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| SUJET PRIVE — toilettes des hommes. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: SUJET PRIVE — toilettes des hommes. Dim 29 Aoû - 0:06 | |
| ft. jaymia wells & liam bellamy “ Alerte rouge, alerte rouge ! Gros problème à l'horizon ! „ .
Certaines personnes de la sécurité se dirigèrent vers les deux hommes qui continuaient à se battre. Ils finirent par se séparer et mon mannequin se réfugia dans les toilettes pour hommes. Je l'observais disparaitre de ma vision, sans bouger, l'appareil photo toujours dans mes mains. Devais-je aller le rejoindre ? Qu'allais-je lui dire ? Dans les toilettes pour hommes, qui plus est ! Ce serait totalement idiot et irrespectueux de ma part de m'immiscer de cette sorte dans son intimité. Bon... okay, question intimité, je battais tous les records en le prenant en photo sans son accord. Mais bon... ça, il n'était pas censé le savoir. Comment ça, je faisais une belle hypocrite ? Mais non, pas du tout ! De toute façon, j'utilisais ces photos pour ma profession, et non pas pour faire des rituels indous ou le genre de chose horrible et choquant. Il ne m'en voudrait absolument pas. Oui... pas du tout ! Il suffisait que je lui explique tranquillement ce que j'en faisais et ce qu'il pouvait devenir - soit, un mannequin ultra connu - et il accepterait sans problème de poser pour moi. Bon deal. Allez, c'était décidé, j'allais le voir.
Je me dirigeai d'un pas décidé vers les toilettes pour hommes, non sans avoir balayer les alentours du regard, faisant attention à ce que personne ne m'aperçoive. Oui, j'allais quand même entrer dans une pièce qui m'était interdite. J'allais surement le trouver en train de se soulager, mais tant pis... j'improviserais. Et s'il se mettait en colère et finissait par en venir aux mains, comme il l'avait fait quelques minutes auparavant avec cet homme ? Tant pis, de toute façon, j'avais l'habitude. Mickaël était doué pour me frapper amicalement ou non ; et dans les deux cas, quelques traces de bleus finissaient par apparaitre. Et s'il se mettait à devenir paranoïaque et à m'insulter de psychopathe, de fanatique ou de je ne sais quoi ? Je ne savais absolument pas comment est ce qu'il allait réagir et il fallait avouer que cela me faisait peur. De plus, s'il me demandait des explications, j'étais clairement fichu. Non mais c'est vrai ! Pourquoi est ce que je faisais ça ? Imaginez-vous une seule seconde, une jeune fille venir vous voir et vous dire : « En fait, je te prends en photo parce que t'es terriblement beau et que tu mets mes photos en valeurs... Tu es vraiment parfait ! » Sans blague, comment réagirez-vous ? Je vous le demande !
Je finis par pousser la porte des toilettes, l'angoisse se lisant clairement sur mon visage. Qu'est ce que je faisais déjà ici ? Rappelez-moi pourquoi est ce que j'étais en train de me jeter dans la gueule du loup ? Je ne m'en souvenais même plus. J'étais tellement paniquée ! Balayant la salle du regard, je me rendis compte qu'un homme semblait m'observer du coin de l'œil. Il venait de sortir d'une cabine et essayait de quitter les toilettes, tout en voulant connaitre la raison de ma visite dans ces lieux. Je levai les yeux au ciel et me décalai pour lui.
Mon mannequin semblait dans ses pensées. Je me raclai doucement la gorge, ne sachant comment commencer la conversation...
