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Et demain... tu repartiras.

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Et demain... tu repartiras. Vide


MessageSujet: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyLun 6 Sep - 7:32

Et demain... tu repartiras. 1095221142

Crick Avenue ;
Maxine Barney-Horsfield & Emrys Bleeker




Il était encore tôt lorsqu'Emrys s'éveilla ce matin-là. Un rayon de soleil vint lécher son visage et avant même d'avoir ouvert les yeux, il se mit à sourire, l'avant bras posé sur son front. Aujourd'hui, il voyait Maxine. Et bien que se soit toujours elle qui choisissait les heures, dates et lieux de rendez-vous, il était heureux de savoir qu'il la verrait un peu.

Allongé dans son lit, le corps et l'esprit détendu, il se mit à penser que pour les beaux yeux d'une inconnue et face à sa détresse, il était devenu ce qu'il avait toujours condamné. Il était l'amant de Maxine. Et il avait beau maudire les autres hommes qui étaient dans son cas, il se disait toujours que pour lui c'était différent. Parce que Maxine était différente et que pour elle, il aurait pu être tout ce qu'elle lui aurait demandé. Il hocha la tête de gauche à droite en souriant puis se décida à se lever. Il faisait bon, et aujourd'hui, il avait des choses à faire. En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, il se rendit dans sa petite cuisine, prit un rapide petit déjeuner, puis sauta dans la douche, laissant l'effet indolent de l'eau chaude sur sa peau lui faire perdre pied avant le saut dans le vide. Avec Maxine, c'était toujours un peu indécis. Un jour oui, un jour non, une fois blanc et l'autre noir... Et même s'il ne savait jamais sur quel pied danser avec elle, il était assez patient. Alors oui, voir Maxine, c'était un peu comme faire de la chute libre pour la première fois. Lorsqu'il sortit de la douche, il prit tout de même le temps de se coiffer un peu, enfila ses vêtements et sortit d'un pas animé. Il allait travailler, mais aussi faire des achats.

Lorsque 18h sonnèrent, il était déjà sur le chemin du retour, un carton sous le bras, et un sachet dans une main. Il marchait rapidement, parce que Maxine devait arriver vers 19h30 et il avait encore beaucoup de choses à faire. La journée s'était plutôt bien passée, et tout ce qu'il avait prévu de faire s'était déroulé sans encombre. Une boule au ventre, il continua de marcher à vive allure à travers le froid de ce début de soirée, en pensant à la réaction de celle qu'il attendait.

Cela faisait un peu plus de six mois qu'il connaissait la jeune femme. Il l'avait rencontré un soir dans un bar, triste et seule. Au début, ils avaient parlé, beaucoup parlé, et elle lui vait annoncé la couleur. Son mari était trop absent à son goût. Depuis ce jour et peut être injustement, Emrys détestait cet homme. Non seulement parce qu'il possédait la plus belle au monde, mais aussi parce qu'il avait rendu cette femme malheureuse. Parfois, lorsqu'il lui était impossible de dormir, il pensait à elle. A ses cheveux, ses yeux et sa voix... à son mari. Il ne pouvait s'empêcher de se torturer avec cette vision crucifiante d'eux, ensembles. Maxine et son mari... Emrys avait beau savoir ce qu'il faisait, il avait beau être certain de faire le bon choix et d'agir en connaissance de cause, il n'oubliait que trop rarement qu'elle était à un autre, malheureusement. Il ne se prétendait pas parfait, loin de là même, mais il se rassurait parfois en se disant que si Maxine venait encore le voir, c'était qu'elle l'appréciait tout de même plus que ce qu'elle laissait croire. Plusieurs fois, elle lui avait fait part de sa détresse, alors qu'ils étaient allongés sur le lit du jeune homme, poussée sans doute par cette envie irrépressible de parler qu'ont les femmes après l'acte sexuel. Si cela pouvait en exaspérer plus d'un, Emrys ne se lassait jamais d'écouter Maxine. Parce que pendant qu'elle parlait et tant qu'il entendait sa voix, cela signifiait qu'elle était toujours là, avec lui. Jamais il n'aura la prétention de lui dire de rester plus longtemps, jamais il ne pourra la forcer à ne pas partir, mais cette envie le dévorait aussi certainement que la jeune femme le dévorait des yeux parfois. Il en était sur... il n'était pas pour elle qu'un simple coup d'un soir. Maxine n'était pourtant pas parfaite, et beaucoup de choses exaspéraient Emrys. Mais lorsqu'on aime quelqu'un, on le sait et on le sent. Rien ne s'explique, tout se vit, et bien loin des commérages féminins, Emrys n'aurait partagé cette information avec personne et encore moins avec l'intéressée : il aimait réellement Maxine. S'il lui disait ça un jour, il la perdrait... c'était certain.

De retour chez lui, il balança ses clés sur le meuble de l'entrée, posa ses affaires sur le fauteuil et commença à ranger rapidement, à installer les bougies, la table, à faire à manger et à placer le champagne. Ce n'était pas grand chose, certes, mais il voulait faire de ce jour un jour spécial... Car s'il ne pouvait pas l'avoir pour lui, il pouvait toujours prendre soin d'elle et la mettre à l'aise. Qu'au moins ici, elle ne se sente pas seule. En entendant la sonnette, il se recoiffa rapidement, se regarda dans le miroir -il avait enfilé une tenue digne de ce nom- et répondit à l'interphone.

« Oui...je t'ouvre .. »







Dernière édition par Emrys Bleeker le Sam 11 Sep - 20:24, édité 1 fois
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Joey Winters
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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptySam 11 Sep - 15:19

Et demain... tu repartiras. 669288tumblr_l590w97uAe1qc4bg8o1_500

Ce soir-là, elle se rendait dans un lieu qu'elle connaissait par coeur. Six longs mois dont elle avait pris l'habitude de prendre cette route pour y rejoindre un homme. Emrys, ou aux yeux des autres son amant. Que signifiait vraiment le mot « amant » ? Il rime souvent avec infidélité, certes, mais pourtant il a une tout autre signification. Celle où deux personnes ressentent de l'affection l'un envers l'autre, ainsi que des sentiments tendres et passionnés. Cela ne viendrait pas ressembler à l'amour ? Sans aucun doute. Pourtant, depuis six mois, Maxine avait une relation avec cet homme, une relation hors mariage. Elle était bel et bien mariée, mais un homme avait chamboulé sa situation amoureuse. Emrys. Leur relation n'est pas une simple liaison, si celle-ci l'aurait été, Max l'aurait déjà stoppé pour sauver son mariage, mais Maxine avait besoin de lui auprès d'elle. Qu'il la rassure, qu'il lui montre son affection sans pour autant lui dire qu'il l'aime. Aucun des deux d'ailleurs, n'a jamais sauté le pas en disant ses trois mots. Si son mariage battait de l'aile par la découverte de cette tromperie, Maxine souhaitait le sauver. Son seul choix était de mettre un terme à sa relation avec Emrys. Une épreuve dont elle-même n'avait pas le courage de la réaliser. Depuis quelques jours, elle restait vague pour donner des nouvelles à celui-ci. C'est à ce jour, qu'elle lui avait envoyé un message en disant qu'elle passerait le voir chez lui ce soir. Plusieurs jours pour réfléchir aux récents événements, et à cette grossesse dont un des deux était le père.

Une journée sans encombre, dont Max avait passé celle-ci chez elle, ou chez eux. Chez Max et Riley. Une maison vide, que celui-ci avait déserté pour prendre du temps et une réflexion à leur mariage. Un mariage qui ne tenait qu'à un fil, dont seul Riley pouvait décider son avenir. Si Max désirait le voir venir lui pardonner, cela signifierait qu'elle devrait revenir la femme aimante et fidèle du passé, et oublier Emrys. Un fait qu'elle voyait comme impossible. Il n'avait beau être que son amant, il était bien plus aux yeux de la jeune femme. Elle niait l'aimer, mais au fond d'elle, des sentiments s'étaient noués au fil du temps. C'était la première fois qu'elle appréhendait de voir celui-ci. Max ignorait comment la soirée allait se passer, comment il prendrait le fait que son mari avait découvert leur relation, ainsi que sa grossesse qui venait se pointer au mauvaix moment. La jeune femme savait seulement une chose: elle ne désirait pas le perdre. Malgré le fait qu'elle lui avait peu montré son affection durant ses plusieurs mois, elle était certaine d'une chose, elle ne pouvait pas s'imaginer loin de lui. Un choix crucial. Son mari, onze années de relation, sept années de mariage ou son amant et six mois de relation. Deux relations totalement opposées, ainsi que deux hommes différents. Enfin, l'après-midi touchait à sa fin quand Maxine devait se rendre chez Emrys, une simple tenue l'habillait. Une simple robe, des cheveux ondulant tombant sur épaules, et finement maquillée. Maxine était prête.

Crick Avenue. Maxine se rendait là-bas, chez Emrys. Plus elle s'avançait vers le studio du jeune homme, plus une envie de faire demi-tour se faisait ressentir. Pas par le fait qu'elle ne désirait pas le voir, au contraire, seulement par le fait qu'elle devait lui parler des derniers évènements passés. Une grande appréhension, un nœud au ventre. Ses pas s'accéléraient, elle se retrouvait devant chez lui. Son index appuyait contre le bouton de l'interphone, dans les quelques secondes qui suivaient, Maxine entendait sa voix, dont elle ne put s'empêcher de laisser apparaître un sourire. La porte enfin ouverte, elle se trouvait à de simples mètres de la porte de son studio. Plus elle se dirigeait vers cette porte, plus de l'anxiété était présente. Sa main frappait à la porte, Emrys lui ouvrait dans la minute qui suivrait, en la faisant entrer. Ses lèvres se clissaient sur la joue du jeune homme et non pas sur ses lèvres comme à son habitude. Légèrement distante, elle ignorait comment elle devait se comporter face à lui. Elle était bel et bien perdue, et celui-ci ne tarderait pas à le ressentir. Maxine pouvait découvrir une somptueuse table, comme chaque soir où elle se rendait chez lui. Il y mettait du coeur, elle le savait, elle ne le méritait pas. Personne ne la méritait. Elle faisait du mal à Riley en la trompant, elle jouait avec les sentiments de Emrys en étant des amants. « Tu n'aurais pas dû te donner autant de mal tu sais. Enfin, merci. » Sa voix était douce, accompagnée d'un léger sourire, elle se trouvait face à Emrys. Si d'habitude, elle se serait jetée dans ses bras, le couvrant de baiser, ce soir, elle ne savait pas comment réagir. L'envie ne lui manquait pas. « Comment.. comment est-ce que tu vas ? » Sa voix, son comportement ne laissaient présager rien de bon. Maxine déposait son sac au bord du canapé, s'avançant légèrement vers le jeune homme, elle avait besoin d'une manière de le sentir contre elle. Sa main effleurait la sienne pendant quelques secondes, avant qu'elle ne décide à la joindre à celle de Emrys une bonne fois pour toute.
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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptySam 11 Sep - 18:55

Et demain... tu repartiras. 2dw5mhs

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Il raccrocha l'interphone en poussant un soupire sonore, l'estomac noué. Il était stressé de la revoir, heureux et impatient surtout, impatient de la serrer contre lui et de sentir que l'espace d'un instant, ils pouvait prétendre être le seul qui avait ce droit sur elle. Ces derniers jours, il n'avait pu s'empêcher de la trouver distante avec lui, bien qu'ils n'eurent échangé que quelques mots par téléphone et par textos. Il savait que sa situation était délicate, c'est pourquoi il évitait de la questionner sur le sujet, mais il était néanmoins plus que certain que si ce soir elle n'était pas dans son assiette, il trouverait l'audace de lui en demander un peu plus.

