieux que je pouvais, ce qui n'était pas simple avec sa nouvelle libido. Toutefois, aujourd'hui, j'en avais tout autant envie qu'elle, voir plus. J'étais en véritable manque et je ne pouvais me contenir. Tellement qu'à peine la main de Mélodie arriva sur mon intimité qu'une bosse se forma aussitôt, me mettant mal à l'aise dans mon maillot puisque je n'avais pas assez de place dedans maintenant. Nous étions encore proche de la plage, alors j'en profitai pour rompre le baiser, retirer mon maillot et le lancer sur le sable. Beaucoup plus confortable. Regardant Mélodie, j'eus un petit sourire avant de venir détacher le haut de son bikini, puis le bas qui se retrouvèrent eux aussi sur le sable.

Peu après, nous étions plus loin, dans l'eau, jusqu'à qu'elle ait au moins la moitié de son ventre caché par l'eau qui, la nuit, était noire. Je la repris dans mes bras et la forçai à mettre ses jambes autour de ma taille, ses bras autour de mon cou. Il n'y avait pas de place pour de bons préliminaires, mais nous nous rattraperions plus tard. Pour le moment, je sentais mon membre frotter son sexe. Je ne rentrai pas tout de suite en elle, prenant le temps de la faire mieux languir. Mes mains étaient sur ses fesses, la soutenant bien. Mes lèvres étaient revenus sur les siennes.

Je changeai toutefois d'idée. Le faire dans l'eau, ce n'était pas trop mon truc. Le courant empêchait de bons mouvements. Et puis, je voulais les préliminaires. Je retardai donc encore plus le moment fatidique, la ramenant sur la plage. Aussitôt arrivé, je la fis étendre sur la couverture installée et vint me mettre sur elle, mes jambes entre les siennes pour ne pas l'écraser. Je vins embrasser ses seins avec envie, les suçant, jouant avec eux pour augmenter son excitation. L'une de mes mains étaient maintenant posée sur son intimité, quelques doigts entrant dans son vagin pour la réchauffer un peu plus, mon pouce caressant en même temps son clitoris.

Être enceinte ne m’arrangeait pas. J’avais des envies tellement bizarre et totalement pas naturel des fois. Je pouvais avoir envie de manger de bonne fraise au chocolat, mais aussi d’avoir envie de faire l’amour avec Damien. Avant, je n’étais pas comme ça, mais c’était un peu normal étant une femme enceinte d’avoir des envie totalement différente. Ça me faisait bizarre de me dire que dans même pas six mois, j’allais accouché d’un petit bébé, mais est-ce un garçon ou une fille ? J’en aie aucune idée, la prochaine écographie, on va savoir le sexe du bébé et j’ai hâte. Vous pouvez pas savoir comment. Même si j’avais peur de n’être pas une bonne mère, je savais qu’avec Damien, on pourrait faire de bon parents, enfin j’espérais plus tôt. On était dans l’eau et juste que j’avais posé ma main sur son intimité qu’il réagissait, il devait surement avoir vraiment envie car il faudrait bien plus pour qu’il réagit comme ça. Il retira son maillot de bain et le mien par la même occasion. Puis, il m’emmena un peu plus dans l’eau, l’eau m’arrivait vers le ventre et il me forçait un peu pour que je met mes jambes autour de sa taille. Ça me dérangeait pas car j’en avais autant envie que lui. Des fois, je peux avoir envie comme ça, mais c’est tout, puis des fois j’en aie vraiment pas envie, mais c’est rare enfin presque. Puis son sexe frôlait le mien, mais je savais très bien qu’il attendrait longtemps pour que je le supplie en quelque sorte. Puis, je vis qu’il changeait complètement d’avis et on se dirigea vers la plage. Je m’allongea sur la couverture et lui se mit en califourchon sur moi et m’embrassa amoureuse. Il voulait faire les préliminaire et cette fois-ci, je vais bien m’amusé. Puis après, il vins embrasser mes seins avec envie, les suçant, jouant avec eux pour augmenter mon excitation. L'une de ces mains étaient maintenant posée sur mon intimité, quelques doigts entrant dans mon vagin pour me réchauffer un peu plus, son pouce caressant en même temps mon clitoris. Il savait vraiment que s’il continuait comme ça, j’allais soupiré de plaisir. Ça ne tarda pas, je disais en soupirant « Damien «, il retira contre moi pour que je me met complètement sur lui, inversant les rôles. Puis, je l’embrassais son torse descendant jusqu’à son ventre et remontait, je profitais aussi de posé ma main sur son intimité, le caressant pour augmenter son excitation avant que j’en aie vraiment envie. Puis, il me renversa encore une fois, il devait surement en avoir tellement envie comme moi. Puis, il rentrai en moi, la délivrance pour moi, surtout. Il accélérait. Je me collait contre lui, profitant de ces va et vient rythmé. Je soupirais son prénom, c’était tout simplement l’extase.

