BELL, ASHTON KYLE ♣ 23 ANS.

feat. Ed Westwick.

love always remains ♣ ♣ ÂGE : 23 ans. ♣ GROUPE : Kaponz & Spinoza. ♣ METIER/ETUDES : Etudiant en médecine. ♣ SITUATION AMOUREUSE : Célibataire.

♣ I'd like to make myself believe

Une soirée comme tant d'autres...

Tous un tas de trucs jonchaient l'appartement. Des packs de bières, des mégots, des capotes, le dernier album d'MGMT, quelques sous vêtements par ci par là. Un subtile mélange de ketchup et de mayonnaise s'étalait sur les murs, signe d'une bataille sans merci. Sans oublier les verres et les bouteilles vides qui s'amassaient sur le parquet du salon. Dans tous ce foutoir, on aurait presque pu omettre le principal. Des filles, surtout des filles, et puis des garçons, incapables de se sortir de leur déchéance, encore fraichement présente en cette heure si matinale. Il semblerait que cette bande d'enfoirés se soient tous offert le luxe de se prendre une nuit chez Ashton Bell. Une soirée chez Ash, c'était mémorable. D'abord parce que tous les pires fêtards de la ville y étaient réunis, mais aussi et surtout, parce que Ash était blindé de tune. Ce qui signifiait bien entendu, alcool et drogue à souhait. N'importe qui ferait n'importe quoi pour être invité à une soirée chez le cercle très fermé d'amis de Bell. Enfin. Fermé, pas tant qu'il n'y paraît. Ash ne se prive jamais d'une soirée en compagnie d'une (ou plusieurs ?) jolie fille. Il les aime avec de l'élégance, de la classe, et un brin d'arrogance. Si vous en avez le profil, soyez certaines que faire partie des invités deviendra le cadet de vos soucis. Comme à son habitude, Ash s'était réveillé aux aurores. Son visage affichait encore une somnolence apparente, mais pas un seul maux de tête à l'horizon, pas même un semblant de douleur autre part. C'était une bonne journée qui s'annonçait. Ash avait l'agréable sensation que rien ne pouvait ébranler la quiétude qui émanait de lui ce matin-là. S'il avait eu le moindre souvenir concret de la tournure qu'avait pris les événements la veille, Ashton ne se serait certainement pas réveillé d'aussi bonne humeur. Tout était devenu confus dans sa tête. Quelques images ou sentiments de la soirée lui revenaient sans qu'il ne puisse leur donner un sens ou un ordre. Cette voix masculine, apaisante et réconfortante. Ce baiser, bloquait entre deux sentiments contradictoires. Un mélange étrangement harmonieux de fougue, de passion et de haine. Mais outre ces sensations, il n'avait pas le moindre souvenir de la fille qu'il avait embrassé de cette façon. Une chose est sûr, cette personne avait fait fort. Dès l'instant où cette sensation s'immisça dans l'esprit de Ash, elle s'était transformée en obsession.

Tel père, tel fils.

-Celle là, je suis sûre qu'elle est tout à fait ton type... Deux verres de whisky, s'il vous plait. C'était bien moi assis à ce bar, à donner des conseils à ce vieillard. Ce pauvre type n'était autre que mon père. Regardez le, ce pauvre idiot, à toujours jouer le con, toujours prêt à tout pour assouvir ses désirs sexuels avant tout. Mon bon vieux égoïste de père en pleine action. Je savais que si je l'avais ramené ici ce soir, c'était pas simplement parce qu'il m'avait ciré les pompes toute la journée, c'était surtout pour me donner une énième raison de le détester. Ainsi, je me voyais déjà le lendemain, à lui cracher des injures, à lui faire regretter toutes ses erreurs du passé. Parce que je ne me mens pas. Je sais bien que j'éprouve une absolue délectation à le voir souffrir.

