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la curiosité est un vilain défaut || Liam

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la curiosité est un vilain défaut || Liam Vide


MessageSujet: la curiosité est un vilain défaut || Liam la curiosité est un vilain défaut || Liam EmptyDim 8 Aoû - 17:14


Orphéa && Liam

la curiosité est un vilain défaut || Liam 1zmgio4 la curiosité est un vilain défaut || Liam 2vt32m8
credit : live journal & white rabbit


    « Bonjour à tous, il est 7h30, nous sommes Samedi et vous écoutez Good Morning Sydney ! Aujourd’hui, le soleil brille sur la ville... »

    L’animateur de la radio n’a pas eu le temps de finir sa phrase que la main d’Orphéa s’était déjà abattue sur le réveil pour l’éteindre. Elle détestait plus que être réveillée par la sonnerie de son réveil, surtout quand c’était le samedi et que le réveil en question n’était même pas sensé sonner. Elle devait encore avoir oublié de le déprogrammer la veille... Orphéa pris quand même son temps avant de sortir du lit et de commencer son rituel du matin. Direction la cuisine pour brancher la cafetière puis douche, séchage des cheveux, pause devant l’armoire pour décider de ce qu’elle va mettre, aujourd’hui, ce sera un short en jean et un tee-shirt noir, puis retour dans la cuisine pour se servir une tasse de café. Avant d’avoir bu son premier café, Orphéa marche au radar, c’est pourquoi elle a un rituel bien précis qu’elle répète tous les matins. Mais, puisqu’on est samedi, elle prend son temps pour boire son café et elle rallume la radio pour terminer de se réveiller en musique. Orphéa aime bien le samedi, non seulement parce que c’est le weekend et qu’elle ne travaille pas mais aussi parce qu’elle assiste à son cours de dessin le samedi après-midi. Depuis quelques semaines, elle attend avec d’autant plus d’impatience son cours de dessin parce que le modèle qu’ils sont sensés dessiner l’intrigue énormément. Le fait de poser devant eux a vraiment l’air de lui déplaire et Orphéa n’arrête pas de se poser des tas de questions au sujet de ce garçon. Au départ, elle l’a surtout remarqué pour son physique, il faut bien le reconnaître, il est loin d’être désagréable à regarder. Et à force de le regarder entre deux coups de crayon, elle s’est rendu compte qu’il avait l’air très mal à l’aise de jouer les modèles. D’habitude, elle se contentait de le regarder pendant les cours en se posant des tonnes de questions sur lui mais aujourd’hui, elle a pris sa décision, elle ira lui parler et lui poser la question qui lui brûle les lèvres depuis quelques temps. Après ça, la matinée est passée très vite, elle a repris deux autres cafés, elle s’est fait des pâtes au déjeuner et ensuite, elle a mis ses chaussures, pris son sac et elle a pris l’escalier pour aller récupérer sa voiture au sous-sol, dans le garage. Vu le coin dans lequel elle vit, il vaut mieux avoir un garage ou un sous-sol si on veut retrouver sa voiture en état de rouler. Ce n’est pas rare à Potts Point de croiser une voiture dont on aurait enlevé ou crevé les pneus... mais bon, elle ne peut pas vraiment se payer un appartement ailleurs alors elle fait avec en attendant. Et puis, maintenant qu’elle a rénové et redécoré elle-même son appartement, elle s’y sent plutôt bien. C’est plutôt l’environnement extérieur et le quartier qui la dérangent. Une fois dans sa voiture, elle prend la direction de l’université, puis, une fois garée, elle se rend dans la salle où a lieu le cours de dessin. Elle dit bonjour à certains élèves qu’elle connaît puis elle s’installe. Le cours passe beaucoup plus lentement que d’habitude, elle a du mal à se concentrer sur ses croquis à cause de ce garçon qui l’intrigue, elle se demande comment il va prendre le fait qu’elle l’aborde comme ça pour lui poser une question. Cette fois, le cours est fini, il ne lui reste plus qu’à aller lui parler. Elle prend le temps de ranger son matériel de dessin puis elle le rattrape alors qu’il s’apprête à franchir la porte de la salle. Bon, reste plus qu’à engager la conversation maintenant. Rien de plus simple, Orphéa sort son plus joli sourire, dans l’espoir de ne pas trop se faire envoyer balader par le jeune homme et elle ouvre enfin la bouche pour lui parler.