Quant à moi, j'hésitais à connaître le sexe du bébé. Bien sur, je voulais savoir, mais ça serait un peu gâché la surprise. Pour moi, ce n'est pas important, peu importe le sexe, je l'aimerai autant, mais j'aimerais bien avoir une petite surprise à l'accouchement, en entendant le médecin dire le sexe. Mais bon, je sais bien que, curieux de nature, je ne pourrai sans doute pas m'empêcher de regarder les résultats. Soit. Je n'en pouvais plus. J'avais tellement envie d'elle ces derniers temps. À croire qu'elle m'avait donné l'un de ces symptômes de femme enceinte : la libido dans le tapis. Je m'amusais bien avec les préliminaires, cherchant à la faire languir le plus possible. Peu longtemps après, la demoiselle prit les dessus en venant sur moi. Sentant sa main glisser sur mon membre en érection, je me retins de gémir et ferma quelques secondes les yeux sous le plaisir. J'en avais trop envie que tout vint tout seul. Dans le temps de le dire, je me retrouvai sur elle à nouveau et plongeai enfin en elle. Je commençai lentement, doucement, comme pour ne pas la brusquer. À vrai dire, depuis qu'elle était enceinte, j'avais parfois du mal à m'habituer que je n'étais pas le seul à aller dans son corps, qu'il y avait déjà un petit être innocent et pur. Ainsi, cela me prenait toujours un peu de temps au début, mais je finissais toujours par m'habituer. Sauf cette première fois où bien sur, la sachant enceinte, j'avais bien eut du mal à atteindre l'orgasme, et où j'avais dû y rassembler toute ma concentration pour ne plus y penser. Bref. Les mouvements commencèrent à s'accélérer et, bientôt, je donnai de puissants coups de rein en elle, lui arrachant plusieurs gémissements. J'avais cessé de l'embrasser, de peur de la mordre par accident, et je léchais maintenant l'un de ses seins avec sensualité. Je posai une main sur l'une de ses cuisses, remontant sa jambe vers mon bassin pour pouvoir aller plus profondément en elle. Je ne ralentissais pas, maintenant la cadence, jusqu'à ce que je sente, malgré moi, l'orgasme arrivé. Le temps avait passé si vite avec elle, j'avais peine à croire que cela faisait plutôt longtemps que l'on faisait l'amour. Incapable de me retenir plus longtemps, mais me promettant de lui rendre la pareille ensuite, j'éjaculai en elle, la chaleur atteignant son maximum dans mon corps tremblant sous le plaisir intense. Je me retirai alors d'elle, ne pouvant continuant à cause de ma période réfractaire. Toutefois, en bon amant, et ayant dix doigts pour cela, j'aventurai ma main jusqu'à son intimité où, d'une main habile, je lui procurai autant de plaisir que quelques instants auparavant. Heureusement, je revins vite mettre mon membre en elle, et recommençai les mouvements jusqu'à la sentir se contracter sous moi, gémissant encore plus. Suite à son orgasme, je m'étendis à côté d'elle, épuisé mais heureux, afin de reprendre une respiration normale. La regardant dans les yeux, un petit sourire de bonheur se dessina sur mes lèvres et je vins déposer un bref mais tendre baiser sur les siennes.