Oui, sa situation était délicate. Parce que si Emrys était son amant, il ne subissait pas sans cesse l'angoisse que l'on découvre cette tromperie, puisqu'il n'y avait personne dans sa vie. Il ne savait pas trop ce qu'il pouvait faire, mais il devinait que pour Maxine, ce devait être assez inconfortable de devoir mentir à son mari. Pourtant Emrys se disait souvent que ce n'était qu'un juste retour des choses pour celui qui avait fait souffrir une femme aussi douce. Femme qui avait l'air perturbée ces derniers temps... Lui aussi se sentait bizarre depuis le début de la semaine... la dernière fois qu'il avait été voir Maxine -en toute discrétion- au Potts Point, quelqu'un lui avait glissé un papier et un numéro de téléphone. Le papier était signé Poo, et il savait exactement de qui il s'agissait, mais ce petit bout de papier avait prit de grosses proportion dans son esprit, puisqu'à lui seul il représentait tout un passé enfoui, des douleurs, des joies et des expériences. Il n'avait pu s'empêcher de tourner le papier dans tous les sens, tout en se demandant ce qu'il devait faire avec... appeler le numéro et faire resurgir ces années douloureuses d'adolescent? ou tirer un trait définitif sur tout ceci? Il l'ignorait encore. Le fait est que ce soir, le papier était sorti de son esprit et il n'y avait plus qu'une seule chose qui comptait. Maxine.

Il était content d'avoir terminé à temps de préparer ce qu'il avait prévu avant qu'elle n'arrive et tout en inspirant une dernière fois, il esquissa un sourire; il entendait ses talons dans le couloirs... Toute la journée, il avait eu envie de les entendre frapper le sol miteux de son appartement. Toute la journée il avait attendu de les savoir si proches. Et s'il connaissait par cœur le bruit des talons qui approchaient, il connaissait encore mieux la personne qui se trouvait jonchée dessus. Il l'imaginait radieuse, comme toujours, et lorsqu'elle toqua discrètement, il attendit quelques secondes brassant une dernière fois du regard la pièce pour être certain que tout était parfait, puis il ferma rapidement les yeux et ouvrit la porte.

Elle se tenait là, les cheveux tombant en cascade sur ses épaules, un sac à la main...et le cœur d'Emrys s'arrêta de battre jusqu'à ce qu'elle s'avance vers lui pour déposer un baiser sur sa joue. Il ne prêta pas attention au fait qu'elle ne se jeta pas sur lui comme elle avait l'habitude de le faire. Ou du moins si, et il fronça légèrement les sourcils l'espace d'un instant avant d'esquisser un sourire. Elle devait forcément avoir ses raisons. Comme à chaque fois qu'elle venait le voir, il se sentait ridicule et il oubliait même comment on faisait en temps normal pour sortir un son; il ouvrit la bouche pour lui dire combien elle était radieuse mais rien ne sorti. Il pinça les lèvres et après avoir refermé la porte, il la regarda observer la table qu'il avait dressé .

« Tu n'aurais pas dû te donner autant de mal tu sais. Enfin, merci. »

Il haussa les épaules, et, gêné, se passa une main dans les cheveux.

« Oh...c'est rien tu sais, deux trois petits trucs que j'avais dans le frigo...»

Hors de question de lui avouer qu'il avait fait trois magasins avant de trouver le champagne, ni qu'il avait emprunté la nappe chez un collègue et le service de table chez son père. Il parvenait difficilement à respirer tant il était tendu et lui adressa un sourire franc en se massant la nuque.

« Comment.. comment est-ce que tu vas ? »

Il sentit dans sa voix une intonation qu'il ne connaissait pas, ce qui l'intrigua et l'inquiéta en même temps. Il allait répondre lorsqu'elle s'approcha doucement de lui et effleura sa main avant de la prendre tendrement dans la sienne. Mais il sentait également que dans cette petite étreinte se trouvait un malaise. Il plaça un doigt sous le menton de Maxine et lui releva la tête en inclinant la sienne sur le côté, sourcils froncés.

« Moi je vais bien mais... toi, ça va?»

Il n'osait pas en demander plus. Mais il n'hésita pas à passer doucement ses bras autour de ses épaules et de la serrer contre lui avant même qu'elle ne réponde. Il avait besoin de la sentir contre lui, de savoir qu'elle était bien là, qu'il ne rêvait pas et qu'elle n'allait pas s'évaporer avant qu'il ne sache ce qui se passait. Il ne savait pas si elle était d'accord de se faire ainsi enlacer puisqu'elle s'était contentée de lui tenir la main, mais il s'en fichait. Il était totalement dévoué à Maxine, mais il ne faisait pas parti de ces hommes éperdument amoureux qui ne se soucis uniquement que de l'autre. Il savait aussi s'écouter, et même si c'était assez rare, il avait agit selon son cœur et non selon celui de la jeune femme.

Il s'écarta doucement et lui adresse un petit sourire triste.

« Max, je sens que quelque chose ne va pas... est-ce que...tu veux m'en parler?»


S'il cela devait prendre la nuit, tant pis pour le repas qu'il s'était donné tant de mal à préparer, et tant pis pour le cadeau qu'il voulait lui faire. Si elle n'allait pas bien, alors il en faisait sa priorité. Le reste...eh bien le reste était dérisoire





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Joey Winters
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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptySam 11 Sep - 23:30

Et demain... tu repartiras. 1901418DJ6BN9ccpcsyqf8f2IZwl7Jo1_500

Elle était distante, distante par le fait qu’elle était perdue. Perdue entre deux hommes. Son mari et son amant. Auparavant, Maxine n’avait jamais abordé un tel comportement avec Emrys. Lorsqu’elle entrait dans son studio, elle abordait un somptueux sourire, l’enlaçant et déposant ses lèvres sur les siennes, ce soir-là, elle s’était seulement contentée d’un simple baiser sur sa joue. Elle ne pouvait pas lui mentir, elle ne le désirait pas d’ailleurs. Max ne souhaitait pas aborder ce comportement avec Emrys de menteuse, comme elle le faisait avec Riley. Elle préférait être franche avec lui, il avait été toujours présent pour elle. Il l’était encore d’ailleurs, il ne l’avait pas quitté alors qu’elle était mariée, il lui montrait à sa façon plusieurs signes d’affections. Il était la perle rare que chaque femme souhaiterait avoir auprès de soit. Max en prenait conscience, c’est pourquoi elle ignorait encore si cette relation était faite pour elle, ou qu’elle devait la stopper pour reprendre son mariage. Elle était perdue. Elle désirait seulement passer cette soirée avec Emrys, lui faire part des derniers événements passés, et en discuter avec lui. Présente dans la pièce où se trouvait une table soigneusement décoré. Une jolie nappe, un service à table impeccable. Elle aimait ça chez lui, de toujours être au petit soin, de faire attention aux moindre détails. Elle ignorait s’il était dans la vie de tout les jours ainsi, car il est vrai que si elle connait un minimum sa personnalité, elle ne passe que quelques heures de ses soirée en la compagnie de Emrys. Jamais plus, par la simple raison de son mariage. Lorsqu’il lui répondit qu’il n’avait pris que quelques petits trucs dans son frigo, elle ne put s’empêcher d’afficher un sourire, elle le connaissait un minimum pour savoir qu’il avait pris du temps à préparer cette soirée.

« Moi je vais bien mais... toi ça va ? Max, je sens que quelque chose ne va pas... est-ce que...tu veux m'en parler ? » Lors de sa question, elle avait compris que Emrys s'était rendu du compte qu'elle n'était pas en forme, que quelque chose la tracassait. En clair, quelque chose n'allait pas. Lorsqu'il passait doucement ses bras autour de la jeune femme pour la serrer contre lui, elle était en quelque part rassurée, et mieux qu'il y a quelques minutes. Le simple fait d'être auprès de lui, la rendait heureuse. Le jeune homme se séparait doucement de l'étreinte de la jeune femme. Son regard se baisser vers le sol, un regard neutre, son sourire si peu présent avait complètement disparu. Un soupire, elle devait le mettre au courant. Difficile certes, mais Max se sentirait mieux une fois libéré des dernières nouvelles. Maxine se séparait de ses bras, pour se trouver à quelques centimètres de Emrys, ses mains se clissèrent dans celles du jeune homme, elle devait sentir sa présence. « Ca ne va pas vraiment non.. Emrys, il.. Il est au courant. » Elle y allait petit à petit, elle ne pouvait pas lui balancer dans la seconde qui suivait qu'elle était enceinte, elle ne savait même pas comment elle allait aborder ce sujet. Fronçant les sourcils, elle se retenait de fondre en larmes dans ses bras. Jamais, elle n'avait montré ses faiblesses face à celui-ci, elle ne voulait pas le faire.

Soufflant elle reprit ses esprits, encerclant ses bras autour du cou de Emrys, elle se clissait dans ses bras. « Riley est au courant. Il a découvert un de tes messages, je.. Je suis désolée. » Sa voix était apaisante, elle avait énoncé le fait par une réelle simplicité, mais aussi par de la culpabilité dans sa voix. Elle était si fautive, elle s’en voulait. Max avait déposé sa tête dans le creux du cou de Emrys, elle avait besoin de le sentir contre lui, de savoir qu’il serait tout de même là, et qu’il ne lui en voudrait pas. De quoi ? Qu’elle ait bêtement laissé son téléphone aux yeux de son mari, et que celui-ci vienne découvrir sa relation avec Emrys par un simple message laissant des sous-entendus. « Il a décidé de partir quelques temps, de savoir ce qu'il va faire, mais.. Moi-même je ne sais pas ce que je vais faire.. Ce que je dois faire. » Elle relevait la tête, pour capter l'attention de Emrys. Ses dernières paroles faisaient allusions à-lui, et celui-ci l'avait sûrement compris. Max était franche, elle ignorait la tournure que leur relation allait prendre, mais c'était plutôt une bonne chose à vrai dire, elle ne souhaitait pas mettre un terme à Emrys et elle. Une relation si exceptionnelle telle que la leur, ne pouvait pas s'achever de cette façon. De plus, Max ne sentait pas le courage que de ne plus avoir Emrys dans sa vie, il avait pris une place trop importante en si peu de temps. Il la comprenait, la connaissait, l'écoutait, la conseillait. Elle ne pouvait pas nier le fait qu'il avait pris une place dans sa vie, oui mais aussi dans son coeur. Malgré le fait, qu'elle savait que celui-ci la comprendrait, elle avait peur de sa réaction. Max appréhendait de savoir comment il allait prendre le fait que son mari sache qu'elle ait une relation avec lui. Elle espérait seulement qu'il ne la lâcherait pas, mais qu'il la soutiendrait. Elle aurait préféré débuter cette soirée d'une autre manière, ou plutôt comme toutes les autres fois, en étant de bonne humeur au simple fait de passer la soirée en sa compagnie. Elle l'était aussi, mais les événements dernières avaient fait toute la différence.


