« Kathleen veuillez arrêtez de jouer avec cette agrafeuse je vous pris » surprise par le ton du docteur Stein je lâchai l’agrafeuse en question qui s’écrasa lamentablement sur le sol. Confuse je m’abaisse pour la ramasser. « Désolé » elle me regarda d’un air grave l’air de dire que j’étais un cas irrécupérable « Bien. Alors reprenons là où nous nous sommes arrêtées la semaine dernière … raconte moi ce qui t’as la plus marquée » Je n’avais pas franchement envie de parler de ma vie, je ne voulais pas parler tout court. Je détestais cette salle tapissée de diplôme plus prestigieux les uns que les ns autres, avec ce stupide divan sur le quel je suis allongée « Pourquoi revenir là-dessus ? Je vous ai déjà tout dit ! » Je viens ici toute les semaines depuis que j’ai onze ans et cet endroit me semble toujours aussi effrayant qu’à l’époque. Je n’ai jamais compris je devais continuer à voir un psy, je vais très bien. « Faites un effort Kathleen » « d’accord

Zachary Rutherforf vous connaissez ? Oui vous devez connaître c’est le ‘roi des médias’ il y a quinze ans il était sur tous les postes de télé, il présentait une émission sur le cinéma qui battait tous les record d’audience. C’était le rêve américain en personne, un petit australien venu du fin fond de son désert qui ai devenu une grande star du petit écran, belle histoire n’est-ce pas. Un vrai conte de fée pour tout le monde, il était marié à un jeune mannequin du nom Devonne Scott, ils étaient mariés depuis trois ans lorsqu’ils ont eu leur première enfant, une belle blonde aux yeux claires du nom Kathleen. Ils formaient aux yeux des autres la famille parfait … »

Assise dans le grand fauteuil du salon comme tous les soirs j’attends patiemment que mes parents rentrent. Mon père enregistre son émission et ma mère est à une de ses soirées caritatives. Du haut de trois ans je ne comprends pas vraiment pourquoi mon papa passe à la télé, je le voie parler en s’adressant à moi, il me regarde mais parle d’un sujet que je ne comprends pas. Je tourne la tête vers ma gouvernante Linda elle me sourit en me montrant son sourire le plus sécurisant. J’aime être à la maison, même quand mes parents n’y sont pas, la plupart du temps je suis dans ma chambre entrain de jouer avec la maison de poupée hors de prix que mam ère m’a offerte pour mes trois ans, d’autre fois je suis dans le grenier où il y a des tas de malles aux trésors. Je suis rarement autre part que dans ces deux endroits, mais tous les soirs à dix-neuf heures je m’assois sur ce fauteuil et je regarde mon père à la télé. Ma vie de petite fille me convient parfaitement même si je suis trop jeune pour m’en rendre compte, il n’y a qu’une seule me chose qui me chiffonne c’est l’absence de mon père et ma mère. Ce ne sont pas de mauvais parents, aux contraires, lorsqu’ils sont à la maison ils passent tout leur temps avec moi, mais ces occasions sont malheureusement plutôt rares. C’est Linda qui fait mon éducation, elle avait vingt quatre la première fois qu’elle est venue à la maison pour s’occuper de moi, elle a toujours été très gentille et n’hésite pas à me remettre à ma place lorsqu’il le faut. Je jette un second coup d’œil à cette dernière, elle est au téléphone avec quelqu’un je ne sais pas qui, mais je m’en fiche, le bruit de la clé dans la serrure détourna mon attention de Linda. Je me précipité alors vers la porte pour accueillir ma mère qui me sert dans ses bras, elle est suivie dix minutes plus tard de mon père. Malheureusement je n’aurais pas le temps de la voir plus longtemps il faut que j’aille me couche il est déjà huit heures et demi. Le lendemain se déroulera de la même façon et je ne verrais mes parents qu’une demi-heure.