« je t'aime tellement »

Oui, je l'aimais, sauf que là, j'avais envie de fumer un joint. >< Je ne voulais pas gâcher ce moment, alors je me retenais. Sentant mes mains trembler sous l'effet du manque de drogue, je m'empressai de les lui cacher, pas très subtilement à vrai dire.

Après avoir eu l'orgasme, il se détachait de moi. Je reprenais mon souffle, je l'aimais tellement, je ne m'imaginais pas pouvoir le perdre une seconde fois, je ne sais pas si je l'aurais accepté. Il me regardait un court instant avant déposait un léger baiser bref sur mes lèvres, j'avais un grand sourire puis il me disait « Je t'aime tellement. » Je souriais encore plus, c'était l'homme de ma vie, j'en étais persuadé. J'allais avoir un enfant de lui et pour moi, c'est comme même très important, vous ne trouvez pas ? Puis, je remarqua qu'il cachait ces mains au début, je ne comprenais pas, mais après, je compris. Il avait les mains qui tremblait, non Damien, ne gâche pas tout, je t'en supplie. Il était en manque, il avait envie de se fumer un joint. Je changeais automatiquement de tête, je crois bien qu'il la remarqué, il y avait même pas quelque minute, j'étais toute souriante, mais plus maintenant. Je le regardais, fallait que je lui fasse pensé à quelque chose d'autre, qu'il pense à autre chose qu'a ça, je n'étais pas doué dans ces situations, mais c'était mon copain et je devais être là pour lui, même quand il va mal. Je pris sur moi et je le regardais un moment avant de dire « Calme-toi Damien, pense à nous deux, pense au bébé. Pense à la prochaine échographie, fias le pour moi. Pense à quelque chose d'autre, s'il te plait. Je t'aime tellement si tu savais et je serais toujours là pour toi. « même si ça ne marcherait pas, je me disputerais pas avec lui, j'essayerais de le comprendre ,d'essayé de lui enlevé cette envie de drogue, je voulais que c'était moi sa drogue. Je ne voulais pas le perdre, oui, mon choix était fait, il était l'homme de ma vie et cette fois-ci, je n'agis serais pas comme la dernière fois, il a besoin de soutien tout simplement, besoin de moi. Je dois être là quoi qu'il arrive, je n'osais pas l'embrassé peur qu'il réagisse plus tôt violemment.

À force de cacher mes mains tremblantes, je vis dans le regard de Mélodie qu'elle s'en était aperçue. Je m'en voulais terriblement. Si je n'étais pas parti, si je n'avais pas rencontré ces personnes, je ne saurais pas dans cette direction maintenant. Je serais le même qu'avant, celui qui disait que la drogue était pour lui quelque chose qu'il n'essaierait jamais. Mais bon, avec des "et si", on pourrait refaire le monde. Soit. je n'avais pas envie de résister. Tout mon corps était détendu, pour moi c'était le meilleur moment pour en prendre. Mais je m'en empêchais. Ce n'était pas le fait de le faire devant Mélodie, mais plutôt de le faire après avoir eut un magnifique moment avec elle. Je ne voulais pas le gâcher, mais mon envie était trop forte. C'était comme dire à un enfant qu'il aurait des bonbons, mais finalement les lui retirer avant qu'il ait commencé à les manger. J'avais tout ce qu'il fallait dans mon sac de plage, mais je devais me retenir. Je soutins le regard de la jeune femme. Elle ne souriait plus, évidemment. Elle avait compris, sans aucun doute. C'est ce que j'aime d'elle, je n'ai pas à parler pour qu'elle me comprenne.

« Calme-toi Damien, pense à nous deux, pense au bébé. Pense à la prochaine échographie, fais le pour moi. Pense à quelque chose d'autre, s'il te plait. Je t'aime tellement si tu savais et je serais toujours là pour toi. »

Je ne répondis pas tout de suite. Car je n'en avais pas la force. Je me contentai de me redresser et de remettre mon maillot. Je restai ensuite assis sur la couverture, passant mes mains sur mes yeux pour les frotter, soupirant. Je sentis finalement la main de Mélodie dans mon dos.