Dernière édition par Maxine Barney-Horsfield le Mar 12 Oct - 11:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyDim 12 Sep - 12:55

Et demain... tu repartiras. 2dw5mhs

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Maxine était la femme qu'il avait toujours désiré aimer. Elle faisait partie de ces femmes qui d'un simple regard, d'un simple mot, pouvaient embrasser l'âme, séduire l'esprit et prendre le cœur. Emrys l'avait tout de suite aimé. Peut être pas aussi fort qu'il ne l'aimait maintenant, mais il avait su dès la première minute qu'elle serait importante dans sa vie, que ce n'était pas une fille de passage et qu'il ferait tout pour la rendre heureuse. Même s'il devait se contenter de l'avoir comme amie. Maxine avait ce charme pur que peu de femmes possèdent, et que beaucoup désirent. Elle était d'une grâce incomparable, d'une beauté aveuglante et d'une gentillesse sans borne. Il savait très bien ce qu'elle faisait, qu'elle était mariée et qu'elle trompait délibérément son mari, mais il parvenait toujours à lui trouver toutes les excuses du monde. Et ce soir, de la sentir si mal à l'aise le rendait nerveux. Parce qu'il ne savait jamais comment la consoler sans trop en faire, parce qu'il voulait qu'elle se confie mais il ne voulait pas la brusquer...

De la sentir contre lui lui avait fait du bien; Il avait toujours l'impression que chaque étreinte, chaque baiser était le dernier et il savait pertinemment qu'elle pouvait lui annoncer une rupture à chacune de ses visite. La tristesse dans le regard de la jeune femme lui retournait l'estomac. Etait-ce ça qu'elle était venue lui dire? Etait-ce la rupture qui l'attristait à ce point? Lorsqu'il désérra son etreinte, elle lui prit les mains.

« Ca ne va pas vraiment non.. Emrys, il.. Il est au courant. »

Il... C'était Riley. Oui, elle parlait de Riley. Alors il était au courant de tout... Emrys crispa la mâchoire et ferma les yeux en pinçant les lèvres, avant de poser de nouveau son regard sur Maxine et de lui adresser un sourire tendre. Il n'avait pas envie de sourire. Non. Il n'avait pas envie du tout même. Parce que si Riley était courant, cela signifiait la fin de tout. Et si son cœur venait de se fendre en deux, il n'avait pas envie de le montrer à Maxine qui allait déjà mal. Il voyait ses yeux humides retenir des larmes et fit mine de ne pas le remarquer. Si elle se retenait de pleurer, c'était peut être également pour ne pas lui montrer à lui.

« Riley est au courant. Il a découvert un de tes messages, je.. Je suis désolée. »


Le premier reflexe d'Emrys fut de poser sa main sur la joue de la jeune femme et de lui sourire.

« Tu n'as pas à être désolée, j'aurais du être plus prudent et ne pas t'envoyer de message...»


C'est vrai. Il avait stupide de penser que personne ne verrait rien. Que ses messages passeraient toujours inaperçus, et que Maxine avait toujours son portable à l'abri des yeux indiscrets. Il n'y avait rien de pire que ce qu'il avait fait... il avait été stupide. Pas elle. Non. Pas elle. Lorsqu'elle vint poser sa tête dans le creux de son cou, il ne pu s'empêcher d'afficher sa douleur sur son visage. Il avait mal, mais il l'aimait tellement... Il l'aimait plus que son cœur ne savait aimer. Il l'aimait plus que tout ce qu'il avait pu aimer jusqu'alors, mais puisqu'elle ne pouvait pas le voir de la ou elle se trouvait, il laissa son visage prendre sa véritable expression; la douleur. Il resserra ses bras autour d'elle et pendant quelques secondes, leurs corps étaient l'un contre l'autre. Emrys ne savait plus où se terminaient les contours de son buste et ou commençait celui de Maxine tant sa tête tournait sous le coup de la nouvelle.

« Il a décidé de partir quelques temps, de savoir ce qu'il va faire, mais.. Moi-même je ne sais pas ce que je vais faire.. Ce que je dois faire. »


Il lui caressa tendrement l'arrière de la tête en prononçant un vague "chuuuuut" qui se voulait rassurant, mais s'il s'était écouté, il lui aurait dit de rester ici, et de vivre avec lui. Malheureusement, ça aurait été un acte égoïste, alors il se retint. Doucement, il recula sa tête et adresse de nouveau un sourire à la jeune femme. Son regard semblait totalement perdu et il sentit un bloc de glace lui tomber dans l'estomac. Comment pouvait-il faire pour la rassurer? Comme lui dire que si elle le désirait, elle pouvait rester ici quelques temps, le temps de faire le point et pour ne pas être seule chez elle à se morfondre? Il avait sentit également que son "je ne sais pas ce que je dois faire" revenait à dire "je ne sais pas qui choisir".

« Viens...»

Il lui pris une main et l'emmena dans sa cuisine. Il n'alluma pas la lumière, pour lui permettre de laisser échapper quelques larmes en toute discrétion si elle le désirait et lui servit un verre d'eau avant de lui donner le verre et de s'appuyer dos contre son évier, les mains sur le rebord.

« Je pense... qu'on devait s'y attendre.»

Il baissa la tête et quelques mèches de ses cheveux qu'il avait pris soin de bien coiffer retombèrent devant son front.

« Mais ne t'en fais pas, tout va s'arranger.»

Il ne pensait pas un mot de ce qu'il disait. Ou du moins si, il le pensait, mais pour elle. De toute les manières, elle aurait l'un des deux, et elle serait en sécurité. Mais il craignait que Riley ne la fasse encore souffrir si elle choisissait finalement de retourner vers lui. Nan.. il ne pensait pas ses mots le concernant. Pour lui, rien n'allait s'arranger. Rien. S'il perdait Maxine, il perdait la personne qui comptait le plus dans sa vie.

« Si tu veux rester ici quelques jours ça ne me pose pas de problème. Je dormirait sur le canapé et tu t'installeras dans la chambre. Mon lit n'est pas aussi confortable que le tiens je suppose, mais... enfin.. c'est tout ce que je peut t'offrir... Tu sera libre de faire ce que tu veux, de prendre le temps de bien réfléchir. Et si tu as besoin de soutient, d'aide ou de réponses, tu saura où me trouver. A n'importe quel moment. J'te laisserais pas tomber Max...»

Il ne savait pas pourquoi il avait fini par dire ça, mais il était plutôt content de l'avoir fait. Parce que tout ce qu'il avait dit était sincère. Parce qu'il avait réellement envie de pouvoir prendre soin d'elle au quotidien et qu'il refusait catégoriquement qu'elle reste chez elle à broyer du noir. C'était maintenant à elle de voir ce qu'elle voulait faire.




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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyDim 12 Sep - 15:44

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Emrys n'avait en rien à s'en vouloir, elle était la seule fautive. Maxine aurait dû plus faire attention à son portable et non pas le laisser traîner comme elle avait l'habitude. Si elle aurait plus méfiante, Riley ne serait jamais tombée sur ce message, et ils n'en seraient pas là aujourd'hui. Qui sait, cela était peut-être une bonne chose, terminer le manège, cette tromperie, ce mensonge. Cette situation avait assez duré. Emrys ne pouvait pas être l'amant de Maxine indéfiniment, il ne le voudrait sans doute pas. Comment pouvait-on supporter le fait d'être l'amant d'une femme qui chaque jour se trouvait dans les bras d'un autre homme, son mari. Elle ignorait comment Emrys arrivait à encore être avec elle, à l'apprécier comment elle était. Elle se détestait. Se détestait de jouer avec les sentiments de deux hommes, d'avoir trompé son mari et sans doute d'avoir mis en danger son mariage. Maxine avait beau écouté son coeur, il n'y avait pas de réponse à son problème, de solution vers quel homme elle devait se tourner. Un brouillard total. Si elle avait avoué que son mari était au courant de leur relation, elle avait plus de mal pour s'aventurer dans le sujet de sa grossesse. Une grossesse qui pourrait faire toue la différence, car si elle connaissait le nom du père de l'enfant, elle n'en savait pas moins si elle souhaitait parcourir sa vie avec celui-ci. Emrys allait peut-être lui en vouloir, lui dire qu'elle devrait rejoindre Riley et reprendre en main son mariage, mais elle n'en avait pas envie. Max souhaitait seulement être avec lui à l'instant présent. Il lui apportait tellement de bonheur. Il égayait sa journée au simple fait de passer la soirée avec lui.

« Tu n'as pas à être désolée, j'aurais du être plus prudent et ne pas t'envoyer de message... » Haussant les épaules, tôt ou tard cette histoire se serait retrouvée dans les oreilles de Riley. Il avait pris une habitude de lui envoyer de temps en temps des messages, celui-ci était mal tombé. Malgré qu’elle ne montrait pas ses émotions, l’envie de fondre en sanglots dans les bras de Emrys lui avait déjà traversé l’esprit. Seulement, elle en désirait pas se montrer faible face à-lui. Il ne l’avait jamais connu ainsi, et elle ne désirait pas que cela arrive. La simple Maxine, pleine de vie avait fait place à une pauvre fille perdue. Elle avait sans doute perdu Riley, et elle risquait de perdre Emrys. Elle ne le supporterait pas. Il ne lui restait plus que lui, plus que lui pour l’aider dans ses choix, et de ne surtout pas l’abandonné. S’il avait compris qu’elle était perdue entre lui et son mari, il n’émit pas un mot à ce sujet. Qu’allait-il dire, il ne te mérite pas, mais moi si ? Non, Max l’aurait trouvé purement égoïste, alors qu’il n’était pas ainsi. Emrys est l’opposé de ce genre d’hommes qui ne pensent qu’à-eux. Il accorde une attention toute particulière à chaque personne, sans oublier de penser à-lui un minimum.