Pour tout vous dire, j'ai la charge de mon père depuis que ce dernier fut frappé de l'Alzheimer. Croyez le ou non, cette maladie apparue le jour après la mort de ma mère dans un accident de voiture. Mort préméditée ou non ? cette question est restée pendant longtemps en suspens sur toutes les lèvres... Jusqu'à ce que Lily Bell ne soit plus qu'un lointain souvenir. J'avais 6 ans, et depuis ma naissance, je devais supporter les excès de violence de mon père envers ma mère. Histoire classique, l'alcoolique qui bat sa femme sous les yeux terrifiés de son fils. Les médecins pensaient sérieusement que la maladie de mon père n'était pas survenue par hasard. Voila mot pour mot ce qu'ils m'avaient expliqué à l'époque : - La mort de ta maman a provoqué un traumatisme dans l'esprit de ton papa, c'est pour ça que sa mémoire n'en n'est pas sortie intacte. Tu vois petit, il y a certaines choses qu'on regrette tellement qu'on préfère l'oublier à tout jamais. Je crois que c'est ce que ton papa voulait... Imaginez un peu la réaction d'un gamin de 6 ans, légèrement perturbé, en entendant ça la veille des funérailles de sa défunte mère. - Fermez vos gueules, bande d'enfoirés ! Comment pouvez vous lui chercher des excuses ?! James est un connard, UN CONNARD ET UN ASSASSIN ! il ne regrette rien de ce qu'il a fait, ce n'est pas juste ! Il devrait être mort à sa place ! Ouais, mon champ lexical de gros mots étaient anormalement enrichi pour un enfant de 6 ans. Mais bon, ce détail n'a rien de surprenant, si ?

Dans le fond, je ne vaux surement pas mieux que mon connard de père. On dit souvent tel père tel fils, je crois que je ne fais pas exception à la règle. N'importe quelle personne sainte d'esprit en voudrait à son père comme moi je lui en veux. Mais la simple image de mon père devrait m'être insupportable. Pourtant, ce n'est pas le cas. Bien au contraire, son absence provoque un vide dans ma vie, une page arrachée qui m'empêche d'avancer. Je suis victime de mon propre égoïsme. Je me noie dans ce sadisme qui me fait revivre. J'ai besoin de le voir souffrir comme il la fait souffrir. Sa maladie ne fait que rendre le "jeu" plus divertissant.
Voila comment je marche.
Je viens le voir le matin, je lui dis que je suis un vielle ami à lui et que je souhaite l'aider. Je lui demande ce qu'il aimerait faire et j'exauce son vœux. Le lendemain je reviens à sa porte, je lui rappelle ce qu'il a fait la veille, et je lui fais un constat de toutes les horreurs qu'il a pu faire dans le passé. J'attends en général les supplications avant de partir tête haute, la mine réjouissante. Et les choses reprennent son cours... Jusqu'au jour suivant.

Mon père n'a jamais rien fait de bien dans la vie. Nous sommes issues d'une famille de noble. Mon père étant l'héritier d'une grande richesse, le luxe devenu vite pour lui sa drogue ultime. C'est l'argent, qui l'a fait devenir l'homme qui l'est aujourd'hui... J'aime penser que je suis son opposé. Pourtant je n'ai jamais craché sur son argent, et mon unique soucis aujourd'hui, c'est de ne pas parvenir à me procurer la meilleure came du marché avant ce soir. Je ne suis pas un alcoolique mais un drogué. Je ne toucherais jamais une femme, mais je n'hésiterais pas à poignarder mon père jusqu'à son dernier souffle. Je veux qu'il pense que ma vie est devenue un échec par sa faute. Parce qu'il le mérite. Mais je ne suis absolument pas l 'homme pathétique et malheureux qui se noie dans son désarrois, comme l'a toujours était James. J'aime ma vie. Je suis le salop qui n'avouera jamais cette vérité à son père, l'enfoiré qui prend plaisir à le faire sur le dos de votre petit ami, et le prétentieux qui préfère son reflet au votre.


C'est beau l'amitié.