« Très bien Kathleen, parlez moi de votre sœur maintenant. Qu’elles ont été vos premiers sentiments envers elle ? Voter réaction par rapport à l’incident survenu le jour de sa naissance ? » Je roule des yeux, les questions de cette psy sont de plus en plus stupide, premièrement ça ne la regarde pas et deuxièmement je ne vois pas en quoi ça l’aidera à définir quel est mon problème, ensuite parler de ce qu’il c’est passé comme « un incident » était vraiment déplacé de sa part. [color:e7d3= #9A3853] « J’avais presque cinq ans, c’était forcément une bonne nouvelle pour moi. Je en serais plus seule à la maison et j’aurais quelqu’un avec qui jouer … »

Sur les genoux de mon père dans la salle d’attente de l’hôpital je croise fort mes doigt pour que ce soir j’ai une petite sœur. On est le treize novembre et il est quatre heures de l’après-midi, ma mère est entrain d’accoucher de son second enfant. Mon père en état de stress ma fait un peu peur, lorsqu’il s’adresse à moi il parle très vite et me sert un peu trop fort dans ses bras. Au bout d’un certain temps –peut être deux heures- le médecin arrive. Mon père s’est relevé tellement vite qu’il a manqué de me faire tomber. On s’avance tous les deux vers la médecin qui semble anxieux.

« Alors docteur, c’est une fille ou un garçon ? Et comment va ma femme ? » Je suis aussi impatiente que lui, je regarde mon père toute excitée par cette naissance, le médecin lui semble plus gêné qu’autre chose, c’est sûr il s’est passé un truc grave, mais n’ayant même pas encore cinq ans je ne m’en rends pas compte. « Je suis désolé il y a eu des complications, vous avez une petite fille en parfaite santé, malheureusement c’est tout ce qu’il reste, votre femme a fait une hémorragie interne nous avons fait notre maximum … » Je vois les yeux de mon père se remplir d’eau, il prend ma main et m’emmène voir ma sœur. Elle s’appelle Hope Scarlett et c’est la plus jolie petite blonde que j’ai jamais vu. Après m’avoir montré ma petite sœur mon père m’a dit que ma mère était morte durant l’accouchement mais qu’elle nous a laissé le plus beau cadeau du monde en partant et qu’il fallait qu’on protège ce petit ange, on devait l’aimer plus que tout.

Le première mot de Hope a été Joey, notre père m’appelait toujours JoeyBear et à force d’enter ça elle a réussit à prononcé Joey, depuis tout le monde m’appelle comme ça. Lorsque Hope fut en état de voyager nous avons déménagé en Australie, mon père voulait retrouver ses origines, la chaleur lui manquait je pense. J’ai du quitter mes amis et surtout Linda, cette femme qui m’avait élevée pendant cinq ans, j’ai demandé à mon père l’emmener avec nous mais il a dit que c’était impossible, elle avait sa vie ici, et il m’a fait la promesse d’être plus présent pour Hope et moi. Les premières semaines ont été dures, New-York me manquait, mais c’est surtout le fait « d’abandonner » ma mère qui me faisait mal. Elle était enterrée à New-York et nous nous étions à l’autre bout de la planète, c’était très dure. J’ai toujours fait bonne figure devant les gens, je restais forte pour Hope car elle ne connaîtrait jamais cette femme qui nous avait donné la vie, c’est comprendre ça qui m’a rapproché de ma sœur, je passais mon temps avec à jouer tout en la protégeant.