Emrys lui tenait la main tout en l'amenant dans la cuisine, plutôt sombre, dont il préférait ne pas allumer la lumière. Cela laissait le temps à Maxine que d'afficher une mine plutôt abattue par la situation. Lui servant un verre d'eau, elle le remerciait tout en déposant ses lèvres pour y boire une légère gorgée. « Je pense... qu'on devait s'y attendre. Mais ne t'en fais pas, tout va s'arranger. » Un léger froncement de sourcil se fit apercevoir sur le visage de Maxine. S'arranger était un grand mot, elle le souhaitait, oui, certes, mais elle ignorait dans quel sens et avec qui. « Si tu veux rester ici quelques jours ça ne me pose pas de problème. Je dormirais sur le canapé et tu t'installeras dans la chambre. Mon lit n'est pas aussi confortable que le tiens je suppose, mais... enfin.. c'est tout ce que je peux t'offrir... Tu seras libre de faire ce que tu veux, de prendre le temps de bien réfléchir. Et si tu as besoin de soutien, d'aide ou de réponses, tu sauras où me trouver. A n'importe quel moment. J'te laisserais pas tomber Max... » C'est dans ses moments, qu'elle se rendait compte qu'elle ne le méritait pas. Qu'il était beaucoup trop bien pour elle, qui lui apportait du réconfort alors qu'elle devait le faire souffrir d'une certaine manière. En fait, elle allait clairement le faire souffrir en lui annonçant la seconde nouvelle. « Je ne sais pas si tu vas encore vouloir de moi après ce que je vais te dire. » Elle se retournait quelques secondes pour appuyer contre l'interrupteur. Eclairée, elle pouvait se poster devant Emrys, qui avait affiché un regard assez interloqué, que pouvait-elle lui dire de pire qu'elle ne l'avait fait ? « Je veux que tu m'écoutes, Emrys, et que tu saches que ça ne changera en rien à ce que je peux ressentir envers toi.. Je.. C'est tellement difficile. Je suis.. Enceinte.. De lui. » Elle appréhendait totalement sa réaction. Lui, de lui, elle était enceinte de son mari. Si, quelques mois avant elle en aurait été réjouie, à présent elle ne savait pas si ça lui convenait, et si elle préférait que ce soit ainsi. Le regard de Maxine affichait une si grande peine, ne laissant pas le temps à Emrys de répondre qu'elle continua dans sa lancée. « Tu peux m'en vouloir, me détester ou je ne sais quoi.. Mais je tiens à toi Emrys, j'ai besoin de toi. Je ne veux pas que tu croies que ça, va toujours changer. Dis-moi quelque chose, je t'en prie.. » Le 'ça' désignait bel et bien sa grossesse. Elle avait parlé avec une grande vitesse, voulant qu'il sache qu'elle tenait à lui. Puis, elle n'avait jamais auparavant émis le fait qu'elle ressentait quelque chose envers lui. Hésitante, elle déposait sa main contre la joue du jeune homme tout en s'approchant de lui, dont seulement quelques centimètres les séparaient. Elle avait besoin de le sentir près d'elle, à présent elle n'était pas rassurée. Maxine appréhendait réellement la réaction de Emrys.


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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyDim 12 Sep - 16:47

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Il ne savait pas comment elle allait réagir, et à vrai dire, il espérait qu'elle accepterait de rester. Peu importe comment ou dans quelle condition, il espérait qu'elle resterait ici, avec lui. Il se demanda soudain ce que ça ferait de la voir au matin, décoiffée, et s'imaginait déjà ses yeux lorsqu'il serait venu lui apporter des croissants et un café au lit, il l'imaginait en train de déambuler à travers l'appartement avec ses vêtements à lui parce qu'ils étaient plus confortables et plus grands... Il esquissa un sourire dans l'obscurité mais la phrase que prononça Maxine lui fit remettre les deux pieds dans la réalité.

« Je ne sais pas si tu vas encore vouloir de moi après ce que je vais te dire. »

Qu'allait-elle dire de pire que ce qu'elle lui avait déjà dit? C'était sur... elle allait lui dire qu'elle voulait stopper la liaison, elle allait lui dire que c'était bien, mais qu'il n'était pas celui qui lui fallait, que son mari comptait plus -ce qui aurait été normal d'ailleurs. Son esprit se brouilla et il observa les contours imprécis du corps de Maxine qui se dessinaient dans l'obscurité de la cuisine. Il était plus qu'inquiet et sentait que son cœur allait lâcher à tout moment si elle ne se dépêchait pas de lui dire ce qu'elle avait à lui dire. C'est alors qu'elle alluma la lumière et Emrys fronça les sourcils d'incompréhension. Pourquoi allumait-elle la lumière?

« Je veux que tu m'écoutes, Emrys, et que tu saches que ça ne changera en rien à ce que je peux ressentir envers toi.. Je.. C'est tellement difficile. Je suis.. Enceinte.. De lui. »


Le visage d'Emrys se ferma immédiatement, brutalement. Bloqué. Il était bloqué, les sourcils levés et la bouche entre ouverte. Seuls ses yeux bougeaient, regardant d'un côté, puis d'un autre, sans trop savoir à quoi se raccrocher pour ne pas perdre pieds. Il releva la tête vers le plafond ferma les yeux et soupira fortement pour décompresser un bon coup. Un enfant... mais oui, qu'il pouvait être con. Elle était mariée. MARIÉE. Et elle ne couchait pas qu'avec lui... pas qu'avec lui. Et là, dans son ventre, elle portait la semence de son mari. Et lui, Emrys, n'était rien. Il n'était plus rien. Il n'était plus rien pour elle, il le savait. C'était un mur infranchissable... Il n'arrivait plus parler. Il aurait aimé dire tant de choses mais rien ne franchissait la barrière de ses lèvres.

« Tu peux m'en vouloir, me détester ou je ne sais quoi.. Mais je tiens à toi Emrys, j'ai besoin de toi. Je ne veux pas que tu croies que ça, va toujours changer. Dis-moi quelque chose, je t'en prie..»


Elle posa une main sur sa joue mais elle sembla brûler la peau d'Emrys qui afficha un regard plein de douleur, les sourcils froncés. Il soupira une nouvelle fois, en baissant la tête cette fois et en s'agenouillant contre le meuble de l'évier pour ne pas que ses jambes le trahissent sous l'émotion, puis se passa les deux mains derrière la tête et resta dans cette position. Qu'il dise quelque chose? Oui, il aurait bien voulu, mais quoi? Qu'est ce qu'il pouvait dire? Elle avait tout dit. Elle était enceinte et il aurait pu se battre contre tout, mais pas contre ça. C'était immoral et égoïste. Il se retint aussi fort qu'il pu de pleurer et releva la tête vers Maxine avant de se relever et d'ouvrir le frigo. Il fallait qu'il boive un truc, sa gorge était totalement sèche. Il s'empara d'une simple bière, mais la reposa immédiatement après l'avoir prise, puis referma le frigo. C'était sa cuisine, mais il s'y sentait perdu. Totalement paumé. Et putain... il aurait tué la Terre entière pour trouver le mots, pour répondre à ce qu'elle venait de lui dire. Putain...il aurait tellement voulu lui dire quelque chose !!

« Je...»

Son rythme cardiaque s'était accéléré et sa respiration était haletante.

« .... ok»

Il avait dit ça normalement. Comme si elle venait de lui dire qu'elle allait juste chercher un truc dans son sac et qu'elle revenait. Il ne réalisait pas vraiment ce qui se passait. C'était d'un enfant dont on parlait là! Une vie! Une personne à part entière, qui serait moitié Maxine et moitié Riley... Emrys n'était définitivement plus rien. Il devenait l'intrus. Celui qui fait tache dans le décors.

« Je t'aime Maxine»

Il lâcha ces mots sans même s'en rendre compte, d'une voix triste et cassée, et il ne paru ni honteux ni gêné de les avoir prononcé. Il avait besoin de les lui dire. Parce que c'était sans doute la dernière fois qu'il aurait l'occasion de les lui dire. Les sourcils froncés et les yeux humides, il détourna le regard.

« J'ai été con... de croire que je pouvais..que j'étais... je suis tellement désolé...j'ai tout...gaché...hein ?»

Il releva de nouveau la tête comme pour s'empêcher de pleurer. Il ne voulait pas pleurer. C'était nul de pleurer. Mais son cœur débordait, et il avait bien du mal à retenir le flot de larmes qui montait.

« Ma proposition tient toujours. Et encore plus maintenant qu'il faut que tu te reposes et que tu prennes soin de toi. J'ai dis que je ne t'abandonnerais pas, et je le ferais. Tu es... trop importante... pour moi.»

Il avait terminé sa phrase en murmurant, se rendant compte que finalement, c'était la première fois qu'il était aussi clair sur ce qu'il ressentait pour elle. Sans réfléchir et poussé par l'élan de courage qui s'était emparé de lui, il se dirigea vers elle et l'embrassa. Comme jamais il ne l'avait embrassé. Avec passion, comme si ce simple baiser contenait une lettre, des mots, des phrases, tout ce qu'il avait sur le cœur, et il sonnait comme un au revoir. Comme un dernier baiser. Il refusait de gâcher la vie d'un enfant. Il savait ce que c'était de vivre avec un parent en moins. Il savait la douleur. Il savait la détresse. Et le sacrifié, c'était lui. Il ne la laissa pas prononcer le moindre mot et s'écarta d'elle.

« Si tu as faim, tout est sur la table. Si tu es fatiguée, mon lit est fait. Et si tu veux... enfin... je suis là, je vais juste.... »

Il ne termina pas sa phrase et sorti de la cuisine rapidement, pénétra dans sa chambre quelques secondes et en ressortit, un paquet de cigarettes à la main, ouvrit la porte de son appartement, descendit les escaliers, sorti dehors dans le froid de cette soirée et après avoir pris deux bonnes secondes pour inspirer profondément, il éclata en sanglots et s'alluma une cigarette les mains tremblante. C'était quoi son problème avec les femmes? Pourquoi est-ce qu'il avait la poisse? La respiration saccadée, il inspira une bouffé de nicotine et enfourna une main dans la poche de son jean. Il avait tellement envie qu'elle le rejoigne et qu'elle explose de rire en lui disant que tout ça n'était qu'une mauvaise blague.








