© psychedelia child.

COOPER JEZABEL SKYE♣ 26 ans.

feat. Anna Paquin.

love always remains ♣ ÂGE : 26 ans GROUPE : The script METIER/ETUDES : Maitresse d'école SITUATION AMOUREUSE : Célibataire

♣ I'd like to make myself believe
Dear Jayden, october 11th 2003

Jayden, cela fait seulement quelques mois que tu es partis et tu me manque déjà tellement, c’est difficile de ne pas savoir ce que tu vis là bas, dans ce pays en guerre, je te trouve tellement courageux d’y être parti, mais je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour toi, chaque jour qui passe, je me demande ce que tu fais, si tu vas bien, si tu n’es pas blessé, si tu penses à moi … Pour ma part, tu hantes mes pensées, jours et nuits, heures après heures, secondes et après secondes. On arrête pas de me dire que je suis distraite et c’est sans doute vrai. Comme tu le sais, je suis entrée à l’université il y a quelques jours, je dois avouer que j’ai du mal à rester concentrée sur les cours, j’ai tendance à me perdre dans mes songes et mes rêves et je ne rêve que de toi. En vérité, plus les jours passent plus je me demande si je suis faite pour l’université, les études et tout le reste, si j’en fais, ses surtout pour mes parents, ils ont toujours voulu que j’aille loin dans la vie, ils ont toujours eu beaucoup d’espoir pour moi et ils ont toujours fait en sorte que je réussisse. Je n’ai pas beaucoup de souvenir de mon enfance mais je sais qu’ils se sont donnés du mal pour moi et je n’ai pas envie de briser leurs espoirs, enfin, une chose est sûre, ils ne me verront pas médecin comme ma mère l’avait espéré ! C’était pourtant une idée qui revenait souvent quand j’étais enfant, ma mère me disais que plus tard, je sauverais des vies, seulement, je ne suis pas faite pour ça, je ne serais jamais à la hauteur de ses attentes, et pourtant, elle ne cesse d’être fière de moi, comme elle l’a toujours été d’ailleurs. Je voudrais tellement réussir pour elle, elle dit souvent que ma réussite lui prouverait qu’elle n’a pas tout raté dans sa vie, son mariage a été un échec, elle est serveuse dans un bar et depuis son divorce quand j’avais trois ans, elle dit ne jamais avoir retrouvé l’amour, des fois, je me dis que c’était peut être à cause de moi, elle a toujours été là pour moi, attentive, attentionnée, je lui en suis reconnaissance, mais quand je la vois aujourd’hui, je réalise tous les sacrifices qu’elle a fait pour moi, cette vie qu’elle n’a eu de cesse de mettre entre parenthèses, le temps que je fasse ma vie à moi, je ne m’en suis pas rendu compte plus tôt, sinon, je pense que je me serais mieux comportée à l’époque où j’étais adolescente. J’ignore pourquoi je te dis tout ça, je suppose que ça n’a pas grand intérêt pour toi, mais tu me connais, quand je parle, je ne m’arrête pas, je dérive facilement de sujets en sujets sans vraiment m’en rendre compte, tu feras ce constat, qu’à l’oral où à l’écrit je suis la même. J’ai tellement besoin de te parler, te raconter ce que j’ai sur le cœur où simplement ce que j’ai à l’esprit que je m’égare dans de longs et inutiles discours, j’ose espérer que cela ne te fasse pas haïr mes lettres, car t’écrire et le seul moyen que j’ai pour te transmettre ce que je vis et ce que je ressens en ce moment alors que tu es si loin de moi. C’est avec tout mon amour et tout mon soutient, que je vais te laisser, en espérant de revoir bientôt. Je t’aime.
Jezabel C.

