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❝ VANDERK, THÉODORA SLOANE ❞

feat. emma watson.

LOVE ALWAYS REMAINS

SURNOM(S) : théo.
AGE : vingt ans.
GROUPE : the fray.
METIER/ETUDES : pianiste & libraire.
SITUATION AMOUREUSE : célibataire n'en pouvant plus de chercher l'amour avec un grand A.

Can I ask you some questions ?

AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? ::
L'amour, l'amour, l'amour... Plus j'y pense plus je me dis que ce n'est qu'un gros tas de conneries ! Dieu seul sait combien de fois je suis tombée amoureuse ou tout du moins, je pense l'avoir été, et combien de fois ça s'est terminé en un désastre total. Entre les infidèles et les drogués, je ne sais plus vraiment si l'homme parfait que j'ai toujours imaginé existe. En tout cas, ce n'est pas dans ce trou à rat que ça arrivera ou alors ce serait le miracle du siècle. N'étant absolument pas croyante : on va dire que c'est impossible, d'accord ?
Mon homme parfait... Il serait brun, aux yeux verts, charmant, drôle... musclé... grand... Non je ne décris pas Ken, je vous jure ! Il peut même être pauvre s'il le veut ! Quoi que, je ne pense pas qu'il le veuille, hmmm... 'Fin bref, du temps que nous sommes libres et ensemble, tout m'irait.
Ah oui, et critère très important : il fumerait autant que moi ou accepterait que je fume autant que je le veux au moins, sinon, chao !

POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? ::
Pourquoi je suis à Sydney... ? Pour la magnifique vue que j'ai de mon balcon sur... les immeubles voisins, ou encore mon superbe appartement grouillant de vêtements sales ou non au sol, d'un frigo trop souvent vide, de cette foutue porte qui me tue à chaque fois que je veux la fermer, mieux encore, les factures qui me tombent au nez et que j'aurai mis au feu tous les soirs si seulement je disposais d'une cheminée... oui, j'ai eut la chance d'avoir une vie de rêve je sais, en compagnie de quelques cafards parfois, c'est tellement parfait... Plus sérieusement, je me demande aussi ce que je suis venue faire à Sydney. A la base, je fuyais seulement ma famille de tarées mais pourquoi j'ai choisi Sydney, je ne pourrais pas répondre honnêtement.
Mais maintenant que c'est fait, j'ai mes amis, mon appartement, j'ai reconstruit toute ma vie ici, il est trop tard pour revenir en arrière je suppose.

AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? ::
Mon emploi est ma passion, c'est ce qui me donne envie de vivre encore ici, le piano c'est cette mélodie, cette petite symphonie qui vous apaise, vous envahit complètement. Jamais je ne me sentirais trop bien au piano, mais je remercie le ciel de m'avoir donné un peu de savoir sur cet instrument. Le piano est la seule chose qui me réconforte lorsque je me sens seule. Depuis mes 5ans, j'ai appris à en jouer, et maintenant, je ne peux plus vivre sans. Cela peut paraître stupide pour vous, mais sans un piano, ma vie serait beaucoup plus terne, triste, plus inutile d'après moi. Je n'ai toujours pas réussi à avoir ce que je voulais : la liberté, mais lorsque je joue du piano, j'ai le sentiment de l'être, même si c'est bien souvent très court. En faire mon métier n'était pas vraiment dans mes projets, je dois l'avouer, mais maintenant que j'ai commencé, je ne peux plus m'arrêter, je ne m'en lasserai jamais, je le sais bien. En ce qui concerne mon salaire, il est clair que ce n'est pas avec ça que mes problèmes d'argent s'arrangeraient, mais je ne veux tout bêtement pas abandonner le piano : N'ayant pas les moyens de m'en procurer un dans mon appartement, y jouer au travail est mon souffle de vie. Oui je sais.. Ce n'est plus qu'une passion, c'est presque une drogue pour moi, la seule chose qui me donne envie de travailler d'ailleurs...
En ce qui concerne mes études, j'ai cessé d'y aller depuis un certain temps maintenant, non pas pour aller faire la fête tous les soirs comme beaucoup de jeunes stupides, mais je ne pouvais plus contrôler travail et études en même temps, je loupais mes examens tout le temps pour manque de travail, et perdait de l'argent pour rien. Cependant, je dois avouer que en apprendre encore plus sur la littérature me passionerait sûrement... A mon âge, il serait bien dommage de ne pas reprendre des études je pense... mais il me semble presque impossible que ça marche.

NOM ET/OU PSEUDO : lilly & ASSBUTTMARK.
AGE : vingt ans
RÉGION : île de france
FILLE OU GARÇON : girl
QUE PENSES-TU DU FORUM ? : lar quoi
ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : bazzart
AUTRES : les poissons sont nos amis on y touche plus !

Dernière édition par Théodora S. Vanderk le Mar 26 Avr - 23:30, édité 10 fois

I'd like to make myself believe.

« Mais c'est qui la fifille à papa ? C'est qui la fifille à papa hein ?
- Chéri, notre fille n'est pas un chien !
- Mais regardes elle sourit ! Je suis sûre qu'elle m'adore...
- Ou alors elle a fait caca dans sa couche... »

Ahhh la famille, au départ ce n'était que de bons souvenirs, il faut l'avouer. J'étais née dans l'une des plus riches famille de New York. J'étais destinée à avoir une vie parfaite, sans soucis, heureuse peut être même, je souriais tous le temps, pour tout et n'importe quoi j'étais plié en deux, sérieusement ! Je crois bien que j'étais le seul bébé de tous les Etats Unis à rire lorsque je tombais ou lorsque je me faisais gronder, j'étais un bébé sincèrement pas... normal ? Etant la seule gamine dans la famille, mes parents me voyaient comme le bébé parfait en fait... Et je devais être parfaite jusqu'au bout : J'allais grandir, être la première de ma classe, devenir médecin, rencontrer un homme riche et respectueux, me marier, avoir deux ou trois enfants, habiter dans une luxueuse maison à deux patés de la maison familiale, ma vie était entièrement planifiée... par mes parents. Le jour de ma naissance, mes parents m'avaient vu comme un miracle, un joyau tombé du ciel, une bénédiction presque. Ils avaient toujours voulu avoir une petite fille mais ma mère ayant plusieurs problèmes de santé, leur projet devenait de plus en plus difficile.
Finalement, me voilà, leur seule et unique enfant, et pour moi, ils voyaient les choses en grand.
Ils m'avaient couverte de cadeaux, d'amour même. Et à vrai dire, à peine je venais d'avoir 4ans que j'avais cessé de le leur rendre. Théo par-ci Théo par-là, Théo fais pas ça, Théo joues pas là, Théo restes près de moi, Théo habit toi comme ci, Théo ne sors pas à ces heures là, Théo les études sont plus importantes que tout, Théo tu vas faire ça, devenir ça, ne jamais avoir de petit ami sans qu'on sache tout de lui, ne jamais sortir après dix heures du soir, ne jamais porter de jupe trop courte, de mettre les coudes sur la table, de crier, de jouer, de pleurer, de bouger même ! Ils m'étouffaient chaque fois que je grandissais et devenais une vraie femme. Ils ont toujours voulu que j'obéisse à tous ce qu'ils me disaient que je sois la fille qu'ils avaient toujours voulu.
Malheureusement pour eux, je n'étais clairement pas décidé à suivre cette voie. Têtue comme je suis, à à peine quatorze ans je sortais le soir jusqu'à pas d'heure, je m'enfuyais par la fenêtre, j'allais faire ce que je voulais ! N'imaginez pas que j'allais faire la fête, boire ou coucher avec le premier venue, ça n'a jamais été mon genre, je m'en allais seulement pour leur désobéir, et avoir un tantinet de liberté, même si en deux temps trois mouvements, je me retrouvais en mode "WANTED", mes parents imaginaient toujours le pire : enlèvement, viol, pire, même le meurtre était envisagé ! Mais ils n'ont ja-mais admit que je m'en allais, que je décidais de partir de moi-même parce qu'ils me détruisaient ma vie. Surprotecteur vous dîtes ?! SI SEULEMENT ! C'était limite séquestration, je vous jure ! Vous trouvez vos parents trop strictes ? Et bah vous n'avez pas encore croisé les miens ! Je pensais qu'ils avaient décidé de faire tout ça seulement pour me pourrir mon existence, je voyais que le mal dans tous ce qu'ils me disaient... En même temps, tous les ados ne sont pas d'accord avec leurs parents, vous allez me dire.. Oui, mais pas tous les ados décident de claquer la porte et d'aller vivre une vie de merde comme la mienne.

« Théo !! Mais qu'est-ce que tu fais ?! Avait balbutié ma mère pleurant à chaudes larmes.
- Ma valise ça se voit pas ?!
- Quoi ?! Mais tu n'as pas le droit de faire ça !
- Ah oui ? Bah regardes moi bien alors !
Mon père entra dans la pièce.
- Mais qu'est-ce qu'elle fait ?! Tu te rends pas compte de tout ce qu'on a fait pour toi ?! Et c'est comme ça que tu nous traites ?!
- Tout ce que vous avez pour moi ?! Tu t'fous de moi papa ?! Tu viens de jeter mon petit ami à la rue et c'est moi qui vous maltraite ?! J'hallucine...
- Ton "petit ami" ? C'est un délinquant ce type ! Temps que tu vivras sous MON toit, un voyou comme celui-ci ne pourra pas franchir le pas de ta porte, c'est clair ?!
- Mais je l'aime ! Tu ne comprends pas ça ?!? Je pris un grand souffle puis poursuivit. Sous ton toit c'est bien ça ? Bon bah alors c'est réglé. Je m'en vais de toute façon. Je continuais de mettre mes affaires dans ma valise prenant mes vêtements en tas.
- Oh non, crois moi, j'ai passé 18 années de merde à t'éduquer, ce n'est pas maintenant que tu t'en iras ! Je t'interdis de--
- Ou quoi ? Hein ? Ta côte de popularié va baisser ? Ohh pauvre papounet chéri, les gens vont parler sur sa fifille !
- Ne me pousses pas à bout Théodora !
- A bout ?! Laisses moi rire ! Quoi ? On va passer au moment de la "révélation" ?! Ouhh papa Vanderk va enfin avoir des couilles et-- Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase que la gifle arriva de plein fouet.
- Brandon ! S'écria ma mère. Chérie, est-ce que ça va ?? S'inquiéta-t-elle pour moi posant tendrement sa main sur ma joue virant rouge.
- Au revoir Maman. Je répondis séchement, retirant la main de ma mère. Je mis fin à toute discussion, prit rapidement ma valise et sortit de la maison en larmes.
- Théo ! Non je t'en pris ! Supplia-t-elle.
- Va-t-en Théodora ! Va-t-en ! Tu n'es pas digne d'être une Vanderk crois-moi ! A partir de maintenant je ne te compterai plus comme ma fille Théo, tu m'entends ?! »

Ce soir-là, j'étais partit avec l'homme que je croyais être l'homme de ma vie. Nous étions partit direction Sydney. J'avais pris tout mon argent de poche pour m'y rendre et j'avais réussi.
Même si je n'ai jamais été d'accord sur ce que mon père avait put choisir de faire pour moi, il avait eut raison sur une chose : mon petit ami était un gros con. Je l'avais retrouvé un soir dans les bras d'une train-- je veux dire, une autre femme. Et je l'avais donc jeté dehors. D'ailleurs, je me demande ce que ce débile est devenu... Enfin bref, j'avais clairement décidé de ne jamais revenir sur mes pas. J'avais enfin ma vie à moi, mon appartement, même si c'était une vraie poubelle, mais je m'y faisais petit à petit... Je travaillais, au départ, en temps que serveuse dans un bar pourri de la ville, je gagnais très peu et n'avait pas du tout les moyens de vivre une vie normale.
Je dois avouer que ce fut réellement difficile pour moi, d'ailleurs c'est à ce moment-là que j'ai commencé à fumer, c'était un peu trop différent de ma vie antérieure... je passais d'une villa à un vieil appart, d'une Ferrari à... rien, de New York à Sydney. Mais au fond, je me sentais bien tout de même, avec mes propres responsabilités et personne pour me retenir.
Je me fichais bien de mes parents et de tout ce qui pouvait leur arriver, même si je me doutais qu'ils avaient engagé je ne sais combien de personne pour me retrouver... Je pensais sincèrement que ma vie en solitaire n'allait pas durer très longtemps et que j'allais me retrouver coincer avec ma famille.
Mais l'année s'écoulait et je n'avais aucune nouvelle de ma famille, et ça m'allait. J'avais rencontré mon voisin qui est maintenant l'un de mes meilleurs amis, Liam & moi, on se comprend parfaitement, on a quelques points communs et il m'encourage dans tout ce que je fais, que ce soit mes petits tests en photographie ou retourner à l'université pour étudier la littérature, comme j'avais du arrêter lorsque j'avais quitté New York. C'est à ce moment-là où vous pensez qu'on devrait sortir ensemble, c'est bien ça ? Non, ne rêvez pas trop, il ne se passera jamais rien de plus qu'amical entre lui et moi, pourquoi ? Comme ça c'est tout.
Je me construisais peu à peu une nouvelle vie, quand bien même elle était pauvre et difficile, j'avais enfin la liberté de choisir. Je pensais que mes parents avaient finalement réussit à vivre sans moi, mieux encore, ils vivaient plus heureux à présent. Ce n'était pas vraiment le cas...