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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyDim 12 Sep - 18:24

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C'est il y a quelques jours que Maxine avait appris que son mari était le père de son enfant. Une journée où elle avait débuté par faire ses tests. Des résultats qu'elle n'avait découvert qu'en compagnie de sa meilleure amie Tallulah, au départ, elle ignorait si ce soir-là elle était avec Riley ou Emrys, puis finalement les souvenirs sont remontés, il s'agissait de Riley. Un soulagement, elle l'aurait cru, mais finalement ça l'avait perdu dans son choix. Si elle avait eu du mal à l'avouer à Emrys, elle n'imaginait pas comment l'annoncer à Riley. Maxine attendait un signe de la part du jeune homme, si elle s'était rapprochée de lui en déposant doucement sa main sur sa joue, elle pouvait apercevoir une lueur de douleur sur le visage de celui-ci. Elle s'en voulait terriblement. Elle venait à se reculer lorsqu'il s'agenouilla contre le meuble de l'évier, la jeune femme était face à-lui, ignorant comment elle devait réagir, elle savait une seule chose: Elle était terriblement mal de le voir ainsi. La suite se passa tellement vite. Son regard revient faire Maxine, avant de se relever pour rejoindre le frigo et en y attrapant une bière qu'il déposa par la suite sur la table. La jeune femme le regardait sans ne rien faire, sans rien dire. Elle ne l'avait jamais vu abordé un comportement comme celui-ci, elle ignorait ce qu'il pensait. Max attendait des paroles, qu'il lui dise quelque chose. « Je... ok. » Furent les seuls mots qu'il arriva à prononcer, un regard baissé, elle s'en voulait de lui avoir dit, seulement elle ne pouvait pas le garder pour elle. Lui mentir était hors de question, autant qu'il sache la vérité. Il y avait eu si peu de chance qu'elle soit enceinte de son mari.. Elle avait passé beaucoup plus de nuits en compagnie de Emrys que de son propre mari ses derniers mois et pourtant, elle était enceinte de lui. Son regard se levait brusquement suite à ses paroles. Je t'aime. Il lui avait dit, elle n'en avait jamais doué, mais il lui avait bel et bien dit. Dans sa voix, on y percevait de la tristesse et du désarroi. Elle-même était troublée par cette situation. Une situation qu'elle n'aurait jamais pensé affronter face à cet homme dont tout était si différent en sa compagnie. C'est comme si les soirées passaient avec lui n'étaient pas réelles, elles étaient parfaites, sans aucune tristesse mais seulement de la joie, alors que celle-ci, les ramenait à la réalité. « J'ai été con... de croire que je pouvais..que j'étais... je suis tellement désolé...j'ai tout...gaché...hein ? Ma proposition tient toujours. Et encore plus maintenant qu'il faut que tu te reposes et que tu prennes soin de toi. J'ai dis que je ne t'abandonnerais pas, et je le ferais. Tu es... trop importante... pour moi. » Sans vraiment s'y attendre, il déposait ses lèvres sur celles de la jeune femme. Un baiser différent de tous les autres, un baisé passionné, rempli d'amour. Pendant ses quelques secondes, Maxine était transportée ailleurs, oubliant les problèmes et ne pensant qu'à elle.. Et Emrys. Elle ne put pas le temps de prononcer un seul mot, lui répondre à ses paroles ou bien lui rendre son baiser qu'il lui disait que si elle avait faim, c'était sur la table, si elle était fatiguée, le lit était fait, et puis qu'il était là. Elle était en quelque sorte bloquée et perdue. Que faire, que ne pas faire. Le voyant traverser son studio, en allant d'abord dans sa chambre puis en ressortant pour quitter celui-ci accompagné de son paquet de clope, elle comprit qu'il avait besoin de reprendre ses esprits, et le tout avec une cigarette.

Elle resta quelques secondes sans ne rien faire, debout dans la cuisine de celui-ci. Maxine ne pouvait pas rester ainsi avec Emrys. Attrapant son manteau, elle sortit du domicile de Emrys en descendant les escaliers d'une vitesse folle se retrouvant dehors. Il était là, dos à-elle, fumant une cigarette. La jeune femme se tâta quelques secondes, ses pas se firent lents, mais elle arrivait aux côtés du jeune homme, le coeur serré, cette situation l'embarrassait. Elle était mal, et encore plus en voyant Emrys ainsi. « Emrys.. » Commença-t-elle d'une voix douce. La jeune femme ne savait que dire ou comment réagir. Il avait ce regard perdu, un regard qu'elle n'aimait pas voir. Se postant devant lui, elle avait envie de se jeter dans ses bras, de s'excuser mainte et mainte fois. Mais à quoi bon ? Le mal était fait, elle s'en voulait. « Je ne pensais pas que les choses se passeraient comme ça. Et.. Je tiens à toi aussi, réellement et tu n'as rien gâché, ne t'en fais pas. » A son contraire, elle n’arrivait pas à lui prononcer ses trois mots: Je t’aime. Non pas par le fait qu’elle ne les ressentait pas, mais par le fait qu’elle préférait lui faire comprendre d’une autre manière. Il y a quelques semaines, elle se serait enfuie s’il lui avait dit qu’il l’aimait, alors qu’aujourd’hui cela était différent. Tout était différent. Les événements avaient pris une tournure que la jeune femme n’arrivait pas à gérer. « Si.. Si ça ne te gène vraiment pas, je resterais quelque temps ici.. Avec toi. » Elle lui affichait un sourire gêné tout en passant sa main dans ses cheveux. Elle s’en voulait de lui faire vivre ça, qu’il soit tombé amoureux d’elle alors qu’elle est mariée et enceinte. Il méritait bien mieux, mais la simple vision qu’une autre femme dans ses bras l’offusquait. Elle aimerait dire qu’il ne mérite qu’elle, mais c’est bien faux. C’est elle, qui ne le mérite pas. Pour la première fois, elle n'osait pas lui apporter des signes d'affections. En quelque sorte, elle avait peur d'être rejeté. Clissant ses mains dans les poches de son manteau, elle se pinçait la lèvre tout en lui disant. « J'ai envie de passer une soirée agréable avec toi.. Même si j'ai un peu tout foutu en l'air, il faut le dire. » Haussant les épaules et soupirant, cette soirée se voyait être plus catastrophique qu'autre chose.


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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyDim 12 Sep - 19:31

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Il était là, dehors, dans le froid, sans manteau, et la pluie commençait même à tomber. Heureusement que l'entrée de son appartement contenait un petit porche, où il s'était placé par chance. Il avait les yeux rouges, il le sentait par le picotement significatif qui lui donnait envie de pleurer encore et encore. Mais à quoi bon pleurer, tout était fait. Le mal était fait. La douleur la plus forte était passée. Maintenant, il fallait passer à la phase d'acceptation. Et ça c'était bien ce qu'il y avait de plus dur. Se dire que tout ce qu'il avait pu ressentir pour elle allait un jour devoir cesser d'exister, que tout ce qu'ils avaient vécu n'étais finalement que chimère et qu'il n'entendrait plus résonner au cœur de la nuit les rires de leurs soirées. Il ne savait pas quoi faire et il se sentait stupide d'être descendu comme ça, sans lui dire si elle devait venir ou si elle devait l'attendre.

« Emrys.. »

Il l'avait entendu arriver, et s'était rapidement essuyé les yeux pour ne pas qu'elle le vois dans cette état. Elle était déjà assez mal pour qu'il en rajoute une couche. Il n'était pas un... un bébé. A cette pensée, il crispa la mâchoire et tira vigoureusement sur sa cigarette. Un bébé. Elle attendait un bébé et il n'était pas le père. Il eut la prétention de penser que si ça avait été le cas, ça aurait pu tout changer. Mais il se ravisa en réalisant que non, ça n'aurait rien changé. Elle connaissait son mari depuis si longtemps que le jeune homme n'en avait pas assez de doigts pour compter les années. Lui, elle le connaissait depuis trop peu de temps, et c'est peut etre ce qui avait fait pencher la balance.

« Je ne pensais pas que les choses se passeraient comme ça. Et.. Je tiens à toi aussi, réellement et tu n'as rien gâché, ne t'en fais pas. »


Elle tenait à lui? Le coeur d'Emrys manqua un battement, mais il préféra laisser sa tristesse s'abattre sur sa cigarette. Il ne savait pas comment prendre cette déclaration. Elle tenait à lui... oui, mais de quelle façon? Assez pour l'aimer? Assez pour tromper son mari? Assez pour rester avec lui ? Assez pour quoi? Il tourna légèrement la tête vers la jeune femme et lui adressa un sourire. Il voulait lui montrer qu'il comprenait. Et puis, il s'attendait à quoi de toute manière? Qu'elle lui réponde "Oh Emrys, moi aussi je t'aime tellement!" C'était risible. Il savait bien qu'il rien comparé à son mari. Qu'il ne représentait rien.

« Si.. Si ça ne te gène vraiment pas, je resterais quelque temps ici.. Avec toi. »


Il afficha une mine étonnée. Il ne s'attendait pas à ça! Il pensait tout simplement qu'elle allait repartir, refusant son offre. Mais il voulait qu'elle reste et il était ravis de l'entendre. Il voulait pouvoir l'aider à traverser ça, même s'il avait mal lui même.

« Je suis heureux que tu décides de rester.»

Il était réellement heureux. Mais il avait aussi terriblement peur de la suite des évènements. Peut être fallait-il arrêter d'y penser et agir comme un simple ami. Oui, il allait faire ça. Il allait faire comme s'ils étaient amis. C'est elle qui déciderait désormais. Si elle désirait plus, il la laisserait faire, mais il ne tenterait plus rien; Son baiser avait été assez explicite et il sa déclaration aussi. C'était probablement les dernières fois ou il avait pu faire ça.

« J'ai envie de passer une soirée agréable avec toi.. Même si j'ai un peu tout foutu en l'air, il faut le dire. »

Il ravala sa tristesse et lui adressa un petit coup d'épaule en souriant.

«Ok, alors viens»

Il jeta son mégo de cigarette, lui ouvrit la porte et lui fit signe d'entrer.

« Mais pas d'alcool, c'est pas bon pour le ... enfin tu sais...»






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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyMer 15 Sep - 19:46

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Si elle avait pris le choix de rester ici, c’est d’une part pour ne pas rester seule, elle n’était pas d’humeur à rentrer ce soir, et se retrouver dans cette maison si grande et si vide. D’une autre part, elle souhaitait rester avec Emrys, malgré le fait qu’elle se doutait que rien ne pourrait être comme auparavant. Maxine ignorait totalement comment la soirée allait suivre son cours, elle appréhendait le fait que Emrys ne puisse supporter qu’elle soit enceinte, enceinte d’un homme qui n’est pas lui, enfin. Elle ignorait ce qu’elle devait faire, rien ne pouvait la guider dans son choix, rien du tout. Retrouver Riley était une chose qu’elle souhaitait, savoir qu’ils pourraient former une famille, que cet enfant pourrait l’aider à lui pardonner, lui remontrer le moral, mais d’une autre part elle ne souhaitait pas s’éloigner d’Emrys. Des amis ? Elle ignorait si cette option était envisageable, seulement la vision de le voir aux bras d'une autre femme lui était inconcevable, et pourtant elle devait faire un choix. Max ne pouvait pas continuer ce manège pendant encore des mois, cela était impossible, les deux hommes ne l'accepteraient pas. Il lui avoua le fait qu'il était heureux de sa décision, au moins une bonne chose au cours de cette soirée qui avait si mal commencé. Un léger sourire venait éclairer son doux visage, elle préférait le voir ainsi. « Ok, alors viens.. Mais pas d'alcool, c'est pas bon pour le ... enfin tu sais... » La jeune femme esquissait un demi-sourire, cette allusion visait le fait qu'elle soit enceinte. Une grossesse qu'elle n'avait pas vu venir, qu'elle ne se rendait même pas compte en réalité. Maxine ne réalisait pas que dans moins de 9 mois, elle serait mère. Dans 9 mois, il peut s'en passer des choses. « Oui, je sais. » Une légère voix, elle émit un léger sourire à Emrys, en essayant en quelque sorte de le rassurer, que tout irait mieux d'ici peu de temps.