Dear Jayden, december 20th 2003

J’aurais aimé que tu reçoives cette lettre pour noël, mais je suppose qu’il est un peu tard, je m’en excuse, j’aurais su t’écrire plus tôt, mais j’ai manqué de temps, et t’écrire n’est pas une chose que je veux faire vite, entre deux cours, comme s’il s’agissait d’une chose sans importance. Avec l’approche de noël, j’ai l’impression d’avoir de moins en moins de temps, ici à New York, le temps est à la fête, mais loin de toi, je ne me sens pas le cœur à la joie des fêtes de fin d’année, ma mère quant à elle, y met encore tout son amour, elle tient aux traditions de noël, tu aurais du voir sa joie quand les premiers flocons de neige sont tombés, elle qui dit toujours qu’un vingt-cinq décembre sans neige ce n’est pas vraiment un vingt-cinq décembre. J’aurais aimé que tu sois la pour cette occasion, malheureusement tu es encore loin de mois et tu le sera encore longtemps, je le sais et je m’efforce de l’accepter, mais c’est tellement dur d’être loin de toi. Ta dernière lettre m’a rendue vraiment heureuse et sans doute, encore plus pressée de te revoir et de me serrer dans mes bras. J’ai trouvé ça drôle que tu puisses penser que j’étais parfaite, je ne le suis pas aujourd’hui et crois moi, je l’étais encore moins avant. Enfant, j’étais plutôt sage et disciplinée. Une enfant sérieuse, un peu réservée et sans doute trop gentille, je me suis faite marcher plus d’une fois dessus, j’étais du genre à aider les autres sans rien demander en retour et au final, on se servait de moi, il a fallu attendre l’adolescence pour que je prenne conscience de ça, en vérité, il y avait un garçon dans cette prise de conscience, le genre beau parleur, dragueur et carrément nul en cours ! Lui aussi il m’avait demandé de l’aide parce qu’il n’avait soit disant pas le temps d’étudier parce qu’il faisait partit de l’équipe de basket du lycée. Je l’ai aidé et alors que je le trouvais carrément chiant j’ai fini par l’apprécier et même par l’aimer et un jour il m’a mise face à la réalité des choses et j’ai compris que j’avais tord de me laisser avoir, je devais avoir quinze ans à cette époque et cette prise de conscience m’a faite changer. J’ai commencé à vouloir m’imposer, à me faire un peu plus remarquer, à sortir aussi, les fêtes et tout ça, ce n’était pas vraiment mon monde et pourtant dés qu’il y en avait une j’y allais, c’était bête, j’ai arrêté de compter le nombre de fois où je me suis ridiculisée en buvant de trop et puis j’ai fini par remarquer que j’avais eu tord, quand le type qui m’a dévergondé ma plaqué, alors je me suis ressaisie, j’ai terminé le lycée et puis je t’ai rencontré toi, tu es sans aucun doute, la meilleure chose qui me soit arrivée. Tu vois, j’ai moi aussi eu ma période adolescente dévergondée, même si ça parait difficile à croire même si c’est sûr que j’étais quand même bien loin du monde dans lequel toi tu a vécus et qui t’as conduit là où tu es aujourd’hui, si loin de moi. Je tiens, avant de terminer cette lettre, à te souhaiter un joyeux noël, même si je suppose que tu recevras cette lettre un peu tard, puisque c’est noël, j’y joint un cadeau, ce n’est pas grand-chose, il s’agit de ma gourmette, celle que j’ai toujours eu autour du poignet, je te la donne, pour avoir l’impression qu’une petite partie de moi, sera toujours prêt de toi. Je t’aime de tout mon cœur, reviens moi vite.
Jezabel C.

Dear Jayden, July 09th 2008

Cher Jayden, cela fait déjà cinq ans que tu es partis. Le temps est long quand tu n’es pas là, les jours sont fades et la peur de te perdre à jamais est là, présente en moi comme une lame dans mon cœur. Jayden, je ne sais pas ce que tu vis là bas, et pourtant je sais que c’est difficile pour toi, je sais aussi que tu tiens le coup et je suis fière de toi. Je t’aime, aujourd’hui comme au premier jour, il y a déjà six ans. J’ignore pourquoi mais notre amour a toujours résisté à toutes les épreuves que nous avons traversées. Mais il y a un temps où mon cœur est las d’attendre ton retour. Et ce temps est arrivé depuis des mois déjà Jayden. Je sais, au plus profond de moi-même que jamais je ne pourrais t’oublier, mais j’ai pris une décisions, ceci est la dernière lettre que je t’écris et je ne te demande aucune réponse, de toute façon, je ne la recevrait pas, je m’en vais vivre en Australie. Il y a un autre homme derrière tout ça, pardonne le lui avant de chercher à me pardonner moi, je t’en pris, il a toujours été là pour moi quand toi tu étais je ne sais trop où. Cette guerre ne connaitra-t-elle pas une fin un jour ? Plus les jours passent et plus j’ai l’impression que tu seras toujours là bas, loin de moi et je ne veux pas rester seule à t’attendre toute ma vie, je ne peux pas, je sais que tu trouvera le bonheur sans moi Jayden, le jour où ton calvaire s’achèvera enfin, quand tu rentreras au pays où je ne serais plus, et tu referas ta vie, si tu m’aimes encore en lisant cette lettre, je te demande de me promettre de trouver le bonheur après l’enfer de la guerre et si jamais tu te met à me haïr, je comprendrais parfaitement et je suis prête à l’accepter si ça te permet d’avancer. Désormais nos routes se séparent et nos cœurs aussi, les choses seront certainement plus simples pour nous deux maintenant. Je te souhaite de réussir, de revenir à New York et d’être heureux. Adieu.
Jezabel C.