      « Tu n’aimes pas vraiment jouer les modèles, je me trompe ? »
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MessageSujet: Re: la curiosité est un vilain défaut || Liam la curiosité est un vilain défaut || Liam EmptyMer 11 Aoû - 23:19

la curiosité est un vilain défaut || Liam 292tbnd la curiosité est un vilain défaut || Liam Hollowart_fl072

« Ce n'est pas de tes oignons, désolé. »
    C'est la tête lourde que je m'étais levé ce matin-là. Étourdi et endormi, je titubai comme un ivrogne. Je finis plaqué contre le mur. Alors, je tombai et battis des paupières. Le monde était flou. Un essaim de couleurs et d'images se brouillaient devant mes yeux. Enfin, je réussis à me relever et je me dirigeai d'un pas plus ou moins incertain vers ma minuscule salle de bains. J'ouvrai le robinet crasseux et regardai dans le petit miroir devant moi. On n'y voit quasiment rien, tellement il était sale et usé. Cependant, je réussis très bien à voir la blancheur de mon visage. Sur le coup, je reculai, surpris. Je faisais une de ces têtes de mort vivant ! En un flash, je me remémorai ma pénible soirée de la veille. J'avais dû très, très tard travailler au Jack Rabbit Slim pour réussir à me payer un peu de nourriture pour la semaine à venir. Ainsi donc, me voilà... zombie ambulant. Je détestais avoir cette allure. Comme la vie est mal faite ! Je ne comprenais pas pourquoi c'était MOI qui était dans cette situation. Ne suis-je pas beau et intelligent ? Apparemment, on a jugé que s'en était trop : il fallait qu'on me fasse naître dans un taudis !

    J'avais finalement réussi à me rendre à l'université. Heureusement, les cours donnés n'étaient environ que des broutilles. Aussi m'endormais-je finalement, épuisé. Personne ne sembla remarquer ma fatigue. Pour tout dire, je ne parlais à presque personne à l'école. Je n'y faisais qu'apprendre et pas autre chose. De toute façon, qui dit potes dit fêtes et franchement, je ne peux pas me le permettre. Un, pourquoi s'ajouter encore plus une tronche de cadavre ? Deux, comment se libérer une soirée sans finir le ventre creux pour revenir ? Je travaillais comme un débile pour améliorer mon niveau de vie. Si je me laissais aller aux plaisirs, j'en payerais le prix. C'était un cercle vicieux et j'étais toujours en quête d'essayer de le briser. Malheureusement, ce n'était pas d'une grande facilité. Au moins, j'avais déjà trouvé quelques trucs pour me faire plus d'argent. L'un d'eux était de vendre mon corps. Non, je ne suis pas un putain. Vendre mon corps pas avec le sexe, avec le dessin. L'université m'avait récemment engagé pour être modèle nu dans un cours d'arts. Disons que mon portfolio était presque vide, mais ça ne les dérangeait pas. Ils avaient visiblement de la difficulté à trouver quelqu'un. Les séances ne me plaisaient pas particulièrement. J'aime bien être photographié ou dessiné, je suis patient pour garder la pause. Seulement, c'est sacrément gênant de rester là, les bras ballants, nu comme un vers. Devant toutes ces personnes... surtout que des gars étaient présents, hétéros ou pas. Heureusement, j'arrivais à ne pas embraser mes joues ou avoir l'air mal outre mesure. Je le cachais assez bien et j'espère que les élèves m'ont trouvé une grande assurance, pour rendre le dessin plus crédible. C'est certain que c'est préférable d'être inspiré. J'espère que j'ai bien paru, rayonnant d'un charme, d'une beauté naturel. Mais au final, je m'en fiche pas mal. Qu'ils coulent ou non leur cours, mon but étant de faire de l'argent, rien ne compte ensuite.