Revenant à l'appartement du jeune homme, un malaise avait pris place. Elle n'était pas à l'aise, rien ne serait plus comme avant et Maxine le ressentait. Hésitante tout de même, elle décidait de se lancer, n'appréciant pas qu'une distance puisse s'installer entre eux deux. Elle ne désirait pas s'éloigner de lui, elle ne voulait pas perdre la confiance, l'amour ou simplement l'affection d'une deuxième personne. Se postant devant lui, l'air hésitante, certes, elle plongeait son regard dans le sien, le captivant comme elle avait l'habitude le faire. « Je commence à avoir un peu faim.. Qu'est-ce que tu nous as préparé de bon ? » Un grand sourire, une joie dans son regard, elle essayait d'oublier son amertume pour faire place à la Maxine, celle pleine de vie. Malgré qu’elle puisse, elle, essayait de mettre de la bonne humeur entre eux. Elle voyait le mal que cette nouvelle avait produis au sein de Emrys, elle s’en doutait, il ne pourrait pas rester de marbre suite à cela. « Ecoutes.. Si tu as des quelconques questions, je peux y répondre.. Je t’écoute, si tu veux. » Autant mettre les choses au clair, s’il doutait des sentiments que pouvaient lui porter Maxine, qui lui dise, elle lui ferait comprendre le contraire. Elle préférait répondre à ses questions que de le laisser dans le néant. Si elle ignorait encore ce qu’elle devait faire, elle avait quelques solutions à ses problèmes. Garder l’enfant était évident. Elle ne souhaitait pas enlever la vie d’un être qui n’y était pour rien.


Dernière édition par Maxine Barney-Horsfield le Mar 12 Oct - 12:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyMer 29 Sep - 3:49

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Il pleuvait, et de la cage d'escalier qu'avait emprunté Emrys pour remonter chez lui, il pouvait entendre les gouttes venir marteler les vitres. Chaque goutte remplaçait celle qu'il aurait aimé verser, parce qu'il avait mal, parce que même s'il voulait que Maxine soit le mieux possible alors que la situation était délicate, il avait terriblement mal. S'il avait pu sortir son cœur d'entre ses côtes, il aurait certainement pu le voir se fendre en deux, pleurer, geindre, et disparaitre, finalement. Maxine était celle qu'il aimait, mais comment se passerait la suite des choses maintenant qu'elle attendait un enfant de Riley ?

Le jeune homme avait donc demandé à Maxine de le suivre, et ils étaient tous deux remontés dans l'appartement d'Emrys. En ouvrant la porte et en apercevant la table qu'il s'était donné tant de mal à dresser, il eut envie de tout envoyer valser contre les murs, de prendre les plats et de les écraser avec force par terre, de briser la bouteille de champagne hors de prix, et de pleurer ensuite, dans un coin. Mais il ne pouvait pas, alors il se contenta d'enlever calmement sa veste, d'afficher un sourire vers Maxine et de mettre ses mains dans ses poches. Après tout, que pouvait-il faire d'autre? Se jeter sur elle, à ses pieds, et la supplier de rester avec lui pour toujours? Jamais. C'était à elle et à elle seule de décider. Il ne pouvait rien imposer, rien.

« Je commence à avoir un peu faim.. Qu'est-ce que tu nous as préparé de bon ? »


Sa voix était douce, comme toujours. Il ne pu retenir son coeur de manquer un battement lorsqu'elle prononça ces mots, parce qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle parle. Il se retourna presque immédiatement vers la table et s'avança vers une chaise pour y poser ses mains.

« Eh bien... nous avons en entrée des petites verrines de mousse de mascarpone et d'avocat, en plat principal des escalopes de veau à la crème accompagnées de riz, et en dessert, des muffins au chocolat ! »


Il ne savait pas si tout lui plairait, mais il avait mit du coeur à l'ouvrage. Il se sentait quand même à côté de la plaque. Ce qu'il pouvait être con... Riley devait lui payer le restaurent tout le temps! Elle devait avoir goûté à des choses bien plus rafinées. Il ferma un instant les yeux et lorsqu'ils les rouvrit, Maxine s'était rapprochée.

« Ecoutes.. Si tu as des quelconques questions, je peux y répondre.. Je t’écoute, si tu veux. »


Des questions? Il en avait des tonnes !! Mais il ne savait pas par où il devait commencer. Alors il se massa le front quelques instants avant de fourrer de nouveau ses mains dans ses poches. Comment mettre de l'ordre dans sa tête alors que tout le reste était un chaos sans nom ? Comment poser les bonnes questions? Comment...comment...

« Tu comptes le garder? »

Il trouva de suite sa question idiote. Bien sur qu'elle le garderait ! C'était Maxine! Et puis... c'était un bout de Riley. Emrys ferma les yeux, et secoua la tête de gauche à droite en souriant.

« Oublie, j'ai rien dis. »

Il marcha lentement vers la fenêtre et l'ouvrit un peu pour sentir le vent contre son visage. Il avait besoin de faire le vide quelques secondes. Comment devait-il réagir? Il était totalement perdu, et toutes ses facultés mentales étaient réduites à néant.

« Max... j'ai des tonnes de questions, mais je ne sais même pas par où commencer. Tu comprends je... »

Il soupira fortement et laissa tomber sa tête en avant, admirant ainsi ses chaussures.

« Je suis totalement paumé. Je ne sais pas quoi faire, ni comment te consoler, je ne sais pas si je dois m'éclipser de ta vie, ou si je dois au contraire m'engouffrer dans la brèche. Je veux tellement être honnête avec toi Max .. Mais une partie de moi ne peut s'empêcher de te vouloir pour moi seul. »

Il regrettait déjà, mais tant pis, il devait le dire. De plus, il avait déjà pris sa décision. Piteusement, il revint vers elle et lui pris les mains, tendrement.

« Il faut... que tu retrouves Riley, que tu parviennes à avoir son pardon. Je ne suis rien moi, tu vois ? Juste une erreur de passage. Alors... considère moi comme tel, comme un ami si tu veux -et je serais toujours là pour toi- mais tu ne peux pas offrir une vie de misère à cet enfant, il faut... que tu retournes avec Riley»

C'était dit. Et il sentait déjà ses entrailles se tordre, mais c'était dit. Et il espérait qu'elle accepterait, parce qu'il savait que c'était la meilleure solution pour elle...




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Joey Winters
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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyMar 12 Oct - 12:37

Et demain... tu repartiras. 113910tumblr_l5pn8xbHHy1qbc0rko1_500

Mal, à cet instant Maxine était mal, sans doute autant que Emrys, mais elle comme lui, ne le montraient pas. Si elle avait gâché une grande partie de cette soirée, elle désirait que le reste se passe comme une soirée habituelle entre elle et lui, pourtant on était bien loin de cette ambiance. Ce soir, c’était plutôt tendu, des questions valsaient dans la tête des deux individus, l’un comme l’autre se voyaient perdus. Jamais il ne pouvait lui demander de rester avec elle, de quitter son mari et de poursuivre sa vie à ses côtés.. Il y avait cet enfant qui venait tout remettre en cause. Son ventre commençant à indiquer sa faim, elle se retournait vers Emrys, lui demandant ce qu’il avait donc préparé, et comme à son habitude, il mettait les petits plats dans les grands. De petites verrines de mousse de mascarpone et d'avocat, des escalopes de veau à la crème accompagnées de riz, et des muffins au chocolat. Un léger sourire se posait sur le visage de Maxine. Il avait toujours été très attentionnée avec elle, il avait ce don pour la mettre à l’aise, rendre une simple soirée en un moment idéal, puis elle raffolait toujours des petits plats qu’il lui confectionnait soit disant avec ses restes du frigo.

Seulement, à cet instant Maxine n'était pas dupe, elle savait que des questions se posaient, autant qu'il lui les pose, qu'ils mettent une bonne fois les choses au clair. « Tu comptes le garder ? » Un léger froncement de sourcils se fit voir sur le visage de Max, le garder ? C'était évident, elle ne pouvait pas coûter la vie à un enfant qui n'avait rien demandé. « Max... j'ai des tonnes de questions, mais je ne sais même pas par où commencer. Tu comprends je... Je suis totalement paumé. Je ne sais pas quoi faire, ni comment te consoler, je ne sais pas si je dois m'éclipser de ta vie, ou si je dois au contraire m'engouffrer dans la brèche. Je veux tellement être honnête avec toi Max .. Mais une partie de moi ne peut s'empêcher de te vouloir pour moi seul. » Dos à-elle, elle ne pouvait s'empêcher de sourire, d'avoir entendu dire qu'une partie de lui la voulait à lui seul. Toute femme voudrait entendre ça, et encore plus d'un homme tel qu'Emrys. Revenant vers elle, il glissait délicatement ses mains dans les siennes, le regarde perdu dans le sien, elle s'apprêtait à lui répondre, seulement elle n'en eut pas le temps. « Il faut... que tu retrouves Riley, que tu parviennes à avoir son pardon. Je ne suis rien moi, tu vois ? Juste une erreur de passage. Alors... considère moi comme tel, comme un ami si tu veux -et je serais toujours là pour toi- mais tu ne peux pas offrir une vie de misère à cet enfant, il faut... que tu retournes avec Riley. » Cela fut comme un poignard en plein coeur. Ses mains lâchèrent brusquement celle de Emrys. Son regard mélangeait plusieurs émotions, de la surprise avec de la peine. Elle n'arrivait pas à se faire à ses paroles. Non, elle n'y arrivait pas. « C'est une blague, c'est ça ? Tu as bien dit une erreur de passage ? Tu te vois comme ça ? Tu vois notre relation ainsi ? T'es vraiment sérieux Emrys, vraiment ? » Sa voix douce faisait place non pas à une voix énervée, mais plutôt brusquée, sous le choc. Commençant à faire quelques pas, elle n'acceptait pas qu'il veule l'avoir comme une simple amie, qu'ils soient des amis. Elle n'y arriverait pas. « Autant qu'on ne soit plus rien, comme tu le dis si bien, si c'est une erreur, autant qu'on s'oublie... Je ne te veux pas en ami Emrys.. » Ses pas s'étaient fixés. Son regard sur lui, où on pouvait apercevoir ses yeux devenant rouge, où quelques larmes étaient venues s'y glisser. Avalant sa salive, sa voix sanglotait, elle se détestait. « Je ne te veux pas en ami Emrys, parce que.. Merde Emrys, je tiens trop à toi pour t'avoir comme ami. Qu'est-ce que je ferais quand je te verrais ? Je te dirais bonjour comme deux amis le font, alors que ma seule envie sera de te sauter dans les bras et de te donner un baiser qui n'en finirait jamais. Si toi, tu pourrais le supporter, moi non. » C'était sa façon de lui dire qu'elle l'aimait, et qu'elle tenait à lui. Un haussement de ton, elle passa à côté d'Emrys pour s'asseoir quelques temps dans le canapé du salon, déposant ses coudes sur ses cuisses, elle plongeait son visage dans ses mains. Lorsqu'elle se relevait du canapé, elle sentait ce regard sur elle. Elle attrapait son manteau et son sac, sans poser un regard sur Emrys, elle n'y arrivait pas. Maxine avait trop mal. « Je devrais y aller, c'est la meilleure chose à faire, non ? » Elle haussait les épaules, elle devait s'en aller de sa vie, qu'il trouve une autre femme, meilleure qu'elle, et cela il en courait plein les rues. L'idée qu'il puisse la remplacer, offusquait Maxine.
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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyMar 12 Oct - 16:02

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« C'est une blague, c'est ça ? Tu as bien dit une erreur de passage ? Tu te vois comme ça ? Tu vois notre relation ainsi ? T'es vraiment sérieux Emrys, vraiment ? »

Son expression avait changé radicalement. Et sa douceur habituelle avait fait place à de la colère. Si c'était une blague? Non. Malheureusement. D'ailleurs, c'est comme ça qu'il aurait du réagir lui, quand elle lui avait apprit pour le bébé. Il aurait du éclater de colère, il aurait du demander qu'on sorte les caméras cachées et qu'on explose tous de rire. Ahah. Il aurait frapper dans un mur, balancer des éclats de voix à s'en tordre les cordes vocales... parce que putain, il souffrait. Et la réaction de Maxine le désarçonna. Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Une blague?!