Sidney, de nos jours

Une école primaire, un beau soleil et vingt-six vingt-cinq juin passés pour la belle Jezabel, c’est à peu prés tout ce qu’elle avait aujourd’hui, elle avait quitté les Etats-Unis en croyant encore un peu en la possibilité d’un nouvel amour, mais encore une fois dans sa vie, elle se retrouvée, peut être était-elle faite pour finir seule après tout. C’était ainsi, tant pis pour elle. Elle avait pourtant des rêves, un mariage, des enfants, mais elle ne pouvait pas obtenir tout ça, elle aurait bien versé une petite larme, mais elle se contenta d’un léger soupire alors qu’elle observait les enfants, jouant dans la cours de récrée, en toute innocence, comme si la vie ne les avait pas encore vraiment touché. Ils étaient joyeux, plein de rêves et d’espoirs, Jezabel voulait les voir réussir, tous, elle voulait qu’ils soient heureux toute leur vie comme ils l’étaient aujourd’hui, qu’ils puisse garder cette innocence qu’elle avait perdu bien jeune elle, elle regrettait le divorce de ses parents, elle regrettait d’avoir gâcher une bonne partie de sa vie, elle regrettait de n’avoir pas vraiment connu son père et plus que tout le reste elle regrettait Jayden, cet amour qu’elle avait perdu et qui pourtant ne cessait de hanter ses jours et ses nuits, comme le fantôme d’un passé dont elle était prisonnière à jamais. Elle releva sa manche, le regard mélancolique, pour regarder cette gourmette argentée autour de son poignet et cette inscription « Jayden » ça faisait plusieurs année qu’elle la portait, incapable de s’en séparé alors que cette histoire semblait irrémédiablement terminée. Elle repensait à ses dernières années, aux lettres échangées à la guerre qui était enfin terminée aujourd’hui, quand soudain, une voix la fis sortir de ses songes, un enfant, un lance pierre à la main.

« Madaaaaame, on peut s’en servir pour donner de l’élan à un pigeon ? »


♣ Can I ask you some questions ?

AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? :: L'amour. Oui, Jezabel a déjà été amoureuse, deux fois, peut être trois, mais il n'y a qu'un seul homme qui à marqué sa vie, comme une brûlure au fer rouge sur sa peau. Il est partit à la guerre quand ils étaient encore adolescent et après de nombreuses lettres échangées, Jezabel a cru pouvoir refaire sa vie avec un autre, mais elle s'est trompée, elle ne pouvait pas oublier son grand amour, et maintenant, elle se retrouve seul avec cet homme hantant ses penses et torturant son cœur jours après jours.
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Jezabel est d'origine américaine, elle est née et a grandit à New York. Mais voilà deux ans qu'elle vit à Sidney, elle y est venu avec son ex petit ami, pour changer d'air, ce dernier pensant qu'elle arriverait à oublier son ancien petit ami partit à la guerre en changeant de pays, mais rien à faire, elle ne l'oublie pas et des fois elle songe même à retourner à New York et tenter de le retrouver.
AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? :: La jolie blonde a fait des études sans vraiment savoir quoi faire de sa vie, disons qu'elle a fait ça pour faire plaisir à sa mère et ne pas se retrouver serveuse ou pire encore, les études, ce n'était donc pas vraiment son fort, mais en devenant institutrice, elle a réaliser à quel point elle avait eu raison de continuer ses études. Elle adore les enfants et elle adore son métier, c'est la seule chose de sa vie qu'elle ne changerait pour rien au monde

TOI TOI &TOI icon by MISERY ANGEL ♥ NOM ET/OU PSEUDO : Anaïs, Sweet Poison, Deanou pour les intimes et même Jumelle pour une seule personne ici présente qui se reconnaitra, j'espère xD AGE : 18 ans moins 81 jour today (aa) RÉGION : LOIR ET CHER THE BEST ! FILLE OU GARÇON : Fille, THE BEST AUSSI ! QUE PENSES-TU DU FORUM ? : J'aime ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Je saiiiiis plus ! PRD si ma mémoire et bonne mais sur ce point je vous promet rien x) AUTRES : Le titre de mon sujet ne prouve en aucun cas ma décadence mentale, il s'agit simplement d'une citation de Kaamelott *veut pas définitivement passer pour une folle*

JUMELLEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH
Comme on se retrouve x)

Tant pis, Anna est trop géniale

Jezabel S. Cooper a écrit:

Merci Tallulah
C'est le nom d'une chanson d'Indochiiiiine ce prénom sauf que la chanson s'écrit Tallula mais c'est pas grave ça me fait penser à Indochine quand même


Dites moi que je rêve ! Une fan d'Indochine Le prénom est tout-à-fait tiré de cette chanson, sauf que je l'ai un peu remixé, mais oui, c'est bien ça D'ailleurs le titre de ma fiche de lien, tu verras, j'ai mis une phrase de 'Drugstar'

Jezabel S. Cooper a écrit:

Voui, vive Anna ♥
Il nous faudra quand même un lien de la mort qui tue ma jumelle d'amour ♥

T'inquiètes ma biche x)