    La journée me paraissait des plus ennuyantes, sans surprise. Toujours la même routine où je devais lutter inlassablement. Je commençais à en avoir marre de toujours devoir aller de l'avant, toujours me battre. Mais la vie était ainsi faite. Aussi, je ne pouvais me résoudre à tout abandonner. Pourquoi doit-il y avoir des riches et des pauvres ? Pourquoi ne peut-on pas tous être égals ? Encore une fois, je pensais que la vie était injuste. Pour l'instant, je devais me contenter de suivre ce cours, mais je ne l'écoutais pas. Je pensais à la luxure que j'aurais tant aimé avoir. Je ne pouvais supporter mes songes obsédants. Je luttais pour empêcher une bouffée de jalousie me détruire. Liam, un jaloux ? Je n'ai jamais pensé avoir ce défaut, mais la vérité me sautait dorénavant au visage. Je frissonnai d'un mélange de dégoût, de haine... de plein de sentiments qui se disputaient mon coeur. N'importe quelle personne assise à côté de moi se serait demandée ce que j'avais à frissonner comme ça. Après tout, on n'était dans un grand auditorium rempli de jeunes étudiants suant à grosses gouttes en prenant des notes, non ? Mais eux ne me regardaient pas. Eux étaient concentrés sur leur tâche, désirant à tout prix réussir leurs études. Mais je ne voyais pas cela. Je ne voyais rien. Ma peine, ma haine et ma jalousie couvraient tout le reste, me rendant aveugle. Je fermai les yeux et aspirai l'air à grandes goulées. Je rouvris les paupières, mais j'étais totalement inconscient du monde alentour.

    Tout à coup, un mouvement général se déclencha et je pris plusieurs secondes avant de comprendre que le cours était terminé. Je ramassai mes affaires, mon cahier de notes vide en d'autres. Puis, je me levai et quittai la place. Je devais maintenant me rendre à l'autre bout de l'université où on m'attendait pour jouer les modèles. Comme écrit plus tôt, c'était uniquement pour l'argent. On ne me laissait pas le choix. J'arrivai dans un deuxième auditorium, nettement plus petit, où seulement une vingtaine d'étudiants attendaient. Détournant les yeux, je m'avançai à l'avant, réprimant ma honte. Le professeur me fit signe d'aller m'installer sur le sofa... J'acquiesçai en silence. Le sofa était pour l'instant caché d'un rideau, tandis que le professeur adressait quelques mots à ses élèves. Les joues cuisantes d'humiliation, je me déshabillai entièrement et mis mes vêtements dans un bac. Puis, le professeur revint et tira le rideau. Je me retrouvis alors face aux étudiants, qui étaient tous assis devant moi, leurs tablettes à la main, prêts à me dessiner. Me jaugeant du regard, ils commencèrent leurs dessins. Respirant à grandes inspirations pour me calmer, j'essayais de paraître en parfait contrôle de moi-même. Les minutes se transformèrent en heures. Je fixais généralement un point derrière les chaises, tentant de penser à autre chose. Je détournais néanmoins souvent le regard pour le poser sur le groupe d'universitaires, tout en gardant la pose. J'examinais leurs regards concentrés. Parfois, je n'arrivais qu'à me sentir davantage mal à l'aise. D'autres fois, je m'amusais à penser à quelles vies ils pouvaient avoir. Une avait l'air particulièrement inspirée, sa main était crispée sur son crayon, elle dessinait rapidement en fronçant légèrement les sourcils. Elle me semblait plutôt jolie, mais je me trouvais con d'y penser. Au bout de quelques temps, mon malaise me quitta et je pus faire le vide dans mon esprit, oubliant ma nudité. Et finalement, le professeur revint pour annoncer la fin du cours. Il passa dans les rangs pour examiner et discuter des dessins. Je me levai, tirai le rideau et m'habillai de nouveau. Silencieusement, je sortis de la classe, tandis que les étudiants bavardaient avec entrain.

    Je sortis rapidement dans la rue faisant face à l'université, mais sentis une présence dans mon dos. Je me retournai. Il s'agissait d'une des élèves qui me dessinait dans le cours. Je faillis rougir, mais mon orgueil m'en empêcha. Parfois, quand je me lassais de fixer le mur derrière les étudiants, je balayai mon regard sur les autres. Souvent, je m'arrêtais sur elle. J'observais son visage, comme elle observait le mien. Je trouvais en elle une douceur exquise. Mais aussi un coeur ravagé par d'anciens souvenirs. J'avais envie de lui parler, de la réconforter. Mais n'était-ce pas moi la victime dans l'histoire ? Je ne pouvais même pas bouger, même pas tourner la tête... Comment une parole pourrait sortir de ma bouche ? Il n'en restait pas moins que cette fille-là m'intriguait et que parfois, hors de l'enceinte de la faculté, je songeais à elle. Et voilà qu'elle me regardait d'un air décidé, un peu essoufflée. Elle avait visiblement couru pour me rattraper. Encore une fois, sa beauté me laissa pantois.