Il l'observa faire les cent pas dans la pièce, ne sachant pas vraiment quoi faire. Il se passa la main dans les cheveux, nerveux, puis se bu son verre de champagne qui se trouvait sur la table. D'une traite. Il ne savait pas quoi dire. Et pour être honnête, il n'aurait pas imaginé que Maxine réagisse ainsi.

« Autant qu'on ne soit plus rien, comme tu le dis si bien, si c'est une erreur, autant qu'on s'oublie... Je ne te veux pas en ami Emrys.. »


Emrys soupira fortement; de douleur à vrai dire. Elle ne voulait même pas être son amie?

« Je ne te veux pas en ami Emrys, parce que.. Merde Emrys, je tiens trop à toi pour t'avoir comme ami. Qu'est-ce que je ferais quand je te verrais ? Je te dirais bonjour comme deux amis le font, alors que ma seule envie sera de te sauter dans les bras et de te donner un baiser qui n'en finirait jamais. Si toi, tu pourrais le supporter, moi non. »


Elle alla s'asseoir sur le canapé, la tête dans les main, et Emrys en profita pour shooter dans son propre sac qui se trouvait juste à côté de la porte d'entrée. Elle s'imaginait quoi? Elle pensait qu'il resterait "le mec qui a cassé son couple"? Il se foutait pas mal de savoir comment réagirait Riley, mais il ne voulait pas gâcher la vie d'un enfant qui n'avait rien demandé. Il avait vécu avec son père, et il savait ce que le manque représentait. Sa mère était partie trop tôt. Et Riley était le père !!! Mais qu'espérait-elle !?

Elle se releva soudain brutalement, pris son manteau et son sac.

« Je devrais y aller, c'est la meilleure chose à faire, non ? »

Il ne pouvait pas la laisser partir. Pas comme ca. Il lui avait proposé de rester, et il le voulait toujours. Il l'attrapa par l'avant bras; Elle devait écouter. Il la retourna face à lui.

Mais que croyais-tu Maxine, bon sang !!!? Cet enfant a besoin de son père ! Je ne le suis pas, je n'ai pas ma place dans ta vie. Je ne plaisantais pas, je sais que tu retourneras avec Riley, c'est évident et normal. Moi non plus je ne veux pas être ton ami ! Je veux t'aimer, je veux te serrer dans mes bras, t'embrasser et te faire l'amour, te voir le matin au réveil, t'amener le petit déjeuner, te préparer des petits plats, venir te chercher au travail, te savonner le dos et prendre soin de toi! Mais comment je pourrais faire quand Riley et cet enfant se trouve sur ton chemin ? J'étais aveuglé... aveuglé par l'amour que je ressens pour toi... parce que oui, je n'ai plus peur de te le dire Maxine, je t'aime ! Et j'ai aimé croire pendant nos nuits que tu n'étais qu'à moi, mais c'était un mensonge que je me faisais à moi-même!

Il pleurait. Et il s'en foutait. Complètement. Il devait laisser tout sortir. C'était maintenant ou jamais de toute manière.

J'ai mal Max, j'ai mal que tu veuilles t'en aller, mal qu'un autre homme soit ton époux, et... mal que tu attendes son enfant! Comment crois-tu que je me sens? Hein ? Tu vas disparaitre de ma vie pour élever cet enfant avec Riley et moi, je ferais quoi? Je me retrouverais seul...

Il s'écarta d'elle, perdu. Seul. Il serait toujours seul de toute manière. Il plongea ses yeux dans les siens et fronça les sourcils.

C'est maintenant que tu dois faire ton choix Max. Lui, ou moi. Tu sais bien que tu ne peux pas vivre avec nous deux. Mais sache que.. que je serais toujours là pour toi.


Sa respiration était bruyante. Les larmes s'asséchaient, mais il renifla et se rendit sur le canapé. Penché vers l'avant, il plaça une main sur son front, et attendit...




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Joey Winters
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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyMar 12 Oct - 17:11

Et demain... tu repartiras. 27791820ptukn

Un éclat de colère avait pris Maxine. Elle s’en voulait déjà d’avoir haussé le ton envers Emrys, mais elle ne supportait pas l’idée qu’il veuille rester amis. Elle n’en avait pas la force, elle l’aimait trop pour partager sa vie en tant qu’amie et de pouvoir le voir recommencer sa vie avec une femme différente d’elle. Pourtant, elle le savait, il méritait mieux. Elle lui faisait vivre en enfer, il était toujours là, toujours présent pour l’aider, la consoler, la faire sourire, la rire et l’aimer comme on doit aimer. Alors que lui avait su garder son calme lorsqu’elle lui avait annoncé sa grossesse, elle, avait fait tout le contraire alors que le cas n’était pas aussi grave.

« Mais que croyais-tu Maxine, bon sang !!!? Cet enfant a besoin de son père ! Je ne le suis pas, je n'ai pas ma place dans ta vie. Je ne plaisantais pas, je sais que tu retourneras avec Riley, c'est évident et normal. Moi non plus je ne veux pas être ton ami ! Je veux t'aimer, je veux te serrer dans mes bras, t'embrasser et te faire l'amour, te voir le matin au réveil, t'amener le petit déjeuner, te préparer des petits plats, venir te chercher au travail, te savonner le dos et prendre soin de toi! Mais comment je pourrais faire quand Riley et cet enfant se trouve sur ton chemin ? J'étais aveuglé... aveuglé par l'amour que je ressens pour toi... parce que oui, je n'ai plus peur de te le dire Maxine, je t'aime ! Et j'ai aimé croire pendant nos nuits que tu n'étais qu'à moi, mais c'était un mensonge que je me faisais à moi-même ! » Maxine en rêvait elle aussi, que chaque matin elle puisse se réveiller à ses côtés, et que chaque soir elle vienne à s'endormir dans ses bras. Des larmes coulaient sur les joues d'Emrys, elle ne supportait pas de le voir ainsi, cela lui faisait tellement mal. Elle en essuya quelques-unes de la pointe de son doigt, le regard perdu, peiné et envahi quelque peu par la colère. Il n'y avait qu'elle pour infligeait une telle souffrance à un homme comme Emrys. Un homme qui mérite d'être aimé par une personne en valant la peine, sans doute pas Maxine. Pourtant, si elle le pouvait, elle lui interdirait de refaire sa vie, de retomber amoureux, d'avoir une famille, si cela n'est pas avec elle. Elle est égoïste, oui, parce que c'est l'amour qu'elle porte à Emrys qui la rend ainsi. Un amour différent de celui qu'elle a envers Riley, son conjoint depuis onze années. Le jeune homme se rendait à son tour sur le canapé, en prononçant ses dernières paroles. « J'ai mal Max, j'ai mal que tu veuilles t'en aller, mal qu'un autre homme soit ton époux, et... mal que tu attendes son enfant! Comment crois-tu que je me sens? Hein ? Tu vas disparaitre de ma vie pour élever cet enfant avec Riley et moi, je ferais quoi? Je me retrouverais seul... C'est maintenant que tu dois faire ton choix Max. Lui, ou moi. Tu sais bien que tu ne peux pas vivre avec nous deux. Mais sache que.. que je serais toujours là pour toi. » Un choix ? Il lui demandait de faire un choix, là maintenant. Elle ne pouvait pas, il lui fallait du temps, elle devait encore parler avec Riley, le mettre au courant qu'il était le père de cet enfant. Maxine rejoignait Emrys sur le canapé, assez hésitante, elle déposait sa main sur la jambe du jeune homme, comme le besoin de sentir un contact. Le besoin de le sentir près d'elle, il était bel et bien devenu important dans sa vie. Renoncer à cette relation se voyait être impossible pour Maxine, pourtant, si cela devait être le souhait du jeune homme, elle ne pourrait que l'accepter. « Excuse-moi.. Je suis désolée.. Je n'aurais pas dû réagir aussi mal.. Puis, je suis désolée pour tout, tu ne devrais pas être avec une femme comme moi, je ne sais que te faire souffrir. Je ne peux pas faire un choix, tu le sais, j'ai besoin de temps, un peu de temps. Il faut que je parle à Riley, qu'il est le.. Enfin tu comprends, mais si tu veux tout stopper je comprendrais. » En prononçant ses paroles, elle restait fixer au mur, une voix calme. Calme et non douce, on pouvait seulement y détecter de l'amertume, une grande déception de devoir en arriver là, mais elle n'en avait pas le choix. « Seulement, tu dois savoir que je.. Enfin tu sais.. Je.. » Elle déposait son regard sur celui d'Emrys, elle se mordait la lèvre inférieur. A son contraire, Maxine avait peur de lui dire, peur d'avouer l'amour qu'elle lui portait. Doucement, elle venait à se faufiler dans les bras du jeune homme, en posant sa tête au creux du cou de celui-ci, et finissant par chuchoter. « Je t'aime aussi.. » Ses yeux se fermaient quelques secondes, elle se serait davantage auprès du jeune homme, si ces moments devaient être les derniers, elle voulait en profiter le plus possible. Lorsqu'elle les ré-ouvrit enfin, elle relevait son visage dans la direction de celui d'Emrys. « Je n'ai pas envie de partir, j'ai dit ça parce que tes paroles m'avaient blessé.. mais si tu préfères que je rentre, je le peux. Je te demande seulement encore un peu de temps, je t'en prie Emrys. » Son regard lui suppliait de lui laisser un laps de temps plus ou moins long, qu'il la laisse rester ici quelques jours comme il lui avait proposé au départ.
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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptyMar 26 Oct - 12:14

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La douleur était profonde, aiguë, comme une lame de couteau, comme un poison. Il se sentait perdu, seul, et abandonné. En même temps, ce n'était pas tellement faux, étant donné la condition de vie de Maxine; elle était marié, et attendait un enfant de ce mari. Qui était-il pour tout foutre en l'air? Hm? Tandis qu'il pleurait, il sentit la peau douce de Maxine venir essuyer ses larmes, et il ne pu s'empêcher de contracter les mâchoires; ce contact était terriblement triste puisqu'elle ne l'avait touché, ce soir, que pour enlever les méfaits de leur dispute qui coulaient doucement sur ses joues.

Lorsqu'il se rendit sur le canapé, elle l'y rejoignit et déposa sa main sur sa jambe.

