| Sujet: DÉSIRÉE ♦ objet de tous les désirs Mer 4 Aoû - 23:29 | |
| © freechoue LESTHER, JOE DÉSIRÉE ♣ 23 ANS. feat. zippora seven. ♣ I'd like to make myself believe « Elle est où maman ? » demandais-je à mon père. Je n'avais que cinq ans à l'époque, je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas que ma mère venait de mourir, qu'elle était partie, me laissant seule. J'étais à présent parfaitement abandonnée, car c'était certain, ce n'était pas mon père qui allait s'occuper de moi, il avait bien d'autres choses plus importantes -selon lui- que de prendre la responsabilité d'une gamine qui parlait à peine. « Elle est morte. » Je ressentais quelque chose d'étrange, je pouvais lire dans son regard, et je ne voyais ni tristesse, ni chagrin. Quand à moi, il fallu un long moment pour que je comprenne enfin le sens de ces mots, si simples, et pourtant si importants. Je réalisais d'abord que je ne la verrais plus jamais, et ensuite, beaucoup trop conséquences vinrent à mon esprit. Qui s'occuperait de moi ? Qui m'apprendrais à lire, à connaître le monde ? Qui me conseillerait quand je serais plus grande, quand j'aurais l'âge d'être une femme ? Je ne comptais pas sur mon père, je savais, même à mon jeune âge, qu'il ne s'occuperait pas plus de moi maintenant que ma mère n'était plus là, car il ne l'avait jamais fait. Il ne m'avait tout simplement jamais accordé un doux regard, ou un baiser tendre. Non, il avait toujours été bien trop occupé par ses affaires et par l'argent pour se préoccuper de sa femme et de sa fille, d'autant plus qu'à l'origine, il avait voulu un descendant, et non un descendante. Alors je me demandais où on allait m'emmener. Les réponses arrivèrent bien vite. À peine eut-on le temps d'enterrer ma mère que l'on me trimbalait déjà de nourrice en nourrice. Je ne disais rien pourtant, j'avais le cœur en miette, trop détruit du peu d'amour que je recevais et du trop grand chagrin que je ressentais. Je me sentais seule, désespérée. Ma mère était morte, et moi, j'étais morte avec elle.
À chaque fois que je voyais mon père -le peu de fois où je le voyais bien sur- je ne manquais pas de lui faire savoir qu'il était un mauvais père. Il ne me manquait pas non -en même temps, je n'avais jamais pu apprécier pleinement sa présence- mais même s'il ne voulait pas me donner de son amour, je voulais quelque chose de sa part. J'exigeais quelque chose de sa part. Alors tout les mois je recevais un petit chèque, histoire que je le laisse tranquille, je pense. Il soudoyait sa tranquillité et mes mots avec son argent, j'acceptais. À chaque fois. À vrai dire, j'ai grandi dans un espace très aisé, où tout m'était accordé, par mes nourrices, alors l'argent, je l'aimais. Oui, j'aimais l'argent. Et j'achetais, sans compter. Cette passion pour les achats m'est venue quand je commençais mon adolescence, j'avais douze ou treize ans, et ma nourrice de l'époque me donnait de l'argent de poche toutes les semaines, et j'avais la permission d'acheter ce que je voulais. Alors j'achetais, et ne ressentait rien, aucune culpabilité à utiliser l'argent des autres alors que j'en avais plein mon compte à la banque. Rien ne m'atteignait, déjà, à l'époque. J'avais surement trop souffert auparavant, alors je ne me posais plus de questions, de savoir si je faisais bien ou pas. Je n'étais pas une fille qui se prenait la tête, et d'ailleurs, je ne le suis toujours pas.