« Excusez-moi... ? Voulez-vous de l'aide... ? » Demandai-je d'une petite voix. La seule raison qui me poussait à lui demander s'il voulait mon aide, était le fait que je pourrais, ensuite, lui demander de poser, en échange, pour moi. |
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| Sujet: Re: SUJET PRIVE — toilettes des hommes. Mer 8 Sep - 0:31 | |
| Liam && Jaymia
Je tremble de tout mon corps. De toutes mes forces. Mon cerveau embrouillé tente de raisonner, de faire un plus un égal deux, mais il n'y arrive pas. Ivre de rage, je ne veux parler à personne, ne veux entendre personne. C'est pourquoi j'ai plaqué ma meilleure amie de la sorte. Je ne voulais entendre la voix de personne me dire de me calmer. À quoi bon ? Cela m'aurait juste énervé davantage, même venant de Théo. La vérité, c'est que je suis trop en colère pour rester devant tout ce monde. Je cherche la paix, la solitude. Je dois être seul, il le faut pour me donner une chance de décompresser. Ma décision s'est faite en un éclair. J'ai vu ce panneau de toilettes, j'ai marmonné quelque chose à la pauvre Théo et suis parti illico. J'ai fendu la foule. Tout le monde m'a laissé passer en me laissant des regards curieux. Dans ma tête, je ruminais de sombres pensées. Enfin, j'arrive à la porte de la toilette des hommes. Je la pousse avec force et me dirige droit au lavabo. Je ne remarque pas que la porte, qui est aurait dû claquer, se referme plutôt quelques secondes après et ce, doucement. Accoudé au comptoir des lavabos, la haine me ronge, m'engouffre. En bloc, toutes mes émotions reviennent. Je revois ces riches de l'université qui vont passer leurs vacances à Paris, Milan ou Londres. Les enfoirés ! Je revois mon appartement en ruine, les cafards qui s'y donnent en spectacle à coeur joie... Et alors, je revois mes parents. Je serre les poings. Mes jointures sont plus blanchâtres que jamais. Je vois leurs visages de bênets me faire des sourires faux et niais. Je les hais ! Les hais de m'avoir fait endurer un tel calvaire sans même tenter d'améliorer notre sort. Je les hais pour tous ces dîners où on avait à peine à manger. Pour leurs paies minables. Ils sont minables ! Là, de toutes mes forces, j'espère qu'il leur est arrivé malheur. J'espère qu'ils sont morts. Écrasés par un bus. Pire, morts de faim ! Je laisse échapper un long, long cri de rage, de douleur, de peine, de haine. J'ai envie de tout détruire. Ces cabines, je vais les mettre en morceaux, voilà ce que je pense. Mais alors, en un flash fugitif, je me rends compte que j'ai complètement perdu mes moyens. Je suis devenu fou. Littéralement. Jamais je n'ai été aussi haineux de ma vie. C'est alors qu'un nouveau sentiment entre en moi. La peur. Suis-je donc si irrécupérable ? Pour un simple gosse de riches arrogant, je me suis énervé à ce point ?! Qu'est-ce qui me prend ? Vais-je donc finir ma vie en sautant d'un pont ? Est-ce qu'il y a seulement un mince espoir que ma chance puisse tourner ? Là, je me rends compte à quel point j'ai gaffé. Je viens de plaquer ma meilleure amie, une des personnes à qui je tiens le plus au monde ! Si je me retourne contre tous ceux qui sont dans mon camp, alors oui... je suis bon pour le pont. Je lève ma tête. Je me regarde dans ce miroir. Je cherche à comprendre qui je suis. Alors, je la vois. Cette silhouette pâle, mince, timide derrière moi. Violemment, je fais volte-face. Pour me retrouver devant cette fille qui, l'imbécile, vient fouiner dans ma vie privée en me prenant en photo. Muet de surpris, je la regarde. Il me met plusieurs secondes à comprendre. Cette fille a décidé de faire une séance photos dans les toilettes ! Là, je pète un câble. De nouveau, je perds le contrôle de mes moyens. C'en est trop. Je n'arrive pas à y croire. Je suis incrédule. Après tout ce qui m'est tombé sur la tête, quelqu'un ose venir me déranger ici ! Je n'ai que faire d'une fatiguante comme elle. Mon corps en entier se crispe sous le coup de la colère, mon jugement se brouille. Je suis sur le point d'imploser. Derrière mes larmes de rage, je la vois qui se recroqueville, attendant la tempête. Elle est au mauvais endroit au mauvais moment. Bientôt, je ne me retiendrai plus. Et c'est elle qui est dans ma ligne de mire. Ouille. Mais alors que je m'apprête à faire Dieu sait quoi, j'entends des coups de feu. Ils résonnent dans mon oreille. Et alors, la porte des toilettes vole en éclats. icônes par hollow art et soft frenzy. |
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