« Excuse-moi.. Je suis désolée.. Je n'aurais pas dû réagir aussi mal.. Puis, je suis désolée pour tout, tu ne devrais pas être avec une femme comme moi, je ne sais que te faire souffrir. Je ne peux pas faire un choix, tu le sais, j'ai besoin de temps, un peu de temps. Il faut que je parle à Riley, qu'il est le.. Enfin tu comprends, mais si tu veux tout stopper je comprendrais. »


Il ferma les yeux et se mis à réfléchir à toute vitesse. Maxine pensait-elle réellement qu'elle n'était pas assez bien pour lui ? Pour LUI ? L'inverse semblait plus probable et pourtant, Maxine venait réellement de dire cela. Depuis longtemps -depuis qu'il avait rencontré Max en fait-, il s'était toujours trouvé inférieur à elle, gauche comparé à son assurance, laid comparé à sa beauté. C'était limite s'il ne considérait pas Quasimodo comme un frère de coeur. Lorsque Maxine avait commencé à s'intéresser à lui, il n'avait eu de cesse de se questionner sur le fait qu'elle puisse le désirer. Il ne se trouvait pas très attirant, pas très classe, et il supposait que Riley devait etre tout son contraire. Mais Maxine venait de lui faire un aveux capital. Elle aussi avait cette impression, et Emrys se rendit compte que depuis qu'ils se connaissaient, ils avaient peu parlé de leurs sentiments profonds.

« Seulement, tu dois savoir que je.. Enfin tu sais.. Je.. »

Non il ne savait pas. Elle semblait soudain perdue elle aussi et lorsqu'Emrys ouvrit les yeux, il le remarqua aussitôt. Il plissa les yeux, saisit par l'incompréhension. Ou était passé la Maxine qu'elle s'était forcée d'être pendant si longtemps? Ou était celle qui avait une carapace, celle qui faisait tout pour ne pas pleurer devant lui, celle qui était forte? Il se mis à penser qu'il aimai également la voir si vulnérable et soudain, en faisait fi de ce qui venait de se passer, de la dispute, du bébé et de la soirée gâchée, il eut l'irrépressible envie de la serrer contre lui. Parce qu'elle semblait tombée de son nid. Mais il n'eut rien à faire puisque la jeune femme vint se blottir d'elle même dans ses bras. Il enroula délicatement ses bras autour de ses épaules, tandis qu'elle venait loger sa tête près de son cou.

Je t'aime aussi.. »

Elle l'avait dit d'un souffle, et Emrys frissonna. Il se sentit comme dans ce genre de moment ou on descend un escalier dans le noir. On pense qu'il y a encore une marche tout en bas, mais en fait il n'y en a plus, puisqu'on est tout en bas. Et le fait d'avoir les perceptions brouillées est assez déstabilisant. Pour Emrys, c'était pareil. Il était bien là, assis sur ce canapé, mais il se sentait en dehors de son corps... Venait-elle réellement de lui dire qu'elle l'aimait? Il eut un mal fou à avaler sa salive, et heureusement que Max ne pouvait pas le voir, parce qu'il avait les yeux grands ouverts de stupéfaction. Son coeur ratait un battement toutes les trois secondes et il sentit son estomac se tordre. Elle releva la tête vers lui et il reprit contenance.

« Je n'ai pas envie de partir, j'ai dit ça parce que tes paroles m'avaient blessé.. mais si tu préfères que je rentre, je le peux. Je te demande seulement encore un peu de temps, je t'en prie Emrys. »


Le jeune homme baissa la tête et inspira profondément avant de se mettre les avant bras en appuie sur ses genoux, les mains prenant celles de maxine pour les joindre aux siennes.

« Je.... »

C'était dur. Dur de parle après ca, dur de lui dire qu'il était heureux, dur de lui dire qu'il aurait tellement voulu que tout se passe autrement.

« Ecoute.. je suis certain maintenant que... si nous nous étions rencontrés dans d'autres circonstances, toi et moi ça aurait pu marcher. J'en suis certain, oui. Mais.. tout est différent là, et il y a des choses qu'on ne peut pas foutre en l'air. Je crois que j'ai pas mal de questions à te poser... mais avant, je voulais juste te dire que ce soir, malgré le fait qu'on ait fait un peu n'importe quoi, je suis très heureux d'être auprès de toi. Tu aura beau penser que tu n'es pas assez bien, ou que tu me fais souffrir, tu ne pourra pas m'empecher de me dire que tu es la femme... la plus sublime que j'ai rencontré. Et rassure toi sur un point Max....j'ai choisi... j'ai choisi de souffrir. Parce que je savais que tu était mariée puisque tu me l'avais dis. J'ai choisi d'être dans la faute... c'est moi qui suis à blamer.

Il releva la tête vers le plafond puis redescendit son regard plus le plonger dans celui de la jeune femme. Machinalement, il lui caressait le dos de la main.

« Je n'ai pas envie non plus que tu partes, c'est pour ça que je pense qu'il faut que tu restes un peu chez moi, histoire de te remettre les idées en place. Je t'en pris reste... je te laisserais tout le temps qu'il te faudra... et maintenant, j'ai quelques questions, parce que je pense qu'on doit jouer cartes sur table : Est-ce que tu aimes Riley? Pourquoi exactement ca ne collait plus? Je veux dire... qu'est ce qui justifie que tu trompes ton mari? Ce bébé était désiré? Est ce que tu...

A cette pensée, il eu du mal à ravaler la boule de larmes qui remontait le long de sa gorge..

enfin.. est-ce qu'il aurait pu etre de moi? Si cela avait été le cas.. est ce que ca aurait pu tout changer?

Il avait besoin de réponses, mais il était évident que les tensions s'étaient calmée... La soirée pourrait peut etre commencer un peu plus tard.





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MessageSujet: Re: Et demain... tu repartiras. Et demain... tu repartiras. EmptySam 30 Oct - 16:18

Et demain... tu repartiras. 203100tumblr_l7mihbQFAG1qa9nc2o1_500

« Ecoute.. je suis certain maintenant que... si nous nous étions rencontrés dans d'autres circonstances, toi et moi ça aurait pu marcher. J'en suis certain, oui. Mais.. tout est différent là, et il y a des choses qu'on ne peut pas foutre en l'air. Je crois que j'ai pas mal de questions à te poser... mais avant, je voulais juste te dire que ce soir, malgré le fait qu'on ait fait un peu n'importe quoi, je suis très heureux d'être auprès de toi. Tu auras beau penser que tu n'es pas assez bien, ou que tu me fais souffrir, tu ne pourras pas m'empêcher de me dire que tu es la femme... la plus sublime que j'ai rencontré. Et rassure toi sur un point Max....j'ai choisi... j'ai choisi de souffrir. Parce que je savais que tu étais mariée puisque tu me l'avais dit. J'ai choisi d'être dans la faute... c'est moi qui suis à blâmer. » Sentant la main du jeune homme glissait dans son dos, elle fermait les yeux quelques secondes. Maxine était bien là, dans ses bras, comme s'il n'y avait qu'eux et que rien ne pourrait les séparer pour autant ce n'était pas la réalité, tout pouvait les séparer. Qu'il choisisse de souffrir ? Cela était hors de question, bien qu'il soit en train à ce moment de souffrir, elle préférait le voir heureux, heureux avec une autre que souffrant avec elle. Il avait peut-être décidé de continuer avec elle, en sachant qu'elle était mariée, mais c'était elle la principale fautive. Elle aurait dû tout arrêter avant que des sentiments viennent se créer et se lier entre Emrys et elle. « Non, non, non Emrys. Je ne veux pas que tu prennes la décision de souffrir. Je ne veux pas te voir souffrir par cette situation, par le fait que je sois mariée ou je ne sais quoi encore. Je ne veux pas que tu sois mal, par ma faute. » Elle l'aimait, elle en était sûre, mais elle détestait le fait de le voir ainsi. Cette relation était en train de le détruire, elle s'en rendait compte, et par la même occasion, ça la détruisait aussi. « Je n'ai pas envie non plus que tu partes, c'est pour ça que je pense qu'il faut que tu restes un peu chez moi, histoire de te remettre les idées en place. Je t'en pris reste... je te laisserais tout le temps qu'il te faudra... et maintenant, j'ai quelques questions, parce que je pense qu'on doit jouer cartes sur table : Est-ce que tu aimes Riley? Pourquoi exactement ca ne collait plus? Je veux dire... qu'est ce qui justifie que tu trompes ton mari? Ce bébé était désiré? Est ce que tu...enfin.. est-ce qu'il aurait pu etre de moi? Si cela avait été le cas.. est ce que ca aurait pu tout changer? » Des questions qu'elle aurait préférées se passer, elle le savait, et pourtant, elle n'avait pas le choix. Elle devait lui donner des réponses claires. Maxine ne pouvait pas le laisser dans l'ignorance plus l'autant. Au fond de lui, il se doutait sans doute que la jeune femme portait encore des sentiments à l'égard de son mari, cela était une évidence. « Je pense rester, ne t'en fais pas. » Relevant son regard en direction de Emrys, elle se dégageait des ses bras tout en délicatesse. Se postant sur le fauteuil pour se retrouver face au jeune homme. Elle désirait répondre à ces questions tout en pouvant le regard dans les yeux, et voir toute la sincérité de ses paroles. Mentir ne lui servirait à rien, elle l'avait fait pendant de nombreux mois à son mari, et voilà où elle en était, entre deux hommes et un enfant. Prenant son souffle, elle fit un sourire rapidement Emrys assez gênée. « Oui.. J’aime toujours Riley. Mes sentiments ne peuvent pas s’éteindre comme ça, il est mon mari depuis sept ans, et je suis avec lui depuis onze ans, il fait partie de ma vie. Pourquoi je l’ai trompé ? Je n’en sais trop rien, tu sais, il était plus absorbé par son boulot que sa propre femme, je ne sais que ce n’est pas une excuse valable, mais j’avais besoin de me sentir aimer par quelqu’un. » Son regard se baissa quelques secondes. Elle avait parlé assez rapidement, pour en finir le plus vite possible. Les dernières questions dont Maxine n’avait pas répondu étaient au sujet de l’enfant, de cet enfant qu’elle avait dans son ventre. Désiré, pas désiré ? Entre les deux, bien sûr que Riley et Maxine avaient comme projet de fonder une famille, mais celui-ci ne devait plus être à l’ordre du jour après les derniers événements passés. « On avait jamais réellement parlé d’avoir des enfants, du moins, c’était dans nos projets oui, mais pas maintenant. Je préfère être sincère, je ne pense pas. Je veux dire, qu’il soit de toi ou de lui, je serais dans la même situation que je suis actuellement.. » Dans le doute, elle était confrontée à un choix. Le père de son fils ou son amant. Riley serait sans doute le choix le plus approprié, pour que son enfant vive avec ses parents, mais il s’agissait aussi de son bonheur à elle, et elle ignorait avec lequel celui-ci serait comblé. « Tu vas me virer de chez toi, maintenant ? » Elle laissait apparaître un léger sourire, accompagné d’un petit rire. Les paroles de Maxine n’étaient qu’ironiques, enfin, elle espérait que face à cette vérité, il allait encore souhaiter la garder chez elle, et ne pas changer de comportement.
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