« Je t'aime énormément.. mais je ne peux pas. Ne me demande pas de faire cela pour toi car je ne veux pas te décevoir. C'est plus fort que moi. Je n'ai rien pris depuis des jours, comprends-moi. Je suis désolé.. »

J'aurais tant aimé me retenir, mais c'était impossible. J'avais résisté longtemps pour elle, et je trouvais que pour un début, ce n'était pas si mal. Sauf que là, aujourd'hui, à ce moment-là, je devais en prendre. J'aurais donné n'importe quoi pour un simple joint. Fouillant dans le sac, je pris un joint que je m'étais mis au cas où l'envie était trop forte, comme maintenant. Je me retournai ensuite vers ma belle et vint déposer ses lèvres sur les siennes.

« Je t'aime.. ne m'en veux pas.. »

Murmurai-je à son oreille d'un ton désespéré. Puis, je finis par me lever et commençai à marcher vers la mer tranquille. Non loin, il y avait un gros rocher où je pus m'asseoir, allumant mon joint avant de commencer à le fumer..

Comment peut-on changé en si peu de temps ? Pourquoi avait-il changé ? Pourquoi c'était-il drogué ? Pourquoi était-il devenue accro ? Toutes ces questions qui tournait sans cesse dans ma tête. Je ne voulais pas qu'il cède, je voulais qu'il arrête de son plein grée, mais je n'avais pas la force de m'énerve ou que ce soit d'autre. J'étais tout simplement déçu, j'avais mal. Si j'aurais eu le courage, j'aurais réagis, mais j'en était incapable, je le laissé ce levé, n'écoutant plus tout ce qu'il me disait, pour moi, je ne voulais même plus le regardé dans les yeux, même plus sentir ces lèvres sur les miennes, je voulais qu'ils partent qu'ils me laissent. Un avantage d'être enceinte soit tu prends très bien la chose soit c'est complément l'inverse. Malheureusement pour lui, il venait tout simplement de me décevoir surtout après un long moment d'amour, si on peut dire. On venait de couché ensemble, pour moi, ce n'était même plus faire l'amour. Je suis seulement méchante, mais ça m'a déçu. Oui, je voulais pas qu'il comprenne que je l'était. Je faisais comme si de rien n'était, comme si je m'en foutais, je le laissé partir vers le rocher, puis après, je me levais pour prendre mon maillot de bain et l'enfilé, puis j'enfilai aussi ma robe. Je m'assoyais sur la couverture, pris mon portable et regardait l'heure. Je me sentais tout à coup pas bien du tout, j'avais une violente envie de vomir. Je détestait c'est symptômes de femme enceinte, mais bon. Je me levais d'un coup partir un peu plus loin de nos affaires et je vomissais. Peut-être être enceinte, c'est merveilleux, mais qu'est-ce qu'on souffre de ça. A^près avoir vomis, je retournais vers nos affaires et Damien était revenue, je ne le regardais même pas et m'assis en prenant soin de n'être pas à coté de lui. J'avais une forte douleur au ventre tout à coup, qu'est-ce qu'il m'arrive ?

Comment peut-on changer en si peu de temps ? Simple, faire de mauvaises rencontres. Je m'étais retrouvé à la mauvaise place au mauvais moment. J'avais rencontré ces personnes en croyant qu'ils étaient normaux et sympa, jusqu'au jour où ils m'ont entraîné dans leurs idioties. J'avais gâché plusieurs mois de ma vie à me droguer à l'excès, à être sans conscience pendant des heures, je n'avais plus envie de recommencer. Soupirant, je regardai le joint que je tenais entre mes doigts. Pourquoi faisais-je donc cela ? J'étais heureux, j'avais une petite-amie extraordinaire et j'allais être papa. Pourquoi donc tout gâcher ? Je savais bien qu'à force de négliger ma santé ainsi, j'allais en voir les conséquences. Et puis, Mélodie ne resterait pas indéfiniment. J'allais rater ma vie pour ce joint et toute cette drogue ? Je ne pouvais pas.. déjà, je cachais ma prise d'autres sortes de drogues à la jeune femme pour ne pas l'inquiéter. Je lui faisais croire que j'avais arrêté le reste, mais c'était faux. Cette cocaïne, elle se promenait toujours dans mon sang. Bref. Je finis par jeter le reste du joint dans la mer et revint vers Mélodie. Elle était habillée maintenant, et son visage était pâle. Me rapprochant, je m'assis à ces côtés et fronçai mes sourcils, intrigué.

« ça va bien ? tu sembles.. je ne sais pas, malade peut-être ? »

Je ne savais pas comment réagir. Heureusement pour elle, le joint ne changeait rien à mon humeur, si ce n'est que mes yeux devenaient rouges. Avec le temps, mon corps s'était habitué et je n'en ressentais plus les effets. Regardant alors Mélodie, je vis qu'elle gardait une distance entre nous deux. Je soupirai sérieusement. Franchissant cette barrière entre nous deux, je la pris dans mes bras en voyant qu'elle faiblissait toujours plus, et elle ne résista pas. La serrant contre mon torse nu, je vis ses yeux se fermer d'un coup. Elle était évanouie. Merde alors ! Que lui arrivait-il ? Je ne cessais de mettre deux doigts dans son cou pour m'assurer que son coeur battait toujours.

« Mélodie, fais pas ça, je t'en prie.. il a besoin de sa maman. j'ai besoin de toi »

Murmurai-je d'une voix faible, ne sachant plus quoi faire. Il faisait noir, la plage était à des kilomètres de la ville et je n'avais pas mon portable avec moi.

Je n'allais pas bien du tout. Je ne savais pas qu'est-ce que j'avais, mais j'avais une grosse douleur au ventre. Damien était revenue et pourtant c'était comme si que tout défilait autour de moi, je me sentais de plus en plus faible. Je devais être pale, je touchais mon ventre. Qu'est-ce qu'il m'arrive. J'en avais aucune idée et sans m'en rendre compte surement, je me retrouvais inconsciente dans les bras de Damien. Vous pouvez me dire pourquoi une vie peut basculé en même pas deux secondes. Il y a quelque minute, j'allais bien, mais après avoir vomit, je me sentais vraiment mal comme si que je perdais toute mes forces. J'ouvris quelque minutes plus tard les yeux, j'étais toujours autant faible, je regardais Damien et dit d'une voix faible «  Je me sens faible. «  La seule phrase qui sortie de ma bouche. Je regardais Damien et s'en me rendre compte, je me collais contre lui, je voulais tout simplement sentir sa présence. Je ne comprenais ce qu'il venait de ce passé, mais la seule chose que je sais, c'est que mon mal de ventre et passé après qu'il m'est prit dans ces bras. Peut-être que mon bébé voulait me prévenir de quelque chose. J'en aie aucune idée, la seule chose que je sais, c'est que je veux resté dans ces bras, je ne veux pas bougé, je me sentais tellement bien Je voyais qu'il s'était inquiétait et ça me faisait mal de savoir que j'ai eu un malaise ….

Je veillais sur elle comme si j'étais son grand frère. Cela avait toujours été ainsi entre nous. En plus d'être un couple, nous étions liés comme un frère et une soeur le serait. Je prenais toujours soin d'elle, et elle aussi faisait de même envers moi. Soit. Alors que je la prenais dans mes bras, elle perdit connaissance. Je restai calme, ne voulant pas perdre mon sang froid dans cette situation. Heureusement, cela ne fut que passager. Elle revint alors à elle et je pus voir ses yeux se rouvrir.

« Je me sens faible. »

« Je suis là, tout va bien aller »

Dis-je, confiant, tout en posant une main sur son ventre à peine rebondi. Je fus rassuré de voir qu'elle ne semblait plus m'en vouloir, se collant contre moi un peu plus. Je pris alors la décision de la ramener chez elle. Je resterais à ces côtés en cas d'un autre malaise, mais elle serait beaucoup mieux dans son lit. Me séparant donc d'elle quelques minutes, le temps de tout ramasser, je fourrai tout dans mon sac de plage que je lançai ensuite sur mon épaule. J'aidai Mélodie à se lever mais, voyant qu'elle en était incapable, je la pris dans mes bras pour l'empêcher de marcher. Nous arrivâmes finalement chez elle où je la couchai dans son lit après l'avoir moi-même mis pyjama, et vint m'étendre à ses côtés.

[THE END]