On dit que j'aurais pu être une fille différente, si tout s'était passé autrement, lorsque j'étais plus jeune. Certainement, sauf que j'étais maintenant moi même, et que je ne changerai plus. Je m'étais forgé un caractère très fort et désagréable, mais qui pourtant faisait battre bien des cœurs. À dix-huit ans, mon diplôme en poche, je m'envolai pour New-York. Y faire quoi ? Rien. Découvrir juste la vie là-bas, qui était bien plus intéressante. Je découvrais avec une joie inégalée les fêtes mondaines new-yorkaises, et je goûtais au péchés. L'alcool, quelque fois la drogue, mais surtout le sexe. La débauche, en bref. Et j'adorais ça. Le sexe était comme une addiction, je ne pouvais pas m'en passer plus de quelques heures, et puis comme j'ai un physique très avantageux, les hommes tombaient tous à mes pieds. Je les manipulais, jouais avec eux, couchais avec eux et les laissait en plein désarroi, eux qui croyaient déjà avoir trouvé la femme de leur vie. « Eh non chéri, pas pour ce coup-là ! » que je leur répétait à chaque fois. Je ne voulais pas passer plus d'une nuit avec un homme, même si parfois j'en revoyais quelques uns, les faisant se languir. Mon deuxième prénom me collait à la peau. C'était certainement la seule chose que mon père est faite de bien pour ma vie. M'appeler Désirée. On me désirait, c'était certain. L'amour ne m'intéressait pas, seuls l'argent et le sexe me plaisaient.
« Bonsoir. » murmurais-je à l'oreille d'un jeune homme -beaucoup plus jeune que moi d'ailleurs- qui se tourna vers moi. Je m'assis sur le tabouret de bar à côté de lui et commença à lui poser des questions, me faisant aguicheuse, séductrice, mais restant mystérieuse et un peu froide. Il semblait mal à l'aise, et à l'intérieur, je rigolais. Il ne le serait bientôt plus, en ma compagnie. J'étais arrivé à Sydney depuis quelques mois, après avoir vécu à New-York et deux ans à Londres, mon cher père ayant fait construire des bureaux pour la gestion de mon magasine de mode. Encore une fois, il voulait me tenir écarté de toutes ses affaires, et je ne demandais rien d'autre. Moins je le voyais, mieux je me portais de toute façon. Le garçon s'appelait Liam, il avait dix-neuf ans. On bu pas mal ce soir-là... enfin je fis boire Liam, plutôt. Je ne voulais qu'une simple chose, qu'on termine la nuit ensemble. Mais visiblement, ce n'était pas du gout du jeune homme, et alors j'abandonnais, pour ce soir-là. Si le garçon n'était pas séduit d'entrée, ça ne valait pas le coup. Pourtant, je resta près de lui, au lieu de tout de suite partir. Après quelques verres il me confia des choses. « J'ai une vie d'merde, Daisy. » « Désirée. » je corrigeais. Il était visiblement éméché, et alors qu'il se rendait aux toilettes, je sortis une liasse -conséquente- de billets et notais mon numéro sur l'un deux, un sourire mesquin aux lèvres. Lorsqu'il revint, je lui tendit la liasse, qu'il prit, alcool aidant, bien certainement. Bientôt, cet homme à l'air si désespéré serait mien, ce n'était plus qu'une question de jours. Et en effet, quelques jours plus tard, on se revit, et avec tout mon charme de grande séductrice, je lui demandais si il accepterait de poser nu contre de l'argent. Je ne vous l'ai pas dit, mais j'ai développer une certaine passion pour la photographie, surtout celles où les modèles sont des hommes, qui plus est beaux, et nus ! Il accepta, et je me languissait de ma réussite.
Les séances se firent, je photographiais, lançais des regards subjectifs, aguicheurs et j'examinais son corps. Tout à fait à mon goût. Et puis au fur et à mesure, on se rapprochait. Il fallut un certain temps, mais je devins très vite sa maitresse. Maintenant... Il m'aime, je vois ça dans son regard, lorsqu'il m'embrasse, lorsqu'il caresse ma peau, et moi, je ne le prend -encore une fois- que comme un simple jouet. Il m'aime comme un fou, et moi j'aime juste sa compagnie sous mes draps, comme je vous l'ai déjà dit, l'amour n'est pas fait pour moi, je suis incapable d'aimer. Non, je ne culpabilise toujours pas.