    « Tu n’aimes pas vraiment jouer les modèles, je me trompe ? », me lança-t-elle.

    Je m'arrêtai complètement de marcher, surpris. Cette fille semblait être inspirée par moi, mais de là à m'aborder ? Je voulus faire un mouvement pour m'éclipser, mais son regard insistant m'en dissuada. Je la défiai du regard quelques instants, puis :

    « Ce n'est pas de tes oignons, désolé. »

    Et je m'en allai. La partie était loin d'être gagnée pour elle, mais loin d'être finie pour moi.

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MessageSujet: Re: la curiosité est un vilain défaut || Liam la curiosité est un vilain défaut || Liam EmptyLun 16 Aoû - 17:04

la curiosité est un vilain défaut || Liam 1zmgio4 la curiosité est un vilain défaut || Liam 2vt32m8
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    Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Orphéa avait idéalisé sa conversation avec le jeune homme. Elle était persuadée qu’en lui posant la question, il lui répondrait sans problème et que cela lui permettrait d’engager la conversation. Apparemment, lui n’avait aucune envie de lui adresser la parole vu qu’il venait clairement de la rembarrer par un « Ce n'est pas de tes oignons, désolé ». Et en plus, il avait décidé de faire la courir puisqu’il se remettait déjà à marcher. En plus, il marchait vite. Orphéa dû donc accélérer le pas pour le rattraper à nouveau et marcher à son allure. Heureusement qu’elle était désormais déterminée à en apprendre plus sur lui car beaucoup de filles auraient déjà abandonné face à un tel refus. Elle savait que sa curiosité presque maladive pouvait énerver certaines personnes et elle savait aussi que cela lui attirerait sans doute des ennuis un jour, car à poser trop de questions, on en vient toujours à poser la mauvaise question à la mauvaise personne... Mais, c'était plus fort qu'elle, en quelque sorte, elle n'arrivait pas à s'empêcher d'imaginer des choses et quand elle en avait marre d'imaginer des tas de scénarios sur les gens, elle avait besoin de connaître la vérité. Et parfois, cela la menait dans des situations comme celles-ci, bien que d'habitude, elle pose ses questions avec un peu plus de tact et de discrétion qu'aujourd'hui ! Mais apparement, sa discrétion était restée couchée ce matin alors elle allait devoir faire sans elle ! La jeune femme décida donc d’abandonner ses questions, en se disant qu’elle devrait peut-être apprendre à le connaître un peu avant de lui poser des questions très personnelles. Elle avait déduit que la raison pour laquelle il posait était personnelle ou embarrassante pour lui, sinon il ne lui aurait pas répondu de cette façon. Et maintenant, elle devait essayer de renouer le contact avant qu’il parte définitivement.

      « Ok, t’as raison, c’est pas mes affaires ! Je suis désolée... je cherchais juste une façon de te parler et c’est la première idée qui m’est venue !! Enfin, c’est pas vraiment ma faute, tu sais. Je suis trop curieuse, on me l’a toujours dit mais c’est plus fort que moi. Depuis que tu es le modèle du cours, tu m’intrigues alors, je suis désolée si je t’ai vexé mais c’était pas mon intention... il fallait juste que je te pose la question qui me tournait dans la tête depuis longtemps. »


    C’était à peu près tout ce qu’elle avait trouvé à dire. En fait, elle ne s’attendait pas vraiment à se faire rejeter comme il l’avait fait alors forcément, ça l’avait prise un peu au dépourvu. Et elle avait du improviser pour trouver quelque chose à lui dire avant qu’il ne s’en aille. Et du coup, elle se retrouvait à lui parler d’elle alors qu’elle voulait qu’il lui parle de lui. Elle avait vraiment envie de le connaître mais pour cela, il aurait déjà fallu qu’il accepte d’arrêter de marcher et de lui parler.

      « Tu ne voudrais pas arrêter de marcher juste deux secondes, s’il te plaît ? »
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