On a toujours eu une relation très forte, toute petite elle aimait m’imiter, j’étais une sorte de modèle, elle tentait de faire tout ce que je faisais, c’tait comique. De mon côté je lui parlais souvent de maman, les seules choses qu’elle connaît d’elle Hope els a apprise par papa et moi. Lorsqu’elle est entrée en primaire certains garçons se sont mis à l’embêter, jolie comme elle l’était je pense qu’ils étaient amoureux, néanmoins je leur ai fait comprendre que si on s’attaque à ma petite sœur je mords …

« Vous êtes dont très proche de voter sœur Kathleen ? » « Oui, et ça vous tuerais de m’appeler Joey comme tout le monde ? » Elle ne releva pas ma remarque et griffonna quelque chose sur son bloc note. « Votre sœur semble être la seule personne qui compte pour vous … » « Qu’est ce qui vous fait dire ça ? » « Après avoir passé onze ans à parler de vos problème je commence à vous connaitre. » C’est faux, elle ne me connaît pas, elle connait seulement les quelques anecdotes que j’ai bien voulut raconter, mais elle a raison sur un point, ma sœur est la seule personne qui compte, je serais capable de donner ma vie et même de tuer pour elle. « Passons à os onze maintenant et la raison pour la quelle vous êtes venu me voir la première fois. » Mon regard se perd dans le vide, je déteste raconter ce qu’il s’est passé, c’est vraiment très dure pour moi de parler de ça. [color:e7d3= #9A3853] « Je … c’était à l’école, je ne me souviens plus très bien c’est comme si mon cerveau avait tout effacé, mais je me souviens de certaines choses … »

J’étais dans une école privé catholique, nous n’avons jamais été très pratiquant dans la famille mais mon père avait insisté, il voulait que j’ai la meilleure éducation possible. Mon fort caractère m’a toujours attiré des ennuis là-bas et je n’étais pas très apprécié des autres élèves, il faut dire que j’ai toujours été la petite fille à papa qui obtenait toujours tout, une petite peste qui du haut de ses onze ans était capable du pire. Ce jour là les autres élèves c’était mit à m’insulter, naturellement je me défendais mais l’un d’eux à parler de ma mère. J’étais folle rage je lui ai hurlé dessus et je suis partite dans la toilettes pour pleurer. Le reste est un peu flou. Je sais qu’il y avait cet homme qui travaillait pour l’école et qui m’avait toujours fait peur qui m’attendait à la sortie. Je me souviens aussi m’être défendue mais il était bien plus fort. La douleur m’est restée dans la tête comme une chose indélébile, et le sentiment d’humiliation également. J’en ai parlé à mon père qui a fait les de marche nécessaire, malheureusement je lui ai dit trop tard, il n’y avait plus de preuve, cet homme m’avait violée alors que je n’avais que onze et s’en est sortit avec seulement un avertissement.

« Tenez Kathleen » Je prends la boite de mouchoirs qu’elle me tend, je me suis mise à pleurer comme à chaque fois que j’en parle. « Je ne veux plus en parler désolé » Elle acquiesce, mais je sais qu’elle me questionnera à nouveau la semaine prochaine. « Il faudra bien en parler un jour Kathleen vous savez. » Je ne réponds pas, je me lève et regarde ma montre « désolé il est l’heure et j’ai un cours » je ramasse mes affaires et prend deux mouchoir dans ma main histoire d’essayer de m’arranger un peu une fois devant le miroir de l’ascenseur. Je m’avance vers la porte et j’entends le docteur me dire qu’il faut que j’arrête de fuir dès qu’une situation me de plait. Sincèrement qu’elle aille ce faire voir.
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• Anna >3 ou sinon pour une brune aux yeux clairs Mila Kunis ou jessica Lowndes
  welcome ^^

Bienvenue
De mon côté, je t'aurais également proposé Lauren Conrad =)

Palmer Lloyd-Burton a écrit:

Je crois que quelqu'un à commencé sa fiche avec Annalyne mais je me trompe peut-être. Moi je dis Rachel MacAdams elle est si belle.
bienvenu.

Charlize Lockart a écrit:

Palmer Lloyd-Burton a écrit:

Je crois que quelqu'un à commencé sa fiche avec Annalyne mais je me trompe peut-être. Moi je dis Rachel MacAdams elle est si belle.
bienvenu.

Pareil, Rachel.
Bienvenue sinon.

Bienvenue =)