♣ Can I ask you some questions ?
AS-TU DÉJÀ ÉTÉ AMOUREUSE ? :: Non, et je suppose que je ne le serais jamais, j'aime bien trop profiter de ma vie, et des hommes pour tomber amoureuse. Rien ne m'en empêche, mis à part, peut-être, le fait que je sois froide et dénuée de sentiments. À ce qui parait, ça fait fuir les hommes, où contraire, ça les hypnotise. Pour ma part, j'aimerais bien qu'ils m'oublient tous, une fois la bagatelle passée. Vous l'aurez compris, je n'ai jamais connu l'amour, et je ne suis pas faite pour toutes ces conneries. POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Je voyage beaucoup. À mes dix-huit ans, je suis partie un an à New-York, puis j'ai vécu à Londres pendant deux ans, et il y a quelques mois, je me suis installée ici à Sydney, car mon cher paternel a fait construire mon empire ici. J'aime assez cet endroit, même si j'aurais préférée construire tout ça à New-York, pour faire de la concurrence aux plus grands du monde de la mode. AIMES-TU TON EMPLOI ACTUEL ? :: Dans mon cas, je ne vois pas pourquoi je n'aimerais pas mon emploi. Vous ne trouvez pas qu'être directrice et en plus photographe officielle de son propre magasine de mode a à peine vingt-trois, ce n'est pas gratifiant et passionnant ? Je n'ai rien eu à faire je suis d'accord, mais si je ne gérais pas tout ça d'une main de maître, je pense que le magasine n'aurait pas autant de vente. Je vous l'avais dit, je suis très modeste et pas du tout arrogante.
| TOI TOI &TOIicon by MISERY ANGEL ♥ NOM ET/OU PSEUDO : Justine. AGE : 16 ans. RÉGION : Bourgogne >< FILLE OU GARÇON : Fille (a) QUE PENSES-TU DU FORUM ? : Bah je le trouve toujours aussi bien quoi ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Bah je suis déjà là depuis un moment, j'me souviens plus, mais PRD je crois ^^ AUTRES : J'ai ma belle Tallulah en DC (; |
Dernière édition par J. Désirée Lesther le Jeu 5 Aoû - 2:32, édité 8 fois |
|
| Sujet: Re: DÉSIRÉE ♦ objet de tous les désirs Jeu 5 Aoû - 3:33 | |
| Tu es une rapide. Et bien, j'aurais peut-être espérer que tu développes davantage, mais au final, c'est parfait. Tu écris bien, tu ne fais pas beaucoup de fautes et surtout, tu sembles avoir très bien saisi le personnage. Bref, bravo ! J'ai très hâte de voir ça en RP, ça va être assurément très intéressant. J'aimerais ajouter que Liam n'est pas fou de Désirée, mais c'est bien qu'elle le croit. Liam est trop pessimiste pour croire totalement à l'amour. Disons plutôt qu'il croit aimé Désirée et il aime être en sa compagnie. Ensuite, garde en tête qu'elle est très joueuse, elle adore s'amuser, surprendre etc. Par exemple, Désirée peut s'introduire chez Liam sans que celui-ci ne s'y attende. Elle est très à l'aise partout, elle adore que les gens la regardent avec des yeux ronds, la dévisagent. Soient surpris de tel ou tel comportement de sa part... tu vois le tableau. J'aimerais juste ajouter ça en plus. Dernière chose, j'aimerais qu'on commence notre premier RP au début de la relation. Là où Désirée n'est pas encore lassée de lui.
Tu l'auras compris, tu es validée. Bon jeu et merci encore d'avoir pris le rôle ! |
|