« Théodora Sloane Vanderk... ?
- Euh oui c'est bien moi, si c'est parce que j'ai pas encore payé le loyer et que le propriétaire a encore fait sa crise je vous promet que je payerais bientôt !
- Hmm.. non pas exactement. Vous êtes bien la fille de Brandon et Maria Vanderk, je ne me trompe pas...?
- Oh... Oui. Je...Ils ont finalement vraiment fait des recherches, c'est ça ?? Mais..
- Non, attendez... Nous devons discuter mademoiselle... Je... Je crois que vous devriez vous assoir. »

Ma mère n'avait jamais put supporter mon départ, elle s'enfonçait peu à peu dans sa maladie, la relation entre mes parents étaient devenu insuportable... Elle s'affaiblissait peu à peu... Le cancer avait gagné.
Mon père, lui, s'était retrouvé seul face à tout, il avait tout perdu, avait fait faillite, n'avait plus d'argent pour vivre, buvait sans arrêt, et avait décidé d'en finir quelques mois après le décès de ma mère...
Et me voilà, moi, me plaignant de ne pas avoir de quoi payer mon loyer... Je me sentais coupable ; rectification : je me sens coupable. Cette nuit-là je l'avais passé chez Liam à pleurer toutes les larmes de mon corps sur son épaule. A vrai dire, il n'avait et n'a d'ailleurs toujours aucune idée de ma vie antèrieure et du luxe dans lequel je vivais, je n'en parlais pas voilà tout et ça m'allait...
Depuis le décès de mes parents, j'avais changé, tant au niveau caractère qu'au niveau relationnel. Je voyais toujours le verre à moitié vide, j'imaginais les pires scénarios tout le temps. Je me renfermais quelques peu sur moi-même mais ne le montrait que très peu. Je souris et ris comme si rien ne m'affectait, je continue de sortir toutes les conneries qui pouvaient me venir à l'esprit cependant, j'étais devenu beaucoup plus calme qu'avant c'est vrai, je m'enfouis dans mes pensées deux à trois fois plus qu'avant et fumait plus d'ailleurs, mais mes amis s'y étaient fait.
J'avais par la suite décidée de devenir pianiste dans le bar dans lequel je travaillais en tant que serveuse avant. Je gagne très peu mais ça me va... Le piano m'a toujours inspiré, depuis mes 5ans lorsque ma mère m'avait apprit à en jouer, je ne m'étais jamais arrêté sauf quand j'étais partit de la maison, je n'y touchais plus, non pas parce que je n'avais pas les moyens de m'en payer un, même si c'est d'autant plus vrai, mais aussi parce que je ne le voulais plus. Mais je ne sais pas vraiment pourquoi : je pense que le décès de mes parents m'a poussé à recommencer à jouer... Je me retrouvais un peu plus dans la merde à vrai dire, mais au moins je faisais quelque chose que j'aimais.
Cela fait maintenant deux mois que mes parents sont réellement partit... et disons que je m'en sors comme je peux. Toujours dans la merde mais j'essaie tant bien que mal de m'en sortir enfin, même si ça risque de prendre du temps...

Re bienvenue et bon courage pour ta fiche