- Écoutes Casey, je pense que tu devrais te méfier de ce type. C'est pas pour déconner, là je suis sérieux.
- Bon Ash. Tu fais croire tout ce que tu veux à la minette du comptoir, mais à moi on me l'a fait pas. Ton numéro d'ami inquiet tu te le gardes ! Si t'as quelque chose à me dire, vas droit au but, bordel. Depuis quand tu te l'as joue subtil avec moi ?
Le problème dans cette histoire, c'est qu'il n'y avait pas d'explications valables à ce soudain excès de possessivité. Je ne m'étais jamais mêlé des fréquentations de Casey. Il en avait toujours été ainsi. Alors, qu'elle ait envie d'en savoir la raison, c'était plus que compréhensible. Mais quoi, Ashton, qu'est ce qu'il se passe dans ta tête pour que ça te rende malade à ce point ?!
- Je ne l'aime pas.
- Quelle réflexion profonde et mature ! ÉGAL A TOI MÊME !
La raison m'était alors apparue plus claire que jamais.
- Bon d'accord. Si tu veux tout savoir, je pense que tu aies en train de te faire avoir chérie. Ton prince charmant te fait tourner la tête. Serais tu en train de rejoindre ces horribles personnages de contes de fée ?
- Ohh c'est mignon ! Tu as peur que je ne sois plus jamais dans ton lit, c'est ça ? Arrêtes d'être con, tu sais bien que ça n'arrivera pas.
- Tu aimerais trop que ce soit le cas, n'est ce pas ?
Bien sûr que c'était ça. Et puis, il y avait évidemment une autre raison. Mais je ne la connaissais pas encore.
- Au fait, Jules te passe le bonjour !
- Ah ça me fait chaud au cœur, tant d'attention de sa part ! tu devrais l'inviter chez moi un d'ces jours. Rien de tel qu'un ménage à trois pour foutre en l'air un couple.
- Pour la dernière fois Ashton, je me fiche de ce gars. Il n'y a rien de mal à profiter d'un bon coup. Et merde, pourquoi je devrais me justifier.
Histoire de bien finir les choses, je lui fit part de mon sourire hypocrite dont j'avais le secret. Ce dernier avait le don pour la mettre dans tous ses états. Et dieu sait comme j'aimais ça.

Et puis les jours sont passés, et malgré qu'elle préférerait se tuer que de me donner raison, je voyais bien que mes mises en garde ne l'avait pas laisser indifférente. Elle s'éloignait de cette relation, et je dois dire que savoir que j'avais encore une emprise sur elle me rassurait. C'était cruel... mais tellement vrai.

♣ Can I ask you some questions ?

AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? :: J'étais allongé dans le bac à sable. Mes cheveux, étant à l'origine d'un brun sombre et ténébreux, arboraient à ce moment là une couleur abimée et défraichie. Le sable avait pénétré la chevelure sans permission et je dois dire que je n'en avait rien à faire. Car ce jour là, mes yeux avaient croisé les siens. Depuis ce jour, je ne les ai plus quitté...

Non sérieusement, vous y avez cru un seul instant ? Ne me dites pas, que vous m'imaginez, moi, Ashton, repassait en boucle ce scénario dans ma tête. L'amour est un concentré de niaiseries et de sentiments abominables. Si un jour ce mot prend un sens dans votre tête, alors il vous rendra faible et vulnérable.
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: J'ai toujours voulu voir des Kangourous dans leur milieu naturel. Non mais, je vis ici depuis toujours tu sais, ce n'est donc pas un choix délibéré de ma part. Mais je n'ai jamais eu à me plaindre de Sydney. C'est une ville agréable, qui accueille des étudiants des quatre coins du monde. C'est devenu un endroit super diversifiée. Et on le doit en grande partie aux universités.
AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? :: Je ne regrette pas ce choix de cursus. La médecine ne m'intéresse pas le moins du monde, mais les fêtes étudiantes ont atteintes des notoriétés impressionnantes dans cette fac. Tu vas me dire de grandir un peu, peut être ? Mais franchement, il n'y a aucun mal à ne pas vouloir se fondre dans la masse. Je ne suis pas de ceux qui pensent que le travail occupe une place à part entière dans une vie. Je pense qu'on a qu'une seule vie et qu'on a pas le temps d'être sérieux.

TOI TOI &TOI icon by MISERY ANGEL ♥ ♣ NOM ET/OU PSEUDO : Lily ♣ AGE : 19 ans ♣ RÉGION : Charente ♣ FILLE OU GARÇON : Au dernière nouvelle, je suis une fille. ♣ QUE PENSES-TU DU FORUM ? : Nul n'est parfait, mais je dois dire qu'il est à ma convenance. (: ♣ ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Sur PRD, grâce à Casey. (aa) ♣ AUTRES : //

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue