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| Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Jeu 30 Déc - 23:38 | |
| Sookie♥Calebmade by Dodixe
3 ans… Cela faisait trois belles années qu’elle vivait ici, à Sidney… Trois ans qu’elle avait décidé de quitter sa ville pourrie et toutes ces emmerdes pour finalement venir chercher une vie meilleure dans l’une des villes les plus importantes d’Australie. Elle avait pensé y trouver un peu de réconfort et les jours, les mois et les années passants, elle commençait à faire table-rase du passé douloureux qu’elle avait eut… A vrai dire, elle n’avait pas honte d’avoir été LA femme qui avait faillit se faire violer par son fiancé et qui avait pris la fuite. Elle n’avait pas pris la fuite parce qu’elle avait honte, elle avait pris la fuite parce qu’elle avait peur de cet homme et qu’elle voulait recommencer à zéro. Elle était donc arrivée ici, avec ses petites économies en poche et le désir de continuer ses études de droit mais tout s’était effondré lorsqu’elle s’était malheureusement rendue compte qu’elle allait devoir travailler sinon elle ne pourrait jamais tenir la route financièrement. Elle avait donc du dire adieu à la belle carrière d’avocate qu’elle avait prévue et dire bonjour à la vie de nuit, la vie de stripteaseuse. Ayant trop honte de son propre choix, elle avait décidé de dire à ses parents qu’elle était devenue serveuse et qu’elle gagnait relativement bien sa vie grâce au pourboire de la clientèle mais c’était un mensonge parce que chaque soir elle remplissait sa petite culotte de billets de banque et ce, depuis trois ans. Les débuts avaient étés durs, elle avait une peur bleue de se faire violer par un homme sordide l’ayant reconnue à cause de son fameux tatouage significatif. Ce tatouage était son symbole, tous les hommes qui voulaient « bella » connaissaient se tatouage et nommait d’ailleurs la stripteaseuse comme « Celle au tatouage au creux des reins ». Triste reconnaissance mais qu’importe, Sookie avait trouvé quelque chose pour subvenir à ses besoins et s’en contentait maigrement, se disant que, de toute façon, elle n’avait plus vraiment le choix. Lorsqu’elle irait voir un patron et dirait « Bonjour, j’ai été stripteaseuse », elle savait très bien que les regards interrogateurs et intéressés des hommes se pencheront sur elle pour savoir qu’elle était son joli nom, pour savoir quelle fille se cachait derrière la façade coincée de Sookie Marie Dormer. Finalement, il y avait un énorme fossé entres les deux filles qu’était Sookie, entre Bella et Sookie… L’une était une stripteaseuse bien trop maquillée, à la perruque rose et aux yeux bleus océan et l’autre était une jeune femme toute simple aux yeux bruns et aux longs cheveux bruns tombant en cascade le long d’un visage enfantin. D’ailleurs, c’était cette fille-là qui avait plu à Caleb…
Caleb, si elle aurait pensé un jour tomber sur un jeune homme comme lui elle aurait sûrement appelé sa mère en hurlant qu’elle était stripteaseuse et qu’en plus, ce n’étaient pas TOUS les hommes qui souhaitaient la sauter comme si elle était une bête de foire et non un être humain. Heureusement pour le cœur de sa vieille mère, Sookie ne s’était pas exécuté mais avait quand même décidé de tenter quelque chose avec ce jeune homme… Enfin, tenter quelque chose c’était bien vite dit parce qu’avec une fille comme elle « tenter » voulait plutôt dire « voir comment ça se passe » ou « essayer sans grande conviction ». Pourtant, voyant son doux visage et se rendant compte qu’il n’était pas ivre mort et qu’il était plein de bonnes attentions envers, sachant pertinemment qui il allait avoir dans sa voiture, il avait proposé de la ramener, chose invraisemblable pour une jeune femme comme Sookie. Invraisemblable car la jolie brune n’acceptait jamais d’adresser la parole à un inconnu, surtout à la sortie de la boite où elle travail. Question de vie ou de mort, question de réalisme aussi parce que c’est bien connu : Tout homme sortant d’une boite de striptease à la queue en rute et les phéromones mâles qui recherche le minou bien frais. Mais ce jeune homme qui venait de lui adresser la parole alors qu’elle levait la main pour héler un taxi, semblait tout à fait détendu, normal, ne respirant en aucun cas les phéromones mâles en quête de donzelle… Bref, le mec tout à fait normal qui est aussi blasé que s’il sortait d’une librairie et qu’il avait passé deux heures à lire un livre sur « Comment faire pour comprendre qui on est ». Non, il n’était pas un pervers, elle l’avait sentit dés le première abord, dés qu’il avait ouvert la bouche et c’est pour cette raison principale qu’elle avait accepté sa requête. Et ce soir… Ce soir elle venait de passer la soirée d’Halloween en sa compagnie, elle avait découvert qu’il était policier, une très bonne chose si à l’avenir quelqu’un la poursuivait ou qu’un psychopathe lui envoyait des lettres étranges dans lesquelles il dirait qu’il a super envie d’elle et qu’elle est franchement excitante lorsqu’elle se déhanche sur la piste et que… STOP ! Ca devient dégueulasse ! Beurk ! Ta gueule Sookie ! Enfin bref, elle avait aussi appris que Caleb aimait bien les chichis, une chose intéressante aussi si un jour elle prévoyait une sortie, elle pourrait ainsi lui rendre la pareille en achetant cette fois-ci les chichis pour eux deux… D’ailleurs, de part son achat des chichis, elle pouvait aussi dire que Caleb était un gentleman. Il était drôle aussi… Elle avait beaucoup rit… Beaucoup sourit, la plupart du temps c’était niaisement parce qu’en réalité il lui plaisait beaucoup et elle ne pouvait s’empêcher de sourire dés lors qu’il se mettait à sourire lui-même. Elle avait aussi trouvé qu’il avait un joli derrière et puis elle l’avait trouvé doux… Cette soirée avait été totalement à la hauteur de ses espérances à vrai dire… Sauf quand il avait fallut qu’elle ouvre sa bouche et qu’elle se rende compte des situations embarrassantes dans lesquelles elle pouvait le mettre parfois. Finalement, la jeune femme avait proposé d’aller chez elle, en plus, elle était venue en taxi alors c’était parfait, il lui servirait de super chauffeur gentleman… Elle le vit bientôt s’approcher et l’observa, plongeant son regard dans le sien tendit qu’il enlevait sa veste pour la déposer sur ses épaules, chose qui la fit sourire tendit qu’elle passait ses mains dans les manches comme une petite fille. La veste était bien trop grande pour elle mais qu’importe, elle s’emmitoufla dedans avant de sentir les mains du jeune homme frictionner ses épaules afin de la réchauffer. Elle sentit une chaleur douce se diffuser le long de ses bras et petit à petit, elle cessa de trembler. Le moment romantique monta à son comble lorsqu’elle sentit encore une fois la main chaude de Caleb se poser sur la sienne, l’encerclant avec douceur. Elle releva lentement les yeux de leurs mains avant de sourire et de capter son regard, s’adoucissant en entendant qu’il comptait bien la ramener. Elle le suivit dans le parking, faisant attention où elle marchait, observant en même temps les plis que faisait sa chemise dans son dos lorsqu’il marchait. Ils arrivèrent rapidement à la voiture et elle du lâcher sa main non sans une pointe de déception qu’elle cacha tant bien que mal. Elle s’engouffra dans celle-ci, resserrant un peu plus la veste chaude sur sa poitrine. Elle avait le nez contre le col afin de cacher son coup et sentait le parfum bizarrement –keuf, keuf *sbaaff*- délicieux et envoutant, si bien que dés qu’elle donnait une indication pour le chemin du retour, elle s’obligeait à chaque fois à retirer son nez de la veste afin de ne pas avoir à expliquer pourquoi elle fermait les yeux en sentant le morceau de tissu… ღღღ Le chemin se passa plutôt bien et, pour la première fois de toute sa vie, se retrouver comme GPS ne fut pas une sorte de combat plein de « tournes là ! LA ! MERDE ! » Et de « Sookie t’es vraiment une merde, je conduis plus avec toi ! JAMAIS ! ». Finalement, la jeune femme se révéla être une plutôt bonne GPS, prévenant Caleb le plus tôt possible afin qu’il ne loupe pas telle rue, comme quoi, il y a un début à tout semble-t-il ! Ils arrivèrent d’ailleurs beaucoup plus rapidement qu’elle ne l’avait escompté et lorsque le jeune homme stoppa la voiture, elle se demanda si elle était vraiment arrivée au bas de son immeuble. Pourtant, il n’y avait aucun doute possible, ils étaient bien devant son immeuble, ils ne s’étaient pas trompés, ils avaient roulé plutôt lentement mais pourtant ils étaient là plus vite que lorsqu’elle prend son taxi habituel qui l’emmène tout droit vers son travail. Elle sortit donc de l’habitacle, gardant avec un plaisir très peu discret la veste de son partenaire de soirée et s’avança pour aller jusqu’à la porte, sortant ses clefs de son petit sac à main qu’elle avait emmené avec elle. Elle enfonça d’ailleurs, la clef dans la serrure avant de tourner deux fois et de s’engouffrer dans le grand hall, se permettant un sourire vers le concierge qui observait avec attention ses longues jambes dénudées. Dés lors qu’il découvrit la carrure imposante de Caleb, celui-ci fronça les sourcils, comme s’il se demandait pourquoi un homme venait à la suite de Sookie, imaginant sûrement qu’ils ne se connaissaient pas du tout et que c’était une simple coïncidence qu’ils soient l’un à côté de l’autre, qu’elle porte sa veste et qu’en plus, ils partagent un regard entendu. La jeune femme passa devant, montant les marches avant afin de ne pas avoir le droit à un « C’est là ? » à chaque portes qu’ils croiseraient, ils montèrent donc jusqu’à une porte qui ne différenciait pas tellement des autres à part que c’était bel et bien celle de l’appartement de la jolie brune. Elle pénétra dans l’appartement et alluma la lumière avant de lancer ses clefs sur une petite table où étaient entreposées quelques babioles. Elle se permit un sourire avant d’emmener son invité dans le salon, lui présentant le canapé géant et confortable, un havre de paix pour n’importe qui de normalement constitué… Elle se mordit la lèvre avant de poser ses mains sur ses bras et de dire avec un doux sourire : « Fais comme chez toi… La cuisine est à droite et si tu veux un café tu peux te servir, les bières sont au frigo et si tu veux un autre alcool c’est dans le bar juste derrière toi… Je vais me changer et je reviens… ».
Courant vers sa chambre, la jeune femme retira la veste avec empressement avant de déboutonner sa robe et de la jeter avec nonchalance sur sa chaise de bureau. Elle était bien décidée à ne pas laisser Caleb poiroter comme ça bien longtemps au risque de le voir s’enfuir. La jolie brune enfila donc un jean noir avant de mettre un petit débardeur avant de reprendre la veste du jeune homme, ne souhaitant surtout pas l’oublier ici pour qu’il vienne la chercher et découvre son tiroir à sous-vêtement qui était resté ouvert. Elle l’enfila de nouveau avant de revenir dans le salon comme si de rien n’était, détachant enfin ses longs cheveux bruns qui tombèrent en cascade sur ses épaules menues, elle se permit un sourire devant le fait que Caleb soit rester debout et elle s’approcha de lui, se mettant à sa place habituelle c’est-à-dire, juste en-dessous de lui, l’observant avec une attitude enfantine. Elle se mordit la lèvre avant de désigner la cuisine, puis le bar avant de hausser les épaules et de dire : « Tu voulais rien ? Ah moins que tu préfères que je te serve… ». La jeune femme se dirigea vers le bar, se penchant pour observer dedans et voir ce qu’elle pouvait bien avoir à proposer à son invité, son haut se relevant lentement et son tatouage dans le bas de son dos se dévoilant. Elle sortit une bouteille de bourbon et s’en servit un fond avant de sortir un second verre, ne s’étant même pas rendue compte de l’apparition de son tatouage quelques secondes plus tôt, c’est pas comme si elle avait l’habitude qu’il se voit celui-là ! |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Sam 1 Jan - 4:49 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
Yeah ! Un bon point Caleb, te voilà désormais entré en direction de l’appartement de la jeune femme avec qui tu étais en principe sorti à la fête foraine ! Voilà ce qu’il aurait pu se dire, après tout, aller chez une jeune femme tout en y étant invité au préalable, ça pouvait toujours annoncer quelque chose de pas si mal pour le reste de la soirée… ou de la nuit, pour les plus tordus – ou les plus endurants, tout dépend du point de vie – mais heureusement pour Sookie et même pour les chastes pensées du jeune homme, ce n’était nullement les pensées qui tourbillonnaient dans son esprit à cet instant précis, tandis qu’il roulait sans se presser en direction d’un endroit où il était déjà allé sans même se souvenir de la bonne route à suivre. N’accordant que quelques regards – bah oui, faut se concentrer sur la route quoi x) – à Sookie, il ne remarqua bien entendu pas tout ce qu’elle pouvait bien faire avec sa veste… Qui sait, elle aurait tout aussi bien pu s’en débarrasser à la première occasion grâce au chauffage de la voiture et pourtant, elle n’en avait encore rien fait et ce, même après plusieurs minutes à rouler à travers les rues et ruelles de Sydney. Ce soir au moins – ou du moins, pour le moment – les routes n’étaient pas encombrées, si bien qu’ils ne mirent pas bien longtemps avant d’arriver devant chez la jeune femme… pour ne pas dire qu’ils étaient plutôt efficaces dans le mode « pilote et copilote ». Quoi, ils n’allaient pas se lancer des fleurs non plus, on ne pouvait pas dire qu’ils avaient plusieurs verres d’alcool dans le nez, ni même qu’ils étaient particulièrement fatigués. La soirée avait d’ailleurs à peine commencé, lorsque la jeune femme avait commencé à avoir froid… ce qui, sans vouloir avoir de pensées déplacées, n’était pas si surprenant que ça au vu de la ‘courtesse’ de sa tenue de ce soir. Certes, à Sydney, cette période n’avait pas pour habitude d’être particulièrement froide, mais c’est bien connu qu’à cette époque là de l’année, il vaut mieux ne pas jouer avec le feu. Heureusement pour Sookie en tout cas, Caleb avait, lui, eu une bonne intuition en choisissant ce « déguisement » très simple… il avait au moins pu lui filer une veste le temps de rejoindre son appartement, histoire qu’elle ne meure pas de froid entre temps : eh oui, s’il avait été déguisé en casimir, il n’aurait pas pu lui passer un bon de son costume pour qu’elle se réchauffe un peu… et puis d’ailleurs, il ne se voyait certainement pas en Casimir, alors bon ! Lorsqu’ils arrivèrent au pied de l’immeuble où se trouvait l’appartement de la jeune femme, Caleb prit quelques secondes pour observer les alentours, non pas parce qu’il était parano, mais bien pour se remémorer la chose et s’assurer qu’ils ne s’étaient pas trompés d’endroit ou que Sookie ne s’était pas plantée dans ses indications… oui, c’était mal de penser une chose pareille alors que la jeune femme semblait avoir toute sa tête, hin. Mais bon, que voulez-vous, un homme reste un homme et ce, quoiqu’il puisse arriver ! Sortant avec elle de la voiture, il jeta un rapide regard à son téléphone portable, rien que pour s’assurer qu’il n’avait pas manqué un coup de fil entre temps et que rien n’avait prévu de venir troubler la soirée qui poursuivait son cours et qui, finalement, valait bel et bien le détour ! Réprimant un léger soupir en se rendant compte que l’atmosphère s’était quelque peu refroidie depuis qu’il n’avait plus de veste, il suivit la jeune femme vers son immeuble, sans un mot, sans un commentaire… et ce, même lorsqu’ils tombèrent sur le concierge de l’immeuble, à peine rentrés. Awesome ! Vu la tronche qu’il tirait, Caleb aurait presque de quoi culpabiliser de venir… ou même craindre quoique ce soit s’il s’avérait qu’il se passe des choses curieuses chez Sookie ce soir. Au cas où ils finissent tous les deux bourrés comme des alcoolo et qu’ils se mettent à faire un action/vérité dans son salon. Haha, ou pas. Haussant légèrement les sourcils en soutenant le regard de l’impoli concierge, il finit par détourner le regard, réprimant avec grande difficulté un soupir… et ne pouvant d’ailleurs retenir son haussement des sourcils. Montant à la suite de sa compagnie de ce soir tout en ayant adressé un dernier regard au concierge, il enfonça à nouveau ses mains dans ses poches, avançant derrière elle sans se presser, observant chaque porte au fur et à mesure de leur avancée, dans l’attente de savoir devant laquelle ils allaient enfin s’arrêter. Parce que oui, depuis le fameux concierge, il avait presque l’impression d’être observé de partout, à chaque recoin de couloir et ce, même s’il y avait bel et bien personne dans les couloirs ! Parano, ou presque, c’est mal de jouer les ermites qui bosse pendant plusieurs mois et de sortir soudainement comme ça comme si de rien n’était.
Lorsqu’ils arrivèrent finalement devant l’appartement de Sookie, il la laissa ouvrir la porte, en profitant une nouvelle fois pour jeter un nouveau regard par-dessus son épaule, peut-être dans la crainte de voir le concierge surgir d’un coin avec une hache et la ferme intention de le découper en petits cubes… ou tout simplement, par simple et bête précaution. Entrant dans l’appartement à la suite de la jeune femme, il se permit d’observer l’entrée pendant quelques secondes, avant de poser les yeux sur elle, lui adressant un rapide sourire… Incapable à présent de savoir où se mettre tant la situation s’avérait… plus gênante qu’il ne l’aurait imaginé : eh oui, ça faisait un moment que Caleb ne s’était pas retrouvé chez une fille comme ça ! Sans un mot encore, il la suivit vers le salon, découvrant le… spacieux – c’est le mot – canapé qui trônait au centre de celui-ci. Il aurait presque pu penser que si elle revendait celui-ci, elle aurait peut-être assez d’argent pour pouvoir abandonner son boulot miteux dans l’espoir de trouver quelque chose d’autre et ce, sans craindre de crever de faim pendant au moins trois mois ! Mais évidemment, cette pensée ne naquit même pas dans le cerveau de Caleb et de toute manière, même s’il avait eu l’esprit critique à ce point, il n’aurait pas eu l’occasion de faire germer quoique ce soit du genre puisqu’il fut rapidement sorti de ses observations. Il baissa les yeux vers Sookie au moment où il sentit celle-ci poser ses mains sur ses bras, comme pour vraiment attirer son attention. Peut-être qu’elle avait senti qu’il se perdait un peu trop dans une reconnaissance des lieux et qu’elle avait alors préféré le ramener sur la planète terre avant de parler, histoire que les mots atteignent bel et bien ses neurones ! Esquissant un léger sourire à ses paroles, il ne répondit rien, la laissant filer, la suivant même du regard pendant quelques secondes, jusqu’à ce qu’elle ne disparaisse il ne savait pas vraiment où. Reprenant donc sa reconnaissance des lieux et ce, sans même sortir ses mains de ses poches, il fit quelques pas dans la pièce, se penchant légèrement pour voir la fameuse ‘cuisine à droite’, avant de faire volte face pour tomber sur le fameux ‘bar derrière lui’. Profitant d’un instant de flottement, il défit encore un peu sa cravate, suffoquant un peu dans la chaleur de l’appartement qui lui fit bien comprendre que oui, dehors la température avait quelque baissé depuis le moment où ils s’étaient retrouvés à la fête foraine. Les secondes semblaient passer lentement, comme pour le laisser profondément enfoui dans… sa solitude. Haussant légèrement les sourcils, il pinça les lèvres, observant à nouveau les alentours sans pour autant oser trop bouger… disons que c’était… trop rangé. En comparaison à son appartement à lui en tout cas. Heureusement qu’elle avait proposé d’aller chez elle, s’il avait du lui proposer un refuge chez lui, il aurait été bien emmerdé : un, ils seraient tombés sur Leah, et qui sait, peut-être que ça aurait fait un peu bizarre… et deux, ils n’auraient pas eu beaucoup d’espace pour respirer tant le bordel s’amassait de plus en plus. Etrange, puisque quand Janet était venue, il s’était juré de ranger un peu… mais évidemment, si la volonté avait germé dans son esprit, ce n’était pas pour autant qu’il l’avait plus concrétisée que ça ! Il avait fait la vaisselle, c’était déjà pas mal, nan ?! Un bruit le sortit de son moment de solitude – pauvre enfant – et il se retrouva à esquisser à nouveau un léger sourire lorsque Sookie revenait à sa hauteur. Elle se posta bien vite devant lui, ayant sans doute remarqué qu’il n’avait pas bougé des masses, qu’il ne s’était pas installé sur le canapé qui avait de quoi être tentant ou même qu’il n’avait pas craqué total in love de la bouteille de quoique ce soit qui pouvait se trouver dans son bar. En gros, nan, Caleb n’avait pas fait comme chez lui et d’ailleurs, vous aviez beau lui dire de faire ainsi, ce n’était pas dans son genre d’agir de cette manière, quel coincé ! Mais bon… un type qui agit dans l’autre sens, ça passait pour un gros macho qui s’installe comme un pacha où qu’il soit, nan ? Bref, en conclusion, c’était certainement mieux d’être un coincé dans certaines occasions et pour ce coup là, Caleb avait bel et bien opté pour le coincé ! Haussant les épaules à ses paroles, il se permit d’avoir un léger ricanement… Allez Caleb, on se décoince un peu et surtout fais lui comprendre que NON tu n’attendais pas qu’elle te serve, ALLEZ MON GRAND !
« Je… ne bois pas sans attendre la personne qui doit m’accompagner… » Ahah, oué c’est ça, c’est pas comme s’il avait pas l’habitude de se boire une bière tous les soirs à chaque fois qu’il rentrait du boulot et ce, que Leah veuille en prendre une en sa compagnie ou non ! Haussant légèrement les sourcils avec un léger sourire qui voulait presque avoir l’air innocent, il la laissant s’éloigner, aller vers le fameux bar. Les mains toujours enfoncées dans ses poches, il détourna un peu le regard, observant encore et toujours tout ce qui pouvait l’entourer. Tous les objets de décoration qu’il ne trouverait jamais chez lui… cette… marque féminine qu’il n’avait pas chez lui depuis un moment. Quoique, à l’époque où il vivait avec Janet, les choses étaient toujours mieux rangées qu’à l’heure actuelle… Il reposa finalement son regard sur Sookie… Mais visiblement pas au bon moment, puisque la chose sur laquelle il eut une vue relativement plongeante, ce fut le bas de son dos… et donc le fameux tatouage grâce auquel il l’avait reconnue. Et voilà qu’il avait un nouveau haussement des sourcils, attardant un peu trop longtemps son regard sur… cette observation précise. Se rendant relativement vite compte de ce qu’il faisait – et heureusement puisque voilà qu’elle enclenchait déjà un mouvement pour se relever – il détourna le regard, faisant même dos à la jeune femme tout en prétextant faire quelques pas. Dans le mouvement, il se passa une main sur le visage, réprimant un soupir. Mauvaise idée… Définitivement mauvaise idée… Il n’avait franchement pas envie de s’attarder soudainement, sans doute parce qu’il n’avait pas envie de compter Sookie comme une simple aventure d’une nuit et sans doute également parce qu’il était à l’heure actuelle, bien incapable de connaître quoique ce soit d’autre avec une femme ! Pinçant légèrement les lèvres finalement, il se reprit, prenant encore quelques instants pour l’observer, avant de se rapprocher et de venir prendre le verre qui lui était destiné et qu’elle avait finalement rempli de bourbon. Bon dieu, heureusement qu’il tenait relativement bien l’alcool, sans quoi, il serait bien dans la merde, encore une fois, pour ne pas dire qu’être un flic qui se fait chopper par ses collègues en étant bourré, ce n’était pas non plus le top pour la réputation d’un homme ! Sans rien avoir encore trouvé quoi dire, il avala une gorgée d’alcool, avant d’avoir un nouveau regard vers la jeune femme. Captant son regard, il détourna les yeux vers sa veste, la désignant des yeux tandis qu’il se rendait enfin compte qu’elle la portait encore… il aurait pu se faire des idées à partir de cette vision, mais encore une fois, il préféra ne rien penser qui puisse s’apparenter à une quelconque conclusion hâtive qui pourrait le mettre bien mal à l’aise. « Ca va mieux alors ? » Eh oui, il fallait bien qu’il s’inquiète de l’état de la jeune femme, bien qu’en Australie il soit relativement difficile de souffrir d’hypothermie et ce, même en octobre. Mais bon, c’est pas pour autant qu’il devait la laisser comme ça hein. |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Sam 1 Jan - 21:58 | |
| Sookie♥Calebmade by Dodixe
Comment ne pas penser à ce qui pourrait se passer cette fameuse soirée, lorsqu’ils se retrouveraient seuls, tous les deux, assis dans le fameux canapé plutôt moelleux à se regarder dans le blanc des yeux… Pourtant, malgré tout ce que pouvaient prédire les apparences et tout ce qu’elles voulaient passer comme message : Sookie n’était pas le genre de femme à inviter quelqu’un seulement pour coucher avec lui, à vrai dire, elle n’invitait jamais quelqu’un à entrer pour coucher avec lui pour la simple et bonne raison qu’elle comptait bel et bien rester vierge jusqu’à son mariage, cette croyance débile ayant fait qu’elle avait presque faillit se faire violer par son ex-compagnon qui n’avait pas supporté la pression qu’elle pouvait lui mettre… Aujourd’hui elle avait vingt-trois ans et elle était totalement intouchée, aucune personne n’ayant réussit à mettre sa patte sur son corps plutôt avantageux… C’était presque impossible à croire d’ailleurs, aux vues du métier qu’elle faisait mais qu’importe, Sookie était une femme de conviction, ce genre de personne qui s’en fiche de ce qu’il se passe autour et des apparences qu’elle peut donner, elle restera toujours celle qui croit en ce qu’elle a toujours cru et qui ne donnera pas aussi facilement sa virginité à un pauvre type inconnu au bataillon. C’est sûrement pour cette raison que la jeune femme ne sortait que très rarement et qu’elle n’allait pas dans tout ce qui était boite de nuit et autres endroits où l’homme chasse le minou parce qu’elle savait très bien qu’elle pourrait tomber sur quelqu’un qui voudrait un jour l’avoir et que qu’elle n’était pas encore prête à subir ce genre d’avance, trop peureuse des hommes à cause de sa stupide aventure… Et c’était d’ailleurs l’une de ses plus grandes craintes lorsqu’elle avait proposé à Caleb de venir ce soir chez elle… Dés qu’elle avait su qu’il pourrait bien mal réagir à ses propos, elle n’avait pas su comment le garder, lui faire comprendre qu’elle l’appréciait énormément et qu’elle voulait apprendre à mieux le connaître et que, surtout, elle ne voulait pas gâcher cette soirée qui avait si bien commencé pour eux deux. Elle l’avait sentit, quelque chose était passé entres eux, un magnétisme qui les obligeait à rester leurs regards plongés l’un dans l’autre. Elle aimait tellement ce genre d’instant où le monde n’existe plus autour et qu’il n’y a qu’elle et lui et que tant de choses passe dans un seul regard –ou pas…-. Enfin bref, elle sentait que ce jeune homme n’était pas comme les autres, il lui semblait qu’il n’était pas ce genre d’homme à vouloir sauter sur tout ce qui bouge et qui serait déjà entièrement nu dés qu’elle reviendrait de la chambre. D’ailleurs, elle imaginait déjà cette scène plutôt comique parce qu’elle savait déjà la possible réaction qu’elle aurait en le découvrant ainsi : Elle aurait attrapé un coussin et le lui aurait envoyé sûrement en plein visage en hurlant comme une gamine et en disant qu’elle n’était pas du tout prête à ce genre de chose. De toute façon, elle ne s’attendait pas du tout à ce genre de réaction parce qu’aux vues de son attitude plutôt réservée au niveau tactile du terme, elle le voyait très mal venir lui sauter dessus comme un taré en manque d’action physique !
Enfin bref, tout ceci étant dit, la jolie brune et son compagnon d’une soirée avaient bien décidé de prendre la route et, pour la toute première fois, tout c’était bien passé, à vrai dire, retrouver l’appartement de la demoiselle depuis la fête foraine n’était pas si dur que ça mais quand même, avouons que pour former une paire, ces deux là formaient une paire plutôt efficace ! Peut-être était-ce parce que la dernière fois qu’elle avait tenté l’expérience de la copilote elle était avec une idiote qui ne connaissait pas vraiment la droite de sa gauche et qui les avaient paumées dans le trou du cul du monde… Espèce d’idiote ! Si seulement elle avait pu l’assommer celle-là elle l’aurait fait avec beaucoup de plaisir mais malheureusement elle avait du se retenir tout simplement parce qu’elle était au volant et qu’elle avait sa vie et celle de Sookie entre les doigts alors il n’était pas question que cette dernière aille risquer de mourir parce que la pilote en question est une grosse gourde ! En tout cas, elle ne risquait pas d’assommer Caleb ce soir, c’était une très bonne chose parce qu’avouons-le, Sookie n’était pas vraiment forte comparée à son rendez-vous alors elle se demandait bien comment elle pourrait bien faire pour l’assommer avec autre chose qu’une poêle ! Le pauvre quand même, se faire assommer par une poêle ce n’est pas super amical comme technique de drague ! Heureusement pour lui, lorsqu’ils entrèrent dans l’immeuble, la jolie brune n’avait en aucun cas cette envie-là, loin de là d’ailleurs vu qu’elle comptait bien lui poser tout un tas de question, lui faire dire tout ce qu’il est et apprendre tout ce qu’elle peut dans cette simple soirée. Elle savait bien que sa curiosité maladive pour s’avérer être une mauvaise chose mais qu’importe, Caleb savait beaucoup de choses d’elle et lui restait un mystère tout entier et elle avait vraiment hâte de savoir ce qu’il peut aimer ou bien détester, s’il a des frères et sœurs et s’il aime sortir souvent... Elle voulait tout savoir, comme une petite fille qui découvre un nouveau jeune homme qui lui plait affreusement et qu’elle veut absolument tout savoir de lui parce qu’elle ne peut s’empêcher de se dire qu’il est trop intéressant pour le laisser filer aussi facilement sans qu’il n’ait lâché un peu de ses mystères. Et bien, là, Sookie était redevenue cette petite fille devant le jeune homme qu’était Caleb, curieuse d’en savoir plusieurs sur ce beau policier qui l’avait sauvée la honte cuisante d’une chute devant tout le monde. Elle voulait apprendre à le connaître et pourquoi pas savoir s’ils partagent des gouts communs qui pourraient les rapprochés un peu plus que ce que cette soirée leur avait offert comme rapprochement. Elle ne voulait pas que ce soit seulement pour un soir, elle en avait conscience et c’était sûrement ça qui la mettait sur les réserves, elle était effrayée à l’idée de tomber amoureuse et de se voir devant une impasse encore et toujours à cause du sexe. Surtout que, précisons-le, Caleb est beaucoup plus fort que son ex-petit ami alors s’il décidait un jour de la plaquer sur le lit, il n’aurait sûrement aucun problème à s’exécuter et elle n’aurait plus qu’à hurler comme une folle pour qu’on vienne l’aider… Finalement, l’arriver à l’appartement s’était faite sans encombres et la jolie brune avait eut l’occasion d’aller enfiler des vêtements beaucoup plus couvrants que sa tenue précédente ce qui était une chose meilleure parce qu’elle se doutait que si elle serait restée dans cette tenue-la pour s’asseoir dans le canapé, elle aurait eut du mal à se relever par la suite… Aaah, les robes moulantes !
Elle avait eut beau proposer à Caleb de boire quelque chose en attendant qu’elle ne revienne de sa chambre, celui-ci n’avait rien fait, d’ailleurs, il n’avait presque pas bougé, comme s’il était effrayé par l’ambiance un peu trop… féminine ? Parfaite ? Rangée ? Ordonnée ? Sookiste de la pièce ?! Et bien quoi ?! Il fallait avouer qu’en tant que femme vivant seule, Sookie avait développé une sorte de complexe qui fait qu’elle avait besoin de ranger toujours, de toujours voir son appartement propre, correcte, présentable, sait-on jamais qui pourrait venir ?! Elle sentait bien que le jeune homme ne se sentait pas « comme chez lui » et c’était un peu normal parce que, de un, il n’était pas chez lui alors ce n’était pas comme s’il pouvait faire ce qu’il voulait comme pisser sur les murs et jeter du soda sur le canapé tout neuf et, de deux, il était en compagnie d’une demoiselle qui était, elle, chez elle et qui, en plus, connaissait parfaitement les lieux et qui pouvait aller où elle voulait sans se tromper dans la direction ! Ca c’est fort ! Bravo Sookie *sbaaff* ! Et d’ailleurs, commençant à se demander pourquoi il ne s’était pas exécuté et servit quelque chose, elle lui demanda s’il attendait peut-être qu’elle joue les barmaids, comme s’il ne s’y connaissait pas un minimum en boissons alcoolisées, comme si sa culture générale n’était pas faite d’un minimum de savoir sur : Quoi prendre lorsqu’on est invité chez une demoiselle qui elle, s’y connaît beaucoup en alcool vu qu’elle en hume le parfum délicieux chaque soir dans sa boite de striptease où elle travaille et d’ailleurs, ça lui aura peut-être atteint le cerveau. Elle se permit un clin d’œil en direction du jeune homme avant de lui répondre d’une voix moqueuse : « D’accord, très bien monsieur Johnson ». Quelques minutes après s’être exprimée la jeune femme se pencha pour aller voir ce qu’elle avait comme bouteille et découvrit sans en faire exprès son magnifique tatouage qu’elle portait au creux des reins, elle avait à vrai dire l’habitude que celui-ci se découvre de façon presque automatique à chaque fois qu’elle portait un pantalon mais cette fois elle n’y avait pas pensé et si elle s’en était rendue compte, elle aurait probablement sentit ses joues rougir de honte sachant qu’il était presque sur que Caleb y aurait jeté un œil parce que ce genre de tatouage attire toujours l’attention, qu’on soit homme, ou femme ! Elle se redressa bientôt et leur servit deux verres de bourbon, un alcool qu’elle affectionnait particulièrement pour son gout qu’elle trouvait exquis et qu’elle avait appris à boire avec son père lorsqu’elle avait eut l’âge requis. Elle tendit bientôt son verre à Caleb avec un sourire entendu, se disant que s’il n’aimait pas vraiment cet alcool-là, il lui aurait sûrement dit, sinon elle se serait amusée à l’observer tout pendant qu’il grimaçait en ingurgitant l’alcool. Elle observa le jeune homme qui s’écartait déjà pour reprendre une place convenable et prit son verre entres ses doigts, un sourire enfantin dépeint sur les lèvres tout pendant qu’il buvait une gorgée du breuvage… Tiens ! Lui ne trinquait pas avant de boire ?! Et bien tant pis, elle qui avait pris cette vieille habitude de son père, il semblait que Caleb n’avait pas les mêmes mœurs dans les dégustations d’alcool. Quelques secondes s’écoulèrent bientôt alors que Caleb restait totalement silencieux et qu’elle, elle cherchait de fond en large dans son esprit quelque chose à dire autre qu’une foule de question sur lui. Ce fut finalement lui qui vint troubler le silence ambiant, lui demander si ça allait mieux, elle se mit à sourire avant de se mordre la lèvre, observant la veste qu’elle avait remise en sortant de sa chambre dans un réflexe presque instinctif. La jeune femme haussa un sourcil avant de hocher la tête et de venir s’asseoir sur la canapé, s’asseyant un tailleur et déposant sa tête contre le dossier du canapé. « Oui ça va mieux… Je me sens bien mieux dans un vieux jean et un vieux au haut… ». Elle eut un petit rire avant de boire une gorgée d’alcool et de déposer le verre sur la table basse posée non loin d’eux. « Tu veux peut-être que je te rendes ta veste… Vu qu’on est au chaud j’en ai plus vraiment besoin… D’ailleurs… Merci, c’est gentil de me l’avoir donnée… »
Et voilà ! Un nouveau sourire et elle enlevait la veste du jeune homme pour la déposer sur le canapé non loin d’elle, observant Caleb, croisant son regard puis détournant les yeux vers ses mains jointes. Elle était quelque peu nerveuse par moments, ne sachant pas vraiment si elle devait oui ou non se lancer et lui demander des choses sur lui, se disant qu’elle ne devrait peut-être pas l’embêter avec tout ça, peut-être qu’ils pourraient rester là, silencieux… Elle se mordit la lèvre une nouvelle fois, la laissant un peu plus longtemps sous sa dent avant de la lâcher et de relever les yeux vers son invité pour lui sourire avec tendresse et de lui dire en désignant le canapé : « Tu peux t’asseoir… Tu peux même mettre les pieds sur la table basse si tu en as envie ! ». Elle se mit à rire comme une petite fille avant de se redresser et de le regarder dans les yeux avant de remonter une bretelle qui tombait négligemment sur son épaule. Elle avait tellement envie de lui poser toutes ces questions, tellement envie qu’elles sortent de sa bouche et tellement d’en savoir plus que les maigres informations qu’elle avait ! Elle voulait plus, elle voulait beaucoup plus et parole de Sookie Dormer, elle aurait plus et ce, même si elle devait attacher Caleb à une chaise et le torturer… Ou pas. Perdue dans ses pensées, la jolie brune la son regard se perdre sur la veste noir de son invité, celle qu’elle portait quelques minutes plus tôt, celle qu’elle avait quitté non sans une pointe de regret parce qu’elle en appréciait l’odeur mais aussi la chaleur rassurante. Enfin, elle se jeta à l’eau et releva les yeux vers Caleb avant de lui sourire et de prendre son courage à deux mains pour lui dire d’une voix presque impatiente : « Alors… Tu es policier, tu t’appelles Caleb… Tu es grand… Tu es serviable et tu n’es pas un psychopathe mais j’en sais pas tellement sur toi… Parles-moi un peu de toi… Je veux dire… Qu’est-ce que tu aimes faire… Est-ce que tu aimes sortir… N’importe quoi… ». Et voilà, bah… Finalement c’était pas si dur que ça hein ! Rien de bien dur en somme, et dire qu’elle s’en faisait un peu pour ça…
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Dim 2 Jan - 4:32 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
L’idée lui avait traversé l’esprit. Peut-être qu’il aurait mieux fait juste la déposer en bas de chez elle et la laisser rentrer de son côté… pour retourner chez lui et commencer à tourner et retourner dans tous les sens cette fameuse soirée. Pourquoi ? Sans doute pour savoir ce qu’il avait pu faire de travers, ce qui n’avait pas été comme il faut pour qu’elle ait le soudain besoin de rentrer chez elle et de se changer. C’est pas comme s’il l’avait matée d’un air lubrique à chaque fois qu’il avait posé les yeux sur elle ! Mais visiblement, il ou quelqu’un d’autre qu’il n’avait pas remarqué avait fait quelque chose de travers, si bien qu’il se retrouvait là… dans cette situation pour le moins, déstabilisante, celle qui le posait ici, au milieu du salon d’un appartement qui lui était totalement inconnu, chez une fille franchement pas comme les autres, avec qui il avait cru passer un bon moment… impression visiblement pas si bien partagée que ça, allez savoir. Les mains profondément enfoncées dans les poches pourtant, il n’avait même pas osé émettre son idée… peut-être qu’il n’en avait pas eu envie, quelque part. Oui, sans doute qu’il n’avait pas tant envie que ça de rentrer chez lui pour aller s’enfermer dans sa chambre et vraiment ressasser chacun des événements qu’il avait encore en mémoire de leur sortie, rien que pour trouver le fameux moment où tout avait fini par déraper. Visiblement, le fameux moment, c’était quand elle avait décidé d’avoir un monologue plein de révélations… Mais qu’est ce qu’il avait fait pour que le malaise sévisse si soudainement entre eux ? Il avait sans doute eu le malheur de se retourner un peu trop près d’elle… pour se reculer avec une légère maladresse et un malaise qui crevait les yeux. C’était ça alors ? Pourtant jamais il n’avait cru qu’elle allait lui sauter dessus comme une bouffeuse d’hommes qui aligne les conquêtes tous les soirs, jamais même il n’avait cru qu’elle était le genre de nana aguicheuse qui se plait à se jouer des hommes… bien qu’il aurait eu beaucoup de raisons de croire une telle chose, à chaque fois qu’il posait son regard sur elle qui semblait le taquiner du regard, ou à chaque fois qu’elle avait l’air de lui faire du charme en quelques coups de langues sur ses doigts Etrange et à vrai dire, sans montrer quoique ce soit et sans laisser ses doutes se concrétiser à haute voix, il avait passé tout le trajet à ressasser, réfléchir, diviser, analyser tous ses souvenirs pour reconnaître le moment où la joyeuse soirée qu’ils avaient passé… avait commencé à virer à ce qu’ils vivaient à cet instant précis. A savoir, le fait qu’il raccompagnait son rendez-vous chez elle à vingt-et-une heures deux, et ce, sans même avoir la motivation de monter chez elle… Parce que oui, là, il ne savait franchement ni quoi dire, ni quoi faire, comme si se retrouver subitement seul avec elle, lui avait enlevé une bonne partie de… son assurance. C’était sans doute le cas d’ailleurs. Depuis combien de temps n’était-il pas allé comme ça chez une fille après un rendez-vous ? Des mois… Trop longtemps pour ce qui présentait comme un homme célibataire qui ne porte pas encore grande attention à l’amour. S’il ne prêtait pas attention à l’amour, ce n’était pas pour autant qu’il ignorait la culpabilité d’avoir laissé une femme qui avait besoin de son aide mourir juste par fierté masculine, juste parce que le fait qu’elle ait décidé de mettre fin à leur relation du jour au lendemain lui était resté en travers la gorge. C’est bien connu, les hommes avaient encore quelque chose de chiant de ce côté-là, à avoir leur orgueil blessé pendant trop longtemps… eh oui, plus rancunier que toute autre chose, un homme qui en a pris dans son ego ! Heureusement pour Sookie, ce soir ce n’était pas la blessure de l’ego qui l’emportait chez Caleb – sinon il ne serait jamais ô grand jamais monté chez elle, même pour parler – mais bel et bien… l’incompréhension ou peut-être la seule et unique et récurrente impression d’avoir tout gâché. Stupide, c’était définitivement stupide de penser une telle chose et pourtant, il était techniquement, physiquement et psychologiquement incapable de penser autre chose. Probablement parce que depuis un moment, c’était lui qui faisait capoter la plupart de ses rencards pour les rares fois qu’il sortait, si bien qu’il avait même décidé de ne plus sortir tout court, histoire d’éviter quelques carnages ! Et dire que les rares fois où il ne rêvait que d’une chose : se débarrasser de ses rendez-vous, étaient bien les seules fois où aucun élément notable ne venait tout bouleverser. Ce soir, il n’avait certainement rien eu contre Sookie et ce, malgré le fait qu’elle lui soit tombée dessus, ou encore qu’elle lui ait fait visiblement bien comprendre que oui, elle avait pour objectif de l’assassiner avec un chichi histoire qu’il ait bien la honte ! Tant pis, c’était comme ça, il fallait bien qu’il commence à s’y faire… ce n’était pas la première fois qu’il faisait fuir une fille et il valait mieux qu’il la fasse fuir parce qu’il avait fait quelque chose qui fallait pas plutôt que ce soit parce qu’elle découvre qu’il était genre un aimant à mauvais augures et que sa dernière petite amie en date était… morte dans des circonstances pas franchement recommandables.
Enfin bref, toujours est-il qu’il avait beau parler intérieurement ou réfléchir dans tous les sens possibles et imaginables, il l’avait quand même suivie jusque chez elle et voilà que maintenant qu’elle avait disparu dans sa chambre pour se changer, il comprenait ENFIN de quoi il en retournait : il se retrouvait chez elle, avec elle… Et en fait, bien plus mal à l’aise que dans un lieu public. Non pas parce qu’il craignait qu’elle l’attache à son lit ou où que ce soit d’autre pour le violer – il est flic de toute manière – mais bien parce qu’il n’avait visiblement plus connu ça depuis… PFOUH ! Mieux valait ne pas qu’il entreprenne de compter la chose, sans quoi, il allait encore en prendre un coup dans la fierté masculine et ne pas digérer la chose avant un bon gros, long, moment. C’est ainsi que pour ne pas trop penser, il avait entrepris de faire quelques pas dans l’appartement, observant celui-ci sans réellement réussir à s’en imprégner pour trouver un peu plus d’assurance dans le lieu ! Héhé oui, c’était un lieu qui respirait la… féminité, le féminin, la femme, la Sookie… Tout ce que Caleb n’était pas et bien heureusement et qui donc, ne l’aidait certainement pas ! S’il y avait eu… au moins un truc qui traînait, peut-être qu’il n’aurait pas eu l’impression d’être un gros bordélique incapable de ranger son appartement pourtant pas si grand, peut-être qu’il aurait pas eu l’impression de se sentir un peu de trop dans ce décor… féminin. Enfin bref, pas le temps de s’enfuir que voilà qu’elle revenait, tout sourire, comme si en quittant sa tenue d’infirmière, elle avait retrouvé un semblant d’aplomb qu’elle n’avait pas eu jusque là. Awesome, maintenant, ils inversaient visiblement les rôles tandis que Sookie se sentait enfin bien dans ses vêtements, propre et chez elle, lui il avait clairement l’impression de ne pas être à sa place et qu’il serait sans doute mieux au milieu de la rue ! A ses paroles, il ne trouva d’ailleurs qu’une médiocre réponse, incapable d’avoir plus de répondant que cette minuscule et infime réponse qu’il regretta bien vite : quitte à répondre de la merde, autant ne rien répondre, c’est bien connu ! Mais visiblement, Caleb ne connaissait pas – ou plus – ce principe, si bien qu’il se retrouva à pincer les lèvres en s’insultant de tous les noms à l’intérieur de son cerveau tandis que la jeune femme, elle, n’avait aucun mal à le titiller encore un peu. Qui sait, à force de conneries de sa part, d’incompréhensions et de petites piques pour le chercher, elle allait finir par toucher son côté mâle qui n’allait pas apprécier la chose. Hm, elle en était encore loin ou du moins, là il n’avait pas encore assez de contenance pour se vexer, si bien qu’à son clin d’œil, il se contenta d’avoir un fin sourire, histoire de ne pas montrer son expression désespérée d’il y a quelques instants. Eh oui… quand on est un homme qui a l’impression de se retrouver dans une mauvaise passe, on perd toute sa splendeur, c’est aussi bien connu. Tandis qu’il détournait rapidement le regard pour ne pas avoir à se sentir encore plus mal à l’aise alors que celui-ci s’était malencontreusement posé sur le tatouage bien découvert de la jeune femme, il pinça encore une fois les lèvres, retenant un peu sa respiration, comme pour se faire le plus petit et le plus discret possible : une tâche pas bien évidente pour quelqu’un comme lui, oui, oui. Finalement, au moins la tenue d’infirmière avait ça de plus, à moins qu’elle la relève pour pisser, personne ô grand personne n’aurait vu son tatouage au milieu de cette fête foraine ! Là, c’était autre chose, pauvre Caleb qui se sentait à nouveau perdre contenance. Lorsqu’il comprit qu’elle s’était relevée, il posa à nouveau les yeux sur elle, l’observant tandis qu’elle remplissait leurs verres. Pas trop hein, fallait qu’il soit en état de rentrer chez lui après… Parce que oui, il avait bel et bien prévu de rentrer chez lui ! C’était pas son genre de squatter chez les gens… autant chez lui, les personnes « hébergées quelques temps » semblaient se succéder depuis qu’il avait rencontré Janet, autant, de son côté, il n’avait pas franchement envie de trop envahir l’espace de quelqu’un d’autre : trop aimable ce Caleb, hin ?! Et puis, il n’avait pas sa brosse à dents, alors bon ! La rejoignant lorsqu’elle lui tendit son verre, il lui adressa un nouveau sourire entendu en signe de remerciements, avant d’avaler une première gorgée de bourbon. Il avait pour le moins l’habitude de boire ses verres en solitaire si bien que non, ce n’était dans ses mœurs de trinquer… si ce n’est aux grandes occasions genre « à la nouvelle année » ou ces trucs du genre qu’il n’était pas forcément bon de fêter, tout dépend des gens, hm !
Rapidement bien entendu, il avait remis une distance de convention entre eux, rien que pour ne pas risquer de répéter le fameux faux pas qu’il avait pu faire pendant la fête foraine et qu’il n’avait toujours pas identifié, mais qui s’était bien déroulé à ces alentours là… quand il s’était retrouvé face à elle et bien proche d’elle après s’être retourné. En y réfléchissant, elle s’était collée à lui bien plus souvent que l’inverse, alors ce n’était probablement pas ça qui avait fait basculer leur soirée ! Mais bon. Faisant encore quelques pas en gardant sa main inutilisée dans sa poche, il avala une nouvelle gorgée d’alcool, sans même prendre garde à ce qu’elle pouvait bien faire de son côté. Finissant par la regarder à nouveau après s’être rendue compte qu’elle était allée s’asseoir sur son canapé format pour dix, il s’approcha un peu de celui-ci, sans pour autant trop réduire l’espace et encore moins pour s’asseoir à côté d’elle ou où que ce soit. Toujours cette distance, par mesure de sûreté alors qu’il était étrangement devenu bien peureux à l’idée d’avoir une quelconque proximité avec quelqu’un. Pauvre homme, il fallait sans doute qu’il s’achète un chien, rien que pour redécouvrir les contacts entre êtres vivants… mais bon. A sa réponse, il eut un nouveau sourire, avant de ravaler une gorgée dans un moment de silence… à ce rythme là, ils allaient avoir besoin de toute la bouteille de bourbon pour bien passer le temps entre les longs, interminables même, silences pendant lesquels ils étaient occupés avec sans doute, leurs propres réflexions. Il la vit rapidement enlever sa veste, s’attardant encore quelques instants à avoir des paroles totalement inutiles alors que le vêtement était déjà à moitié enlevé. Malin, il aurait peut-être fallu parler plus vite ! « Nan… Nan t’es pas obligée. Pour le moment… Il fait pas froid chez toi et j’en ai pas besoin… » Terminant sa phrase par un léger ricanement, il la regarda un instant, droit dans le blanc des yeux, comme si encore une fois, il se perdait dans la contemplation de son regard, sans doute pour y voir où il avait bien pu se planter. Mais rien, puisque rapidement, les voilà qui repartaient chacun de leur côté, comme deux coincés incapables de briser la glace, comme s’ils n’avaient pas déjà passé de nombreuses minutes ensemble à faire connaissance… ou plus ou moins connaissance. Pendant qu’elle regardait ses mains, il avala encore une gorgée de bourbon, vidant son verre d’une traite, sans pour autant avoir envie d’un second verre… bien que ce ne soit visiblement pas les besoin qui manque ! Il ne savait toujours pas ce qui pouvait bien mettre tant de distance entre eux à présent… c’était à la fois désolant et totalement décourageant… Comme si à la moindre occasion où il commençait à apprécier une compagnie, il fallait qu’il se passe quelque chose pour que tout tourne mal et que finalement… rien n’arrive à rien. Rapidement, il fut sorti de ses songes par de nouvelles paroles de la part de son interlocutrice. Relevant les yeux vers elle, il lui adressa un sourire, s’approchant un peu pour venir s’asseoir, encore une fois à distance relativement acceptable de la jeune femme, profitant du mouvement pour aller poser son verre sur la table. « J’ai beau être célibataire, c’est pas mon genre de poser les pieds sur la table… » Et ça contrairement aux histoires d’alcool, c’était vrai ! Plutôt tout et n’importe quoi, plutôt se vautrer sur le canapé plutôt que de poser les pieds sur la table ! Mais bon, là encore, il n’allait pas non plus se vautrer sur le canapé, il aurait l’air bien con, d’autre que ceci, n’était pas SON canapé à lui et n’était donc pas… selon Caleb bien entendu, l’endroit idéal pour s’étaler comme une merde. Curieusement, il sentait son regard sur elle, si bien que pour ne pas la mettre mal à l’aise – ou du moins tenter – tandis qu’il ne la regardait pas – eh oui – il esquissa un sourire, jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole. Cette fois-ci, il leva enfin les yeux vers elle, scrutant son regard tandis qu’elle parlait, continuant d’avoir ce léger sourire alors qu’elle énumérait lentement tous les éléments qu’elle avait contre lui… ou plutôt, sur lui. Pour ponctuer les phrases de la jeune femme et confirmer ainsi tous les éléments qu’elle avait sur lui, il hocha la tête, haussant légèrement les sourcils par la même occasion, avant de dire, d’une voix plutôt nonchalante. « C’est à peu près tout ça… » Bien entendu, il n’avait pas encore pris en compte tous les débuts de questions qu’elle avait commencé à formuler si bien que pour continuer, il eut un léger ricanement, haussant légèrement les épaules, tandis que son regard était allé chercher l’inspiration ailleurs… devant lui, avant de se poser à nouveau sur la jeune femme. « Pour ce qui est du reste… Je sors pas souvent… disons que j’ai pas mal de responsabilités avec mon boulot et même que… j’devrais pas vraiment boire quand je sors, il paraît qu’un flic ivre qui conduit, ça l’fait pas. » Il ne voyait franchement pas ce qu’il pouvait y avoir d’intéressant à savoir sur lui, si ce n’est les mésaventures qui ont pu s’aligner sur sa vie au fur et à mesure des années. « Plus sérieusement… J’suis fils unique. Mon père est mort et disons que ma mère a mis du temps avant de vouloir reconstruire sa vie. Pas de petite sœur ou pas de petit frère. C’est pas plus mal. Qu’est c’que j’pourrais dire d’autre ? » Un haussement d’épaules, encore pour ponctuer sa phrase. « J’aimes pas vraiment… sortir… Et disons que mon célibat en est une bonne preuve… les choses se… concrétisent rarement… même quand j’en ai bien envie. » Nan, ce n’était pas là une invitation à une possible ouverture… Il fallait qu’il dise ce qu’il aimait ou pas, il n’aimait pas sortir tiens, mais pour ne pas passer pour un geek qui n’avait pas aimé sa soirée, il fallait bien qu’il se justifie ! |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Dim 2 Jan - 16:46 | |
| Sookie♥Calebmade by Dodixe
J’ai tout gâché, j’ai tout gâché, j’ai tout gâché… MERDE ! Elle avait quand même tout gâché ! Depuis qu’elle avait sentit cet horrible malaise envahir l’environnement autour d’eux, la jolie brune n’avait pu stopper ce sentiment qui grandissait en elle : Elle avait tout gâché. Elle n’aurait jamais du se mettre à parler comme elle avait fait parce qu’en agissant ainsi, elle avait seulement réussit à mettre Caleb mal alaise, chose qu’elle n’aurait jamais voulu parce qu’elle savait qu’en le mettant mal alaise, elle allait aussi gâcher toute leur soirée, chose qu’elle venait de faire d’ailleurs et elle s’en voulait pour tout ça… A présent, elle aurait tout fait pour changer la donne, pour revenir en arrière et arrêter d’être la fille chaude et maladroite qui n’avait pas arrêté d’embêter son rendez-vous, la fille qu’elle n’était pas réellement ou, tout du moins, qu’elle n’aurait jamais voulu être pour lui. Elle souhaitait le meilleur pour ce rendez-vous, elle voulait apprendre à connaître ce jeune homme qui avait eut l’audace de venir la voir et lui proposer de la ramener chez elle, qui avait eut l’audace de lui demander son numéro et qui avait eut la chance d’obtenir le vrai et non celui de Pizza Hut… Si seulement il savait tout ça, prendrait-il peur et s’enfuirait-il comme un gamin ? Elle pensait que oui tout simplement parce que Caleb était comme elle, il était ce genre de personne qui a été traumatisée par l’amour et qui ne veut pas se relancer trop vite parce qu’elle sait que tôt ou tard, ça finirait mal, pour l’un ou pour l’autre. Sookie ne se faisait pas de faux espoir, elle savait très bien que c’était toujours elle qui gâchait ses relations avec les hommes parce qu’elle ne leur offrait pas ce qu’il fallait et qu’ils ne trouvaient donc aucun intérêt en elle ou alors ils en trouvaient tellement qu’ils devenaient des violeurs… C’était tellement bête, elle était toujours la fille inaccessible, la fille qu’on ne peut avoir parce qu’elle ne veut pas être prise, la fille qui gâche tout parce qu’elle a peur de s’engager, la fille idiote… Maintenant, elle commençait à ressasser encore et encore toutes ces possibles aventures, ces histoires qu’elle avait eues avec ses précédents compagnons et elle voyait la réalité en face : C’était elle la personne qui gâchait toujours tout, soit parce qu’elle ne voulait pas coucher, soit parce qu’elle était d’une maladresse idiote, soit parce qu’elle n’osait pas se lancer dans quelque chose de nouveau, soit… Soit parce qu’elle était elle-même et que la vraie Sookie Marie Dormer ne plaisait pas à la personne en face. Ce soir encore la super Sookie avait encore frappé, sortant des choses qu’elle n’aurait jamais du dire parce qu’elle s’était monté le choux pour rien, Caleb ne trouvait pas qu’elle ressemblait à une prostituée, il ne trouvait pas qu’elle le mettait très mal alaise, il ne trouvait pas qu’elle était trop entreprenante. Elle s’était encore une fois méprise sur les idées de la personne en face d’elle et elle avait tout gâché par son manque de confiance en elle, comme à chaque fois qu’elle commençait à réellement apprécier quelqu’un, comme si le destin ne voulait pas qu’elle puisse un jour trouver un semblant de bonheur avec quelqu’un sans tout gâché auparavant et ce soir, alors qu’ils faisaient route vers son appartement et qu’elle sentait toute cette tension commencer petit à petit à ressortir, elle comprenait qu’elle n’aurait jamais du agir comme ça… pourtant, tout n’était pas perdu, loin, bien loin de là parce qu’elle avait cru comprendre que Caleb n’était pas contre l’idée de venir chez elle alors s’il n’était pas contre c’est sûrement qu’il allait vouloir lui aussi rattraper l’erreur qu’elle avait commise, chose plutôt agréable, comme quoi, elle n’avait peut-être pas tout gâché, elle avait seulement… Changé les choses en quelque chose de plus tendu mais qu’ils arriveraient un moment ou à un autre à détendre pour que ça devienne bon enfant, agréable et comme lorsqu’ils étaient à la fête foraine et qu’ils débutaient ce fameux rendez-vous sur les chapeaux de roue… Non, elle n’allait pas se vautrer sur lui histoire de tenter de remettre de l’ambiance comme au tout début, ça aurait sembler un peu moins réaliste sachant qu’il n’y avait pas de petit gamin pervers dans les environs et qu’en plus, Sookie était le genre de personne qui joue très mal les chutes… Étant plutôt le genre de personne à chuter régulièrement déjà…
Finalement, elle ne se faisait pas de bile, elle savait très bien qu’ils pourraient rattraper le coup, il suffisait juste de changer quelque chose, de sourire, de s’apprécier et de se découvrir comme deux adultes tout ce qu’il y a de plus naturels… Ils étaient donc là, tous les deux dans cet appartement et tout commençait juste à devenir intéressant. La jeune femme se sentait enfin dans son élément et se sentait déjà plus libre de ses mouvements mais dés lors qu’elle avait quitté sa chambre pour revenir auprès de son invité, elle comprit une chose : Il n’était pas du tout dans son environnement, il n’était pas du tout alaise, il n’était pas du tout le genre de personne à faire comme chez elle lorsqu’on le lui propose, qu’importe, Sookie ne comptait pas s’arrêter à ce détails et comptait bien l’aider à se décoincer. Le temps passait plutôt lentement, chose qu’elle vivait souvent, très souvent et que donc, elle ne voyait pas comme un mauvais présage. A vrai dire, dés lors qu’elle avait passé la porte de sa chambre vêtue normalement, elle avait décidé de prôner la positive attitude et ce, sans chanter la chanson merdique de Lorie *sbaaff*. D’ailleurs, le destin était avec elle parce que son chat avait décidé de rester calme, étant lové sur le plaid déposé sur son lit, ne bougeant même pas lorsqu’elle avait fait un saut dans la chambre pour se changer. Il était hors de question que celui-ci vienne tout gâcher et elle savait qu’en plus, il en avait les capacités, chose qu’elle redoutait dés lors qu’elle avait proposé à Caleb de venir chez elle et c’est pour cette raison qu’elle avait fermé la porte, seulement pour s’assurer qu’il ne viendrait pas foutre tout en l’air. Plus les secondes défilaient et plus elle sentait que le jeune homme restait mal alaise, elle comprenait ce sentiment et cherchait encore et encore comment l’aider à se sentir chez lui, peut-être que si elle mettait du bordel ça lui plairait sauf qu’à elle, ça ne lui plairait pas. Non, il fallait trouver autre chose de plus conventionnel… Mais il avait déjà repris la parole en lui demandant comment elle allait, chose qui la fit sourire parce qu’elle sentait bien qu’il faisait des efforts pour faire partir cet horrible sentiment. Elle s’était ensuite assise dans le canapé et lui avait proposé de la rejoindre, disant avec un sourire qu’il pouvait bien poser ses pieds sur la table basse sur sa l’enchantait, chose qu’elle faisait régulièrement lorsqu’elle lisait un bouquin. Malheureusement pour elle, lui ne le faisait pas, ajoutant que ce n’était pas parce qu’il était célibataire qu’il le faisait. Elle se mit à rire de bon cœur avant de hausser les épaules et de dire d’une voix douce : « Moi je le fais des fois… Enfin… Tout le temps… Y’a que dans cette position que j’arrive à lire sans avoir mal quelque part… Je dois ne pas être normalement constituée… ». Elle eut un léger rire avant de baisser les yeux sur son verre, le portant à ses lèvres avant d’en boire une gorgée tendit qu’elle se rendait compte que le verre de Caleb était entièrement vide… Déjà ?! Et bien, il ne perdait pas de temps celui-là ! Il devait sûrement apprécier le bourbon pour le finir aussi vite mais la jolie brune ne proposa pas encore de deuxième service, se disant qu’il pourrait penser qu’elle voudrait le faire boire afin qu’il ne passe la nuit ici, chose qu’elle ne ferait jamais, bien entendu ! Elle n’était pas ce genre de fille débile qui doit saouler un gars pour qu’il reste dormir à la maison mais si Caleb venait à boire trop, elle lui cacherait sûrement ses clefs et ce, pour son bien !
Finalement assit, elle se rendait bien vite compte que cette fameuse ambiance morose restait d’actualité et cela la gênait profondément, elle aurait espéré pouvoir passer un moment différent en arrivant ici… Plus… Détendu et tout ce qu’elle avait réussit à faire c’était tout simplement mettre Caleb mal alaise, la poisse ! Il fallait qu’elle trouve quelque chose, qu’elle lui dise quelque chose qui fasse qu’ils pourraient enfin commencer à échanger autre chose que le silence ambiant, il fallait qu’ils puissent au moins apprendre à se connaître et il fallait aussi qu’elle puisse rassasier son incroyable soif de curiosité qu’elle avait depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander comment vivait le jeune homme, ce qu’il aimait et détestait et toutes ces choses-là, des choses qu’elle devrait bien savoir un jour, s’ils ne finissaient pas rester en contact après cette soirée qu’elle avait encore et toujours gâchée. Plus encore qu’avant, elle s’en rendait compte à cet instant précis, elle avait tout gâché et c’est sûrement pour cette raison que Caleb restait dans un mutisme silencieux tendit qu’elle l’observait. Pourtant, un sourire probablement pensif flottait sur ses lèvres, signe qu’il n’était pas si mal que ça, assis dans ce fameux canapé. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait agit ainsi, elle voulait dés à présent remonter le temps et revenir à lorsqu’ils étaient derrière cette tente et qu’ils se penchaient, juste avant de se mettre à parler et à dire tout ce qu’il ne faut pas dire en compagnie d’un jeune homme comme lui, bref, avant que tout foire par sa seule et unique faute. Il fallait qu’elle se reprenne une bonne fois pour toute, qu’elle change la donne et que cette escapade vers chez elle ne soit pas un total fiasco. Elle chercha donc à parler de lui parce qu’après tout, elle avait évoqué ce désir-là lorsqu’ils étaient encore à la fête foraine alors autant le concrétiser plutôt que de rester là, comme deux popos ! Elle l’observa alors, se permettant de lui demander quelques petites choses, oh rien de bien personnel mais de quoi tenir la conversation pendant plus que deux secondes chrono histoire qu’ils puissent quand même apprendre un minimum à se découvrir autrement qu’en s’observant du coin de l’œil. Finalement, il se mit à répondre plutôt vite, disant c’était à peu près tout ça, la faisant rire au passage. C’est tout ? Il était seulement Caleb Johnson, policier et non psychopathe ?! Et bien, elle en savait des choses sur lui ! Si sa vie se résumait à cela, elle aurait pu se demander s’il ne venait pas de sortir du ventre de sa mère ! Finalement, il reprit doucement la parole après un petit ricanement qui la fit sourire de plus belle. Elle l’écouta parler, silencieuse et observatrice, buvant une gorgée de son breuvage avant de reporter toute son attention sur lui pendant qu’il continuait à parler. Le passage sur sa vie personnel la fit baisser les yeux, elle comprenait bien ce qu’il avait pu vivre et pourtant elle ne se permit aucun commentaire, se disant qu’il serait plutôt déplacer de dire quelque chose comme « Je comprends ta peine » alors qu’elle n’avait jamais vécu quelque chose de semblable… Malgré tout, son regard s’adoucit quelque peu alors qu’elle l’observait encore de sa place. Non, elle n’allait pas le toucher, poser sa main sur la sienne ou sur son épaule, non, elle n’allait pas le prendre dans ses bras et le serrer très fort, non, elle n’allait pas s’approcher tout doucement, parce qu’elle n’était pas comme, parce qu’il ne le voulait sûrement pas et aussi parce qu’elle n’acceptait pas cette idée de le faire passer pour un homme faible alors qu’il semblait avoir du recul sur les évènements qui l’ont touchés. Finalement, il changea de sujet et elle se mit sourire avant de baisser les yeux. Elle comprenait bizarrement ce qu’il voulait dire par tout ça, c’était ce genre de choses qu’elle faisait tout le temps, choses débiles de sa part, elle était comme ça.
Finalement, la jolie brune releva les yeux et se mit à rire avant de réfléchir. Elle aussi était le genre de personne à rarement sortir tout simplement parce qu’elle était le genre de filles complètement incapable de s’approcher d’un homme ou même de lui donner simplement un vrai numéro, un numéro autre que celui de Pizza Hut. Elle était incapable de tomber amoureuse parce qu’elle était terrorisée à l’idée qu’on veuille encore lui faire du mal parce qu’on n’arrive pas à se contenter de ce qu’elle peut offrir. Finalement, Sookie était ce genre de personne un peu vaccinée de l’amour mais qui continue secrètement à y croire, qui ne veut pas tomber amoureuse mais qui pourtant aimerait tellement, qui a peur de se lancer… Après tout, cela faisait trois ans, trois longues années, Caleb était policier, il était serviable et doux, gentil et souriant, drôle et attachant alors pourquoi attendre le déluge comme s’il n’y avait que ça à faire. Elle s’approcha tout doucement et vint déposer un baiser sur sa joue, du bout des lèvres, avant de se remettre bien vite à sa place, se permettant un sourire avant de prendre la parole comme si de rien n’était, comme si elle n’avait jamais rien alors que son cœur battait un peu trop vite pour qu’il ne se soit strictement rien passé : « Je… suis désolée pour ton père… Je n’ai jamais perdu personne à vrai dire mais vu comment je suis quelqu’un de… fragile, j’imagine que j’aurais mal supporté ça… Tu sais… Je ne suis pas quelqu’un qui sort beaucoup non plus… ». Elle se mit à rire en baissant légèrement les yeux vers ses mains jointes, ça c’était bien sur qu’elle ne sortait presque pas, elle sortait plutôt rarement, le genre de fille bloquée chez elle ou coincée au travail, quoi de plus excitant que la vie de Sookie Dormer, tout un programme lorsqu’on sait comment elle vivait lorsqu’elle était encore jeune… Elle se mit à sourire avant de hausser les épaules et de dire d’une voix qui s’était un peu assombrit : « J’aime pas sortir parce que j’ai peur qu’on me reconnaisse… Peur qu’on dise que je suis Bella, la stripteaseuse alors que non, je suis Sookie… Je sors pas tellement aussi parce que je n’aime pas me faire accoster, à chaque fois qu’on m’accoste, je ne donne même pas mon vrai numéro mais plutôt celui de Pizza Hut en priant le seigneur pour que le gars en face de moi ne le reconnaisse pas… ». Elle se mit à rire avant de regarder Caleb et de continuer sur sa lancée : « D’ailleurs, t’as eut de la chance, j’aurais pu faire pareil… Enfin… Il y a bien une raison à tout ça hein… Il y a trois ans, j’étais fiancée… Et un soir ça a mal tourné… Il a voulu me violer mais heureusement c’est pas arrivé… J’ai pris un miroir en pleine figure… Bah ça mal… Mais… J’ai été marquée psychologiquement et depuis on va dire que je suis… Un peu maladroite avec les hommes parce que ça fait tellement longtemps que j’en ai pas rencontré en tête à tête que j’ai perdu toutes mes supers techniques de drague… ». Encore un petit rire à sa remarque idiote et la voilà qui reprenait son verre de bourbon pour en finir le contenu, avant de regarder Caleb avec un sourire et de dire d’une voix douce : « Je ne suis pas sortie avec toi parce que je voulais une relation d’un soir… Si je suis venue, c’est parce que tu es la seule personne à avoir vu Sookie et non Bella… Je t’apprécie vraiment Caleb… Et je ne veux pas tout gâcher bêtement parce que j’ai pas confiance en moi… ». Elle se mit sourire avec tendresse, l’observant sans vraiment le voir, perdue dans ses yeux, cherchant comment il pourrait bien répondre à ça… |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Dim 2 Jan - 21:40 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
Il se souvenait bien de ce jour. Cette matinée comme les autres, pendant laquelle il s’était senti complètement perdu, incapable de savoir de quoi il pouvait bien en retourner, tandis qu’un type de l’armée vêtu à l’officielle s’était pointé chez eux, chez sa mère et lui, pour annoncer la funeste nouvelle. Il n’avait jamais vraiment été un gamin qui traînait dans les jambes de ses parents, pour ne pas dire que depuis petit, il avait du vivre avec les absences répétées de son père, ses départs successifs, toutes les énigmes qui l’entouraient alors que son métier restait une chose floue pour un petit garçon d’à peine cinq ans. Sans doute d’ailleurs parce qu’il n’avait pas entièrement compris la chose dans un premier temps, il n’avait pas pleuré son père plus que de mesure, contrairement à sa mère, qui elle, avec la mort de son mari, voyait tous ses rêves de bonheur et de « belle vie » s’envoler avec le vent. D’ailleurs il y avait eu du vent, le jour de l’enterrement, sans compter la pluie qui était venue tout inonder, tandis que tous s’efforçaient de donner un enterrement décent à l’homme qu’il avait été… Un truc très solennel, avec la troupe qui joue comme dans les films, le truc du drapeau, vulgaire insigne que la famille Johnson pouvait brandir avec fierté pour montrer que non, monsieur Johnson n’était pas mort écrasé par un bus, mais bien pour défendre au pays. Au final, quelle pouvait bien être la différence pour ceux qui restaient ?! Allez savoir d’ailleurs dans quel cas il aurait été le moins amoché… Plus tard, d’ailleurs, Caleb avait appris que ce qu’ils avaient enterré dans ce cercueil n’avait été que des cendres, hypothétiques restes d’un homme qui avait disparu bien avant qu’on comprenne qu’il était mort et qu’il n’y avait plus qu’à dignement lui dire adieu. Ca faisait tellement longtemps que c’était arrivé… il avait finalement grandi sans père, que celui-ci soit mort ou non, si bien qu’il en parlait sans le moindre problème. Peut-être que ça pouvait paraître bizarre à certaines personnes, particulièrement à celles qui auraient pu perdre un parent récemment, mais il avait appris à faire preuve de détachement face à cette situation, chose que sa mère, elle, n’avait jamais réussi à faire, si bien qu’elle était restée seule toute sa vie, à presque ignorer son fils qui ressemblait bien trop à l’homme qu’elle avait aimé. Finalement, non, il n’avait pas eu une vie toute rose, mais disons qu’il avait au fur et à mesure, réussi à s’en contenter, pour devenir le type qu’il était aujourd’hui. Une bonne réussite quand même non ? Quand il voyait ce que certains jeunes pouvaient devenir rien que parce que leurs parents avaient décidé de divorcer pour le « bien » - oui même si c’est dur à accepter – de leur ménage… Alors oui, ce soir avec Sookie, alors qu’elle lui demandait de parler de lui, de lui parler du type qu’il s’avérait être derrière ce mètre quatre-vingt treize et cette carrure relativement importante pour une femme pas si grande que ça qu’elle savait être quand elle enlevait ses chaussures, il n’avait eu aucun problème à parler de son père décédé… si bien qu’il avait l’air de rien, poursuivi son blabla sans même s’attarder sur ce détail. Finalement, qui sait, peut-être que son père aurait fini réserviste, qu’il aurait toujours tout fait pour que son fils devienne un soldat comme lui, pour finalement le voir également partir vers une frontière à risque où il serait peut-être même déjà mort… Cette situation n’était pas plus mal donc… et puis flic à Sydney, c’était déjà un métier qui comportait pas mal de risques dans son genre, bien que beaucoup de gens aient du mal à y croire ! C’est vrai quoi, si la situation l’avait tant dérangé que ça, il aurait pu se contenter de faire comme si de rien n’était et de juste dire qu’il était fils unique et qu’il s’en contentait très bien ! Pas de petites disputes de gamins pour avoir tel playmobile que l’autre a et comme ça, il n’était pas l’aîné : encore mieux parce qu’il paraît que les aînés s’en prennent toujours dans la gueule à cause de leur cadet ! Comme ça, Caleb ne s’en était jamais pris trop dans la tronche sans être responsable de la connerie et pendant longtemps, jusqu’aux alentours de son adolescence à vrai dire, il avait toujours été l’unique centre de gravité de sa mère ! Alors oui, il aurait très bien pu virer mégalo comme le mec dans Doctor Who, ou encore devenir très narcissique au point de se trouver beau, magnifique, merveilleux et digne de poser ses pieds sur la table chez n’importe qui, même celle de son rendez-vous qui s’était promenée avec une tenue raz la touffe quelques minutes plus tôt. Stop l’instant macho, exit, Caleb n’était définitivement pas ce genre d’homme et bien heureusement, parce que ce serait un peu mal venu de la part d’un flic, représentant de la supposée loi du pays, d’avoir des pensées déplacées sitôt qu’il voit une minette se balader avec une jupe plus courte que la normale… la normale se fixant aux alentours du genou disons, vivent les tailleurs !
D’ailleurs, comme si ça tombait sous le sens, à la réponse de Sookie sur l’affaire des pieds sur la table, il se contenta d’avoir un léger sourire, accompagné d’un haussement des sourcils. Après tout, c’était sa table basse elle y faisait bien ce qu’elle voulait ! Lui, peut-être qu’il y avait trop de bordel sur ladite table basse pour qu’il tente même la chose : à savoir, de la paperasse, des dossiers auxquels il était censé rattacher un rapport en bonne et due forme, ledit boulot qui tarde toujours pendant dix plombes avec Caleb. Il n’avait nullement cherché la compassion de Sookie en lui parlant de son père mort, après tout, ça arrive à beaucoup de gens à travers le monde et c’est pas comme s’il lui annonçait quelque chose qui était arrivé relativement récemment… il avait quand même eu dix-neuf ans pour s’y faire et à vrai dire, si l’affaire n’était toujours pas passé, il y aurait sans doute de quoi s’inquiéter ! Il n’avait certainement pas vu la jeune femme approcher, perdu dans ses pensées, dans des souvenirs qu’il conservait uniquement pour lui, ceux qui avaient pu suivre la douloureuse annonce qu’avait fait le type. Sa mère s’était toujours efforcée d’avancer, ou du moins, de faire semblant d’avancer et ce, pendant toute l’enfance de Caleb, jusqu’à ce qu’il devienne assez grand pour voir qu’en réalité, sa mère était une bien piètre actrice et qu’elle pleurait souvent, alors qu’elle le croyait endormi, hantée sans doute par le souvenir d’un homme qu’elle ne parvenait pas à oublier. Dans sa maladresse habituelle, il n’avait jamais trouvé assez de courage pour venir vers elle, si bien qu’elle était restée ainsi, s’éloignant de plus en plus de son fils pour se plonger dans un silence plein de troubles. Plongé dans ces pensées donc, il fut subitement ramené à la réalité en sentant brièvement le contact des lèvres de la jeune femme contre sa joue. Relevant les yeux vers elle, il la fixa un instant, dubitatif, ou presque… un peu trop loin de la réalité pour comprendre ce qui venait de lui arriver. Certes, l’espace de quelques centièmes de secondes, ce baiser l’avait subitement ramené à la réalité, mais maintenant… voilà qu’il semblait à nouveau naviguer entre réalité et… pseudo-fiction, comme s’il n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’elle ait fait une telle chose alors qu’elle avait eu l’air, jusque là, si mal à l’aise. A ses premières paroles, il répondit à son ricanement par un léger sourire, histoire de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à être désolée pour ces vieilles histoires… Et puis, comme elle semblait partie sur sa lancée pour parler un peu plus avant d’elle, il ne dit rien de plus, se contentant de la fixer alors qu’elle baissait les yeux vers son verre. Oui, les moments confidence n’étaient pas toujours ceux que les gens préféraient dans le fait de faire connaissance avec quelqu’un et pourtant, elle semblait visiblement s’ouvrir à la conversation, tandis qu’il avait un peu parlé de lui, sans pour autant en dire trop, ou dire ce qui n’avait pas besoin d’être dit. Il n’était franchement pas bien compliqué comme gars, si ce n’est que son boulot lui bouffait beaucoup de sa vie, mais qu’il ne s’en plaignait pas tant celle-ci n’avait rien de palpitant une fois qu’il abandonnait « Caleb le flic » pour « Caleb le citoyen lambda ». Quand bien même d’ailleurs, son boulot avait des fois de quoi être bien emmerdant également, plus de paperasses que d’action, mais il avait étrangement le don de savoir esquiver les rapports et autres papiers à remplir… pour ne pas dire que sitôt il s’en occupait, ces papiers disparaissaient mystérieusement dieu sait où, peut-être dans le bordel de son appartement, peut-être autre part. No idea et même Caleb ne saurait dire avec assurance où est-ce qu’il pouvait bien avoir tout mis de ce qu’il avait pu paumer, ou du moins, de ce qu’il aurait à retrouver d’ici peu dans ses « tas de papiers organisés » ou presque. Sans parler, et sans même avoir de commentaire – même intérieurs – pour venir ponctuer les dires de la jeune femme, il l’écoutait raconter toutes ses histoires, esquissant quelques sourires à son adresse quand elle levait le regard vers elle, se laissant aller à avoir quelques pensées désolées tandis qu’elle ressassait visiblement des périodes un peu sombres de sa vie… Si lui avait accepté la mort de son père, elle n’avait visiblement pas accepté le chemin qu’avait été sa vie et vu où celui-ci l’avait menée, c’était sans doute plus que compréhensible.
Il était chanceux d’avoir eu son vrai numéro de téléphone alors ? Il fallait qu’il retienne la chose alors, lui qui avait été pendant de nombreux jours, persuadé que s’il composait ce numéro, il allait tomber sur toute autre chose que la dénommée Sookie qu’il avait gracieusement ramenée chez elle et à qui il avait eu certes, l’audace, de demander le numéro de téléphone. Il ne savait pas vraiment ce qui avait attiré son attention au premier coup d’œil. Ce tatouage, c’était la chose grâce à laquelle il l’avait reconnue dans la rue, là où ça aurait pu être la seule et unique fois qu’ils se croisaient, sans réellement se voir. Et dire qu’à peu de choses près, il ne serait pas allé dans cette boîte de striptease. Allez savoir comment sa vie, ou tout simplement sa soirée, serait s’il n’avait pas finalement cédé à l’insistance de son meilleur ami qui avait toujours su le convaincre de presque tout et n’importe quoi. Non, à y réfléchir, il ne l’avait pas franchement vue au premier coup d’œil, vexé dans sa fierté, pas franchement content d’avoir cédé pour se retrouver seul au bar… Pas franchement fier de se retrouver dans un endroit pareil avec une flopée de pervers autour de lui. Des pervers qui faisaient il ne savait quoi, et qui, pour la plupart, avaient pris soin de masquer leur alliance, sans pour autant faire attention à la trace que celle-ci laissait après plusieurs temps passés à être portée. Alors non, c’est vrai, la première chose qu’il avait voulu connaître d’elle, c’était Sookie et non pas Bella. Il avait eu envie de lui faire cette faveur, juste, tout simplement la ramener chez elle, malgré les petites piques qu’il aurait pu recevoir le lendemain au boulot ou même par téléphone, ses amis même hommes sachant très bien attraper leur téléphone pour le charrier. Elle avait fini de parler et il resta un moment à détailler son regard, incapable de s’en détacher, pendant un instant. Et puis finalement, histoire de ne pas perdre totalement contenance et également histoire de ne pas paraître plus ridicule qu’il en avait l’air déjà, il détourna le regard, se contentant de réprimer un ricanement, laissant quand même un sourire venir franchir ses lèvres. « Je vois… » Super réplique, en effet, il avait déjà honte de ce qu’il venait de dire, si bien qu’il sourit à nouveau, gagnant quelques secondes tandis qu’il cherchait n’importe quel mot, n’importe quelle phrase qui pouvait accompagner le tout. Il avait alors détourné le regard, passant une main dans sa nuque, avant de rassembler ses capacités à aligner des mots et ajouter quelque chose. « Je vais… en tout cas, plus… enfin moins, me considérer comme malchanceux avec les filles. » Ta gueule Caleb, il s’enfonçait carrément là et il s’en rendit rapidement compte. Il aurait bien eu envie de partir, de trouver un prétexte ou même que son téléphone sonne pour tout suspendre et lui donner une raison de fuir. « En tout cas… t’as rien gâché. J’crois pas. J’me suis juste demandé ce qu’y avait pu arriver pour… bref. T’en fais pas. » Il hocha la tête, vaine tentative de lui faire comprendre que non, le tout n’avait pas été jusqu’alors un fiasco total sauf que là, il perdait complètement pieds. Trop, peut-être qu’il y avait eu trop de révélations. Il ne voulait pas se lancer dans quoique ce soit, aussi douloureuse cette idée puisse-t-elle être. S’il avait fait le deuil de son père, il n’avait pas encore réussi à faire celui de Lily, tout comme il n’avait toujours pas enterré la culpabilité qui le hantait à chaque fois qu’il avait l’impression de passer à autre chose, alors qu’il n’en avait pas le droit… c’était à cause de lui qu’elle était morte au fin fond d’un caniveau sans avoir la moindre aide… Déglutissant avec difficulté, il détourna le regard, s’écartant sensiblement comme pour allonger encore l’espace entre eux. « Désolé... » Oui, là c’était lui qui fichait tout en l’air, il en avait bien conscience. « J’m’attendais juste pas à… tout ça. » Ah ça non, il ne s’était certainement pas attendu à ce qu’elle parle autant, comme s’ils se connaissaient depuis plus longtemps qu’il ne l’aurait cru. Certes, il avait également voulu en savoir sur elle, mais sans pour autant se sentir forcément à l’aise en sentant de la sorte… précipité dans une histoire quelconque. C’était pathétique, comme le rp de la joueuse d’ailleurs qui se force à continuer d’écrire au lieu de tout effacer, il releva le regard vers elle, forçant un sourire, avant d’avoir un ricanement ironique, pour se forcer à décompresser : « Tu vois… y’a pire que toi pour tout gâcher. » Oh oui, un don inné sans doute que c’était ça, et sans doute que c’était pour ça que lui, de son côté, il était incapable de se projeter plus loin qu’une quelconque aventure qui ne sait durer… et comme il détestait ça, il se contentait de ne juste pas sortir. Et d’ailleurs, ce soir il aurait mieux fait de ne rien changer à ses habitudes. |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Mer 5 Jan - 21:51 | |
| Sookie♥Calebmade by Dodixe
Il parait que la maladresse est un très gros défaut… En tout cas, chez Sookie, c’était sûrement ce qui était le pire, sûrement ce qui venait à chaque fois détruire toutes ses possibles espérance avec quelqu’un, sa maladresse et son manque de confiance en elle, son manque de courage aussi mais lorsqu’elle usait de ces deux derniers, on pouvait très facilement retomber dans le schéma de la maladresse et retomber dans ce foutu cercle vicieux et idiot qui menait toujours à la même et unique chose : Le désastre amoureux. Tantôt elle manquait de confiance en elle et elle restait assise à son bar, comme chaque matin, prenant son fameux café dans son coin en lisant le journal, et puis c’est à cet instant précis qu’elle entend la voix de son serveur préféré qui vient prés d’elle et qui lui annonce qu’un homme la fixe du regard depuis qu’il est entré dans la pièce, elle tourne la tête discrètement, s’en rend compte et puis s’arrête là. Elle baisse le nez comme une gamine sur sa foutue tasse et ne fait rien, simplement parce qu’elle n’a pas de confiance en elle, pas de courage, rien. Elle resta assise ici alors qu’elle pourrait très bien se lever et aller parler quelques temps avec cet homme qui ne semble pas encore être un tueur à gage ou un psychopathe, un homme tout à fait normal. Et puis il y avait aussi sa maladresse, sa foutue maladresse qui venait tout gâcher… Comme ce soir d’ailleurs ! Ça avait commencé avec sa tenue immonde de petite chaudasse qui veut seulement coucher, une tenue qui envoie l’idée du « tu veux être mon patient, on va bien s’amuser… ». Elle se sentait tellement mal alaise dans cette foutue tenue qu’il avait fallut qu’elle lâche à Caleb une phrase longue de trois mètre dans laquelle elle passait pour une pure idiote, une fille qui sert à rien, une moins que rien ! Elle avait finalement réussit à rattraper le coup et bien heureusement en l’invitant chez elle, chose qu’elle n’aurait jamais fait avec quelqu’un d’autre mais qu’elle avait voulu faire avec ce jeune homme qu’elle avait commencé à connaître et de qui elle voulait apprendre plus mais elle n’était sûrement pas faite pour les soirées normales, les soirées qui ont un minimum de sens… Vous savez, ces soirées où on est deux et on passe un très bon moment, on s’amuse, on parle, on apprend à se découvrir dans la bonne humeur, on a toujours le sourire aux lèvres et on finit par se dire que cette soirée était vraiment merveilleuse, un instant parfait et on est alors pressé de revoir l’autre pour passer un autre moment comme celui-ci encore et encore… Enfin bref, la soirée parfaite c’était un peu ça mais ce qui se passait ce soir avait eut l’air de la soirée parfaite jusqu’à ce qu’elle vienne tout gâcher. Elle en avait parfaitement conscience mais elle voulait tellement changer les choses, elle voulait tellement faire en sorte que tout ceci se passe mieux mais elle n’y arrivait vraiment pas, elle était ce genre de fille idiote qui lorsqu’elle commence à mettre la tête dans le trou, se l’enfonce encore plus elle-même histoire de gâcher encore plus toutes ses chances d’arriver à un bonheur certain, faisant d’ailleurs en sorte que le seul garçon qu’elle pouvait apprécier ne veuille même plus la voir ! Bravo Sookie, la championne, la palme d’or de la connerie puissance dix milliard, elle était parfaite pour toujours tout gâcher, elle était complètement idiote et elle avait vraiment envie de pleurer en ce moment, elle avait envie de pleurer parce qu’elle avait cet horrible sentiment de perdre totalement pied, de ne plus savoir ce qu’elle faisait ou pouvait bien dire, elle n’avait même plus conscience de ce qu’il ne valait mieux ne pas divulguer comme information, elle savait seulement une chose : elle était encore allée bien trop loin et ça allait se retourner contre elle et elle allait encore tout perdre, elle devait vraiment être faite pour ça ! Elle était le genre de fille qui pouvait bien se faire presque violer et qui pouvait souffrir énormément dans sa vie et pourtant avoir le droit à une deuxième tarte en plaine face seulement pour le plaisir d’un connard de spectateur qui s’amuse à jouer avec elle, avec ses sentiments…
Finalement, ce qu’elle croyait être quelque chose de déroutant pour Caleb n’était pas tellement dramatique pour lui, il semblait à vrai dire très bien prendre la disparition de son défunt père… Comme si… Comme si il voulait la prendre pour une idiote ou alors peut-être que tout ceci est arrivé il y a bien longtemps… Elle n’avait pas vraiment compris cette attitude étrange de la part de Caleb, elle n’avait pas compris tout de suite, elle pensait qu’il était encore touché par un minimum de peine, de regret peut-être, de quelque chose en somme mais rien, rien n’avait transparu dans sa voix, il donnait seulement une information banale comme un « il fait froid » ou un « ça va ? » sauf que là il lui annonçait qu’il n’avait pas de père… C’était tellement étrange comme façon de penser que lorsqu’elle entendit ces mots elle ne comprit pas tout de suite leur sens et d’ailleurs, ça l’amena à agir comme une idiote, encore une fois… Comme quoi, la maladresse la suit bien partout de chez partout et alors qu’elle s’approchait lentement pour venir déposer un baiser sur la joue de son invité, elle ne se rendit même pas compte qu’il était totalement perdu dans ses pensées et qu’il n’allait sûrement pas s’en rendre compte tout de suite de ce qu’elle avait fait… Ce fut chose faite lorsqu’il tourna la tête vers elle alors qu’elle revenait à sa place initiale et se rasseyait, il l’observait, éberlué, surprit par un acte qu’il n’avait pas prévu. Il ne disait rien, aucun commentaire, comme si la chose qu’elle venait de faire ne s’était pas passé, comme si elle était restée assise le cul sur la canapé sans bouger à sourire niaisement comme elle savait bien le faire. Elle n’émit aucun commentaire, observant Caleb avec le même regard, tentant vainement de comprendre le message qu’il voulait lui faire passer dans cette façon de la regarder. Finalement, il ne s’était pas tellement exprimé sur son geste, heureusement parce que sinon elle aurait encore sentit ses joues rougir et alors elle aurait eut besoin d’un autre verre, chose qui n’allait sûrement pas tarder si l’ambiance continuait à se dégrader comme elle avançait… Finalement, elle avait décidé de continuer à parler encore et encore et encore, ne pouvait plus s’arrêter sur ce qu’elle avait commencé à dire, apparemment, il fallait qu’elle continue de lâcher tout un tas d’informations probablement inutiles sur elles qui allaient emmener Caleb à devenir mal alaise mais alors que les mots s’écoulaient comme un ruisseau après ses lèvres, elle ne pouvait s’empêcher d’agir, perdue dans les méandres de ses pensées qu’elle prononçait plus ou moins à haute et intelligible voix. Elle ne s’en rendait peut-être pas compte mais elle était bel et bien en train de plomber l’ambiance, comme à chaque fois d’ailleurs, elle était tellement idiote qu’elle s’en voulait d’avoir parlé car lorsqu’elle finit par fermer sa bouche enfin, il ne dit rien. Elle resta là à l’observer quelques secondes, son visage déglutissant alors qu’elle se rendait compte de ce qu’elle avait lâché, de l’erreur de débutante qu’elle avait fait… Comment bien faire fuir un homme ? Elle l’avait pourtant appris ça dans sa vie parce qu’elle se l’était rappelé des centaines, des milliers de fois et que ça la rendait folle à chaque fois qu’elle faisait l’erreur et qu’elle perdait toute chance avec ce fameux jeune homme avec qui elle aurait pu passer un très bon moment. Elle avait fait l’erreur typique de la fille maladroite, elle était arrivée au point de non retour et bizarrement ça la rendait triste… Ça l’attristait parce que pour la première fois depuis longtemps elle voulait voir où ça pourrait aller avec Caleb, elle aurait voulu en apprendre plus sur lui, sortir des fois avec lui, découvrir ses passions, découvrir son métier pourquoi pas, mais maintenant elle sentait qu’elle avait tout gâché et ce sentiment, alors qu’il déferlait en elle comme une vague, la rendait malheureuse.
Alors qu’il commençait à montrer des signes de réactions elle l’observa, se contentant de le regarder faire, voyant bien qu’il détournait les yeux et souriait seulement pour lui faire plaisir avant de dire un petit « Je vois », le meilleur signe pour lui dire qu’elle n’aurait jamais du parler autant, que se couper la langue aurait été bien mieux, beaucoup mieux d’ailleurs. Elle ne pouvait pas croire qu’elle avait réussit à tout gâcher en le mettant aussi mal alaise et à cet instant précis elle continuait de s’insulter mentalement pour se faire comprendre à elle-même qu’elle était vraiment bien conne d’avoir agit comme ça… Elle ne pouvait plus revenir en arrière et ça la tuait… Finalement, il continua de parler comme si de rien n’était tendit qu’elle se mettait à rougir comme une tomate, ses joues prenant cette teinte honteuse tendit qu’elle écoutait silencieusement ses paroles. Ah ça non, il pourrait se considérer moins malchanceux avec les filles parce qu’il avait eut la chance extrême de pouvoir se retrouver dans cet appartement ce soir en compagnie d’une belle idiote qui ne sait même pas tenir sa langue sur ce qu’elle ressent. Elle ne pouvait s’empêcher de dramatiser les choses intérieurement, elle ne pouvait s’empêcher de se dire que oui, ses joues étaient rouges et qu’elle ne pouvait strictement rien y faire, qu’elle ne pourrait malheureusement pas les rendre moins rouge par un miracle de la pensée, elle était faible, elle était inutile et continuait de le mettre mal alaise alors qu’il parlait de nouveau. Il stoppa l’une de ses phrases en plein vol ce qui eut pour effet de la ramener sur terre et de l’obliger à concentrer son regard sur lui, peu importe si elle était gênée ou non, qu’importe, elle devait le regarder, scruter son visage pour comprendre pourquoi il pouvait bien dire quelque chose de la sorte. Elle n’était pas folle, elle avait bien entendu Caleb dire qu’il s’était demandé pourquoi elle avait réagit comme ça dans la fête foraine, apparemment il ne trouvait pas qu’il était habillée comme une pute et ça n’avait pourtant pas frappé à ses yeux. Elle porta instinctivement ses mains à ses joues, tentant vainement de les refroidir par le contact de ses mains sur celles-ci mais ça ne marchait naturellement pas et au contraire, elle continuait de rester rouge et de s’enfoncer de plus en plus dans la gêne et la honte qui la prenait de tous les côtés. Elle aurait voulu pouvoir s’enfuir, pouvoir revenir en arrière et pouvoir revenir jusqu’au moment où ils étaient encore tous les deux dans la fête foraine, avant qu’elle ne commence à parler sans réfléchir… Oh oui, elle en avait tellement envie et pourtant, elle ne pouvait pas et il fallait maintenant qu’elle assume ses paroles. La goutte d’eau fut lorsqu’il commença à s’écarter et qu’il lui dit qu’il ne s’attendait pas à tout ça, elle comprit à cet instant précis qu’elle avait tout gâché, qu’elle n’était pas assez intelligente pour plaire à un garçon normal, elle le savait, le sentait, c’était comme ça et pas autrement, elle le regarda alors qu’il sous entendait être un bon meilleur casseur d’ambiance qu’elle, ce n’était pas faux mais elle ne pouvait pas l’en blâmer parce qu’elle savait qu’elle était la responsable de ce malaise et ça, il ne pouvait pas le nier. Elle se leva et s’approcher de la bouteille d’alcool avant de la prendre dans ses mains, observant l’étiquette histoire de trouver quelque chose de constructif à dire pour pouvoir changer quelque chose à leur situation qui semblait bel et bien bloquée. Malheureusement pour elle, ses mains moites laissèrent glisser le verre qu’elle tenait dans une main et celui-ci tomba à la renverse avant de s’écraser en mille morceaux au contact du sol. Elle eut un petit cri avant de pousser une série de jurons fleuris. Elle était vraiment ce genre d’idiote de première, ce genre de fille qui est capable de faire tomber un verre comme ça, dans un moment critique, ce genre de fille qui ne sert à rien, encore une fois… Elle eut un long soupire, ses joues rouges et ce pour encore bien longtemps, avant de se mettre à quatre pattes au sol afin de ramasser les morceaux de verre qui s’étaient éparpillés un peu partout sur la surface lisse du linot… Son tatouage s’était encore une fois dévoilé, les formes gracieuses du bas de son dos par la même occasion.
Elle n’en avait rien à foutre pour être tout à fait honnête, pour l’instant, elle cherchait encore quoi dire à Caleb, et alors qu’elle avait les yeux posés vers les morceaux de verre, elle finit par ouvrir la bouche pour prendre la parole : « T’as rien gâché… C’est moi… Je ne suis pas faite pour… Je suis faite pour rien du tout… Je suis maladroite et je parle beaucoup trop… Je voulais juste… Passer un bon moment et voir ce que le temps fera… ». Elle releva les yeux avant de regarder son interlocuteur, ses mains coupées ça et là par les morceaux de verres qu’elle avait serrés dans ses mains lorsqu’elle s’était mise à parler... « Je ne suis pas prête à tomber amoureuse… Mais je ne veux pas coucher avec toi… Maintenant… Je voulais… M’amuser, sourire un peu… Découvrir ce que pouvait être la vie autrement et, pour être honnête, c’était génial ce soir… J’ai beaucoup rigolé et ça m’aurait plu de ressortir un autre soir avec toi… Apprendre à te connaître, voir ce qu’il peut se passer après… ». Elle haussa les épaules avant de sourire avec une presque tendresse qui la surprit. Elle avait été totalement honnête, elle n’était pas du tout capable de coucher avec Caleb, elle le savait très bien et elle ne voulait pas de ce genre de relation mais elle n’était pas capable non plus de sortir avec lui. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait, elle remuait lentement les bouts de verre coupant dans sa main, perdue dans ses pensées et puis sentit quelque chose entailler vivement sa paume. Elle eut un petit cri de douleur avant de regarder le sang sortir de la plaie, ouvrant de grands yeux… Elle était très sensible à la vue du sang, surtout le sien à vrai dire, c’était très mauvais signe, elle sentait déjà sa tête qui tournait, elle détourna les yeux avant de soupirer et de dire d’une petite voix : « Je suis supporte pas la vue du sang… Je vais m’évanouir… ». Elle sentait peu à peu ses forces la quitter alors regardait Caleb devenir peu à peu flou… |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Sam 15 Jan - 19:16 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
Les confidences et Caleb, ça avait toujours fait plus d’un… Jamais du genre à se confier, pas franchement du genre à tout accepter d’entendre. Disons que pour lui, confidences revenait à avoir établi un lien bien trop important avec une personne… Au fond, quoi de plus naturel que tiquer un tant soit peu quand une fille avec qui on sort depuis… environ une heure et demi commence à tout livrer sur les détails scabreux de sa vie ? Janet avait mis bien plus de temps avant de parler des violences de son ex mari, tout comme Leah n’avait pas encore révélé tous ses secrets… Alors pourquoi est-ce qu’il fallait que Sookie croie qu’il était du genre à pouvoir tout entendre des personnes face à lui ? Parce qu’il était flic ? Ca n’expliquait pas franchement pas tout… M’enfin, elle n’était certainement pas la première à croire qu’il n’avait jamais eu une vie bien compliquée, qu’il ne traînait pas lui aussi une part de secrets ou encore qu’il était prêt à tout entendre de son interlocuteur. Certes, il avait été confrontés à des filles qui s’étaient faites agressées plus ou moins sauvagement, des types qui s’étaient faits frapper sans aucune raison dans la rue… mais au moins, ce n’était pas des personnes qu’il pouvait, un jour, avoir envie de revoir. Ils étaient des victimes, des clients qui venaient, déposaient plainte et repartaient. Il avait au moins espéré pouvoir détacher son boulot de cette soirée, effacer un peu toutes les horreurs dont il ne se défaisait pas depuis des mois déjà, de longs mois, rien que pour cacher la culpabilité qui le rongeait de plus en plus à chaque fois qu’il se retrouvait impuissant face à une situation. Dans le cas présent – sachant que la chose était déjà arrivée – il se sentait plus que jamais impuissant, pour ne pas dire qu’il avait presque l’impression qu’elle lui balançait ça, toute son histoire, juste pour imposer une distance entre eux… Un genre de « on a déjà essayé mec, si tu oses, je sais crier assez fort pour alerter tout le quartier maintenant » dont il se serait bien passé, tiens. Peut-être que toutes ces révélations ou l’impression qui était née chez Caleb alors qu’elle avait parlé, n’avaient été que le résultat d’une nouvelle maladresse de la part de la jeune femme, probablement même… elle semblait avoir été emportée par le flot de ses paroles, mais toujours est-il que le malaise était désormais bel et bien installé et qu’il ne savait même plus où se mettre. Il y avait pourtant eu ce coin de son cerveau, cette petite partie de ses pensées qui lui disait « vas-y, comme au boulot, hoche la tête et dis un truc du genre ‘c’est pas ta faute’… » mais rien, rien ne venait, strictement rien, tandis qu’il avait gardé pendant longtemps, trop longtemps d’ailleurs la bouche étroitement fermée. Le fait de l’avoir invitée sortir et de se retrouver chez elle à l’instant précis devait sans aucun doute jouer dans ce nouveau malaise qui s’emparait de lui, et pourtant, c’est sans doute là qu’il aurait du le plus excellé, rien que pour ne pas tout foutre en l’air, tiens. Peut-être que là, elle allait penser qu’il en avait carrément rien à faire de ce qu’elle pouvait lui dire, de ce qui pouvait la déranger dans leur « rendez-vous »… le simple fait qu’il soit un homme, apparemment. Mais bon, à moins qu’elle soit bisexuelle, elle avait pas franchement le choix. Bref. Clairement, il avait été incapable de savoir quoi répondre, si bien qu’il s’était contenté de balbutier quelques paroles sans queue ni tête, entre un passage de sa main dans sa nuque, et quelques haussements de sourcils et épaules quelque peu… perplexes. C’était pas tous les jours qu’un premier rendez-vous lui annonçait de but en blanc qu’elle avait un peu la trouille parce qu’elle avait jamais eu de chance avec les hommes, parce qu’elle en avait marre des regards lubriques de ceux-ci, parce qu’elle avait manqué de se faire violer aussi… mais qu’elle le trouvait quand même un peu plus sympa que les autres. Trop aimable, mais voilà assez de paroles pour couper la chic ou n’importe quelle intention venant de n’importe qui… et quelque part, particulièrement de Caleb. Etrange pourtant, il n’était pas parti avec l’idée de s’envoyer en l’air avec la stripteaseuse, ni même de la payer pour un show privé, encore moins d’essayer de la violer… et maintenant qu’elle avait été on ne peut plus « claire » au point de le mettre carrément mal à l’aise, toutes ces idées, ces perspectives se révélaient être à des années lumière de ce qu’il allait faire ce soir. Il allait se contenter de rentrer chez lui, prendre sa fameuse bière, s’enfoncer dans son canapé devant un truc débile et… s’endormir et surtout, surtout, ne plus JAMAIS sortir avec qui que ce soit. Et demain matin, quand on lui poserait des questions… il préférerait presque dire que ladite demoiselle lui avait posé un lapin. Eh oui, c’était hard, surtout venant d’un homme, l’espèce même qui n’aimait pas qu’on lui pose des lapins… mais disons que Caleb préférait parler de lapin au lieu d’annoncer que la fille l’avait finalement amené chez elle pour lui faire boire un coup de bourbon et lui annoncer tous ses malheurs pour clôturer en gros par « je compte pas m’envoyer en l’air, ni tomber amoureuse, c’était juste pour le fun ce soir. ». Oui, certes, c’était sans doute également pour ça qu’il était venu, mais ce n’était pas pour autant qu’il allait lui balancer en pleine face, hm.
Le malaise s’était donc fortement installé suite aux paroles que Caleb avait pu avoir, si bien qu’il se contenta de suivre la jeune femme du regard lorsque celle-ci enclencha un mouvement pour aller poser son verre sur la table… verre qui ne trouva rien de mieux qu’aller s’étaler sur le sol et se briser en mille morceaux. Déglutissant difficilement tout en se contentant de garder le silence, il observa un instant Sookie, avant de se lever rapidement, tandis qu’elle, elle s’accroupissait – ou plutôt se mettait à quatre pattes mais bon – pour ramasser ses dégâts. Contournant le canapé, il semblait bien décidé à prendre la fuite, rien que pour s’éloigner de ce malaise qui pesait dans toute la pièce. Il lui fallait peut-être quelques jours, rien que pour trier ses pensées, trouver quelque chose à dire pour passer pour autre chose qu’un rustre qui prenait mal ce qu’elle venait de lui dire. Il se releva pourtant incapable de bouger, l’observant un instant tandis qu’elle ramassait les bouts de verre. Et puis finalement, la voilà qui se relevait plus vite qu’il n’aurait pu le prévoir, et la voilà surtout qui prenait la parole. Levant les yeux vers elle pour soutenir son regard pendant qu’elle parlait, il se contenta d’avoir un faible hochement de tête à ses premiers mots, les mains à nouveau profondément enfoncées dans les poches. Il aurait bien aimé à cet instant précis qu’une urgence au boulot vienne le déranger dans ce moment et ce, n’importe quelle urgence. Pourtant, il avait beau avoir détourné le regard pour le poser sur sa veste dans laquelle se trouvait le fameux téléphone portable, celui-ci ne sonnait définitivement pas. Sûr qu’ils s’étaient tous arrangés du mieux possible pour ne pas avoir à le déranger, rien que pour pouvoir avoir beaucoup à soutirer le lendemain matin. Abandonnant donc l’idée qui que ce soit vienne le sortir de cette situation, il releva les yeux vers la jeune femme tandis qu’elle finissait de parler. Qu’est ce qu’il pouvait répondre à ça ? Partir aussi dans une confession de toute sa vie, de ses déboires amoureux ? Raconter qu’il était trop culpabilisé par la mort de sa précédente petite amie pour pouvoir tenter quoique ce soit ? Que c’était ridicule, qu’il le savait bien mais qu’il était incapable de dépasser ce stade là ? Ou lui répondre qu’il n’était pas le genre de pervers qu’elle croise et que non, il ne l’avait pas invitée dans l’espoir de se retrouver chez elle pour une nuit de folie ? Aucune réponse ne lui semblait appropriée, si bien qu’il gardait encore le silence, pendant ce qui lui paraissait être de longues minutes, mais qui fut en réalité quelques secondes à peine, puisque voilà qu’elle parlait à nouveau… La voix plus faible qu’avant encore, comme si elle partait peu à peu. Il la regarda un instant, perplexe, avant qu’elle ne finisse sa phrase et qu’il comprenne, contournant à nouveau le canapé pour venir l’attraper au niveau de l’épaule, l’aider à se tenir sur ses jambes et aller jusqu’à l’aider à se rasseoir. « C’est rien, ça va passer. » Eh oui, l’avantage des flics, de taille à faire face à ce genre de situations. Certes, il n’était ni ambulancier, ni urgentiste, ni médecin, ni bref, mais il savait bien comment gérer ces moments qui dégénéraient – dans ce sens là en tout cas – et heureusement pour Sookie d’ailleurs, il ne manquerait plus qu’à ce qu’il se mette à paniquer complètement pour quelques traces de sang. Il releva un instant les yeux vers elle, avant de prendre son verre à lui. « On va faire comme ça… » Sans rien ajouter et en quittant finalement le regard de la jeune femme, il passa sa main sous la sienne pour poser sa paume de main contre le dos de celle de la jeune femme, sans penser à ce qui avait pu être dit avant, comme si l’incident avait eu comme bon côté d’effacer les malaises. En quelques mouvements, il avait fini de débarrasser Sookie de tous les bouts de verre qu’elle avait pu avoir dans ses mains quelques instants plus tôt. Toujours sans relever les yeux vers elle, il examina un instant la chose. Ce n’était pas si grave que ça, trop de sang pour pas grand-chose. « Il suffit de nettoyer un peu et ça passera… » C’est alors qu’il releva enfin les yeux vers elle, l’interrogeant un instant du regard. « Je peux ? C’est… dans la salle de bain… j’pense. » Sans attendre une réponse sachant que Sookie semblait être un peu partie dans le coton suite à son instant de flottement, il se leva, pour rejoindre la salle de bain – après plusieurs tentatives dont il est inutile de donner les détails hein – et y chercher – de longues secondes durant – de quoi désinfecter les quelques petites plaies qu’elle avait pu se faire. Trouver le coton s’avéra relativement plus facile que trouver un quelconque produit pour nettoyer ces petits bobos, mais qu’importe, il n’adressa pas la moindre attention à ce qui pouvait être observé ou analysé dans la pièce.
Rejoignant le salon, il s’assit sur le canapé d’où la jeune femme n’avait pas bougé, heureusement d’ailleurs. Comme si tous les malaises qui les avaient murés dans un silence avaient disparu, Caleb reprit doucement la main de son interlocutrice. « Je sais pas… ça va peut-être un peu faire mal. » Il l’avait regardée un instant et voilà qu’il reposait toute son attention sur les plaies à nettoyer. Tâche à laquelle il s’entreprit pendant plusieurs secondes, en faisant le plus délicatement possible, histoire qu’elle ne lui tourne pas de l’œil sous le nez. Jetant quelques regards vers elle toutes les x secondes pour s’assurer qu’elle n’était pas dans les vapes, il se mura à nouveau dans ce silence. De longues, longues secondes. Poursuivant sa tâche et désormais loin d’avoir l’obligation de croiser le regard de la jeune femme alors qu’il découvrait qu’un petit morceau de verre était venu se loger dans sa paume, il finit par hausser légèrement les sourcils, définitivement concentré sur sa tâche, ou du moins, en apparence et visuellement. « C’était maladroit. Désolé. » Allez savoir de quoi il parlait, pauvre Sookie qui ne devait plus rien comprendre… à croire que Caleb avait un temps de réaction définitivement lent. « J’veux dire… tout à l’heure. » Il releva rapidement les yeux vers elle, l’observant un instant. « J’t’ai pas appelée avec ces idées là en tête… pour ne pas dire que… » Il haussa à nouveau les sourcils, reportant son attention sur sa main, essuyant les dernières traces de sang. « J’y suis allé… un peu à reculons. Ca fait un moment que j’sors… pour sortir. » Continuant son petit travail rien que pour ne pas avoir à relever les yeux vers elle, il se surprit à poursuivre, pas franchement convaincu par ce qu’il disait… c’était bien la première fois que lui il annonçait de but en blanc à une fille que le rendez-vous ne l’avait pas franchement tenté, que c’était juste une tentative d’échapper à ce qui le poursuivait. « Pour oublier. » Il releva rapidement les yeux vers Sookie, non pas pour observer une quelconque réaction, juste pour voir si elle était au moins toujours consciente, pas qu’il parle dans le vide non plus. « Mais j’ai bien aimé cette soirée. C’était… différent. » Il hocha rapidement la tête, les lèvres pincées tandis qu’il comprenait enfin tout ce qu’il avait dit, d’une voix relativement basse, comme coupée par tout le flot de paroles qu’il avait pu avoir envie de dire, qu’il avait peu à peu ordonné en… ça. Finissant son travail, il replia les affaires, posant le coton sur la table ainsi que le désinfectant, accélérant ses gestes comme pour ne pas avoir à rester sur place trop longtemps à présent. Il n’aimait franchement pas cette impression qui pouvait suivre quelques paroles de ce genre, les regards quelque peu confus et perplexes, ou encore les regards pleins de… fausse compassion que certaines personnes pouvaient avoir. Il ne voulait pas voir ça ce soir. Sans accorder un regard à Sookie, donc, il eut un soupir, se relevant. « Pour la tête qui tourne, ça va passer maintenant… J’vais te chercher à boire. » Encore fallait-il savoir où pouvaient bien se trouver les verres chez elle. Qu’importe, il chercherait. Sans attendre qu’elle dise ou fasse quoique ce soit, il se dirigea donc vers la cuisine, commençant à observer les alentours dans l’espoir qu’elle ait laissé traîner un verre fraîchement lavé, si bien qu’il n’aurait pas besoin de fouiller dans les placards… bien que fouiller dans les placards puisse lui faire gagner encore quelques secondes avant de devoir retourner devant Sookie, sentir son regard sur lui et être confronté à… il ne savait même pas quoi. |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Dim 16 Jan - 21:12 | |
| Sookie♥Calebmade by Dodixe
Sookie et la vue du sang, quel bonheur ! Il existe un nombre plutôt restreint de personne qui, à la vue du sang, se mette immédiatement à partir dans un monde totalement extérieur à celui-ci dans lequel nous vivons tous, dans un monde tout noir, en gros, à tomber dans les vapes. Sookie était de ceux-ci, elle était ce genre de personne qui, dés qu’elle se coupe avec un couteau de cuisine, se met à voir de jolies petites étoiles dorées voleter devant ses yeux et un filtre noir venir happer toute sa vision jusqu’à ce que celle-ci devienne entièrement floue et qu’elle finisse par devenir entièrement noire et qu’elle perde connaissance. Elle se souvenait d’ailleurs de la dernière fois où s’était arrivé, il y a trois ans, lorsque son ex-compagnon le violeur avait décidé de bien gentiment lui mettre le visage dans le miroir. Elle se souvenait exactement ce mélange étrange de peur et d’envie de survivre qui l’avait aidée à cet instant à garder l’esprit focalisé sur son but premier qui était de sauver sa virginité et ainsi, elle avait réussit l’énorme exploit de ne surtout pas faire attention au gouttes de sang qui collaient devant ses yeux. Mais dés lors que l’homme fut attrapé par la police et qu’elle était sauvée, seine et sauve et qu’elle n’avait plus prise de cette source d’adrénaline qui s’était diffusée dans ses veines tout le temps de l’agression. Toute celle-ci s’était évaporée et la fatigue avait pris la place et elle s’était alors rendu compte que tout son visage était couvert de sang et alors qu’elle passait ses doigts sur son front et qu’elle les découvraient couvert d’une substance rouge vif, elle se rendait compte que la force qui l’avait tenue consciente quelques minutes auparavant l’avait entièrement quittée et avec elle, sa sensibilité était revenue. Elle avait donc petit à petit sentit sa vue se brouiller et elle avait juste eut le temps de voir les policiers s’approcher d’elle et venir la couvrir d’une couverture avant de se réveiller à l’hôpital dans un environnement totalement différent. Une expérience qui l’avait profondément marquée, profondément choquée mais qui avait fait d’elle ce qu’elle aujourd’hui. Elle se souviendrait de cette dernière image avant de se réveiller dans un silence religieux qui était seulement cassé par le « bip » régulier d’instruments hospitaliers. Ce soir, elle ne s’était pas vraiment préparée à ce genre d’évènements, à vrai dire, elle ne s’attendait pas du tout à se couper pendant un rendez-vous avec un jeune homme qui se passait dans une fête foraine, à ça non ! Comme s’il était possible qu’elle se vautre comme une merde devant toute la foule qui se mettrait à rire aux éclats devant la fille en tenue de prostituée qui vient de montrer à tout le monde ses magnifiques dessous comme s’il était tout à fait normal d’agir comme ça en compagnie d’un jeune homme comme Caleb. Le pauvre, avouez que si elle était tombée comme ça en sa compagnie, on pouvait très bien imaginer que celui-ci se serait vite enfui en disant qu’il ne la connaissait pas du tout et que non, il n’était pas venu avec elle. Enfin, heureusement pour lui, elle n’était pas tombée devant lui, ni devant qui que ce soit. Il fallait dire qu’en tant que stripteaseuse, elle avait le mérite de passer sa vie sur des talons aiguilles et qu’elle était devenue une pro de la marche sur des échasses.
Finalement, il avait fallut qu’ils aillent chez elle pour qu’elle se fasse mal ce qui était plutôt bête sachant qu’elle connaissait par cœur son appartement et que la personne susceptible de se faire mal était Caleb qui aurait pu se prendre un rebord de la basse en voulant s’écarter pour la laisser passer. Le pauvre, déjà qu’elle cassait magnifiquement bien l’ambiance en venant à parler des moments les plus sombres de sa vie sans aucune gêne, il fallait maintenant qu’elle en vienne à parler d’une façon pas vraiment délicate de ce pourquoi elle avait apprécié cette soirée. C’était peut-être dur à entendre mais c’était la vérité après tout : Elle n’était peut-être pas prête à tomber amoureuse d’un homme aussi vite, après tout, elle ne connaissait Caleb que depuis quelques semaine et déjà qu’il avait mis un certain temps à la rappeler alors s’il fallait déjà qu’elle tombe folle amoureuse de lui, c’était un peu poussé par les cheveux. La deuxième raison était sûrement le fait qu’elle ne s’était pas vraiment remise de son agression il y a quelques années déjà, elle était traumatisée parce qu’elle avait peur que les hommes soient comme celui qu’elle avait choisit auparavant et que le jeune homme vienne à lui faire du mal au même titre que son ex-fiancé l’avait fait… Et peut-être aussi qu’elle ne voulait pas précipiter les choses, elle voulait surtout apprendre à connaître cette personne qui semblait être adorable, parfaite pour elle et avec qui, finalement, elle ne voulait pas tout gâcher comme une idiote en voulant précipiter les choses… D’ailleurs, elle n’était sûrement pas prête à perdre sa virginité ce soir alors pour la précipitation, il avait choisit la mauvaise demoiselle parce que coucher était presque impossible pour elle. Elle avait tellement été maladroite dans ses mots que tout ceci s’était mis dans ses gestes et la voilà déjà qui venait à faire tomber son verre par terre, quelle idiote elle faisait, elle était maintenant obligée de se mettre à quatre pattes devant lui, quelle élégance soit dit en passant ! Elle s’était donc penchée et avait pris les morceaux dans ses doigts sans réellement se soucier de ce qu’elle faisait, perdue dans ses pensées tumultueuses depuis le fameux silence et la voilà qui se coupait sans réellement s’en rendre compte. Finalement, elle n’avait pu se retenir de regarder ses doigts ensanglantés et la voilà qui commençait à se sentir mal, sa vue se voilant légèrement. Une certaine forme de peur s’était prise d’elle alors qu’elle due avouer au jeune homme sa sensibilité au sang. Heureusement pour elle il s’approcha et vint la retenir, elle sentit sa poigne l’attraper à l’épaule et la retenir de s’effondrer. Elle ne pu s’empêcher de soupirer de soulagement en le sentant tout proche d’elle, se sentant à présent plus en sécurité que jamais elle ne l’avait été auparavant. A vrai dire, elle n’était plus vraiment habituée à ce que quelqu’un vienne l’aider, vienne la protéger. Elle se permit un sourire et hocha la tête lorsqu’il prononça quelques paroles afin de la rassurer. Elle savait très bien que ça allait aller mais elle ne pouvait plus regarder ses mains sinon elle finirait à un moment par tourner de l’œil et lui dire adieu pour le reste de la soirée. Elle se mordit la lèvre en sentant ses mains chaudes contre les siennes, ayant un petit couinement en sentant les morceaux de verre glisser contre sa plaie. Elle était ce genre de demoiselle plutôt douillette qu’il faut un peu éviter de trop chercher parce que sinon elle va se mettre à hurler de douleur seulement en se tordant la cheville.
Elle l’observa quelques secondes, captant son regard avant de sourire et de hocher la tête pour lui donner son accord afin qu’il puisse aller dans la salle de bain et puisse lui nettoyer sa vilaine plaie. Elle le laissa partir et, pendant ce fameux laps de temps où elle fut seule, elle se permit d’observer la pièce en silence, se demandant pourquoi sa lampe était penchée et pourquoi elle sentait sa tête tourner autant… Elle n’avait pas beaucoup bu pourtant, elle s’était seulement coupé la main… C’était vraiment débile. Finalement, lorsqu’il fut enfin de retour, elle l’observa faire avec un sourire enfantin, soudain amusée par sa tendresse envers elle. Elle observa son visage tendu vers le travail qu’il entreprenait de faire sur sa main, se mordant quelques fois la lèvre à cause de la douleur qui la prenait parfois, quand on dit que Sookie est une chochotte, elle en est vraiment une ! Finalement, elle fronça les sourcils quand il lui disait qu’il était maladroit… Elle ne trouvait pas à vrai dire ! Elle trouvait d’ailleurs qu’il était plutôt gentil de s’occuper d’elle comme il le faisait à présent et que son attention était vraiment gentille et plutôt charitable. Il agissait d’ailleurs avec beaucoup de minutie et en plus il semblait savoir ce qu’il faisait alors pourquoi dire qu’il était « maladroit »… Elle eut bientôt sa réponse lorsqu’il finit par lui dire qu’il parlait de tout à l’heure… Ah… Elle fronça les sourcils avant de se mettre à réfléchir pour tenter de retrouver ce qui s’était passé tout à l’heure, soudain prise d’un trou de mémoire. Alors qu’il relevait les yeux, elle l’interrogea rapidement du regard avant qu’il ne reprenne la parole et qu’elle comprenne où il voulait en venir. Heureusement pensa-t-elle, parce que s’il était venu seulement pour l’avoir dans son lit il aurait seulement eut le droit à un coup de genou bien placé ! Et puis quoi encore, elle n’était pas ce genre de personne ! Elle l’observa silencieusement tendit qu’il restait le nez à présent penché sur sa plaie, évitant soigneusement son regard comme s’il avait peur que ses paroles ne soient mal prise et qu’il ne lise dans son regard des réactions qu’il n’aurait pas voulu voir naitre. Elle eut un sourire lorsqu’il lui dit qu’il avait bien aimé cette soirée, qu’elle était… différente ? Différente ? Ah ça oui, elle pouvait bien être différente vu tout ce qui s’était passé ! Il avait eut le plaisir d’avoir une magnifique vue sur son décolleté plusieurs fois, elle avait manqué de tomber et s’était rattrapée sur lui, ils avaient courut se cacher d’une stripteaseuse incruste en soirée et il avait été dans son appartement pour finalement en venir à soigner sa pauvre petite plaie de merde parce qu’elle était tellement sensible au sang qu’elle ne pouvait pas le faire toute seule… La honte en gros pour Sookie mais qu’importe, elle avait aimé cette soirée parce que Caleb était différent des autres, comme elle, elle était différente des autres filles. Il s’exécuta alors rapidement tandis qu’elle l’observait, penaude, tentant de remettre en place dans son esprit tout ce qui venait de se passer, son esprit encore perdu dans la brume que sa plaie avait fait naitre en elle. Elle finit par comprendre tout ce qu’il venait de dire et se permit un petit sourire alors qu’il se relevait avant de lui dire qu’il allait lui ramener à boire. Il s’était à présent enfuit vers la cuisine et elle entendait le bruit successifs des placards s’ouvrant et se fermant. On dirait bien qu’il était en train de chercher où se trouvaient les verres, seul détail, les verres n’étaient pas faciles à trouver dans cette fameuse cuisine, le pauvre… A vrai dire, elle savait très bien qu’il avait sortit ce prétexte pour pouvoir s’enfuir, c’était évident. Elle le savait, l’avait sentit vu qu’il ne l’avait pas vraiment regardée lorsqu’il s’était levé ni même avant de s’enfuir et d’ailleurs, il ne lui avait même pas demandé où se trouvaient ces fameux verres. La jeune femme se permit un soupire avant de se lever et de s’approcher de la cuisine discrètement, observant le jeune homme qui s’afférait silencieusement. Elle eut un petit soupire, se rendant enfin compte que décidément, cette foutue brume ne se décidait pas à partir et il semblait se transformer en un sérieux mal de tête. Elle posa son crâne contre l’encadrement de la porte, tout son poids maintenant reporté sur la pièce de bois. Elle se permit un sourire avant de croiser ses bras sur sa poitrine et de dire d’une voix douce : « Les verres se trouvent dans le placard prés du frigo… ».
Elle se permit un petit rire avant de s’approcher de ce fameux placard et de prendre un verre non sans difficulté, s’exécutant en se mettant sur la pointe des pieds afin d’atteindre la hauteur nécessaire pour attraper un verre. C’était ça la super cuisine de chez Sookie ! Elle était trop petite pour atteindre les fameux placards où elle planquait les choses les plus utiles dans la vie quotidienne mais c’était ça qui faisait tout son charme : sa singularité. Elle finit par se remettre normalement, posant le verre sur le plan de travail et puis fermant ensuite le placard avec sa main intacte. Elle prit enfin quelques secondes pour fermer les yeux et remettre ses idées en place, tentant vainement de faire partir le mal de tête qui venait de s’immiscer dans son crâne. Et merde ! Elle n’était décidément pas faite pour être la fille qui se coupe… Finalement, elle se retourna vers le jeune homme avant de sourire et de s’approcher de lui avec son verre, posant une main sur son torse avant de dire d’une voix normale, plutôt calme d’ailleurs ce qui n’était pas vraiment normal mais qu’importe… « Merci de t’être occupé de moi comme ça… ». Elle finit par relever les yeux vers lui avec un sourire amusé et haussa les épaules avant de se mettre à rire en disant : « T’imagines, je serais tombée dans les pommes ! Ca aurait été la cerise sur le gâteau ! Après le gamin pervers à la fête foraine, Sookie qui s’évanouit comme une débutante et toi qui ne connaît rien de l’appartement ! ». Elle se mit à rire aux éclats, imaginant la scène tête dans son esprit avant de regarder son interlocuteur en se mordant la lèvre en douceur. Finalement, elle reprit bien vite son calme pour observer le jeune homme et capter son regard pour s’y perdre quelques secondes, ses lèvres entrouvertes comme si elle voulait dire quelque chose mais qu’en réalité, elle ne trouvait strictement rien à dire parce qu’il n’y avait pas vraiment quelque chose à dire… Que dire lorsqu’elle était complètement perdue dans son regard et qu’elle ne pouvait même plus s’en détacher, qu’elle ne voulait même pas tenter parce qu’elle ne voulait pas perdre le jeu qui s’était immiscer sournoisement entre eux dés que leurs regards s’étaient croisés… Elle finit par laisser sa main glisser jusqu’à sa nuque et sentit son rythme cardiaque s’accélérer avant qu’elle ne se morde la lèvre, observant rapidement celle de Caleb, soudain prise d’une certaine envie loin d’être innocente… A vrai dire, elle savait très bien où ça pourrait les conduire si elle décidait d’embrasser le jeune homme dés maintenant. Elle finit par sourire avant de lui dire d’une voix amusée : « Et si on recommençait à zéro ? Je m’appelle Sookie… Et je me demande si ça te dit d’enlever ta superbe cravate et de venir dans mon salon regarder un film, il parait que j’ai un talent incroyable pour faire les pop-corn… ». Elle se mit à rire avant de s’écarter un peu, retirant sa main de sa nuque avant de sortir un saladier… |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Mar 25 Jan - 5:28 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
Chercher les verres, chercher les verres… ça semblait être la meilleure chose qu’il pouvait avoir à faire à cet instant précis. Tourner et retourner dans la cuisine de Sookie, dans un appartement qu’il ne connaissait pas, tout simplement parce qu’il n’y était jamais venu. Ca faisait d’ailleurs un bail qu’il n’était pas allé chez une fille… et voilà que ce soir, à nouveau cette habitude changeait, comme tout le reste du rendez-vous. Certes, il y avait pu avoir quelques signaux de la part de la jeune femme qui auraient pu être interprétés comme des tentatives de charme, mais rien comme les dragues presque grotesques auxquelles il avait droit des fois : oui, s’il y a des hommes qui sortent avec des femmes juste pour coucher, il y aussi l’inverse et ça, Caleb aurait très bien pu en témoigner ! Il ne savait pas vraiment ce que la jeune femme ci présente avait pu vouloir ce soir et s’il avait été un tant soit peu pervers, l’attitude qu’elle avait pu avoir, sa tenue ou même certains regards qu’elle lui lançait auraient pu prêter à confusion et lui laisser croire que, comme toutes les autres, elle le chauffait à bloc pour pouvoir se l’envoyer dans un coin sombre ! Il avait sans doute de quoi être en manque, oui ça faisait un moment qu’il ne s’était pas envoyé en l’air… mais quand même pas au point que ça se lise sur son visage, hm ?! Il aurait pu croire que oui à certains moments, tout comme il s’était déjà posé la question à d’autres rendez-vous qu’il avait pu avoir dans sa vie de célibataire. Vivent les cougar girls, ça courait pas mal les rues à Sydney, faut pas croire ! A cet instant précis, le seul refuge qu’il avait trouvé, c’était la cuisine de la jeune femme, pas forcément bien rangée, les placards pas forcément ordonnés dans un sens logique puisqu’il avait trouvé les couverts, les assiettes certes, mais pas les verres à croire qu’elle ne buvait pas ou qu’elle ne sirotait son eau qu’à la bouteille ou dans des verres à alcool ! Hm, pas franchement de quoi remonter un peu dans l’estime de Caleb qui ne savait plus du tout où il en était là. Est-ce qu’il devait partir ? Est-ce qu’il pouvait de toute façon se permettre de partir alors qu’elle semblait dans les choux à cause d’une petite blessure ? Après tout, il était flic et ce serait manquer complètement de professionnalisme que de laisser une fille tomber dans les vapes sans rien faire sous prétexte que la situation était devenue pour le moins gênante entre elle et vous. Mais bon, à cet instant précis, tandis qu’il continuait de chercher les verres sans se presser, il ne savait pas quoi faire et la seule idée judicieuse qui lui venait en tête, c’était fuir loin, très, très loin. Allez savoir pourquoi, elle n’avait rien fait de mal, elle s’était sagement laissée soigner, ne moufetant même pas quand il l’avait soignée avec le désinfectant, n’esquissant pas le moindre mouvement quand il avait du extraire légèrement un bout de verre qui était venu se loger sans gravité dans sa paume. Il en avait connu déjà, des filles douillettes qui faisaient un drame pour rien et disons que dans la catégorie « sensibles au sang » si on excluait le moment de flottement pendant lequel elle avait manqué de tomber dans les pommes, Sookie n’était certainement pas la pire des chochottes ! Bon, il n’avait qu’à lui ramener son verre d’eau, lui dire de boire et d’aller se reposer… et d’en profiter pour filer discrètement, c’était sans doute la meilleure chose qu’il avait à faire, hm ? Pas le temps d’avoir une telle pensée plus longtemps, il eut un léger sursaut de surprise en entendant la voix de la jeune femme très près de lui. Elle voulait le faire crever d’un arrêt cardiaque ou quoi ?! Il était encore jeune et plutôt athlétique, certes, mais c’était pas pour autant qu’il fallait le surprendre dans le dos comme ça, encore moins quand on était ladite fille qui occupait toutes ses pensées à l’instant présent ! Les verres étaient donc dans le placard près du frigo… étrange, il aurait presque parié l’avoir fouillé celui là, mais visiblement non, puisqu’il n’avait pas fait semblant de ne pas voir les verres mais qu’il avait bel et bien été intimement persuadé de ne pas les avoir encore trouvés. Pinçant légèrement les lèvres en se tournant face à la jeune femme jusqu’à se retrouvé appuyé contre le plan de travail de sa cuisine, il finit par avoir un haussement d’épaules et de conclure par un : « Ah… » pour le moins transcendant qui laissait plutôt bien entrevoir le fond de sa pensée… Bordel de merde, pourquoi avait-il fallu qu’elle vienne ?! Elle avait peur qu’il s’enfuit par la fenêtre de sa cuisine ou quoi ?! Certes, il prenait quand même beaucoup de temps pour faire un verre d’eau à une jeune femme dans le coton mais bon, il paraît que la patience est mère de vertu… et puis même, quand on est censé avoir manquer de se retrouver les quatre fers en l’air, on ne se pointe pas dans une cuisine l’air de rien : on reste assis, au calme ! Les mains posées de chaque côté de son corps, empoignant le plan de travail comme dans une tentative inconscience de s’accrocher à quelque chose pour ne pas s’effondrer sous le poids de la honte, il la regarda approcher pour aller elle-même chercher un fameux verre… sur la pointe des pieds. Comme quoi, il avait franchement RAISON d’être perplexe face à cette révélation : s’il fallait qu’elle prenne une chaise à chaque fois qu’elle voulait boire un coup d’eau, bonjour les problèmes de dos ! Oui, qu’est-ce qu’il pouvait avoir des problèmes existentiels pleins de bon sens, des fois.
Il la suivit du regard, tandis qu’elle allait poser le verre sur le plan de travail… elle semblait encore légèrement vacillante, mais il retint toute question quant à son état. Après tout, si elle avait décidé de se lever, c’est bien parce qu’elle s’en sentait la force et elle avait plutôt l’air du genre tenace comme fille, alors autant ne pas commencer à faire l’hyper protecteur qui la force à s’asseoir pour attendre sagement qu’il lui serve un foutu verre d’eau : ouvrir un robinet ça allait pas la tuer non plus hein ! Et puis, au cas où, il pouvait toujours réagir assez vite pour la rattraper si elle commençait à vaciller plus sérieusement qu’à l’instant précis. Et puis finalement, faute de se diriger vers le robinet, la jeune femme vint vers lui, allant jusqu’à poser une main sur son torse, geste auquel il ne réagit pas… elle avait peut-être besoin de soutien alors que ses jambes étaient encore un peu trop faibles, qui sait. En tous les cas, Caleb ne put réprimer un léger haussement des sourcils, alors qu’elle se retrouvait curieusement proche de lui. Il fallait avouer que là il ne comprenait plus rien… sans être un pervers hein, mais elle avait semblé pas mal le scruter quand ils avaient été à la fête foraine, pour ici lui annoncer qu’elle n’avait aucunement l’intention de coucher avec lui ou de tenter quoique ce soit d’autre parce qu’elle n’était pas prête et maintenant… la voilà étroitement collée contre lui, sa main sur son torse remontant leeentement vers sa nuque. Bordel. Il entendit à peine ses remerciements et il se contenta de hocher la tête avec un petit sourire : ça faisait partie de son job après tout, donc il pouvait très bien dire qu’il avait agi juste par instinct professionnel. « Entre nous, j’ai déjà eu du mal à trouver les verres et j’ai pas repéré l’adresse en arrivant alors… » Un haussement des sourcils pour laisser un léger suspens à sa phrase alors qu’il tentait une réponse à ce qu’elle venait de dire pour détendre l’atmosphère et faire passer cette impression mordante qu’il pouvait avoir en la sentant si près de lui. « Alors c’est pas si mal que tu sois pas tombée dans les pommes… j’aurais pas vraiment pu garantir que tu t’en sortes indemne. » Cette fois-ci, il eut un ricanement, baissant légèrement les yeux avant de sentir encore la main de la jeune femme escalader vers sa nuque. Dans un mouvement presque incontrôlé, il releva les yeux vers son regard, se faisant ainsi capturer par ses yeux, incapable de s’en détacher, tandis que son cerveau lui hurlait de ne pas s’y perdre totalement. Et dire que c’était même pas la première chose qu’il avait vue chez elle, et dire que c’était l’atout charme qu’elle avait à ses yeux de plus que les autres… un regard presque envoûtant et d’ailleurs là, il avait carrément du mal à s’en détacher, il ne voulait pas s’en détacher, même alors qu’il sentait l’écart déjà mince entre eux se réduire, encore et encore. Qu’est ce qu’il pouvait faire contre ça quand un coin de son esprit avait l’infime conviction que c’était ce qu’il voulait lui aussi ?! Ce serait carrément prétendre n’importe quoi que de se reculer, de s’éloigner… ou peut-être serait-ce de la sagesse, un peu trop de sagesse pour qu’il agisse de la sorte. Elle baissa les yeux vers ses lèvres, et il se contenta d’observer ses traits, son visage, sa façon qu’elle avait de se mordre les lèvres… Jouer avec le feu, ça faisait aussi un bon moment qu’il n’avait pas fait une telle chose et aussi plaisante puisse être la sensation de sentir la jeune femme, sa chaleur et son corps tout contre lui, il se sentait surtout dérouté, pris de court… déstabilisé comme pris par surprise pour ne rien pouvoir faire alors qu’il sentait les doigts de la jeune femme glisser vers sa peau, dans sa nuque, remontant finalement son col. Franchement, si son cerveau avait pu envoyer d’autres signaux que ceux qu’il envoyait déjà et qui étaient pour certains loin d’être catholiques, il aurait presque pu la repousser avec violence pour lui faire comprendre tout le duel qui faisait rage dans sa tête… et toute l’incompréhension qu’elle faisait planer en lui par ses « oui, mais finalement non, mais oui »… il n’y avait définitivement pas pire torture pour quelqu’un et Caleb n’avait jamais franchement été un adepte de ce genre de jeux.
Et finalement c’était non. Elle s’écarta de lui, dans quelques paroles qu’il ne comprit même pas tant elles semblaient… hors sujet. Tout recommencer à zéro ? Pourquoi ? Parce qu’elle avait cette lubie soudaine de jouer un peu plus avec ses nerfs ?! Alors qu’elle partait à la recherche d’un saladier, il réprima à grand peine un soupir, passant une main sur son visage pour la laisser remonter vers ses cheveux, les renvoyant un instant en arrière avant de les foutre un peu en bordel. Un film avec du pop corn… elle avait décidé qu’ils allaient jouer les ado de quatorze ans c’est ça ? Ils allaient se foutre la trouille devant l’exorciste et faire une nuit blanche comme des vrais rebelles ?! Non pas qu’il ait eu particulièrement envie de sexe, il avait dit vrai quand il avait avoué être venu à reculons sans réelle conviction mais là… Il était complètement paumé… et sa patience avait certaines limites avec lesquelles elle avait tendance à jouer là… s’il avait été un goujat aux pensées mal placées, il aurait presque pu croire que les instincts primaires de son ancien petit ami violeur avaient pu être compréhensibles là… Elle avait carrément LE DON pour être frustrante. Toujours appuyé contre le plan de travail et avec sa cravate, il jeta un rapide coup d’œil à sa montre, remarquant à grands peines qu’il était même pas dix heures et demi et qu’à moins de passer pour une poule, il ne pouvait même pas prétexter avoir besoin de dormir pour pouvoir rentrer chez lui et échapper à la tyrannie dont Sookie savait visiblement bien faire preuve. Laissant son bras retomber le long de son corps d’un air nonchalant, il laissa cette fois-ci un soupir franchir ses lèvres, se redressant toujours avec ce même air nonchalant. « Okay… » Et un okay sans une once de conviction ! A croire qu’elle lui forçait la main et c’était sans doute le cas là. Avant même qu’elle ait pu relever quoique ce soit, parler ou répondre, il était sorti de la cuisine pour rejoindre le salon, où il attrapa sa veste en se laissant tomber sur le canapé. De sa veste, il en sortit son téléphone… un ado de quatorze ans aurait envoyé un sms du genre « LMAO la chaudasse, j’vais pécho ce soir, demain j’suis dépucelé » à son meilleur ami mais encore une fois, ils n’avaient pas quatorze ans et Caleb… se contenta de remarquer avec grande tristesse que non, on n’avait pas besoin de lui ce soir au poste de police. Les fourbes. A tous les coups demain ils lui annonceraient avoir eu beaucoup de boulot : un soir d’Halloween calme, ça n’existait pas à Sydney ! Toujours est-il qu’au moins ça l’aidait à se rendre compte… les rendez-vous c’était définitivement pas pour lui et d’ici à ce qu’il en prenne un prochain avec qui que ce soit, l’eau aura pas mal coulé sous les ponds. Remettant le téléphone dans sa poche, il eut un nouveau soupir, envoyant sa veste plus loin avant de défaire sa cravate un peu plus, sans l’enlever, comme par esprit de contradiction inconscient, allez savoir, ça peut toujours exister. Décidément, qu’est ce qu’il avait à nier les signaux que lui envoyait le destin à chaque fois qu’il sortait avec une fille ?! Et dire que le bon dieu avait déjà essayé des centaines, des dizaines de fois de lui faire comprendre que les rencards c’était pas pour lui… pourquoi fallait-il qu’il s’entête pour soit tout merder, soit se retrouver avec une folle perverse soit… dans le cas présent, se retrouver dans une situation qu’il ne comprenait même pas, tantôt avec une folle à la limite de la perversité, tantôt avec une none ! Franchement, il n’avait pas des tendances machistes mais là… enfin bref, à partir du moment où il gardait toutes ces pensées pour lui et qu’il ne venait pas à les formuler à haute voix, rien ne pouvait lui arriver, hm, avec un peu de chance elle s’endormirait devant le film et il n’aurait plus qu’à disparaître vite fait. |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Mer 26 Jan - 19:25 | |
| Sookie♥Calebmade by Dodixe
Pourquoi fallait-il que ce soir soit différent de toutes les soirées qu’elle avait pu connaître dans sa vie ? Peut-être parce qu’elle n’avait jamais été autant perdue entre ses envies et cette conscience débile qui lui criait de ne jamais s’exécuter, de laisser tomber tout ceci, de se laisser faire comme une conne par le destin, de laisser à Caleb l’occasion de faire ce qu’il voulait d’elle parce qu’en réalité, elle n’était pas du tout capable de savoir ce qu’elle comptait faire, de savoir quoi décider entre désirs et raison. Son cerveau lui criait quelque chose et son cœur lui criait le total contraire et elle se retrouvait en plein milieu de ce conflit permanent sans pouvoir agir comme elle le voulait, sans pouvoir se positionner parce qu’elle ne pouvait pas se laisser aller sans avoir peur d’aller un peu trop loin et de devoir sortir l’information la plus lourde sur elle, l’information qui faisait partir tout homme un tant soit peu normal et qui chercherait seulement du sexe pour du sexe, le très célèbre : « Désolée mais… Je suis encore vierge… ». Elle savait très bien qu’elle allait expliquer toute la situation par ces mots mais malheureusement elle n’était pas du tout capable d’avouer tout ceci parce qu’elle n’était pas encore sûre de pouvoir le faire sans avoir passé l’étape finale du mariage et demander à Caleb de se marier seulement s’il veut tirer son coup n’était pas le meilleur moyen d’apprendre à le connaître comme une personne normalement constituée… Elle commençait bien à voir comment il était face à tous ces dilemmes et prises de tête qu’elle avait seulement parce qu’elle avait peur de faire telle ou telle chose. Peut-être fallait-il réellement qu’elle laisse tomber cette foutue petite voix dans sa tête qui la mettait complètement mal alaise et qui mettait de ce fait, son rencard complètement mal alaise, peut-être encore plus qu’elle aux vues de ses réactions. Tantôt joueuse et tantôt religieuse, Sookie n’était pas vraiment gentille avec son rendez-vous, le traitant comme un jouet au lieu de se rendre compte qu’elle n’était pas vraiment capable de se maitriser, de choisir ce qu’elle voulait faire et un point c’est tout, d’assumer pleinement les envies qu’elle avait… Elle avait cette horrible impression que bientôt un superbe mal de tête allait s’imposer dans son crâne et l’empêcher totalement de réfléchir, chose qui aurait peut-être bien fait d’arriver car au moins le combat singulier qui se passait entre sa foutue raison et son cœur cesserait enfin et elle pourrait laisser cours à ce qu’elle a envie de faire. C’est d’ailleurs ce qu’elle aurait peut-être du laisser arriver lorsqu’elle était là, dans sa magnifique cuisine en compagnie d’un jeune homme charmant dont elle caressait la nuque du bout des doigts et dont l’envie était tout aussi forte qu’elle de l’embrasser sans laisser autre chose arriver, seulement un baiser incontrôlé mais totalement désiré. Elle était hypnotisée par son regard et c’était peut-être ça qui avait déclenché en elle une telle forme de désir, elle l’assumait totalement, elle en avait autant envie que lui mais malheureusement la petite voix avait fait son horrible œuvre dans son crâne et lui avait soufflé que si elle commençait à jouer avec le feu comme ça, elle allait tout perdre et alors il ne serait plus temps de pleurer lorsqu’elle lui aurait avoué qu’elle n’était pas prête à aller plus loin qu’un simple baiser parce qu’elle n’avait jamais encore pratiqué autre chose… Au moins, elle pouvait se vanter d’être une fille qui embrasse plutôt bien vu qu’elle n’a fait que ça dans sa vie amoureuse. On allait bientôt la renommer : Sookie, la pro du roulage de pelle ! Avouez quand même que ça a de la gueule et que ça force le respect de n’importe qui dans ce foutu monde !
Enfin, une seule chose restait quand même un peu minable de sa part et il fallait bien qu’elle l’avoue et l’assume, c’était l’idée de recommencer à zéro. D’où lui était venue cette idée saugrenue que de lui proposer d’oublier toutes les conneries qu’elle avait pu faire durant cette soirée, seulement parce qu’elle sentait bien qu’après une telle possession de son regard, elle allait devoir quelque chose qui pourrait le distraire de la honte cuisante qu’elle ressentait en elle par rapport au manque de courage dont elle avait pu faire preuve en évitant le baiser possible qui allait arriver entre eux… Elle était vraiment bête, une idiote ! Qu’est-ce qu’elle pouvait être conne quand elle s’y mettait… Pourquoi fallait-il que ce soit toujours elle qui gâche tous les moments de potentiel rapprochements seulement parce qu’elle n’est pas capable d’assumer ce qui pourrait arriver et surtout d’assumer ce qu’elle était réellement et son propre passé… Alors que le jeune homme répondit un petit « okay… » Bien significatif de l’ambiance qu’elle venait de gâcher, elle se tourna vers le plan de travail et ferma les yeux, réfléchissant sur ce qu’elle venait de faire à l’instant. Elle était là, elle avait proposé à Caleb de regarder un film avec elle comme deux adolescents encore dans la période prépubère qui ne savent pas comment faire pour pécho une demoiselle qu’il kiffe grave ou quelque chose comme ça… La vérité est que même si elle avait passé la puberté depuis quelques temps déjà, elle n’en était pas sortie plus expérimentée en relations amoureuses sérieuses… Elle resserra ses poings sur le plan observant ceux-ci devenir blancs sous la force qu’elle y mettait. Elle aurait du agir comme elle en avait vraiment envie au lieu de se laisser obscurcir par sa raison qui lui disait qu’elle ne pouvait pas faire ça parce qu’ensuite elle allait avoir des problèmes parce qu’elle n’était même pas capable d’aller plus loin qu’un simple baiser alors que n’importe qu’elle personne sait que lorsqu’on embrasse quelqu’un au premier rendez-vous c’est bien qu’on veut aller plus loin que le simple baiser… Raaah ! Quelle prise de tête cette emmerde ! Elle n’était plus une gamine de 17 ans qui a peur de se lancer dans la vie et qui ne peut pas sauter le pas ! Elle était adulte maintenant et il fallait bien qu’elle assume un jour toutes ces envies contradictoires et parfois sexuelle qui vienne s’imposer dans son esprit parce qu’elle devait bien avouer que toutes ses idées de « pas avant le mariage » n’étaient présentes que parce qu’elle avait une peur bleue de la déception amoureuse et de se voir déçue dans l’acte en lui-même ! Allez Sookie ! Oublie un peu tes vieux discours et revient à la réalité cinq minutes : Tu le veux ce jeune homme, tu n’as qu’une seule envie et c’est bien de l’embrasser, depuis que tu l’as vue dans cette cuisine tu ne peux plus le nier alors fonces espèce de coincée ! Voilà ce qu’elle aurait du se dire… Mais elle fit mieux… Se redressant, la jeune femme prit son courage à deux mains et prit le fameux verre qu’elle avait sortit du placard quelque minutes auparavant et sortit de la cuisine pour s’avancer dans le salon, venant s’asseoir à côté de Caleb pour finalement l’observer silencieusement, ressemblant tout ce dont elle avait besoin pour oublier enfin tout ce qu’elle avait bien pu penser sur le bien et le mal dans cette soirée… Elle se permit un sourire d’une certaine tendresse avant de regarder le jeune homme dans les yeux, retrouvant ce sentiment qu’elle avait eut dans la cuisine… Décidément, elle ne pouvait plus faire machine arrière parce que tout simplement elle n’en avait pas du tout envie, il fallait bien qu’elle agisse un jour où l’autre, elle n’était plus une gamine idiote, elle devait être adulte…
Se levant rapidement, la jolie brune attrapa leurs deux verres et alla prés du bar pour sortir une nouvelle fois la fameuse bouteille qu’ils avaient entamés tous les deux. Elle restait tout à fait silencieuse, faisant bien attention à servir pas trop d’alcool, ne souhaitant pas qu’ils finissent tous les deux complètement ivres avant la fin de la soirée. Elle se rapprocha ensuite et tendit son verre à Caleb avant de déposer le sien sur la table pour prononcer ses mains avec une douceur et un sérieux qui forçait presque le respect : « J’ai agit comme une gamine tout à l’heure… la vérité c’est que j’ai vraiment envie de t’embrasser mais je ne sais pas du tout ce que ça va donner et j’ai peut-être le cerveau qui marche le plus vite du monde parce qu’il déduisait à chaque fois que ce serait une mauvaise chose que de t’embrasser ce soir… ». La jeune femme porta son verre à ses lèvres, observant Caleb du coin de l’œil, priant pour qu’il ne s’enfuie pas avant qu’elle ait finit tout son discours débile sur pourquoi elle avait agit comme ça, pourquoi elle s’en voulait et pourquoi elle comptait quand même faire un truc complètement débile et sans intérêt… Enfin, sans intérêt ça restait quand même à voir ! Elle reposa son verre sur la table basse avant de poser sa tête contre le dossier du canapé, se rendant compte de la lourdeur de celle-ci, du poids qu’elle avait après autant de réflexion et après cet horrible choc qu’elle avait vécu avec la méchante coupure qu’elle s’était faite. « Caleb… Je sens bien que ma façon d’agir ne t’aide pas du tout ce soir… Je dois passer pour la folle de service incapable de choisir entre ses désirs et ce que son esprit lui dit de faire… ». Elle eut un petit rire avant de porter sa main sur la sienne, la caressant du bout des doigts. « Je vais te dire une chose : Je suis comme ça… Je suis maladroite, sensible au sang, incapable de prendre une décision et je suis une stripteaseuse… T’as touché le gros lot en me proposant de sortir ce soir… J’imagine que tu ne t’attendais pas à ce genre de soirée de fou ! Heureusement que je mets de l’ambiance avec mes conneries ! Au moins, tu te souviendras de celle-là toute ta vie comme celle avec la folle hystérique incapable de se décider qui manque de tomber dans les pommes ! A mettre dans les anales ! Enfin bref… Je comprendrais que tu veuilles partir mais… Avant… J’aimerais faire quelque chose que j’ai pas fait depuis longtemps mais que j’ai envie de faire depuis un petit moment déjà… ».
Après un sourire prit d’une certaine tendresse qu’elle n’avait pas du tout contrôlée, la jeune femme s’approcha lentement tendit que sa main remontait le long de son bras. Elle n’avait jamais encore agit comme ça avec un homme, faire encore joujou avec les nerfs de Caleb était sans doute le meilleur des moyens pour terminer cette foutue tendance à tout foutre en l’air qu’elle avait utilisé tout durant ce rendez-vous. Elle laissa donc sa main remonter dans une caresse des plus douces, laissant seulement le bout de ses doigts glisser avant d’arriver à son épaule musclée pour poser le plat de sa main sur celle-ci. Elle observait attentivement chacun de ses propres gestes, comme pour ne surtout pas gâcher le moment, comme pour justement, le garder entièrement en mémoire… Elle se permit alors un sourire en revenant placer sa petite main baladeuse dans sa nuque. Elle avait finalement retrouvé sa place chérie, cette place qu’elle venait pourtant de quitter et qu’elle retrouvait avec un certain plaisir, il fallait bien l’avouer. Finalement, la jeune femme plongea à nouveau son regard dans celui de Caleb, se permettant quelques caresses du bout des doigts dans la nuque. Elle en avait tellement envie à présent, elle était prête et elle n’était plus une petite fille alors autant sauter le pas… Elle s’approcha alors lentement, se redressant un peu pour approcher son visage du sien, sentant à présent son nez contre le sien, sensation qu’elle n’aurait jamais trouvé aussi excitante dans un autre moment. Bah quoi ? Avouer que toucher le nez de quelqu’un d’autre n’a rien de bien excitant ! Sauf qu’à cet instant précis, la jolie brune savait bien qu’elle n’avait pas sentit un nez d’aussi prés depuis bien des années… trois… Trois longues années sans avoir été proche d’un homme comme ça… Elle n’en pouvait plus… Finalement, elle passa son autre main derrière la nuque du jeune homme et l’attira contre elle dans un baiser plus fougueux qu’elle ne l’aurait escompté. C’était sûrement toute la tension sexuelle qui avait été présente toute cette soirée qui passait dans ce baiser qu’elle rendait plus que fougueux car elle ne pu s’empêcher de s’approcher plus encore du jeune homme et de passer une de ses mains dans ses cheveux, ne pouvant plus le lâcher, ne voulant plus le lâcher parce qu’en réalité elle n’en pouvait plus de se retenir de faire quelque chose qu’elle désirait encore plus que lui ne le désirait… Enfin, ça elle n’en savait pas vraiment grand-chose parce qu’après tout elle était pas ce genre de personne à deviner dans les pensées des autres alors savoir s’il voulait lui aussi l’embrasser autant qu’elle était une toute autre question à laquelle elle n’avait pas encore répondu et à laquelle elle ne répondrait sûrement pas sans qu’il n’ait ouvert la bouche et comme elle accaparait beaucoup celle-ci depuis quelques secondes, elle n’aurait peut-être pas le plaisir de l’entendre dire qu’il en avait autant envie qu’elle avant longtemps… Et c’était plutôt satisfaisant… Non ? Parce qu’après trois ans sans avoir eut le courage de s’approcher d’un homme, elle avait finalement prit le taureaux par les cornes et avait commencé à embrasser son rendez-vous sans réellement savoir où ça allait la mener et, surtout, ce qui pourrait bien se passer lorsqu’ils se seraient finalement lâchés et qu’elle devrait expliquer son acte…
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Sam 5 Fév - 3:35 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
Perdu. Complètement perdu. Noyé dans un brouillard d’incompréhension, c’était sans doute dans cet état d’esprit que Caleb se retrouvait ce soir, assis sur ce canapé alors que quelques instants plus tôt, on aurait pu jurer qu’il était à deux doigts d’embrasser une fille depuis… plusieurs mois, depuis qu’il s’empêchait des sorties plusieurs soirs par semaine, depuis qu’il vivait avec le fantôme constant de Lily dans ses souvenirs. Elle était là, toujours quelque part, à le hanter par une culpabilité qui le bouffait, l’empêchait d’avancer au final et faisait de lui le type qu’il était aujourd’hui. Et dire qu’avant qu’elle ne revienne dans sa vie, il avait été plutôt du genre à pouvoir aligner plusieurs rendez-vous dans le même soir, à totalement assumer son statut d’homme célibataire totalement libre et ouvert à presque toutes les propositions possibles et imaginables… avec une femme bien entendu. Ce soir c’était différent, pour ne pas dire qu’avec Sookie tout court, c’était différent, allez savoir pourquoi, il y avait quelque chose qui la différenciait, quelque chose qui passait entre eux, ce désintérêt total qu’ils pouvaient sembler avoir de ce que l’autre pourrait fournir au lit s’ils y finissaient la soirée et toute la nuit. Il avait appréhendé ce rendez-vous en quelque sorte, bien qu’il ait déjà pu se targuer d’avoir eu le vrai numéro de la jeune femme et ne pas tomber sur la réceptionniste de Pizza Hut. Sans doute qu’il aurait commandé une pizza d’ailleurs, pour pouvoir déprimer tranquillement sans avoir à se faire la bouffe… et de toute manière, déjà la première fois qu’il lui avait adressée la parole, dans cette rue à la sortie de ce club de striptease sordide, il avait quelque peu hésité à aller vers elle. Un exploit pour Caleb en ces temps d’appréhender une jeune femme avec un sourire pour lui proposer gentiment de la ramener et tisser un peu le dialogue avec elle. Un exploit pour lui de se retrouver chez une femme ce soir, un exploit d’ailleurs qu’il ne se soit pas encore enfui. Au début, ça aurait pu être à cause du malaise qui le prenait aux tripes, à présent, ça pouvait être pour tout autre chose. Trop de questions qui tournaient dans sa tête sans la moindre réponse valable à la clé, trop d’impressions qu’il pouvait sentir passer entre eux et qu’elle réduisait bien vite à néant en s’écartant comme si elle fuyait tout contact avec lui, comme si elle aimait le narguer et le pousser à renoncer à la chose pour ne pas passer pour un connard fini. Certes, elle savait très bien le faire, même si elle le faisait involontairement, languir un homme, la désirer l’espace de quelques secondes avant de tout réduire à néant, à une plaie dans la fierté masculine tandis qu’elle se détournait complètement pour changer totalement de sujet, oublier, effacer. C’était ce que Lily avait également fait, à cette époque là, elle s’était détournée de lui, lui avait fait dos pour l’abandonner et partir… le lâcher, là, pantelant pendant des années et des années, pendant lesquelles il n’avait fait qu’entasser plus de rancoeurs et de ressentiments qu’il avait fini par lui balancer au visage le jour où elle avait eu le malheur de vouloir croiser à nouveau son chemin. Il l’avait détestée au plus profond de son être pour ça, pour l’avoir abandonné… ce soir, il détestait la cuisante sensation qu’elle laissait derrière elle en semblant vouloir « recommencer à zéro », oublier. Oublier quoi ? Qu’est ce qui avait pu mal tourner au point qu’elle préfère oublier tout ce qu’ils avaient pu partager à la fête foraine ? Trop de questions, trop de questions sans réponses, trop de réflexions qui venaient bourdonner à son esprit, si bien qu’il se retrouvait finalement sur ce canapé à capituler… Mieux valait ne pas s’acharner, hm ? Mâchoire crispée, silencieux, il s’était alors contenté de jeter un coup d’œil sur son téléphone, dans l’espoir d’y lire une heure tardive ou d’y trouver un message du boulot qui lui permettraient plus ou moins de partir sans paraître pour autant totalement vexé par cette décision qu’elle avait prise de son propre chef et qu’elle imposait à cet instant précis en plein milieu de leur rendez-vous… Quoi ? Il fallait qu’il soit content et enjoué par l’idée ? Il ne l’était pas totalement, non, après tout, ce n’était pas franchement dans ses habitudes de préférer occulter plutôt que d’affronter… même si parler ce soir, n’aurait pas été franchement dans ses cordes, ça n’aurait fait que renforcer sans doute le malaise entre eux, mais au moins, ils ne se seraient pas contentés d’enterrer ça au fond d’eux pour donner l’illusion d’oublier… alors que ce n’était certainement pas le cas, en vérité. Trop tard, maintenant, il s’était contenté d’émettre son « okay » avant de disparaître dans le salon comme elle le lui avait proposé, curieusement docile alors qu’il ravalait la foule de questions qui tournait dans son cerveau franchement pas ralenti par le petit verre d’alcool qu’il avait pu boire à toute vitesse… car oui, il en fallait des verres et des litres d’alcool alors qu’il soit bourré, le Caleb !
Que faire que faire ? Revenir vers elle et lui dire que non, il refusait de redémarrer à zéro ? Ou se contenter comme souvent, de sourire et de remonter un tant soit peu l’ambiance du reste de la soirée… avant de fuir et d’aligner Sookie à la liste des personnes qu’il préférait finalement ne plus revoir… Car oui, ce n’était pas dans cette atmosphère de non dits et d’on oublie les malaises qu’il voulait construire une relation avec une personne… aussi simple et amicale cette relation puisse-t-elle être d’ailleurs. Les secondes semblaient défiler comme des minutes, rien que pour lui laisser le temps de bien réfléchir, de peser le pour et le contre et finalement, il n’eut pas assez de temps pour se décider puisque voilà que Sookie revenait. Comme pour prolonger l’illusion qu’il avait pu essayer de donner quelques instants plus tôt dans la cuisine de la jeune femme alors qu’il l’avait quittée, il lui adressa un bref sourire, la regardant vaguement avant de baisser les yeux, alors qu’elle se rasseyait. Il ne savait pas franchement ce qu’elle voulait maintenant… elle n’avait certainement pas ramené de pop corn et n’était pas en train de farfouiller ses dvd’s à la recherche d’un film potable pour leur soirée teenager mood… Alors quoi ? Il se risqua à lever les yeux vers elle pour la voir lui tendre un nouveau verre d’alcool… Une simple hésitation d’un instant, avant de se redresser un peu mieux sur le canapé et prendre le verre, dans un rictus au coin des lèvres comme pour la remercier sans pour autant formuler ces remerciements par des paroles… Elle semblait vouloir parler, il n’allait quand même pas se lancer dans un blabla avant elle, surtout pour un verre d’alcool. Alors qu’elle commençait à parler, il resta à la regarder un instant, jetant un rapide regard vers son verre en faisant tourner lentement le liquide dans celui-ci, avant de porter l’alcool à ses lèvres pour boire une rapide gorgée. Elle semblait parler beaucoup pour finalement vouloir dire peu, comme si elle tournait autour du pot, à croire que même ses paroles ne reflétaient que trop bien l’attitude qu’elle avait pu avoir quelques instants plus tôt. Il ne fit pourtant rien pour la couper, rien pour relever à haute voix ce détail, il la laissait parler. Jusqu’à la fin de son premier monologue où il cessa d’avoir ce faible hochement de tête pour finir par hausser les sourcils. L’embrasser… qu’ils s’embrassent tous les deux… Certes, le rapprochement avait sous entendu la chose et pourtant, l’entendre parler de l’acte en lui-même à cet instant précis semblait le laisser perplexe. Si bien qu’encore une fois, il ferma sa gueule pour boire une nouvelle longue gorgée d’alcool, se contentant d’avoir un léger coup d’œil en coin à l’adresse de Sookie alors qu’elle se laissait déjà aller à poursuivre. Assis au bord du canapé, une main posée sur son genou (à lui) l’autre tenant son verre, il regarda en arrière pour observer la jeune femme tandis qu’elle se laissait presque tomber contre le dossier de son canapé. Sans un mot, alors qu’elle continuait de parler dans ce même monologue, il alla poser son verre sur la table basse, alors que celui-ci était déjà presque vide, sans doute parce que Caleb était le genre d’homme à toujours boire de longues gorgées d’alcool quand il venait à tremper ses lèvres dans un verre… l’homme qui ne craint pas l’alcool ! Ce n’est que lorsqu’il sentit le contact doux de la main de Sookie venant rencontrer la sienne qu’il releva les yeux vers elle, observant par-dessus son épaule alors qu’elle poursuivait ses paroles, imperturbable… à croire qu’elle était déjà bourrée ou encore sonnée par sa mésaventure d’il y a quelques instants, malgré le fait que sa coupure soit plus que bénigne et que n’importe quelle autre personne se serait contentée d’essuyer le sang et de continuer sa vie comme si de rien n’était. A nouveau, elle partait dans de longues paroles, sur elle, sur la jeune femme qu’elle était, sur le fait qu’elle ne pouvait définitivement pas se changer en quoique ce soit d’autre que la femme qu’elle était depuis des années déjà. Aucune réponse, aucune parole ne vint troubler à nouveau son monologue, alors que Caleb se contentait de l’observer dans quelques détails pendant qu’elle parlait, se risquant même à baisser ses yeux vers la main de la jeune femme qui caressait le dos de la sienne, presque avec tendresse alors que quelques instants plus tôt, elle aurait voulu redémarré à l’instant zéro de leur relation, l’instant où ils ne se connaissaient pas encore… Dieu seul sait si Caleb en aurait été capable de toute manière.
Alors qu’elle finissait de parler, il se retrouvait avec un léger sourire plaqué sur les lèvres… non pas à cause de ce qu’elle venait de dire – quoique – mais bien parce qu’il comprenait qu’elle avait décidé d’abandonner cette idée débile du « recommençons à zéro » au profit de ce qu’ils avaient déjà pu connaître tous les deux. Et la voilà qui se rapprochait déjà, il ne dit rien, se contentant de se tourner un peu plus vers elle, naturellement comme par automatisme alors qu’il sentait le contact de la main de la jeune femme passer de sa main sur son avant bras, puis sur son bras avant de disparaître sur sa chemise. Elle se rapprochait encore, jusqu’à ce qu’il en vienne à sentir sa chaleur à elle tout près de la sienne à lui, sa main revenir dans sa nuque pour la caresser avec la même tendresse que celle qui avait pu fouler sa main quelques instants plus tôt. Sentant leurs nez venir se titiller légèrement, il esquissa encore un sourire en coin, détaillant son regard quelques secondes, avant de descendre inconsciemment les yeux vers ses lèvres. Prétendre ne pas avoir déjà voulu les goûter aurait sans doute été un mensonge, c’est sans doute pour ça qu’il n’avait toujours pas bougé et qu’il ne bougeait pas alors qu’elle se rapprochait, qu’il ne cilla pas alors qu’elle liait enfin leurs lèvres l’une à l’autre. Il n’aurait jamais pu penser en la voyant si hésitante quelques instants plus tôt qu’elle puisse lui donner un baiser si doux et fougueux à la fois, comme légèrement passionné. Surprise à laquelle il s’empressa de répondre de la même manière, alors qu’il sentait la deuxième main de la jeune femme passer dans sa nuque. Le voilà qui, lui, passait une main sur sa taille, il l’avait déjà fait au tout début de leur soirée, pour bien autre chose mais qu’importe, rien ne semblait pouvoir briser ce baiser et ce contact ne voulait pas pour autant dire qu’il avait une quelconque envie d’aller plus loin… Il avait semblé avoir besoin de se donner aux quatre vents rien que pour avoir ce baiser, alors il n’espérait franchement pas avoir plus… Comme pour distraire l’attention de la jeune femme de cette main presque baladeuse, il vint poser l’autre sur sa joue, la laissant légèrement descendre dans son cou comme pour intensifier également le baiser, tout en conservant une certaine douceur dans l’acte. Instinctivement, par force de l’habitude et emporté dans le baiser, il l’attira un peu plus contre lui, caressant doucement sa joue, tandis que sa main remontait à nouveau pour laisser quelques doigts flirter avec ses cheveux. Un léger sourire en coin, qui s’étira alors qu’ils lâchaient le baiser à l’unissons sans doute parce que le manque d’air se faisait trop prenant. Qu’est ce qui allait arriver maintenant ? Elle allait encore lui proposer d’oublier cette histoire et de recommencer à zéro ou la gêne prendrait-elle finalement le dessus, elle s’enfuirait et lui ordonnerait de partir ? Il n’en savait rien et qu’importe pour le moment, toujours sous le réflexe alors qu’il observait le regard de la jeune femme toujours contre lui, il laissa ses doigts venir caresser quelques mèches de ses cheveux pour les remettre derrière son oreille, comme pour dégager son visage. Un léger ricanement, incontrôlable alors qu’il avait la sensation de ne franchement plus rien maîtriser, si ce n’est la plus que probable envie qu’il avait de reprendre ses lèvres, comme s’il n’avait pas assez profité de ce baiser, quel obsédé. « J’comprends rien, franchement… » Pour une fois que ça le faisait rire ! La main baladeuse s’était heureusement déplacée insidieusement, pour passer de sa hanche à son épaule, en remontant lentement son bras. Il avait parlé, eh merde, alors qu’il n’avait pas franchement eu envie de le faire à l’instant précis… Il ne voulait pas qu’elle se sente obligée d’expliquer son geste, il ne voulait pas qu’elle l’explique et comme pour le lui faire comprendre, il esquissa un nouveau sourire. « Tant pis. » Son sourire s’élargit, alors que la distance s’était à nouveau réduite entre leurs lèvres, laissant leurs souffles se rencontrer, s’entrechoquer avec douceur et violence à la fois. Il se força à garder son regard river dans le sien le temps de prononcer ses mots, obnubilé par celui-ci, ces yeux qui perdaient de leurs éclats quand elle les cachait pour monter sur scène… ils avaient beau être sombres, il avait l’impression de s’y perdre, encore et encore… sans même se rendre compte de la chaleur de leurs corps qui était si confortable, si naturelle qu’aucun des deux ne semblait s’en fourvoyer, perdus sans doute quelque part… |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Dim 13 Fév - 21:52 | |
| Sookie♥Calebmade by Dodixe
Mais putain de merde qu’est-ce qu’elle foutait ce soir ?! Où avait bien pu passer la Sookie niaise et pas capable de s’approcher d’un homme sans trembler comme une feuille ?! Où était la Sookie qui ne pouvait même pas rester dans un bar deux minutes sans être terrifiée à l’idée de voir un homme s’approcher et lui poser la question fatidique ?! Où était passée la Sookie qui donnait allègrement le numéro de Pizza Hut parce qu’elle n’avait pas le courage d’avouer à un jeune homme qu’elle ne voulait pas sortir, qu’elle n’en avait pas la force, qu’elle le soupçonnait d’ailleurs d’être un gros taré psychopathe comme son ex fiancé… Un paradoxe à elle toute seule… Sookie Marie Dormer était un paradoxe vivant… Elle était ce genre de personne capable d’être encore vierge à 23 ans et de bosser en tant que stripteaseuse… Elle était ce genre de personne allergique à tout ce qui est rencontres et qui vient tous les matins dans le même café, à la même heure, assise au même bar et commander la même chose… Et se faire aborder par tous les mêmes mecs, chaque jour que dieu fait… Elle était ce genre de personne à se battre pour tenir tous les jours et qui se mettait à fuir dés qu’un homme approchait de trop près, prête à sortir à n’importe quel moment sa bombe lacrymogène pour en mettre dans les yeux de n’importe quel instant… Elle était ce genre de personne indépendante à souhait qui était trop peureuse pour sortir seule le soir à part pour aller au boulot… Oui, que de paradoxes pour une jeune femme qui n’en demandait pas tant… C’est vrai… Que voulait-elle de la vie au fond ? Elle voulait… Que voulait-elle ? Elle ne s’était jamais posée la question parce qu’en réalité elle avait toujours vécu l’instant présent comme si de rien n’était, ne se demandant jamais de quoi serait fait le futur, ayant trop peur à l’idée que tous ses plans soient détruits… Comme lorsqu’elle était jeune tiens ! Elle s’en souvenait comme si c’était hier. Elle avait déjà des plans magnifiques tracés depuis belle lurette ! Elle allait vivre heureuse, être avocate dans le droit des enfants, elle allait être mariée, perdre sa virginité après un mariage féérique, avoir deux enfants, un garçon et une fille et puis… Et puis ? Elle n’en savait strictement rien… Et puis de toute façon, tout s’était effondré comme un château de carte sur lequel on éternue par inadvertance et que celui-ci s’effondre sous l’effet de l’air expulsé… Sa vie avait été un château de carte et elle avait été… Poussée à s’effondrer… Elle n’était donc pas devenue avocate, elle n’avait pas été heureuse et avait faillit se faire violer… Que d’aventures dans une vie qu’elle aurait souhaitée parfaite… Et c’était peut-être ça qui l’avait le plus chamboulée… Outre le fait qu’elle était sous le choc de l’agression qu’elle avait subie, elle se retrouvait sur le bord de l’autoroute de la vie à observer les gens passer à toute vitesse sans se soucier une seule seconde de son sort à elle, cette pauvre jeune femme perdue entre l’allée ou le retour… Elle avait été plus chamboulée encore parce qu’elle n’avait pas seulement perdu confiance en l’amour en lui-même, confiance pour un homme en particulier, elle avait été chamboulée parce que tout ceci avait réussit à faire un mouvement en chaine qui avait tout aussi bien détruit des pans de sa vie qui n’étaient pas destinés à s’effondrer aussi vite et aussi brutalement. Elle était comme cette âme en peine qui observait les gens passer, s’aimer, se dévorer puis se déchirer, elle les observait d’un air qui se voulait calme et apaiser mais lorsqu’on l’observe de plus près, on voit les larmes troubler son regard et rouler sur ses joues parce que la vérité était toute autre : Elle était complètement perdue, déchirée, dévastée et se reconstruire après une épreuve pareille n’était certainement pas du tout gâteau surtout lorsqu’on est quelqu’un d’aussi fragile qu’elle… Elle se sentait comme le vilain petit canard, enfermé dehors et qui doit se démerder tout seul parce qu’il est différent de tous les autres petits canards… Non, Sookie Marie Dormer n’était pas pareille que le reste du monde mais qu’importe, elle savait qu’elle ne pouvait aujourd’hui que compter sur elle-même… Elle-même…
Le temps avait passé et l’eau avait coulé sous les ponts, Sookie avait réussit à mettre derrière elle toute cette histoire et aujourd’hui elle était devenue ce genre de jeune femme forte, ressortie plus grande encore de l’épreuve qu’elle avait due traverser… Elle était un paradoxe à elle-même mais qu’importe, elle s’en foutait carrément, elle ne recherchait pas à plaire, à attirer l’œil, elle cherchait juste à vivre, à continuer son long trajet sur le chemin de la vie… Et puis elle avait été frappée par un jeune homme tout droit sortit de nulle part, ayant eut la chance d’être celui pour lequel tous les interdits s’étaient éteints, pour qui elle avait réussit à franchir une étape et à recommencer à vivre. Tout autre homme avait le droit de dégager avec un coup de pied dans le derrière, lui, avait réussit à franchir les différentes étapes sur le chemin sinueux qu’il fallait empreinte pour pouvoir prétendre à une approche de Sookie. Décidément, elle n’en revenait pas d’avoir été aussi faible face à lui, pourquoi avait-il fallut qu’elle le laisse entrer dans sa vie aussi facilement alors que tout autre homme aurait du s’en aller vite fait ? Qu’avait-il de si spécial qui pouvait faire qu’il était l’élu ? Elle n’en savait rien à vrai dire, elle se laissait seulement porter sur les flots, les yeux fermés et l’âme entièrement ouverte, ayant choisit que, pour cette fois, il fallait un peu changer les bonnes vieilles habitudes de la jeune femme troublée qu’elle avait été… Caleb avait donc été cette porte ouverte vers le changement, vers le retour à la vie « normale »… Normale ? Peut-être que oui, peut-être que non… Peut-on réellement définir une vie normale ? Sookie ne le pensait pas à vrai dire pour une seule et unique raison : Personne n’a une vie normale, personne n’a la même vie que son voisin, parce que chacun est unique…
Comme Caleb d’ailleurs ! Tiens, ce jeune homme était le meilleur exemple d’une personne unique, après tout il avait eut le courage de venir la voir à la sortie d’un club de striptease et de lui proposer de la ramener sans une seconde avoir l’air d’un gros psychopathe qui veuille la violer. Finalement, ce soir, elle avait accepté de sortir avec lui, d’aller à la fête foraine, chose qu’elle n’aurait jamais fait en dehors de cet évènement qui se reproduirait sûrement pas après la magnifique chute qu’elle avait manqué de faire à cause de ce petit con de gamin qui la matait comme un taré. Elle lui avait même proposé de venir jusque chez elle, de se poser sur son canapé et même, ne voulant surtout pas qu’il s’enfuit après ses crises d’angoisses, lui avait proposé de revenir au début et d’oublier toute cette soirée qui l’avait un peu mise sans dessus dessous… Tout recommencer à zéro ? A quoi bon tenter d’effacer toutes ces bourdes maladroites, ces moments de silences intenses, ce moment qu’ils avaient passés à se regarder dans les yeux et qu’ils avaient plutôt passé à se dévorer tous les deux… Elle le voulait, réellement… Elle n’était même plus capable de recommencer à zéro maintenant, à quoi bon tenter de recommencer à zéro quand on sait que cette demoiselle n’était pas capable de l’oublier lorsqu’elle était seule dans sa cuisine. Il fallait vraiment qu’elle gâche tout à chaque fois ? Elle était tellement… Perdue… L’embrasser ? Ne pas le faire ? L’oublier ? Le jeter dehors ? Avoir peur de ce qui se passer ? Mettre derrière elle ce dont elle avait peur pour continuer d’avancer ? Mettre de côté ses principes pour comprendre qu’elle n’avait pas vraiment envie d’attendre le mariage pour perdre sa virginité ? Vraiment ?! Elle n’en savait rien pour être honnête et qu’importe, elle venait de décider quelque chose d’important : Il n’était plus temps d’avoir peur, de se brider, de croire que l’amour est un poison et que les hommes sont l’ascenseur vers la case « tristesse »… Parce que Caleb ne semblait pas être quelqu’un de méchant, parce que Caleb était représentant de la loi, parce que ce jeune homme n’avait pas profité une seconde de son inadvertance pour venir la tripoter, il n’avait jamais fait d’allusion à son travail, il n’avait jamais été malpoli, un vrai gentleman au contraire… Différent… Il était tellement différent de tous ces cons qu’elle croisait tous les jours au café ou bien au boulot, il était plus intelligent, plus fort, plus gentil… Plus attachant… Elle ne comprenait même plus ce qui lui arrivait… Entre le moment où elle s’était saisie de sa main et qu’ils avaient courus tous les deux, au moment dans la cuisine où elle avait une seule envie : L’embrasser. Elle semblait perdre la tête… Elle perdait carrément la tête ! Et pourtant ce sentiment était tellement bon, tellement agréable, reflétant tout ce qu’elle avait mis de côté trois années durant… Elle le voulait… Elle ne voulait plus s’arrêter avec lui… Elle ne voulait plus avoir peur… C’est ainsi qu’elle avait complètement pété un câble et qu’elle avait décidé de l’embrasser, le prévenant d’ailleurs à l’avance, peut-être par peur qu’il ne veuille pas se lancer, de peur qu’il n’ait pas tellement envie d’embrasser une psychopathe qui joue avec ses nerfs depuis le début de leur aventure… Elle n’aurait jamais cru trouver un baiser aussi délicieux, comme s’ils avaient toujours ainsi, comme s’ils étaient faits pour s’embrasser un jour… A vrai dire, cela faisait bien trois années qu’elle n’avait pas pratiqué alors tout homme aurait paru extraordinaire à ses yeux, plus que magique mais Caleb avait quelque chose de plus, il n’était pas violent, il ne voulait pas l’allonger pour la sauter, il l’embrassait seulement, se permettant de la tirer contre lui afin d’intensifier quelque peu leur baiser déjà bien mouvementé… Elle semblait perdue dans une foule de sentiments qui s’entrechoquaient dans son esprit. Elle avait chaud, très chaud, envie, très envie… Elle ne voulait pas qu’il s’arrête, elle ne voulait pas quitter ses lèvres parce qu’elle ne voulait pas revenir à la réalité et expliquer son geste, retrouver un semblant de gêne et vouloir recommencer tout à zéro, elle n’en était même plus capable…
Finalement, leurs lèvres durent se séparer, restées sur leurs fins mais qu’importe, elle souriait déjà jusqu’aux oreilles. Depuis quand n’avait-elle pas sourit comme ça ? Depuis quand n’avait-elle pas été aussi proche d’un homme ? Une éternité… Elle se permit un petit rire lorsqu’il plaça ses cheveux derrière son oreille, geste auquel elle ne s’attendait pas vraiment, geste qu’on n’avait pas tenté depuis bien longtemps mais qui ne la dérangeait pas tellement aujourd’hui, comme s’il était plus naturel qu’autre chose. Et puis il se mit à rire, un rire tellement adorable qu’elle se mordit la lèvre… Il ne comprenait rien ? Tant mieux, ils étaient deux, elle ne savait même plus ce qu’elle faisait, elle pétait un câble, génial ! Tant pis, ils étaient tous les deux des adultes totalement consentants, plus ou moins attirés par l’autre, enfin surtout plus que moins… Ses secondes paroles la firent sourire plus encore alors qu’elle plongeait son regard dans le sien, perdue dans les méandres de ses grands yeux verts. Qu’elle aimait cette sensation d’être enfin perdue, de ne plus avoir de penser, plus avoir peur du reste du monde… Elle s’en fichait totalement du reste du monde, ils étaient comme seuls… Alors que leurs visages se rapprochaient et qu’elle sentait son souffle doux contre ses lèvres, elle ne pu s’empêcher de se demander ce qui allait se passer ensuite, s’ils allaient seulement passer leur temps à s’embrasser comme deux gamins et ensuite se laisser tomber pour ensuite ne plus jamais se rappeler ou bien continuer de se voir… Posant son front contre celui du jeune homme, Sookie ne pu s’empêcher de rapprocher un peu plus son corps du sien, souhaitant plus que tout sentir une certaine chaleur contre elle. Son cœur avait déjà commencé à accélérer ses battements de façon presque assourdissante, faisant monter l’adrénaline dans ses membres. Oh et puis merde, elle en avait marre d’être cette jeune femme coincée, bloquée même pas capable de vivre sa vie sans tout foutre en l’air ! Elle passa donc à califourchon sur Caleb, gardant son regard perdu dans le sien, caressant avec une tendresse incomparable sa peau. Elle finit par déposer une série de baiser sur ses lèvres. Elle finit par avaler sa salive avant de prendre la parole, découpant sa phrases par des baisés : « Restes… cette nuit… Dors ici… Avec moi… Je veux pas… que tu partes… ». Est-ce qu’elle… Elle venait vraiment de lui demander de rester ici ? Avec elle ? De dormir avec elle ?! Apparemment oui et en plus elle le pensait réellement ! Cette nuit elle ne voulait pas dormir seule, elle ne voulait pas se dire qu’elle avait tout gâché alors qu’en réalité elle était sûre et certaine de le désirer plus que tout… Elle en était sûre, elle voulait qu’il reste ici ce soir… Elle se permit un sourire avant de passer ses mains sur ses bras et de dire en se mordant la lèvre : « J’ai pas de pyjama par contre… ». Se laissant enfin aller, la jeune femme attrapa Caleb pour venir l’embrasser de toutes ses forces, glissant au passage sa langue dans sa bouche, jouant langoureusement avec sa langue. Il fallait réellement qu’elle se contrôle et pourtant elle n’en avait pas l’intention, elle n’en avait pas envie, elle était prête maintenant, prête à reprendre une vie normale… Normale… Pourquoi fallait-il qu’elle utilise toujours ce mot alors qu’il n’avait aucun sens… De toute façon, à cet instant précis, perdue dans ce baiser, sa main tremblante de désir glissant le long du torse de Caleb, elle s’en fichait du normal et du non-normal pourvu qu’elle puisse laisser cet instant durer encore et encore… |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Lun 14 Fév - 4:02 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
« Je comprends rien… » ah oui et là c’était pas peu dire ! Il ne comprenait franchement rien à la situation. Dur pour un mec comme lui qui n’avait jamais réellement aimé sentir une occasion lui échapper. Ces petits imprévus faisaient pourtant partie de la vie ! Combien de fois s’était-il retrouvé en train de s’envoyer en l’air avec une fille qu’il aurait préféré laisser sur le pas de la porte ? Un bon nombre de fois, toutes ou presque à vrai dire… ce n’avait été que des aventures de passade et s’il avait fallu en choisir une pour la vie, il en aurait bien été incapable ! Trop mièvre, trop dragueuse, trop avec des étoiles plein les yeux, trop naïve, elles avaient toutes autant qu’elles étaient, des défauts qui, à la longue promettaient d’être plus encombrants que beaux et plaisants… Alors autant éviter ces merdes là… c’était ce qu’il s’était toujours évertué à penser… Peut-être était-il célibataire depuis trop longtemps, ce qui faisait que ses exigences en matière de demoiselles avaient un peu augmenté par rapport à la dernière femme avec qui il avait pu se mettre en couple à un quelconque moment de sa vie ! Hm… Qui sait, il n’y avait jamais réellement réfléchi et d’ailleurs, ce soir là en tombant sur Sookie, il n’avait – aussi surprenant que cela puisse paraître – eu aucune arrière pensée… Elle l’avait juste… intrigué et il avait eu envie de découvrir un peu plus sur la jeune femme qui pouvait se cacher derrière les cheveux roses, le tatouage et les seins à l’air ! Ce soir, on pouvait dire qu’il était servi ! Il avait découvert une jeune femme, plutôt gaffeuse sur les bords, franche, dynamique et douce à la fois… Un peu bizarre sur les bords, attachante et charmeuse sans même s’en rendre compte apparemment ! Et surtout, surtout, assez contradictoire dans son genre. Pas à contredire les autres ou les règles qui pouvaient s’imposer dans une société… Non, non, bel et bien à se contredire elle-même, constamment et pour tout et n’importe quoi ! Et dire qu’au début de la soirée, il ne s’était pas attendu à tomber sur une telle personnalité ! Et dire que de toute manière, dans la boîte de striptease même, il n’avait jamais pu imaginer qu’un tel caractère puisse se cacher derrière cette jeune femme qui se déhanchait autour d’une barre et devant des hommes en rut ! Comme quoi, il ne fallait franchement pas se fier aux apparences et finalement, bien que Caleb ne soit pas le genre d’homme à totalement apprécier les surprises, il n’avait pu qu’apprécier cette soirée bien loin de ressembler à toutes les autres qu’il avait pu connaître au cours de ses années de célibat ! Tantôt il voulait partir, tantôt il aurait voulu rester pour en apprendre plus… Ces histoires étaient tout simplement incompréhensibles tant elles étaient complexes et de plus en plus, à force de compliquer chaque événement de leur soirée, la brune Sookie en arrivait finalement à compliquer les pensées même que Caleb pouvait se faire sur le moment qu’ils avaient pu passer ensemble. Des moments forts agréables, des moments de rire, de complicité, de sympathie toute simple… et des instants plus ambigus, pendant lesquels ils semblaient jouer avec le feu sans même relever la chose ou même s’en fourvoyer ! Sauf que voilà, il semblait que Sookie ait décidé de corser encore plus les règles du jeu, quitte à les rendre complexes et incompréhensibles… et c’était un peu la situation dans laquelle Caleb s’était finalement retrouvé. Dans ce salon, sur ce canapé avec ce nouveau verre dans les mains. Deuxième verre de la soirée, autant dire que s’il se passait quelque chose, il ne pourrait pas dire que c’était plus sous le coup de l’alcool que d’un quelconque désir qui aurait pu se jouer entre eux… Tantôt elle se montrait comme une jeune femme intéressée par quelque chose avec lui, tantôt elle semblait être une fille qui cherchait surtout à oublier ce qu’ils avaient pu partager. Bordel, comment il s’y retrouvait là dedans lui ?! Que de questions sans réponses, si bien qu’il avait finalement opté pour laisser parler la jeune femme… écouter, avoir quelques réactions silencieuses, ses traits qui se tirent pour sous entendre telle ou telle chose… Et puis voilà qu’alors qu’elle parlait, il se retrouvait à comprendre qu’elle non plus, en fait, elle ne savait plus vraiment où elle en était… Ils étaient avancés comme ça ! Partagés entre quelques bribes de désir et ce qui s’imposait à eux comme leur fierté d’amoureux blessés à une certaine époque plus ou moins lointaine. Quoique, pour Sookie et selon ce qu’il avait pu apprendre plus ou moins maladroitement d’elle, les choses avaient été encore plus complexes de son côté, avec son histoire d’ex fiancé violeur ou il ne savait plus franchement quoi tant la surprise l’avait pris, au point de le déconnecter en bonne partie de la conversation. Elle voulait l’embrasser… Qu’est ce qu’il aurait pu répondre à ça, si ce n’est un silence qu’il s’efforçait de faire le moins tendu possible ?! Vas-y chérie je t’attends ?! Ce n’était carrément pas son genre… Alors finalement et pas franchement branché sur la réflexion pour trouver de belles paroles, il avait vraiment décidé de ne rien répondre… Okay… Elle le voulait… Il le voulait, à y penser, alors qu’elle se rapprochait déjà de lui, progressivement, insidieusement pour réduire l’espace qui les séparait, pour rapprocher leurs corps, mêler la chaleur qui pouvait émaner de l’un comme de l’autre… Bordel, plus elle se rapprochait, plus il en avait envie… C’était si simple comme réaction et pourtant si bizarre… Après tout ce temps passé à ne plus réellement désirer une femme, à juste s’envoyer en l’air pour s’envoyer en l’air et ne pas être trop frustré… Les hommes, ah les hommes et leurs besoins primaires ! Voilà où ça le menait maintenant, immobile à regarder la jeune femme s’approcher, à détailler ses lèvres avec une folle envie de les prendre alors qu’elle mettait, elle, trop de temps pour les assembler.
Et puis finalement, c’était arrivé. Comme ça, juste comme ça. Simple. Facile. Efficace… et pourtant tellement de pensées se bousculaient déjà dans son cerveau. Dommage qu’elles ne soient pas toutes rangées sous un même ordre d’idée, dommage que tout soit en bordel complet, alors que dans une réaction corporelle et de ses premières pulsions, il répondait au baiser, profitant de ce moment pour la rapprocher un peu, sentant son corps contre le sien, sentant parfois quelques parcelles de sa peau sous ses doigts. Bizarrement, ce soir les choses lui faisaient plus d’effet qu’à une certaine époque où il avait aligné les conquêtes pour oublier ses déceptions amoureuses… Comme quoi. Comme quoi, quoi ? C’était une question de feeling ? Ou d’autre chose ? Braah, il préférait ne pas y penser à l’instant présent ! Les choses étaient bien trop… bien trop plaisantes, bien trop douces pour qu’il veuille briser ce baiser qui s’était instauré entre eux. C’est en toute logique qu’il se rendit rapidement compte de la douceur de sa peau, puis de celle de ses cheveux alors qu’il replaçait une mèche de ses cheveux derrière son oreille, dans ce sourire qui tentait de détendre l’atmosphère, comme de crainte qu’elle ne se fasse reprendre par « sa raison » et qu’elle brise à nouveau ce moment. Maintenant, il savait à peu près à quoi s’attendre avec elle… elle pouvait être chaude un instant et glaciale la seconde d’après… une vraie girouette et qui sait où toutes ces histoires allaient pouvoir les mener. Leur baiser lâché, ils esquissaient tous les deux quelques sourires complices, alors que Caleb finissait par avouer que finalement, peu importait qu’il ne comprenne pas… c’était bien le cadet de ses soucis, surtout si c’était pour qu’elle prenne ça comme un reproche. Il préférait qu’elle oublie. Et visiblement cette tactique du ricanement sembla marcher puisque faute de prendre la parole, la jeune femme se contenta de se mordiller la lèvre, comme si elle était quelque part attendrie par ce léger signe de malaise qu’il laissait transparaître. Peut-être que c’était le cas, qui sait, il n’avait pas non plus envie de s’attarder à demander pourquoi elle souriait de cette façon tout en se mordillant la lèvre. De la gêne peut-être, ou autre chose… Où cette histoire allait les mener ? Qu’est ce qu’ils feraient après cette soirée, après ce rendez-vous ? Aucune idée, ça non plus il ne le comprenait pas encore, il ne savait pas encore comment elle allait pouvoir réagir… et de toute manière, il n’avait nullement envie de réfléchir au possible moment où elle l’enverrait chier avec la violence d’une garce, ou qu’elle lui dirait au revoir avec un baiser doux… Il ne voulait plus partir, alors que son regard se perdait dans celui de la jeune femme, avant d’osciller légèrement vers ses lèvres, ces lèvres qu’il désirait encore à présent. Les reprendre, sentir à nouveau cette caresse contre sa bouche… Bon dieu, il pourrait presque se détester d’avoir de pareilles pensées pour une femme qui venait – ou presque – de lui annoncer qu’elle était totalement tétanisée par ces contacts là, tout simplement parce qu’elle avait manqué de se faire violer par un connard il y a quelques années de ça… Elle ne semblait pas avoir peur là, elle ne semblait pas craindre une quelconque réaction disproportionnée de la part de Caleb, à croire que le premier baiser avait été un test, pour voir comment il allait pouvoir réagir à ce contact, s’il allait l’allonger pour lui arracher ses vêtements et faire l’amour avec elle le plus longtemps possible pour laisser échapper tous les sentiments contradictoires qui s’entassaient en lui depuis le début de cette soirée ?! Qui sait, peut-être qu’un coin de son cerveau aurait bien voulu que les choses se passent ainsi… Le coin qui le voulait encore maintenant, un coin de cerveau un peu pervers, certes, mais totalement dans le vrai… Se dire qu’il ne la désirait pas, qu’il n’était pas attiré par elle, ce serait tout simplement mentir, tout comme elle mentirait – sans vantardise – si elle disait qu’il n’y avait rien entre eux… Et d’ailleurs, alors qu’il se faisait torture pour éviter le moindre mouvement trop avenant vers elle, c’est Sookie elle-même qui, encore une fois, brisa la distance entre eux, entre leurs lèvres, entre deux sourires. Quelques baisers courts et fugaces, déposés sur ses lèvres qui s’étiraient peu à peu en un sourire qui aurait presque tendance à aller au ricanement s’il ne se retenait pas un peu. Et voilà qu’elle parlait à nouveau, dans une proposition pour le moins plaisante, qui lui arracha un léger rire, entre les baisers qu’elle continuait de déposer sur ses lèvres, comme une petite fille… ça lui plaisait, c’était à la fois doux et tendre, des baisers comme il n’en avait pas connu depuis un bon moment. Et puis finalement, vint la fin de la phrase qui laissa tomber un couperet sur l’instant présent. « Je veux pas que tu partes », une simple phrase qui le remplit à la fois d’un contentement à nul autre pareil, mais également d’une peur sourde qui commençait déjà à raisonner en lui. Ne plus partir ce soir, il en avait tout autant envie qu’elle… ne plus partir pour la vie… Pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas s’empêcher de pensée à la longue durée ?! Peut-être qu’elle n’avait pas l’intention de le revoir après, si bien qu’elle prenait toutes ses dispositions pour passer un bon moment, finir en beauté avant de couper les ponts… alors pourquoi fallait-il qu’il s’aventure vers un avenir aussi sinueux auquel elle n’avait certainement pas pensé en formulant cette phrase ?! Elle était plongé dans ses baisers, elle n’avait sans doute pas remarqué que l’espace de quelques uns d’entre eux, il n’avait pas réagi, cessant d’y répondre alors que jusque là, ils avaient eu l’air de deux parfaits ado qui se font des mamours. Il se reprit, au bout de quelques secondes, esquissant un rapide sourire avant de répondre aux derniers jets de baisers…
« Que je reste ? Sure ? » Le pire c’est qu’il en serait capable… peut-être qu’un coin dragueur et coureur de Caleb le trouvait pathétique à cet instant précis, mais bien peu lui importait… il avait envie de passer du temps avec elle, encore, toujours plus. Il n’avait pas envie de partir, une appréhension au creux de l’estomac dans la crainte qu’elle décide vraiment de ne plus le rappeler et de le laisser là… Après cette soirée. Il en avait tellement connu des filles comme ça, que c’était une possibilité qu’il envisageait à chaque fois mais bizarrement, ce soir… il n’avait pas envie que cet instant arrive encore, là où parfois, il avait attendu le départ avec impatience, comme il avait pu le faire quelques instants plus tôt. Elle était discrètement passée à califourchon sur lui si bien qu’ils se retrouvaient encore plus près maintenant, échangeant toujours ces regards qui en disaient longs sans qu’ils aient besoin d’utiliser des mots et alors que leurs regards se croisaient à nouveau dans un faible sourire de la part de l’un comme de l’autre, elle reprit la parole. Encore un ricanement, plus franc alors qu’il oubliait ce malaise de quelques secondes plus tôt… « C’est un moyen détourné pour quoi ça ? » Pas de pyjama, bien sûr, comme s’il y avait des gens dans le monde qui vivaient sans pyjama ! Qu’importe, il ne pensait pas à aller dormir là… elle lui proposait de passer la nuit avec elle, alors autant qu’ils la passent à autre chose que dormir… Parler, peut-être, se découvrir encore alors que là, ils n’avaient fait que jouer à électron et neutron, s’éloigner pour se rapprocher et se rééloigner avec encore plus de violence. La physique, que c’était compliqué ! A peine eut-il répondu qu’en guise de réponse, elle revint prendre ses lèvres, dans un baiser bien plus fougueux que le précédent, alors que leurs lèvres se rencontraient avec un certain empressement, à croire qu’ils avaient trop attendu entre ce baiser et le précédent pour pouvoir faire preuve d’une quelconque retenue ! Un léger sourire en coin vint se dessiner au bord de ses lèvres, sans qu’il ne lâche le baiser, il n’en avait plus envie maintenant qu’il avait retrouvé avec délice cette saveur si particulièrement. Insidieusement, comme lorsqu’elle était venue se placer à califourchon, il la sentit briser une nouvelle barrière entre eux, la laissant agir à son bon gré alors que tâtonner en terrain inconnu l’effrayait un peu là où les réactions de Sookie pouvaient parfois être inattendues. Il sentit la langue de la jeune femme venir forcer le passage de ses lèvres, mais il ne fit rien pour la refouler, au contraire, il répondit à ce nouveau jeu qu’elle initia entre eux, profitant de cette nouvelle rencontre du mieux possible. Dans l’action du baiser, il la sentit légèrement tremblante, alors qu’il avait à nouveau passé ses mains sur sa taille. Dans une tentative de réduire l’espace entre eux, rien que pour intensifier le baiser, il l’attira contre lui, tirant sur son bassin pour finalement venir le coller contre le sien, réprimant un discret soupir qui aurait pu s’apparenter à de la surprise, alors que ce mouvement amenait une nouvelle proximité entre eux. Comme pour dériver son attention ailleurs, il intensifia bel et bien le baiser, jouant avec sa langue dans une nouvelle pointe de fougue, s’amusant à la titiller avec plus de force. A peine le temps de profiter de ce nouvel élan, qu’il brisa le baiser, gardant ses lèvres tout contre celles de la jeune femme, esquissant quelques mouvements de ses doigts alors que ceux-ci s’étaient maladroitement glissés sous le pull de la jeune femme… Peut-être dépassait-il trop de limites là… Après tout, elle avait bien dit qu’elle ne voulait pas coucher avec lui ce soir, alors pourquoi semblait-il chercher à s’obstiner maintenant ?! « Pardon… » Il la regarda un instant, toujours contre ses lèvres, la sentant encore tressaillir dans un élan d’il ne savait quoi… Désir ? C’est peut-être ainsi que son corps l’interpréta puisqu’il déposa un baiser sur les lèvres de la jeune femme, puis un autre, et un troisième qu’il laissa durer un peu plus longtemps « J’peux arrêter… » Et pourtant, contredisant ses paroles, il s’écarta un peu encore, soulevant le pull de la jeune femme pour l’enlever et le laisser tomber par terre, découvrant le débardeur qu’elle avait mis en dessous, nouvelle entrave qui, peut-être, allait éviter le drame. Il l’observa un instant, le regard rivé sur ses lèvres alors que la distance se réduisait à nouveau entre eux… « J’peux arrêter… » Il s’était répété à voix basse, dans un murmure, ces paroles n’étant réservées qu’à elle et elle seule, paroles qu'il avait peut-être dites pour la rassurer malgré son geste… Avec douceur cette fois-ci, à croire qu’il espérait pouvoir calmer la fougue qui avait emporté ses derniers gestes, il revint prendre les lèvres de Sookie, caressant celles-ci avec douceur au départ, avant de revenir caresser sa langue avec plus de fougue. Sa main passant caresser sa joue, il la glissa dans la nuque de la jeune femme pour l’attirer à intensifier le baiser dans une nouvelle vague qui allait les prendre… encore et encore, il en avait envie, trop insatiable pour se contenter des baisers qu’il avait déjà pu avoir d’elle. |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Sam 19 Fév - 17:41 | |
| Sookie♥Calebmade by Dodixe
Si Caleb ne comprenait strictement rien, elle était exactement dans le même cas que lui… Elle avait beau vivre les évènements sans se soucier du passé ou du présent, ce soir elle passait juste son temps à se dire qu’elle allait aller trop loin, qu’elle allait faire une connerie et qu’elle allait le faire fuir ou se faire du mal elle-même… Pourtant elle n’avait jamais eu l’idée de l’embrasser lorsqu’elle avait accepté sa fameuse proposition, elle était là, à attendre un appel, quelque chose venant de lui qui lui prouverait que non, il n’avait pas pris son numéro comme ça, pour faire plaisir et qu’il l’avait jeté ensuite. Veine tentative pour se dire qu’elle n’était pas une fille répugnante à cause du métier qu’elle exerçait. Et c’était bien là tout le problème : Son métier, le fait qu’elle était une stripteaseuse et qu’il était un agent de police… Comme… Comme si ils étaient deux parfaits contraires indissociables qui venaient à se rencontrer pour former une bombe à retardement. Elle était ce genre de fille que devait protéger Caleb tous les jours, après tout, les stripteaseuses se rapprochaient plus ou moins des prostituées au sens où les deux finissaient nus mais l’une dansait encore et encore et l’autre pratiquait, enfin bref ! Elle était ce genre de pauvre petite chose que devait protéger Caleb, était ce genre de femme fragile qui venait tous les jours au commissariat pour trouver de l’aide lorsqu’un méchant client venait jusqu’à lui faire du mal. Elle ne savait pas ce qui allait se passer si un jour ils finissaient à devenir réellement proche, si un jour il venait à lui dire qu’elle ne pouvait plus être stripteaseuse parce qu’il ne l’acceptait plus… Comment ferait-elle alors ? Pourquoi fallait-il penser à ce genre de choses alors qu’ils n’étaient même pas sortis tous les deux ! Quelle idiote faisait-elle de croire une seule seconde qu’à l’issue de ce rendez-vous Caleb lui demanderait de lâcher son boulot alors qu’il ne la connaissait même pas vraiment, qu’il ne savait même pas qui elle était, comment elle vivait et toute sa vie… Ce n’était pas comme si elle comptait passer sa vie avec lui… Enfin, elle n’y avait jamais songé puisqu’il n’avait pas encore rappelé à cette époque-là… Quelle gamine faisait-elle que de croire que ce genre de rendez-vous pouvait aller plus loin quand on savait comment elle était ! Elle n’était peut-être pas faite pour l’amour après tout, ce genre de fille coincée, prise de tout un tas de principes débiles qui font qu’elle était encore vierge à son âge alors que plus que quatre-vingt dix pourcent des demoiselles de son âge avaient sauté le pas… La peur la prenait pourtant à chaque fois et la bloquait complètement, elle perdait alors totalement le contrôle de son corps et de ses gestes et finissait par se lever en criant qu’elle n’était pas capable d’aller plus loin et donnant tout un tas d’excuses plus débiles les unes que les autres, la plus conne étant : « Je suis dans la mauvaise semaine du mois tu vois, y’a des visions qu’il faut parfois éviter… ». Pourquoi fallait-il qu’elle la ressorte à chaque fois ? Qu’elle évite cette épreuve de sa vie à chaque fois comme si elle pouvait très bien vivre sans alors qu’elle était bombardée toute la journée d’images et qu’elle était à elle-même une image de sexe à son boulot… Elle était ce genre de femme désirée et désirable que tout homme voudrait dans son lit et qui devrait s’amuser allègrement de son statut mais qui à l’inverse préfère s’enfuir par la porte arrière de peur de se faire poursuivre par un gros pervers et aller se cacher dans son appartement seule comme si le monde était mieux comme ça, tournait mieux grâce au fait qu’elle n’avait offert à personne sa virginité… Et pourtant… Pourtant plus elle y pensait et plus elle comprenait pourquoi toutes ces conneries lui sont tombées dessus lorsqu’elle était avec son ancien fiancé… Il avait juste besoin de… son corps, rien de plus, et tout aurait parfaitement fonctionné et ils auraient pu vivre heureux tous les deux sans se soucier une seconde de la possible crise de nerf qu’il aurait pu faire s’il n’avait pas eut ce qu’il désirait le plus… Or, elle ne lui avait pas donné ce qu’il voulait et maintenant elle en était arrivée là…
Mais qu’avait-elle dans le crâne pour lui demander de rester ici ce soir ?! Etait-elle sous le charme étrange d’un filtre d’amour glissé dans son verre par Caleb lorsqu’elle avait le regard détourné ou bien était-ce seulement qu’elle laissait enfin toutes ces barrières qu’elle s’était formées tomber ? Elle ne savait même plus si elle pensait réellement ce qu’elle disait ou si elle était partie dans un délire complètement débile parce qu’elle surexcitée par le baiser qu’ils partageaient à cet instant précis… A vrai dire, elle ne s’était jamais aussi sentie aussi bien depuis tellement longtemps qu’elle avait le sentiment de laisser seulement parler son cœur au lieu de laisser parler sa raison. Elle laissait enfin cette raison derrière son rideau se reposer pendant quelques temps et laisser ses désirs les plus primaires, les plus simples et les plus sauvages prendre le dessus sans une seule seconde penser qu’ils sont mauvais et malvenus… C’est pour cette raison qu’elle avait eut envie de déposer une série de baiser sur ses lèvres, jamais assez satisfaite de ce qu’elle avait pu avoir, jamais satisfaite de ses lèvres, de leur gout, de leur contact et s’était mise à le supplier de rester ici pour cette nuit… A vrai dire, elle n’était pas ce genre de fille à proposer aux hommes de rester la nuit mais qu’importe, elle se laissait enfin vivre et ça faisait du bien de pouvoir dire ouvertement qu’elle ne voulait plus passer une nuit seule mais qu’elle voulait bel et bien que Caleb reste en sa compagnie, sans arrière pensée, seulement ayant envie de l’avoir prés d’elle, de sentir sa présence… Rien de plus… Sauf si ils venaient à aller plus loin… Elle continua donc ses baisers comme si de rien n’était, comme si sa phrase n’était pas une bombe lancée en plein sur lui… Déjà qu’il ne comprenait rien mais si en plus elle devait l’assommer de trop grandes demandes dés le début il allait bientôt l’assommer contre la table basse et s’enfuir en courant en hurlant ! Pourtant il n’en fit rien, au contraire, il lui demanda si elle était sûre… Sûre ? Sûre et certaine ? Elle n’y avait pas réellement pensé lorsqu’elle l’avait dit… Mais qu’importe, elle le pensait réellement, elle voulait réellement qu’il reste chez elle ce soir, dormir, seulement elle et lui à passer leur temps à apprendre à se connaître, à en apprendre de plus en plus l’un sur l’autre, ce genre de choses qu’on fait normalement lorsqu’on veut aller plus loin dans une relation… Tiens… Elle n’y avait pas tellement pensé mais il est vrai que tout ceci semblait être une invitation à venir prendre une certaine place dans sa vie… Dans son espace… Et malgré tout ce qu’elle aurait pu penser… Ca ne la dérangeait en aucun cas, bien au contraire, elle aimait beaucoup cette idée parce qu’enfin elle pensait à autre chose qu’avoir peur… Elle se laissa donc aller, continuant de déposer ses baisers, hochant la tête avec un petit sourire avant de dire dans un murmure : « Ouais… Sûre et certaine… ». Qu’allaient-ils bien pouvoir faire le lendemain matin ? Allait-elle le rappeler ou alors allait-il la rappeler ? Elle n’en savait strictement rien mais qu’importe, elle n’y pensait pas du tout, elle vivait tout au présent sans une seule seconde se soucier de l’avenir car de toute façon si Caleb acceptait de rester pour cette nuit, c’est bien qu’il ne voulait pas vraiment au fond de lui la laisser filer entre ses doigts… Et comme pour l’empêcher de s’enfuir lui aussi, elle passa à califourchon sur lui, se permettant ainsi de rapprocher leur corps déjà brûlants d’un désir plus que visible, dans les regards qu’ils se lançaient, ils en avaient autant envie l’un que l’autre, ils ne voulaient que ça et pourtant quelque chose les retenait, la bienséance peut-être… Et puis, ils n’allaient pas dire à haute voix ce qu’ils désiraient tout bas pour venir casser le moment qui était beaucoup plus intéressant qu’autre chose.
Finalement, la jeune femme reprit la parole comme pour commencer à jouer avec le feu et les nerfs de Caleb plus encore qu’elle ne l’avait fait jusqu’ici… Il fallait dire qu’elle était experte dans ce genre d’agissement, consciemment et inconsciemment elle arrivait à rendre les hommes fous de désire pour elle alors qu’elle ne promettait rien, elle proposait seulement sans jamais aller jusqu’au bout parce qu’elle n’en avait jamais été capable, en bonne enfant qu’elle avait toujours été… Mais ce soir tout était différent, elle assumait parfaitement ce désir sexuel qui flottait entres eux, elle en avait d’ailleurs autant envie que Caleb et ce parce qu’elle voulait enfin sauter le pas. Pourquoi avec lui et pas un autre ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ce soir et ici ? Elle n’en savait rien, elle savait seulement une chose : Bizarrement, ce fameux jeune homme avait réussit à lui faire oublier toutes ces règles débiles qu’elle avait toujours appliquées sur tous les hommes et ce depuis leur rencontre alors pourquoi rester bloquée comme ça lorsqu’elle savait que Caleb n’était pas comme les autres et qu’au pire, elle pourrait toujours venir faire une petite danse dans les bureaux de la police parce qu’elle n’avait plus peur de rien ! Enfin… Ce soir elle n’avait plus peur de rien et c’était déjà ça… Elle se mit à rien à sa question avant de lever les yeux au ciel comme pour lui faire comprendre qu’elle n’allait pas répondre quelque chose de très sage mais qu’importe, elle passa sa main derrière sa nuque et revint l’embrasser fougueusement, oubliant totalement qu’elle aurait peut-être du parler à cet instant précis au lieu de jouer les mauvaises filles… Elle rendait ce baiser plus fougueux encore que tous les précédents qu’ils avaient pu partager, comme si à chaque fois que leurs lèvres se séparaient, son désir ne faisait qu’augmenter et qu’elle se devait d’intensifier à chaque fois la teneur de leurs échanges dés qu’elle pouvait retrouver ses lèvres dans un baiser plus qu’endiablé… Finalement, elle se permit avec malice de glisser sa langue dans la bouche du jeune homme, s’amusant avec la sienne comme si de rien n’était, devenant plus provocante que jamais, oubliant toutes ces barrières qui l’avaient empêchée de vivre comme bon lui semblait toute sa jeunesse. Elle se laissait enfin aller et Caleb aussi on dirait parce que celui-ci avait déjà repassé ses mains sur ses hanches, la tirant avec violence, son bassin rencontrant celui du jeune homme… Elle n’aurait jamais pensé que cette proximité l’excite autant, lui donne autant envie de passer à l’acte, elle sentait son corps brulant contre le sien, elle sentait la chaleur augmenter en elle alors qu’il se mettait à jouer avec plus de fougue encore avec sa langue. Elle n’était à présent maitresse d’aucun de ses actes alors qu’elle sentait les doigts chauds du jeune homme remonter quelque peu son pull pour se glisser en-dessous comme si de rien n’était… Elle l’observa quelques secondes, restant silencieuse tout pendant qu’il s’excusait d’avoir franchement une certaine barrière qu’elle ne l’avait pas autorisé verbalement à franchir cette couche de vêtements. Elle se permit un sourire et un frisson en sentant ses doigts glisser sur sa peau, contact qu’elle n’avait jamais réellement sentit auparavant, contact nouveau et pourtant délicieux. Elle répondit en douceur aux baisers qu’il déposait sur ses lèvres, tout pendant qu’il disait qu’il pouvait s’arrêter. Elle savait très bien qu’il ne pouvait pas s’exécuter, il ne pouvait pas s’arrêter parce qu’il en avait réellement envie, il ne voulait pas s’arrêter alors il ne pourrait pas s’arrêter… Et comme preuve de ces paroles qu’elle pensait tout bas, elle le laissa retirer son pull avant de remettre en place ses longs cheveux bruns derrière son oreille. Elle ferma les yeux, collant ses lèvres aux siennes avant de dire d’une voix détachée : « Non… tu peux pas… ».
Se permettant un sourire doux, la jeune femme répondit à son baiser, se laissant perdre encore une fois dans l’acte, oubliant complètement tout ce qui se passait autour… Elle le savait très bien, elle devait à présent faire un choix : Allait-elle décider d’aller plus loin avec ce jeune homme ou bien allait-elle décidé de tout stopper comme à chaque fois et se prouver à elle-même qu’il n’était finalement qu’un gars comme les autres pour elle et qu’elle allait finalement tout gâcher par peur d’avoir trouver le bon… Elle sentit sa main caresser avec tendresse sa nuque, la jeune femme se permettant de glisser ses doigts sur son torse avant voir leur baiser s’intensifier… Elle ne pouvait plus attendre, elle ne voulait plus attendre, elle le savait, il était tendre et fougueux à la fois, elle savait qu’il était le bon, celui avec qui elle pourrait perdre sa virginité sans se sentir abusée… Finalement, elle sépara leurs lèvres avant de l’observer en avalant sa salive, posant son front contre le sien avant de reprendre son souffle… Elle ne pouvait plus le nier, elle était prête à sauter le pas mais il fallait bien qu’il le sache, il fallait bien qu’il sache qu’elle n’était pas ce genre de fille qui pratique tout le temps, qu’elle n’était pas ce genre de fille qu’il allait pouvoir rencontrer tous les jours… Elle le voulait plus que tout… Elle finit par observer le jeune homme, plongeant son regard dans le sien avant de dire d’une voix douce : « Je suis vierge… ». Elle finit par baisser les yeux vers sa chemise avant de d’ajouter : « Je devais te le dire avant d’aller plus loin parce que je sais que… C’est pas quelque chose qu’on doit cacher aux gens… surtout à toi… ». Fermant les yeux, la jeune femme reprit ses lèvres et commença à déboutonner sa chemise comme si de rien n’était ou plutôt, comme si d’un commun accord, ils avaient décidé d’enregistrer l’information et de passer à autre chose tant la gêne était forte… Oui, elle le savait très bien, ce genre d’annonce n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler de très intelligent mais qu’importe qui elle cassait l’ambiance, elle était bel et bien obligée de l’avouer à Caleb parce qu’il allait bien s’en rendre compte lorsqu’il allait l’entendre pousser un petit cri de douleur sous son intrusion un peu violente… Elle continua donc son déboutonnage doucement, ses lèvres continuant elles aussi à jouer avec celle du jeune homme qui n’avait toujours pas montrer ce qu’il pensait de tout ceci… |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Dim 27 Fév - 5:05 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
Dans sa vie, Caleb en avait souvent appris des vertes et des pas mures, des trucs plutôt surprenantes et incongrus : dans son boulot, c’était presque normal ! Des types qui trouvaient des prétextes plus ou moins tendancieusement débiles pour expliquer ce qu’ils avaient pu faire, des filles qui racontaient des conneries pas possibles pour se défaire d’une situation quelconque, bref, Caleb en connaissait un rayon niveau « annonces pour le moins étranges et presque dérangeantes » et il faut dire que depuis un certain moment, il n’attendait plus que ça de la part de Sookie pour carrément se faire une idée bien tranchée et définitive d’elle : un cas à part entière, totalement différent des autres filles qu’il avait pu côtoyer jusque là, il ne manquerait plus qu’elle lui annonce qu’elle était en cloque de son fameux ex fiancé violeur et le tour était joué ! Joué pour ? Qu’il se barre en courant avec la ferme et définitive intension de ne jamais la rappeler et de, qui plus est, ne jamais plus aborder une fille à la sortie d’un club de striptease sous prétexte qu’elle avait un tatouage plutôt pas mal ?! Ou accepter, faire comme si de rien n’était et se dire que si c’était comme ça qu’il devait la prendre bah, il ferait avec parce qu’il avait vraiment envie d’apprendre à la connaître plus avant ?! Pour être honnête, il n’en savait rien encore, il lui faudrait certainement plusieurs jours pour réfléchir et prendre une décision pour le moins arrêtée s’il le fallait… Des bons moments, des mauvais moments, des hauts et des bas, ils avaient un peu tout connu dans cette soirée, à croire qu’elle lui faisait une sortie découverte gratiss’ et qu’elle comptait lui en faire voir de toutes les couleurs encore ! Oui, Sookie avait déjà prouvé qu’elle avait le don de passer au chaud comme à la braise au glacial de l’iceberg en moins de quelques secondes, comme une girouette alors finalement, il ne serait pas forcément très étonné si elle devait encore lui faire voir plusieurs variations de caractère d’ici peu de temps. D’ailleurs, voilà qu’elle changeait à nouveau du tout au tout, pour une version quand même plus plaisante – il faut l’avouer hein – que la fille distance prête à « redémarrer à zéro » qu’elle avait pu être dans sa cuisine, quelques minutes plus tôt, la tête remplie d’idées farfelues. S’il ne s’était pas attendu à un tel revirement de situation, il ne s’était pas non plus attendu à ce qu’elle se retrouve encore une fois à changer du tout au tout… peut-être qu’elle avait vu le pseudo malaise qui s’était emparé de Caleb, qu’elle s’était alors posée mille et une questions et qu’elle avait fini par avoir un déclic quelconque, qui pouvait lui dire que non, il n’était pas le grand méchant loup et qu’il n’avait pas l’intention de la bouffer si elle s’avérait être plus naturelle et maladroite qu’une autre : au contraire, c’était franchement plus plaisant qu’une fille mondaine à souhait, tiens ! S’il avait voulu sortir avec une coincée, il ne se serait pas posé de questions et aurait appelé la dernière timbrée qu’il avait eu le malheur de vouloir inviter à sortir ! Celle la dans le genre, elle avait été parfaitement folle… mais bon, il n’allait quand même pas se mettre à comparer Sookie à ses rencards passer hein ? Ce serait au fond tout ce qu’elle mériterait à force de l’emmerder avec ses histoires de chaud, froid, haut, bas mais bon, il était encore trop sobre et trop gentil pour faire une chose pareille, une chance pour elle quoi ! Heureusement pour eux, il n’avait pas eu besoin de mots pour faire comprendre à la jeune femme le certain malaise qu’elle avait pu creuser entre eux avec sa décision plus que stupide d’effacer pour eux deux ce qu’ils avaient pu connaître ce soir, et ce, rien que sur un coup de tête complètement inexplicable. Voilà du coup, que les choses s’enchaînaient vers une toute autre voie à présent, un engagement qu’il n’aurait pas cru connaître ce soir avec cette jeune femme, mais qui, visiblement, arrivait plus ou moins naturellement, comme ordre logique des choses, alors que jusque là, tout n’avait été que tensions vaguement effacées, vaguement reportées à plus tard alors qu’ils s’éloignaient l’un de l’autre, l’air de rien comme si, ne pas parler de la tension qui s’amoncelait entre eux, allait pouvoir la faire disparaître. C’était étrange pour Caleb d’un certain côté, lui qui avait plutôt l’habitude des filles – non, pas libertines hein – mais qui n’avaient aucun problème à parler des tensions sexuelles qui pouvaient sévir chez elle, il avait fallu que là, il soit incapable de mettre des mots sur ce qu’il ressentait pour la jeune brune avant que tout ne s’enchaîne !
Voilà qu’il se retrouvait donc là, à présent, en train de partager des baisers de plus en plus fougueux avec une Sookie qui avait tout naturellement trouvé le chemin de ses genoux pour venir se placer à califourchon sur lui, comme pour lui offrir son corps qu’il n’avait pas hésité à tirer contre lui. Il n’avait jamais été du genre à se faire prier pour ces occupations triviales, sans pour autant être le type qui force une fille : venant d’un flic, ce serait carrément mal placé et ce soir, avec Sookie, les choses n’allaient certainement pas changer. Certes, il serait sans aucun doute bien frustré si une fois prêt à l’attaque, elle viendrait à lui dire qu’elle n’avait pas envie et qu’il n’avait plus qu’à se rhabiller, mais quand bien même, c’était bien une chose à laquelle il ne pensait pas, là, maintenant, alors que ses mains avaient tout naturellement trouvé la taille de la jeune femme pour l’enserrer avec douceur, jusqu’à aller titiller sa peau, sa chaleur… cette chaleur nouvelle qu’il découvrait de plus en plus. Ils avaient commencé par quelques paroles, puis quelques regards plus ou moins fuyants, voire plus insistants pour certains et dans l’ordre logique des choses, à présent ils se retrouvaient à réduire l’espace entre leurs corps, à venir briser peu à peu les barrières de la décence que l’autre pouvait avoir. Détachant ses lèvres de celle de la jeune femme pour reprendre son souffle, Caleb en profita d’ailleurs pour enlever le haut de son rendez-vous de ce soir, avant de se rendre compte de ce qu’il faisait, de la précipitation certaine que son geste venait d’amener à l’action complète qu’ils avaient engagé plus ou moins d’un commun accord : on pouvait toujours dire que c’était elle qui s’était jetée sur lui après tout hein ! Il n’avait fait que répondre à l’appel envoûtant de ses lèvres, puis au contact chaud et excitant – mine de rien – de son corps. Alors qu’il déposait une série de baisers sur ses lèvres, comme elle l’avait fait quelques instants plus tôt pour lui, il esquissa un sourire en entendant la réponse de la jeune femme. Il ne pouvait pas s’arrêter selon elle ? Elle le sous estimait décidément bien trop ! Il pouvait toujours s’arrêter, mais encore une fois, la suite logique serait une intense frustration qui le pousserait à un plus ou moins long silence, s’il devait s’arrêter là maintenant… d’autant plus que, le bec dans l’eau, il serait également pas mal, mal à l’aise, rien qu’à l’idée de ne pas avoir été jusqu’au bout mais d’avoir les hormones – et les parties érogènes du corps – prêtes à l’attaque si vous voyez l’idée du petit schéma. Croisant le regard de Sookie pour quelques secondes, alors que leurs lèvres n’étaient séparées que par quelques infimes centimètres à peine, il eut un vague haussement des épaules en réponse à sa phrase. « Peut-être… » c’est ce qu’il répondit à mi-voix aux statistiques de la jeune femme sur sa potentielle capacité à s’arrêter maintenant, à présent, alors qu’ils reprenaient un baiser fougueux. Il la sentait peu à peu se réchauffer contre lui, alors que mine de rien, il y avait encore de l’espace à réduire entre leurs corps, une infime distance qui se tassait peu à peu, alors qu’elle semblait se faire plus petite contre lui, se blottissant contre ses muscles tandis que leurs langues se retrouvaient avec douceur et une nouvelle fougue. Plus ils échangeaient de baisers et de regards, plus ils apprenaient à se connaître et visiblement plus ils se laissaient aller à céder aux envies de leurs corps. Très vite, il sentit les doigts de la jeune femme venir passer sur son torse, contact qui lui arracha un léger frisson malgré la présence de sa chemise toujours bien fermée et en place, comme si elle réfléchissait intérieurement à comment agir avant de se lancer. Peut-être qu’elle profitait tout simplement de leurs baisers, alors que lui, il avait déjà grillé une étape. Enfin bon elle avait sourit après ses paroles, alors autant dire que ce n’était visiblement pas une perspective qui la dérangeait. Etrange, dire que quelques minutes plus tôt, ils étaient en train de s’entendre sur le fait que jamais ce rendez-vous ne finirait dans un lit quelconque après une nuit plus ou moins torride et fougueuse. S’ils avaient su, ils se seraient probablement tus, à moins que la chose n’ait fait qu’être un instrument de l’insidieuse drague qui s’était mise en place entre eux. Peu à peu, relâchant la pression sur ses muscles un peu crispés – sans doute par la proximité d’une jeune femme XD – il se laissa aller contre le canapé de celle-ci, la gardant contre lui, alors que sa main était vaguement passé dans le dos de Sookie, dans une caresse qu’elle ne sentit sans doute pas, trop prise par leurs baisers qui ne semblaient pas vouloir trouver d’achèvement quelconque.
Finalement pourtant, elle sépara une nouvelle fois leurs lèvres, alors qu’il était adossé au fond du canapé et qu’elle, elle se retrouvait largement sur lui, tous les deux plus proches que jamais, si bien qu’elle n’eut aucun mal à venir poser son front contre le sien, avalant sa salive comme pour prendre le temps de peser le pour et le contre de ce qu’elle faisait, de ce qu’ils faisaient tous les deux, au fond. Et puis finalement, sur le ton de la conversation, la chose tomba, comme un couperet qui vient s’abattre à l’arrière de sa nuque. Elle aurait pu lui annoncer « je suis mariée » ou encore « je suis mineure, on dirait pas hein » mais non, il fallait qu’elle lui avoue toute autre chose. Vierge ?! Elle était sérieusement vierge ?! Vierge le signe astrologique ou vierge comme la fille qui n’avait pas encore techniquement parlant, perdu son hymen ?! Certes, au fond, ce n’était pas une tare, mais disons que dans sa pratique plus ou moins proportionnelle à son âge… Caleb avait un peu perdu le don de dépuceler les jeunes filles avec douceur et… sympathie. Qui plus est, n’ayant pas connu de vie de couple depuis un bon moment, cela faisait aussi un bon moment que coucher c’était pour coucher et pas pour « faire l’amour » comme c’était le cas pour beaucoup de gens ! Oui, voilà, sans doute qu’il embrassait bien, sans doute qu’il était sympathique et gentleman mais niveau sexe, il n’était certainement pas le meilleur parti pour perdre son hymen ! Abasourdi par la nouvelle, il haussa les sourcils sans même qu’elle ne s’en rende compte, puisqu’elle avait baissé les yeux, comme honteuse. Il n’y avait certainement pas de honte à ça mais quelque part, ça remettait probablement beaucoup de choses en question entre eux, non ? Elle ne lui laissa pas le temps de poursuivre, avant de revenir l’embrasser, comme pour lui faire comprendre que ces révélations étaient plus là par obligation que pour casser le moment présent ou la chorégraphie qui s’était peu à peu initiée entre eux. Il ne fit rien pour relâcher le baiser, ou même se reculer et encore moins pour enlever la jeune femme de contre lui, se contentant de répondre à celui-ci, caressant ses lèvres contre celles de Sookie avant de finalement revenir chercher sa langue pour un nouvel échange. Il sentit alors sa main s’affairer à défaire sa chemise, un bouton après l’autre, si bien qu’il eut le temps de réagir assez vite pour attraper la main de la jeune femme et la retenir. Après tout, maintenant il se devait de tenter de faire les choses bien non ? Séparant leurs lèvres, il serra un instant les doigts de Sookie entre les siens, avec une certaine douceur quand même, il ne voulait pas lui péter les doigts, avant de les caresser doucement et de se décider à prendre la parole. « T’es sûre ? » Oui encore une fois il posait cette question ! Et non, il ne lui demandait pas si elle était sûre qu’elle était vierge mais bien si elle était sure de sa décision, si c’était vraiment ce qu’elle voulait pour ce soir, si c’était vraiment LUI qu’elle voulait pour CA et pas un autre… Après tout, elle était une jolie fille et les hommes qui se bousculeraient au portillon pour accomplir… ces commencements là, il y en aurait certainement plein à l’appel, peut-être des plus respectables que lui à ce niveau là. |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Dim 27 Fév - 17:16 | |
| Sookie♥Calebmade by Dodixe
Soirée des découvertes ! Voilà ce qu’était devenue cette sortie plutôt chaste entre elle et Caleb. Si elle s’attendait à ce genre de revirement de situation, elle aurait sûrement mis des sous-vêtements assortis et plutôt sexy au lieu de ce qu’elle portait à présent… Enfin bref ! L’idée n’était pas de tergiverser sur ses sous-vêtements mais plutôt sur le nom de cette soirée et ses significations. Sookie avait toujours été ce genre de jeune fille chaste et parfaite, issue d’une famille plus ou moins catholique dont les codes étaient : Vierge jusqu’au mariage. Elle avait fait sa communion et avait d’ailleurs été toute folle avec tous ses magnifiques cadeaux mais elle n’avait jamais réellement réfléchis à la signification du « vierge jusqu’au mariage ». Lorsqu’elle était toute petite, elle s’était dit que ne pas le faire jusqu’à ce qu’elle ait trouvé l’homme de sa vie ne lui semblait pas une mauvaise idée, après tout, papa et maman étaient gentils et lui disaient que c’était une bonne chose parce qu’au moins elle saurait que ce jeune homme ne la lâcherait pas du jour au lendemain pour une autre fille aux seins plus gros et au cerveau moins développé… Mais plus le temps avait passé et plus cette perspective c’était faite plus oppressante. Sookie était restée la chaste petite fille mais les garçons n’étaient pas chastes… Eux… Ils souhaitaient tous avoir d’elle ce qu’elle ne comptait pas leur offrir et bizarrement, ils commençaient à devenir méchants, hargneux et frustrés… Ouais ! FRUSTES ! C’était exactement le mot pour décrire la suite incalculable de petits copains qu’elle avait pu avoir au fil de ses années de lycée… Elle les avait enchainés parce qu’elle n’aimait pas l’idée de sentir leur main trop prés de sa petite culotte. Et puis son fiancé est arrivé… Il était doux, gentil et compréhensif, ce genre d’homme qui ne vous bouscule pas pouvoir avoir votre corps et qui peut bien passer plusieurs nuits dans le même lit que vous sans pour autant vous toucher de façon plus que déplacée. Elle avait l’impression d’être tombée sur l’homme parfait et pourtant il avait cédé et était devenu « frustré », la seule chose qu’elle avait toujours redouté chez un homme normalement constitué parce qu’elle savait qu’à l’âge qu’elle avait, c’était presque anormal d’être encore une petite fille. Et le pire avait faillit arriver et elle avait enfin compris que demander à un homme d’être aussi patient qu’elle était devenu impossible et elle avait commencé à avoir peur de la gente masculine parce qu’elle savait qu’aucun homme ne pourrait la comprendre, qu’aucun homme ne pourrait jamais attendre d’être marié avec elle pour pouvoir se la faire alors plutôt que de donner ce qu’elle avait de plus précieux, elle avait préféré faire une croix sur la catégorie « homme » et avait commencé à donner le numéro de Pizza Hut afin de ne plus être embêtée. D’ailleurs, elle n’avait reçue aucune représailles de la part d’un homme à qui elle aurait fait le coup et qui l’aurait retrouvée quelque part, après tout, Sidney n’était pas une ville si grande que ça et elle n’était pas une personne si commune que ça alors lorsqu’on se tape un vendeur de Pizza Hut au lieu de la voix douce et sexy de Sookie, on se pose des questions et on lui en veut un peu… Ou on a un peu honte… Enfin bref, elle n’avait jamais retrouvé un homme à qui elle avait fait le coup et c’était une bonne chose parce qu’au moins elle n’allait jamais avoir le droit à la question fatidique du : « Pourquoi tu m’as pas dit en face que tu voulais pas de moi ?! ». C’est vrai ?! Tous ces hommes auraient pu être adorables et patients mais elle ne se voyait pas répondre avec un sérieux limite flippant : « Je suis vierge, serais-tu capable d’attendre jusqu’au mariage jusqu’à me sauter ? Non… Bah voilà pourquoi t’as eut le droit à Pizza Hut… Allez, je dois aller faire un striptease là, bye ! ». Avouons que c’est quand même un peu gênant comme situation…
Mais ce soir elle redécouvrait tout, elle redécouvrait les bons temps en compagnie d’un jeune homme, elle redécouvrait les regards complices, les mains de folie et les moments de gêne aussi. Elle redécouvrait tout ce qu’elle avait connu auparavant et qu’elle avait perdu à cause de ses peurs de petite fille. Elle redécouvrait ce que c’était qu’un rendez-vous à deux, découvrir quelque, apprendre à le connaître, ses gouts, ses envies, ses projets, son être tout entier et s’amuser comme si le monde n’existait pas tout autour d’eux. Elle ne s’était même pas pris la tête pour ce qui était de savoir si ce jeune homme allait être un violeur en série qui attendrait seulement le moment propice pour lui faire du mal dans un coin sombre, au contraire, elle avait enfin mis ses peurs de côté pour pouvoir profiter pleinement de l’instant présent en compagnie d’un jeune homme qui était là pour elle et non pour ce qu’elle pouvait représenter comme attrait sexuel. Ils avaient profité de la soirée et étaient rentrés chez elle, elle avait pour la première fois depuis des années accepté un homme dans sa propre maison, dans son chez elle, chose qu’elle n’aurait jamais fait auparavant, comme quoi, ce soir était bien une soirée différente des autres. Elle avait même bu un verre en compagnie d’un jeune homme dans son canapé, quel changement ! Et puis elle l’avait embrassé aussi… Chose totalement nouvelle pour elle, elle devait l’avouer parce qu’elle n’avait pas touché les lèvres d’un homme depuis qu’elle s’était faite agressée, elle avait commencé à ressentir ce genre de désir fou qu’elle n’avait même pas à l’époque, comme si ce fameux sevrage du sexe opposé n’avait fait que renforcer le désir qu’elle en avait… Ou peut-être n’était-ce qu’avec Caleb… Après tout, pourquoi avait-elle accepté de donner son vrai numéro à lui et pas à un autre si ce n’était pas parce qu’elle lui faisait plutôt confiance, après tout, il l’avait ramenée en sachant parfaitement qu’elle était une stripteaseuse sans montrer un seul instant le désir de se la faire ! Il était plutôt doux… Ses baisers étaient plus qu’envoutants… La proximité entre leurs corps se faisait de plus en plus pressante, chose qu’elle n’avait encore jamais vraiment expérimenté au cours de sa vie. Elle se sentait un peu comme une jeune première qui découvre tout les rudiments du sexe, c’était plutôt étrange comme sensation que de découvrir autant de nouvelles choses mais qu’importe. Tout ceci ne lui déplaisait pas, à vrai dire, elle trouvait ça même plus qu’agréable, surtout cette sensation agréable de son corps chaud contre le sien et de ses doigts glissants dans son dos comme de rien n’était. Elle le savait, il ne pouvait pas s’arrêter parce qu’elle ne voulait pas qu’il s’arrête et sa réponse du « peut-être » ne pu que la faire sourire un peu plus. Elle ne le connaissait pas vraiment mais elle ne voulait pas qu’il s’arrête, surtout parce qu’elle n’avait ressentit autant de choses avec un homme et qu’elle sentait que tout ceci n’était pas quelque chose « comme ça ». Finalement, elle ne pouvait plus réfréner ses pulsions de plus en plus fortes, elle ne voulait surtout pas que tout ça s’arrête, elle voulait seulement qu’ils continuent parce qu’elle en avait envie à présent, elle ne pouvait s’empêcher de le vouloir plus encore, peut-être parce qu’elle ne savait pas du tout ce que c’était la suite… Elle avait pourtant du lui avouer son petit problème, chose qu’elle ne pouvait pas du tout lui cacher si ils allaient jusqu’au bout parce que, naturellement, ça allait impliquer beaucoup de choses, surtout qu’il soit délicat avec elle plutôt qu’un gros sauvage mal éduqué qui tire seulement son coup et basta. Non, elle le voulait lui parce qu’elle… Elle ne savait pas vraiment pour être honnête, elle savait seulement une chose : Ce jeune homme semblait être le bon, il prenait soin d’elle, il ne lui sautait pas dessus, il était parfait…
Elle l’avait finalement dit alors, elle était vierge ! Bordel, que c’était bizarre de l’avouer à haute voix… Lorsqu’elle le disait dans sa tête ça pouvait aller, mais là, on aurait dit une gamine de dix-sept ans devant son petit copain qui ne sait pas du tout comment faire… Sauf qu’elle avait beaucoup plus que dix-sept ans… D’ailleurs, elle ne laissa pas une seule seconde au jeune homme pour répondre, de peur qu’il ne se moque d’elle et qu’il ne se lève en lui disant : « En plus d’être une tarée t’es vierge ?! Ca m’étonne pas ! Bon allez, moi je me casse, j’en ai marre de toi ! ». C’est donc pour cette raison qu’elle reprit bien vite ses lèvres, comme pour effacer par le gout d’un baiser ce qu’elle venait de dire, comme un simple baiser pour effacer ce qu’elle venait de lui avouer, la honte qu’elle éprouvait de n’avoir jamais pratiqué ce sport international. Finalement, elle se perdit plus facilement qu’elle ne l’aurait jamais cru dans son baiser, savourant avec délice les lèvres du jeune homme. Elle aimait tout particulièrement cette proximité qu’ils avaient, la possibilité de sentir ses muscles rouler sous sa chemise, la possibilité de sentir ses doigts glisser sur sa peau, ce plaisir presque félin que de pouvoir se blottir tout contre lui. Elle n’attendait pas qu’il parle, il n’attendait pas qu’il l’arrête, elle attendait seulement un signe pour qu’il lui fasse comprendre qu’elle n’avait pas l’air d’une idiote complètement timbrée et tout ce qu’elle eut pour réponse fut… Un baiser plus sauvage encore que le précèdent. Elle ne s’y trompa pas, apparemment il ne la trouvait pas folle alliée… Merci seigneur ! La jeune femme passa donc ses mains sur le torse du jeune homme afin de commencer à déboutonner lentement sa chemise pour continuer plus loin ce qu’ils venaient de commencer. Mais aussi surprenant que ça puisse paraître, elle sentit les doigts de Caleb venir prendre les siens pour l’empêcher d’aller plus loin, tout en arrêtant leur baiser. Elle ne comprenait plus rien… Pourquoi ne pas avoir réagit plus tôt s’il ne voulait pas aller plus loin ? Mais elle sentit bien vite ses douces caresses et se mit à sourire avant de le regarder dans les yeux, plongeant son regard dans le sien avant de l’entendre lui demander si elle était sûre de ce qu’elle faisait… Sûre ? Elle ne le savait pas vraiment à vrai dire… Elle savait une seule chose : Caleb semblait être le seul homme sur lequel elle était tombée qui prenne soin d’elle, qui soit attentionné et doux… Capable de ne pas y aller violemment seulement par plaisir. Elle finit par passer sa main sur sa joue avec caresser son nez contre le sien et de dire d’une voix douce : « Oui… Je sûre de vouloir que ce soit toi Caleb… Je ne sais pas vraiment pourquoi… Mais mon cœur me dit que tu ne seras pas comme les autres… D’ailleurs, tu ne l’es pas jusqu’ici… Sinon je ne me serais jamais rapprochée autant… J’ai confiance… ». Comme pour accompagner ses mots, la jeune femme se permit un sourire délicieux avant de reprendre ses lèvres tout en douceur, déposant un doux baiser, puis un second, puis un troisième, ne pouvant plus s’arrêter d’agir… Et puis elle reprit un baiser un peu plus langoureux, reprenant réellement ses lèvres en passant sa main derrière sa nuque, son autre main glissant sur les parcelles de son torse déjà dénudées. Elle laissa lentement ses doigts glisser, touchant par bout son torse, rendant le baiser que plus intense de par le désir qu’elle ressentait. Elle ne pu s’empêcher de reprendre son déboutonnage là où elle l’avait laissé quelques minutes plus tôt, se permettant au passage lâcher ses lèvres pour venir déposer des baisers sur le torse du jeune homme à mesure qu’elle finissait d’ôter les barrières de sa chemise. Finalement, elle trouvait ça plutôt intéressant et plutôt facile, jusque là c’était même plutôt excitant, elle remonta finalement pour passer ses mains sur les épaules du jeune homme afin d’enlever entièrement sa chemise et de la jeter à côté de son pull qu’elle portait tout à l’heure, un sourire sur lèvres : « C’est bizarre mais… Tu me fais beaucoup d’effet… Comme ça… ». Oh ça ouais, il lui faisait vraiment beaucoup d’effet, tellement d’ailleurs, qu’elle ne pu s’empêcher de glisser sa main entre ses cuisses et venir l’embrasser avec plus de violence qu’auparavant… Pour des découvertes, elle en avait des découvertes !
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Lun 28 Fév - 5:55 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
L’amour, c’est bien connu, c’est souvent très compliqué. Certes, parfois des histoires pouvaient s’avérer bêtement simples : des couples qui s’étaient laissés peu à peu abattre par le quotidien, par les gosses, par le boulot… des couples qui se contentaient de consommer du sexe chaque jour. Il y en avait de toutes les natures possibles et imaginables et la « norme du couple » était sans doute introuvable à l’heure actuelle, dans ce monde partagé entre mondanités et débauche. Ce soir… c’était en quelque sorte, assez indescriptible. Simple ou compliqué ? Au fond, Caleb n’avait même aucune idée sur cette réponse pourtant en principe, assez évidente à trouver. Mais disons que sa camarade du soir avait de quoi être simple et compliquée à la fois, assez pour bouleverser une soirée dans un sens ou dans l’autre à n’importe quel moment, en une simple parole. Aux premiers abords, elle avait paru totalement normale, souriante et sympathique, sociable et facile à approcher : pas une coincée en gros, sans pour autant être une aguicheuse qui déboutonne un bouton de son décolleté à chaque minute qui passe. Puis, plus tard, un peu plus maladroite, que ce soit dans ses actions ou ses paroles, moins posée visiblement à l’idée d’en apprendre plus sur lui, ou d’en livrer plus sur elle. Voilà que les choses s’étaient déjà compliquées à ce niveau là, tandis qu’ils s’étaient peu à peu rapprochés, qu’ils avaient appris à se connaître, au point d’en devenir plus ou moins complices, échanger quelques regards, quelques gestes qui laissaient transparaître une nouvelle proximité entre l’un et l’autre. Sans doute qu’ils avaient mal initié cette partie-ci du rapprochement, si bien qu’insidieusement, sans même qu’ils s’en rendent compte, quelque chose avait déconné quelque part, au point de les amener à leur premier bas de la soirée, celui pendant lequel, sans pour autant se le dire clairement, ils s’étaient retrouvés l’un en face de l’autre, séparés par un épais brouillard d’incompréhension. Qui sait ce qui avait finalement changé encore une fois la donne, sans doute les paroles franches et sincères de la jeune femme, tandis que Caleb, lui, s’était uniquement contenté de ravaler la vérité crue pour aller se poser dans le canapé et ne pas opposer la moindre résistance au fait de « redémarrer à zéro » dans l’espoir vain – sans doute – d’oublier les malaises passés. Oui, et d’ailleurs, avant que Sookie ne rattrape cette erreur de parcours, les choses étaient alors devenues particulièrement compliquées dans la tête de Caleb, alors qu’il était resté muet sur son coin de canapé, à fixer le vide, mâchoires crispées et regard dans le vide. Souvent, quand il restait ainsi, c’était qu’il s’était plus ou moins volontairement plongé dans une salve de réflexions intenses qui n’arriveraient pas toutes à une conclusion forcément positive et géniale. Il n’avait sans doute pas encore pris réellement le temps de réfléchir à tout ce qu’elle avait pu dire pour recoller les morceaux de leur soirée, et d’ailleurs, c’était sans doute, encore une fois, heureusement pour eux deux, sans quoi, il aurait sans doute pris la fuite, pour changer… Disons que si les paroles de Sookie concernant un potentiel baiser entre eux ne semblaient pas être respectées encore, pour ce qui était de Caleb et de son impossible engagement dans un couple pour le moins sérieux, les paroles étaient encore et toujours d’actualité : trop de vieilles blessures, trop d’anciennes déceptions qui lui avaient sans doute ôté toute assurance de ce côté-là… Malheureusement pour lui, tandis qu’il était sans doute à côté de belles histoires en refoulant chaque fille qui voulait aller plus loin que la simple aventure sans lendemain… Mais désormais, il était sans doute trop tard pour faire marche arrière et c’était une habitude qui s’était ancrée dans son comportement, à croire qu’il ne pourrait en réalité même pas s’en défaire, même avec toute la volonté possible et imaginable qu’il pourrait rassembler en ce bas monde ! Il ne s’était sans doute pas encore répondu, que ce soir, alors que tout était « différent » à certains abords, les choses promettaient de sacrément se compliquer pour lui… dans un sens peut-être positif, peut-être négatif, tiens ça non plus il n’y avait pas encore réfléchi, ce qu’un potentiel déclic vers une vie de couple pourrait amener dans sa vie actuelle. Il aurait sans doute trop de boulot pour que ça dure bien longtemps, de toute manière : le boulot, ou la parfaite excuse, tiens !
Laissant la douceur des lèvres de la jeune femme venir flirter contre le siennes, il s’attarda un instant sur ses mains, laissant l’une d’elles glisser sur son épaule dénudée, puis le long de son bras, sentant la douceur de sa peau contre sa main rugueuse, tandis que l’autre retrouvait déjà un chemin connu, celui de sa nuque, pour la caresser avec discrétion, pour insidieusement intensifier le baiser, laisser leurs langues venir se rencontrer une nouvelle fois, dans une danse particulière, alors que chaque nouveau contact entre eux ne faisait que plus encore s’enflammer que le précédent, à croire qu’ils gagnaient en assurance à chaque essai, et que cela ne faisait que renforcer la fougue de leurs échanges. Il ne savait plus combien ils en étaient de baisers déjà, tandis qu’elle avait semblé vouloir se contenter d’un seul et unique baiser, avant de le laisser s’enfuir s’il en avait envie. Sans doute qu’il n’en avait pas eu envie, puisqu’il était toujours là, elle lovée contre lui, leurs lèvres se découvrant de plus en plus à chaque seconde qui passait, comme incapables d’être rassasiées l’une de l’autre. L’air ne leur manquait pas, du moins, pas avant de longues secondes, petites intermittences pendant lesquelles ils se contentaient d’échanger quelques regards silencieux, avant de partir dans de nouvelles joutes de leurs bouches, de leurs langues qui se maîtrisaient avec de plus en plus de facilité. Peu à peu, certains poids de la soirée venaient à s’évaporer de son esprit, peut-être étaient-ce les deux pauvres verres d’alcool qu’il avait avalés qui faisaient leur effet : une grande première en gros, alors que la plupart du temps, il avait fallu des mélanges bien plus dynamisants pour qu’il se retrouve à être bourré. Tiens, bourrée, peut-être que Sookie l’était, au vu des paroles qu’elle formula tandis que leurs lèvres se lâchaient à nouveau… Vierge et elle semblait lui annoncer ça avec une facilité dérangeante, avant de reprendre les lèvres du jeune flic, comme si de rien n’était, comme si le fait qu’elle soit vierge au fond, n’était qu’une formalité. Oui, en principe, pour des adolescents de dix-sept, dix-huit ans ce n’était qu’une formalité mais disons que pour Caleb, c’était plutôt un art qu’il ne maîtrisait plus ! Dépuceler une fille, c’est assez évident et facile à faire quand on est à son premier, deuxième ou voire même dixième essai, mais quand on avait additionné les conquêtes sans objectif de lendemain comme il avait pu le faire : ce n’était pas une sinécure de faire dans la délicatesse et la tendresse ! Elle ne lui avait laissé pourtant aucune occasion de répondre, si bien que le seul moment plus ou moins opportun qu’il trouva pour parler, c’est lorsqu’elle se mit à déboutonner sa chemise, et qu’il se retrouva finalement à la retenir un instant, baissant les yeux quelques secondes, alors que – comme pour la réconforter et lui faire comprendre que non, ses révélations n’allaient pas tout casser - ses doigts commençaient à doucement caresser ceux de la jeune femme. Est-ce qu’elle était sûre ?! Oui, c’était sans doute la question la plus opportune à poser à cet instant précis, alors qu’elle s’apprêtait à se faire dépuceler par un homme avec qui elle n’en était qu’à son premier rendez-vous, tandis que jusque là, la virginité avait visiblement été quelque chose de relativement important, puisqu’elle l’était toujours, malgré son boulot et tous les hommes qui lui tournaient autour. Il devait sans doute se sentit flatté d’être celui qui était choisi, mais finalement, c’était plutôt une pression supplémentaire dont il aurait préféré se débarrasser pour la refiler à un autre, tiens ! Cependant, si elle décidait qu’il était le bon et qu’elle ne faisait pas d’erreur, alors il n’allait certainement pas lui refuser ça, il était gentleman quand même quoi ! Quand bien même, elle semblait assez grande pour pouvoir prendre ce genre de décision toute seule, puisqu’elle avait été assez grande pour ne pas faire ça avec le premier client qui lui passait sous la main, non ?! Enfin bref, il eut de toute manière, rapidement une réponse à son interrogation… elle se disait sûre, elle avait confiance, il était visiblement le bon homme pour qu’elle perde sa virginité… la pauvre, si elle savait, peut-être qu’elle y aurait réfléchi à deux fois et alors qu’il prenait le temps de réfléchir à ces paroles, il fut ramené à la réalité – ou amener dans un autre monde – par les nouveaux baisers de la jeune femme, d’abord sans réponse, puis auxquels il finit par répondre à nouveau, avant de reprendre ses lèvres avec fougue, passant cette fois-ci une de ses mains dans les cheveux de la jeune femme, presque instinctivement, alors que maintenant, elle avait bel et bien confirmé par des mots être « prête ».
Il sentit les doigts de la jeune femme venir reprendre le déboutonnage qu’il lui avait forcé d’arrêter, il ne fit rien cette fois-ci pour l’empêcher de faire ce qu’elle avait à faire, intensifiant le baiser en même temps qu’elle, comme par instinct, en profiter alors qu’elle semblait peu à peu attarder son attention sur autre chose que ses lèvres. Il eut d’ailleurs rapidement, confirmation de ses doutes, puisqu’elle lâcha ses lèvres, pour partir vers son torse, où il sentit sa peau être subitement éveillée par le contact des lèvres de la jeune femme contre celle-ci. Il se crispa légèrement au premier baiser, loin de s’attendre à ce qu’elle agisse de la sorte, encore moins à ce qu’elle poursuive la chose au fur et à mesure de son petit travail, gardant sa main dans la nuque de Sookie, il la laissa faire, sans pour autant rendre sa prise plus prenante. Réprimant un léger soupir alors que sa respiration s’était un peu emballée, il se mordit légèrement la lèvre alors qu’elle arrivait à la fin de ce qu’elle avait entreprit d’accomplir, passant ses mains sur ses épaules pour lui enlever sa chemise. Il ne fit encore une fois, rien pour l’en empêcher, allant même jusqu’à avoir quelques mouvements pour l’aider à ôter le vêtement, de sorte à ce que celui-ci rejoigne le pull qu’il lui avait enlevé quelques instants plus tôt. Aux nouvelles paroles de Sookie, il esquissa un sourire, avant de l’attirer contre lui, dans l’idée de reprendre ses lèvres. Encore une fois pourtant, elle se révéla plus pleine de surprise qu’il ne s’y serait attendu, puisque mine de rien, il sentit la main baladeuse de la jeune femme venir s’aventurer au niveau de son entrejambe – zone particulièrement sensible quand même roh. Elle l’embrassa pourtant tout juste pour qu’il réprime une nouvelle fois ce grognement au fond de sa gorge, ravalant la possible fougue qu’un pareil geste pouvait éveiller : calmement et avec patience, il devait agir comme ça, presque comme en maths… mieux valait pourtant qu’il ne pense pas aux maths maintenant, ce serait assez gênant. Agissant par réponse instinctive donc, il repassa sa main dans la nuque de la jeune femme, laissant sa langue rencontrer une nouvelle fois celle de la jeune femme, avant de passer son autre main sur la cuisse, et d’entreprendre un mouvement pour l’entraîner à s’allonger sur le fameux canapé gigantesque de son salon, tout en passant sur elle sans lâcher le baiser, comme s’il s’était agi d’une diversion indispensable à ne surtout pas négliger. Redressé sur ses bras une fois sur elle, il en profita pour intensifier le baiser encore une fois, laissant ses lèvres largement flirter avec celles de Sookie, tandis que sa main glisser naturellement encore, de sa nuque au niveau de sa hanche. Discrètement, sans qu’il lâche les lèvres de la jeune femme, il laissa ses doigts revenir passer sous ce fameux débardeur tout léger, caressant un instant sa peau pour finir par lâcher le baiser. Croisant son regard, il esquissa un léger sourire, glissant une première main sous son haut, puis la deuxième pour le remonter lentement, et peu à peu l’enlever complètement. Resserrant la distance entre leurs corps, il revint l’embrasser, l’espace de quelques secondes à peine, achevant celui-ci en laissant ses dents venir mordiller la lèvre inférieure de Sookie. Un soupir, pour venir caresser la peau de la jeune femme, et il laissa ses lèvres venir caresser la peau de sa mâchoire, sa langue humidifier légèrement celle-ci, descendant lentement dans son cou, pour s’y retrouver finalement au bout de quelques secondes. Glissant insidieusement son corps entre les cuisses de la jeune femme, il avait peu à peu réduit l’espace entre eux, une nouvelle fois comme si ses baisers dans son cou servaient de diversion à chacun des actes silencieux qu’il pouvait accomplir jusque là, comme en traître. A chaque passage de ses lèvres, pourtant, il pouvait sentir chacun des émois de la jeune femme, en profitant pour rendre ses baisers plus langoureux, chaque rencontre de ses lèvres contre sa peau encore plus délicieuse que la précédente, il n’avait que trop souvent pratiqué les préliminaires dirons-nous et il était passé maître dans l’art, alors que mine de rien, malgré le jean de Sookie toujours présent, il avait entrepris de laisser sa main glisser le long de sa cuisse, dans une caresse venue agrémenter ses baisers. |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Lun 28 Fév - 14:22 | |
| Sookie♥Calebmade by Dodixe
Que savait-elle vraiment de Caleb ? Pas grand-chose à vrai dire… Elle savait qu’il était policier, qu’il était jeune et beau, qu’il était drôle, qu’il était charmant, qu’il avait perdu son père étant jeune et que ça ne semblait plus tellement le faire souffrir d’apparence au vue de la façon dont il l’avait dit… Peut-être qu’à l’intérieur, il lui manquait mais qu’il ne voulait pas le montrer, ça elle pouvait très bien le comprendre, après tout, si Sookie avait balancé son presque viole d’une façon totalement détendue comme si on annonçait le dessert, ce n’était pas pour autant qu’elle n’était pas encore un peu chamboulée par les évènements qui s’étaient passés… Enfin, ce soir elle avait appris à découvrir quelque peu Caleb, s’amusant à découvrir qu’il était bien plus grand qu’elle et que c’était plutôt gênant mais en même temps rassurant car au moins, il pouvait toujours intimider les autres pour la protéger des méchants hommes qui voudraient un peu trop s’approcher d’elle, vilains ! Et en plus il risquait d’être fort agréable lorsqu’elle aurait besoin d’un gros câlin. Bah quoi ? C’est vrai ça ! Il avait l’air tellement confortable et le peu qu’elle avait eut le droit de sentir lorsqu’elle s’était lamentablement vautrée sur lui, il était plus que confortable comme jeune homme ! Elle pourrait peut-être s’en servir un jour comme d’un oreiller vu la tonne de muscles qui saillaient sous sa peau… Enfin bref, il n’était pas temps de parler d’oreiller et de muscles sexy… La vérité, c’est que pour la première fois, elle avait invité un jeune homme qui était un presque parfait inconnu dans son appartement pour boire des Whisky et ce sans aucune arrière pensée ! Tout du moins, lorsqu’ils venaient de passer la porte de l’appartement parce que dés lors qu’ils étaient ici, dans un endroit plutôt confortable, qu’elle connaissait par cœur et qu’elle s’était appropriée au fil des années, elle avait bien vite sentit que les choses n’étaient pas du tout pareilles pour Caleb et que lui n’était pas spécialement dans son élément. Tout ceci fut d’ailleurs renforcé par une proximité nouvelle qui s’était formée entre eux lorsqu’elle l’avait finalement rejoint dans la cuisine et qu’ils avaient commencé à sentir ce léger magnétisme se former entre eux… Ca elle s’en serait vraiment bien passée ce soir mais qu’importe, il était là à présent et bizarrement il ne voulait plus la quitter ! Comme si ce magnétisme était bel et bien présent entre eux depuis qu’ils s’étaient rencontrés la première fois mais que, trop bête ou trop obnubilée à découvrir le jeune homme, son caractère, ses gouts, elle n’y avait pas tellement fait attention. Mais pourtant, alors elle l’observait dans le blanc des yeux, qu’elle le fixait, qu’elle sentait toutes les fibres de son corps l’entrainer vers lui, ce magnétisme lui sauta alors aux yeux comme une bombe nucléaire, un truc super fort et super dangereux qui allait bientôt détruire tout ce qu’elle avait bien pu prévoir de cette simple venue à l’appartement pour rendre tout ceci beaucoup plus… Physique dirons-nous. Malgré tout, elle tenta d’oublier tout ceci par une bêtise dont elle avait le secret lorsqu’elle avait peur d’assumer les sentiments qu’elle avait pour un jeune homme à peine rencontré… Pour n’importe quel jeune homme : Et si on recommençait à zéro ? Une façon plus délicate pour dire : « J’ai vachement envie de toi mais comme je suis pas du tout expérimentée je vais te dire de recommencer à zéro parce qu’en plus, j’ai pas du tout confiance en moi… Tu m’en veux pas j’espère hein ?! ». Pauvre Caleb ! Il avait sûrement l’impression d’être sortit avec la femme yoyo, la seule et unique débile de Sidney qui soit capable de devenir chaude comme la braise dans des regards et des caresses osées et glaciale comme un frigidaire –admirons la comparaison deux secondes- dans une façon plus ou moins maladroite de le repousser par peur d’aller trop loin et de faire une bêtise… MAIS QUELLE CONNE !
Elle avait en face d’elle un garçon génial ! Caleb était ce genre de personne en qui elle pouvait avoir confiance, elle en était sûre et certaine, il n’avait même pas essayé de la toucher jusqu’ici alors qu’un autre homme aurait déjà fourré sa main entre ses cuisses en haussant les sourcils histoire de lui donner envie de se faire sauter ! Non, lui avait été drôle, cherchant à la connaître pour ce qu’elle était, oubliant complètement ce qu’elle pouvait bien faire pour vivre, comme si tout ceci n’avait pas réellement d’importance puisque pour lui il ne voyait pas Bella, il voyait seulement Sookie et ça semblait lui plaire vu qu’il n’avait pas encore attrapé sa veste et ne s’était pas encore enfui en claquant la porte. Elle s’était ainsi laissée aller à toucher ses lèvres, juste une fois, comme ça, histoire de voir ce que ça pouvait bien faire d’embrasser un jeune homme dont on ne connaissait pas vraiment la vie, dont on ne connaissait presque rien mais qui pourtant, nous attirait beaucoup… Et tout s’était enchainé à une vitesse folle sans qu’elle ne puisse réellement s’en rendre compte ou stopper le tout, perdue dans les baisers qui l’happaient à chaque fois plus fort sans qu’elle ne puisse une seule fois reculer, devenue presque dépendante des lèvres du jeune homme pour s’en séparer aussi facilement… Quelle vaine ! Elle était tombée sur Mister Sexy et elle ne pouvait même plus reprendre le contrôle de son corps et de ses pulsions, allant même jusqu’à passer à califourchon sur lui histoire d’entretenir cette proximité qui lui plaisait tant. Oui… Elle ne pouvait plus se défaire du contact doux des lèvres de Caleb, de l’enchainement des baisers, de la magie de leurs langues se rencontrant dans un ballet plus qu’excitant et sentir ses doigts glisser sur sa peau comme si le temps n’avait plus d’emprise sur l’instant présent parce qu’eux-mêmes se fichaient bien de quelle heure il pouvait être, pourvu qu’ils puissent encore continuer longtemps à partager la chaleur d’un baiser comme celui-ci. Mais il avait bien fallut qu’elle casse encore le moment magique qu’ils vivaient pour avouer une chose terrible pour une jeune femme de son âge : Elle était vierge ! Et bien oui, elle faisait partie de cette minorité de personnes majeures à être encore vierge… Elle baissa d’ailleurs les yeux à cette annonce, ressentant une honte sourde montée en elle alors qu’elle attendait patiemment la réponse d’une telle annonce de Caleb. Finalement, elle préféra largement reprendre un baiser qui fut vite interrompu par une question qu’elle n’aurait jamais attendu et qui conforta ses certitudes sur le jeune homme avec qui elle passait à présent la soirée : Elle pouvait lui faire confiance, il n’était pas là pour son corps, il était là parce qu’elle lui plaisait… Sûre de tout ceci, elle ne pouvait que se laisser aller et découvrir de nouvelles choses parce qu’aucun homme avait eut le plaisir de la dénuder, il serait le tout premier, c’était comme une sorte d’honneur sacré qu’elle lui faisait à présent, chose qui étrangement, ne la gênait plus du tout parce qu’à présent elle savait que Caleb était le bon, était un garçon comme il lui fallait… Elle ne savait même pas si elle pouvait se dire amoureuse ou partager ce sentiment avec lui, il était peut-être trop tôt pour mettre des mots sur la magie qui se tramait entre eux, elle préférait laisser à plus tard les appellations sûrement trop clichés pour ce qu’ils vivaient, s’abandonnant corps et âme à l’instant présent et aux doigts experts du jeune homme. Finalement, elle reprit allègrement le déboutonnage de la chemise du policier, reprenant avec plaisir ses lèvres dont elle sentait le manque de leur contact se faire sentir de plus en plus. Elle se permit une série de baisers sur sa peau dénudée, en appréciant la douceur et la musculature, sentant les frémissements que provoquaient en Caleb le contact fugace des lèvres de la jolie brune sur son corps. Elle n’avait jamais joué autant avec les nerfs d’un homme, préférant largement s’arrêter bien loin de l’acte en lui-même, gardant sagement la barrière de ses vêtements sur sa peau histoire de n’apporter aucune tension au sexe opposé…
Mais aujourd’hui tout était différent et alors qu’elle reprenait avec fougue ses lèvres perdues depuis bien trop longtemps à son gout, enlevant enfin cette vilaine chemise qui prenait bien trop de place entre eux deux… Elle glissa d’ailleurs une main bien trop baladeuse entre les cuisses de son partenaire, découvrant au passage ce avec quoi elle allait bientôt jouer. Se rendant bien vite compte des conséquences de son acte, la jeune femme apprécia la violence de leur échange, sentant avec un plaisir fou la main du jeune homme retrouver sa nuque tendit qu’elle sentait sa seconde main glisser sur sa cuisse, chose tout à fait nouvelle… Elle se laissa bientôt faire qu’il l’allonge, sentant dans son dos le moelleux du canapé alors qu’au-dessus d’elle elle sentait Caleb s’affairer avec méthode, comme s’il suivait une sorte de règle pour pouvoir bien dépuceler les jeunes filles en fleur. Elle ne pouvait pas l’en blâmer, après tout, elle ne savait pas comment il était vraiment avec d’autres femmes, peut-être était-il sauvage et faisait-il donc l’amour de la même façon et, s’en étant rendu compte, il avait donc choisit une autre tactique au cas bien spécial de Sookie. Elle glissa naturellement ses mains sur ses bras, sentant ses muscles tendus alors qu’il se tenait au-dessus d’elle. Elle sentit bientôt ses doigts toucher sa peau, contact bref mais intense qui provoqua en elle un léger frisson et lâcha bientôt ses lèvres, elle l’observa, ne lâchant pas ses yeux d’une semelle alors qu’il se faisait coquin pour ôter son débardeur. Elle ne s’attendit pas à la suite, se permit un petit rire enfantin en le sentant contre sa mâchoire, le contact de ses lèvres la chatouillant quelque peu avant de sentir ses lèvres. La proximité de leur deux corps s’étant réduite à un presque néant, Sookie, se permit de passer ses mains le dos de Caleb, ne se faisant pas prier pour en glisser une autre sur son derrière, après tout, c’était à elle tout découvrir ! Elle le laissa s’affairer dans son cou tendit qu’elle écartait un peu plus les cuisses alors qu’il s’y faufilait déjà… Elle ne pu retenir un petit soupir, l’excitation montant en elle au même titre que son rythme cardiaque… Personne n’avait agit ainsi avec elle auparavant, personne n’avait tenté de provoquer en elle ce genre de sensations et le fait est qu’elle adorait ça… Elle eut un léger couinement plus prononcé lorsqu’elle sentit sa langue et se mordit la lèvre, fermant les yeux pour oublier le monde autour tendit que le jeune homme s’affairait sans n’éprouver aucune difficulté à se jouer de ses sens. Elle avait l’impression d’avoir les hormones en feux, elle avait surtout l’impression de ne plus rien contrôler en elle ou même chez Caleb et pourtant tout cela n’avait plus aucune importance car, alors qu’elle gémissait pour la toute première fois sous l’effet des caresses du jeune homme, elle pouvait enfin avouer qu’elle n’était plus une petite fille et que ça faisait beaucoup de bien de s’en rendre compte. La jolie brune passa une de ses cuisses autour de son bassin, se mordant rageusement la lèvre alors que la proximité de leurs corps l’empêchaient totalement de bouger et de venir faire quoi que ce soit afin de calmer ses nerfs. Elle avait envie de beaucoup de choses, envie de le toucher, de le caresser, d’aller plus loin et en même temps elle n’avait pas envie que tout ceci s’arrête, la jeune femme jouait encore sa compliqué mais ici elle trouvait presque le bonheur. Finalement, elle réussit à glisser malicieusement sa main entre leurs deux bassins, commençant à défaire méthodiquement le pantalon de son partenaire alors continuait à la distraire dans son cou. D’ailleurs, alors qu’elle s’affairait, elle ne pouvait s’empêcher de s’arrêter quelques secondes afin de profiter du contact délicieux de la langue du jeune homme glissant contre sa peau dans une caresse plus qu’excitante. Finalement, elle vint à bout du pantalon et le descendit jusqu’au milieu de ses cuisses avant de remonter ses mains avec une douceur le long de celle-ci, caressant du bout des doigts sa peau. Elle commençait enfin à comprendre ce que c’était d’exciter l’autre grâce à la façon dont Caleb l’excitait elle, il était un professeur plutôt doué… Avide d’en connaître un peu plus sur le jeune homme sans réellement lui demander la permission, Sookie passa sa main dans son sous-vêtement, découvrant avec surprise la taille de ce avec quoi elle allait jouer. Elle ne pu s’empêcher de froncer les sourcils, trouvant tout ceci un peu trop gros avant de sentir un nouveau coup de langue de la part de Caleb qui la ramena à la réalité, elle soupira un peu plus fort, sentant un frisson parcourir son corps entier tout pendant qu’elle touchait avec une curiosité presque malsaine l’entrejambe de son compagnon. Se permettant de venir lécher son oreille du bout de la langue, la jeune femme s’attarda à ce détail. Elle laissa sa langue glisser lentement contre l’oreille du jeune homme, venant par la suite la mordiller avec envie comme pour lui faire comprendre que tout ceci était plus qu’agréable et qu’elle avait encore plus envie de continuer, une sorte de remerciement si on peut dire… Finalement, cette première fois ne semblait pas si vilaine, à vrai dire, elle ne retenait qu’une seule chose de tout ceci : Elle avait Caleb entre ses cuisses et il lui semblait qu’elle ne sentait que ça… Et ses caresses dans son cou qui commençaient à sérieusement l’exciter et qui commençaient aussi sérieusement à la rendre demandeuse de plus à mesure que sa main baladeuse s’affairait avec l’engin du jeune homme… |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Mar 1 Mar - 3:33 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
La première fois, une sacrée fois pour n’importe qui, sans aucun doute. Un soupçon d’appréhension, quelques frissons causés par l’inquiétude plus que par l’excitation, mais surtout une vague de désir qui vient mystérieusement de nulle part, pour se déverser dans tout le corps. Mine de rien, c’était une des seules fois qui restait gravée dans une mémoire et disons que peut-être, ce soir, Caleb aurait du se sentir en quelque sorte honoré, que Sookie ait décidé de le graver lui dans sa mémoire, de graver leur fois à eux dans ses souvenirs. Qui sait s’ils se reverraient, peut-être qu’il allait se faire renverser en sortant de chez elle, ou même tuer dans son boulot, petits imprévus qui viendraient chambouler les plans qu’ils pouvaient avoir, qu’ils pourraient construire une fois que cette soirée serait passée. Pour le moment, il faut dire que Caleb n’avait pas encore pensé à l’après, sans doute qu’il aurait été un peu plus hésitant à céder à l’envie de la jeune femme, tandis que la chose est bien connue, pour les vierges, un baiser égalait à amour pour la vie. Enfin, ce n’était pas parce qu’elle avait adopté le mode de vie d’une adolescente de seize ans plus longtemps que les autres, qu’elle régissait sa vie forcément comme une ado, après tout, il n’y avait aucun poster de Justin Bieber dans son appartement, ou quoique ce soit s’approchant un tant soit peu de la mentalité atrophiée des jeunes filles en fleur. A l’époque de sa première fois d’ailleurs, on ne pouvait pas dire que la mentalité de Caleb volait un tant soit peu plus haut… Il avait été du genre pendant des années, à dragouiller les filles en faisant genre il y connaissait quelque chose, tout en étant loin du stade expert et pour ainsi dire, sa première fois avait été avec sa première « vraie » petite amie, pendant leur deuxième année de lycée. Plus de détails ? Ca avait presque été pour le moins, laborieux, il ne savait pas comment s’y prendre, elle s’était quelque peu crispée au mauvais moment et heureusement que ça n’avait pas viré à la catastrophe… en bref, ils s’étaient finalement séparés deux semaines après, le lendemain d’une nuit plutôt une nouvelle fois ratée. Qui sait, ils étaient peut-être faits pour autre chose que coucher ensemble et c’est ce qu’ils avaient finalement dégagé de tout ça, si bien que Caleb était passé à autre chose sans le moindre souci, tandis que du côté de la jeune femme, c’était tout un monde qui disparaissait avec son petit ami, le premier et le seul et unique à l’avoir dépucelée. Les choses faisant, il l’avait fait avec une fille en fin de lycée, plus expérimentée, et disons qu’il avait appris à bien faire les choses, pour retourner en dépuceler quelques autres, histoire de pratiquer, de s’entraîner qui sait à bien savoir maîtriser cet art de faire goûter le sexe pour la première fois à une fille ! Est-ce que c’était comme le vélo et que, malgré les années qui étaient passées et les femmes qui étaient devenues plus expertes dans ce domaine de l’entrejambe, il avait réussi à garder ces enseignements de l’homme doux, patient et consciencieux ? Hm, qui sait, lui-même ne le savait pas… et mieux valait qu’il ne commence pas à voir la chose comme une leçon à se remémorer, sans quoi, ils allaient tous les deux être dans une sacrée merde, alors qu’il ne donnerait sans doute rien de concluant. Qui sait, elle s’attendait peut-être à ce qu’il agisse comme toujours, mais disons que comme toujours, forniquer avait été le seul truc intéressant de sa soirée, si bien qu’il faisait ça comme il pouvait consommer n’importe quoi d’autre, avant de disparaître avant que la lady ne se réveille. Oui parfois ça lui arrivait d’être un parfait connard et d’assumer la chose et Dieu seul savait encore comment il allait réagir ce coup-ci ! Impossible de dire qu’il n’en avait pas envie, alors que son excitation augmentait sensiblement à chacun de leurs nouveaux baisers, impossible également de nier une certaine fougue qu’il pouvait mettre dans ses gestes, avant de se maîtriser, de calmer un peu les choses et de ne pas la brusquer, alors qu’elle pouvait elle aussi à tout moment – et peut-être au moins opportun – se crisper alors que la distance entre leurs corps se réduisaient. Il lui avait après tout, demandé si elle était sûre de sa décision, elle semblait l’être, mais qui sait, même les esprits les plus farouches pouvaient avoir la trouille à un quelconque moment, et s’il s’avérait qu’elle ne l’avait pas encore fait – et qu’encore plus, elle avait manqué de se faire violer par son ex – elle devait sans aucun doute nourrir une certaine appréhension de la chose : du moins, aux premiers abords parce que s’il avait su ce qui allait suivre, il n’aurait sans doute pas réagi avec autant de patience, il n’aurait pas attendu qu’elle découvre un peu avant de se lancer, allons-nous dire.
Elle avait finalement la main plus curieuse qu’il ne l’aurait imaginé, ainsi que d’autres parties de son corps, puisque dans un premier temps, ce furent ses lèvres qu’elle laissa vagabonder sur son torse, comme si jusque là, le simple contact de ses doigts contre sa peau n’avait pas suffit à la jeune femme et qu’il fallait qu’elle goûte en plus. Qu’importe, en réalité, ce fut sans aucun doute la main baladeuse de Sookie, celle qui vint se poster entre ses cuisses qui pressa un peu plus Caleb, comme si elle lui envoyait un certain message pour qu’il passe au cran supérieur sans hésiter, sans se poser de questions. Pour le moment, elle semblait tout simplement se détendre un peu plus à chaque seconde, comme anesthésiée par leurs baisers, tandis que mine de rien, leur désir se faisait de plus en plus palpable, et la chaleur de leurs corps plus oppressantes encore qu’ils n’auraient pu l’imaginer. Sans lâcher donc les lèvres de la jeune femme comme de peur qu’elle les laisse encore vagabonder n’importe où s’il relâchait son attention, il l’entraîna à s’allonger, passant discrètement sur elle, sans pour autant accélérer subitement les choses, se plaisant peu à peu à prendre son temps, à déguster chacun des contacts de ses lèvres contre celles de la jeune femme, de leurs langues se rencontrant dans une valse toujours plus endiablée, rien que pour renforcer l’attraction qui avait sévi entre eux depuis qu’ils s’étaient vus. Oui, sans doute que tout avait commencé à l’instant même où ils s’étaient regardés au milieu de ce parc d’attraction, et que si les choses ne s’étaient pas déroulées comme elles se l’étaient, ils n’en seraient pas là à l’heure actuelle. Logique, c’est ce qu’on appelle le destin, ou la force du hasard, quelque chose dans ce genre hm ?! Finalement, peut-être que sans l’horrible gamin pervers, ils ne se seraient même pas retrouvés là, donc autant mentalement le remercier, hm ?! Enfin bref, à cet instant précis de toute manière, le gosse pervers était bien loin des pensées du policier, si bien qu’il l’avait oublié même avant de venir dans cet appartement, avant même que tout ne dérape avec Sookie, pour ainsi dire, ce môme, il l’avait oublié à l’instant même où il était sorti de son champ de vision, loin des yeux, loin du cœur, c’est bien connu. Lentement mais sûrement, il laissait chacune des barrières entre eux s’affaisser, alors qu’il lui enlevait son débardeur à présent, pour découvrir toute une partie de son corps, bien qu’elle ait visiblement gardé un soutien gorge sous ce fameux petit apparat. Esquissant un sourire dans la pénombre de l’appartement dans la position où ils étaient, il revint prendre les lèvres de la jeune femme, l’espace de quelques secondes, avant de laisser ses lèvres vagabonder plus loin, comme pour lui faire peu à peu découvrir d’autres sensations que celles qu’elle pouvait connaître rien que par un baiser. Il ne savait pas si elle avait pu aller jusque là avec l’une de ses précédentes conquêtes, bien qu’arrêter un homme à ce stade là, devait sans doute relever du suicide amoureux, mais toujours est-il qu’il prenait de plus en plus un malin plaisir à faire durer la petite leçon de chose qu’il faisait à la jeune femme, alors qu’il laissait dans un premier temps ses lèvres venir flirter avec sa peau, avant d’y aller avec la langue, comme pour rendre les choses un peu plus épicées et faire monter sensiblement la température. S’étant insidieusement et tout naturellement glissé entre les cuisses de la jeune femme qu’elle avait écartées sans même faire preuve de la moindre réticence, il rapprocha sensiblement leurs corps, réduisant l’écart entre leurs bassins à presque rien, laissant ceux-ci se frôler, se rencontrer avec un peu plus de violence selon les moments, comme s’il ne contrôlait pas cette partie de son corps, et qu’il la laissait aller à sa guise contre les parties relativement sensibles de l’anatomie de la jeune femme. Rapidement pourtant, il se retrouva à s’affairer un peu plus sur le cou de Sookie, alors qu’il avait senti ses doigts, puis peu à peu sa main toute entière se glisser entre eux, dans l’objectif de défaire son pantalon, chose qu’il remarqua rapidement alors que l’étreinte de sa ceinture se faisait de plus en plus lâche. Il s’efforça de ne pas réagir, de ne pas lâcher ses baisers alors que la simple arrivée inattendue de cette main ne faisait qu’exciter encore plus son envie de griller quelques étapes pour directement passer au plus intéressant. Non, patience patience, d’autant plus que chacun de ses coups de langue semblait mettre également la patience de la jeune femme à dure épreuve : chose quand même rare venant d’une vierge, tiens !
Elle n’avait d’ailleurs, de toute manière, pas le caractère coincé d’une vierge, comme si, finalement, les années avaient eu raison de cette réticence pour la transformer en un genre de curiosité maladive, alors que Caleb avait déjà pu sentir les mains de la jeune femme passer sur une bonne partie de son corps : son dos, son torse, ses bras, peu à peu ses fesses également, à croire qu’elle prenait plus un corps d’anatomie qu’autre chose. Il semblait pourtant jusque là, totalement imperturbable, continuant ses léchouilles dans son cou, les rendant parfois plus vives, comme pour éveiller quelques réactions chez la jeune femme. Il avait pu la sentir frissonner sous ses doigts déjà, puis gémir et couiner sous les attaques de ses lèvres, de sa langue, alors autant continuer, c’était toujours plaisant de ressentir avec force les émois qu’on était capable d’éveiller chez sa partenaire. Pourtant, rapidement, alors qu’il se délectait des frissons de la jeune femme, elle retourna la situation à son avantage, à croire que sa curiosité avait été poussé à vif par ce sous vêtement qu’il portait et qui cachait pas mal de choses, des choses qui s’excitaient relativement positivement à ce qu’il avait entreprit de faire… Il eut donc la surprise de sentir une intrusive venir se faufiler dans son sous vêtement, retenant à grand peine le grognement qui naquit au fond de sa gorge. Se crispant quelques secondes, il laissa sa langue ralentir contre la peau de la jeune femme, dans un long passage de celle-ci qu’il acheva en mordillant légèrement le cou de Sookie, avec une certaine douceur, bien que cet acte soit fait pour retenir tout signe d’excitation alors qu’elle ne restait pas inactive en compagnie de ses bijoux de famille. A croire, encore une fois, qu’elle s’était mise à un corps d’anatomie et que cette fois-ci, la leçon portait sur la verge, au fond, elle semblait être une élève plutôt assidue, lui arrachant un léger frisson alors qu’il tentait de se reprendre plus ou moins, dans quelques passages de langue au creux de son cou. Finalement, il s’avoua rapidement vaincu, alors qu’elle agissait dans un argument de taille, relâchant ses léchouilles pour avoir un long soupir dans le creux de son cou, laissant encore son bassin agir de lui-même dans une légère ondulation provoquée par le plaisir qu’elle provoquait chez lui sans même peut-être s’en rendre compte. Descendant le long de sa clavicule dans un nouveau soupir, il laissa ses lèvres venir frôler la peau de la jeune femme au niveau de son cœur, comme s’il espérait pouvoir sentir les palpitations de celui-ci s’affoler rien qu’au passage de sa langue. Il ne s’arrêta pourtant pas, descendant encore vers ce décolleté pigeonnant largement mis en valeur par son sous vêtement. Arrêtant ses lèvres dans le creux de ses seins, il laissa sa langue venir flirter avec sa peau, au niveau de ce petit passage, lentement mais sûrement, la sentant à nouveau frissonner, alors qu’il s’était trouver une nouvelle occupation pour réprimer du mieux possibles les émois qu’elle éveillait en lui. Glissant discrètement une de ses mains sur le ventre de la jeune femme, il caressa sa peau quelques secondes, avant de descendre vers son jean, le défaisant avec mesure et patience, lentement mais sûrement, maîtrisant comme un chef le déboutonnage d’une main, mine de rien. Lâchant son travail, il revint reposer ses lèvres au niveau de celles de la jeune femme, laissant leurs bouches se caresser avec douceur quelques secondes, laissant un soupir s’échanger entre eux, avant d’y déposer un léger baiser. Mine de rien, il l’avait entraînée à rallonger ses jambes de tout leur long, s’affairant à lentement faire glisser le jean qu’elle portait le long de ses cuisses, arrivant non sans quelques mouvements plus prononcés que d’autres, au niveau de ses genoux, pour naturellement lui laisser l’occasion de replier ses jambes et pouvoir enfin se défaire de cet habit pour le moins gênant et chiant à enlever. Alors que la distance étant revenue se creuser l’air de rien entre eux, il se laissa enfin à venir reprendre les lèvres de la jeune femme, insérant sa langue entre celles-ci pour venir retrouver celle de la jeune femme, pour pouvoir insidieusement coller à nouveau son corps contre le sien, alors qu’ils étaient de plus en plus dépourvus de tout vêtement, alors qu’il ne leur restait plus que la barrière du sous vêtement pour les faire patienter encore un peu, bien que Sookie ait déjà brisé cette distance avec une légère fougue déjà… |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Sam 26 Mar - 14:33 | |
| CALEB ♥ SOOKIE
Quoi ? Ce n’ét ait pas si elle n’avait pas eut de vie amoureuse avant d’avoir rencontré son ex-fiancé et qu’elle n’avait pas commencé quelque chose… Enfin quoi ? Elle n’était pas non plus une fille qui ne connaît rien à la chose et qui descend de la dernière pluie ! Sookie Marie Dormer n’était pas non plus une pauvre vierge effarouchée qui n’y connaît rien du tout au sexe et qui ne sait pas ce qu’il faut faire pour avoir un homme dans son lit et quoi faire pour qu’il veuille d’elle au point de virer toutes ses fringues ! Parce que malgré le fait qu’elle soit encore vierge, la jeune demoiselle savait quand même faire des choses que les vierges n’avaient encore jamais essayé ! Ouais, Sookie avait beau être vierge et n’avoir pas envie d’aller jusqu’au bout avant le mariage, ça ne voulait pas dire qu’elle était une débile mentale fermée au point de refuser à son homme quelque chose histoire de le faire patienter un peu ! Heureusement qu’elle faisait ça d’ailleurs parce que sinon elle n’aurait jamais eut la possibilité de rester avec un homme plus d’un mois sans qu’il ne lui demande ce qui se passe lorsqu’ils se retrouvent dans sa chambre. Sookie était ce genre de fille aux principes bien ancrés mais qui restaient tout de même fluctuants, ce genre de fille indécise… Qui tâte parfois le terrain et qui s’emmêle les pinceaux ce qui fait au passage tout foirer. La pauvre, si seulement elle savait quel effet réel elle pouvait produire chez les hommes et les résultats hormonaux que ça pouvait engendrer, elle se serait rendu compte bien avant qu’il lui faudrait trouver un garçon d’une patience extrême, à la limite du dégout de l’acte pour pouvoir tenir jusqu’au mariage. Finalement, elle s’était bridée elle-même après sa mauvaise aventure avec son fiancé, elle croyait qu’il serait sage comme une image, compréhensif et en réalité il n’était qu’un bel enfoiré. Elle avait finalement compris une chose essentielle de la vie : Les êtres humains ont besoin de l’acte, dés qu’ils y ont gouté et qu’ils savent ce que ça procure ils en redemandent et malheureusement, si tu n’es pas apte à le leur offrir, il arrive parfois qu’ils ne soient pas aussi patients que tu peux l’être. Ainsi Sookie avait décidé de faire la grève des mecs, elle avait surtout décidé que c’était fini le temps où elle allait croire au prince charmant tout aussi chaste qu’elle parce que de toute façon, trouver un homme puceau à son âge c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin alors plutôt que de faire ça, elle avait cherché plusieurs options : Ne plus jamais sortir avec un homme, devenir nonne ect… Mais il fallait dire qu’elle avait plus ou moins pris un chemin inverse… Il fallait dire qu’une nonne stripteaseuse ça ne pouvait pas exister alors il fallait bien qu’elle trouve un autre moyen… Elle avait plutôt choisie de s’abstenir jusqu’à trouver quelqu’un qui soit capable de patience, de prendre soin d’elle et quelqu’un qui soit assez fort pour lui faire comprendre qu’attendre après le mariage ce n’est peut-être pas la meilleure solution qu’elle aurait pu trouver… Et puis voilà Caleb tomber de nulle part comme un cheveu sur la soupe ! Il avait été adorable, il avait été compréhensif lorsqu’elle avait été un peu trop loin et il se passait quelque chose au-dessus d’eux, de magnétique, qui faisait qu’elle ne pouvait s’empêcher de désirer aller plus loin, d’essayer de nouvelles choses, parce qu’elle sentait qu’il était spécial, pas comme les autres. Elle ne savait pas si elle allait le revoir un jour, elle espérait qu’il n’allait pas s’enfuir comme un voleur après avoir obtenu ce qu’on désir tous d’une femme… C’était peut-être ça dont elle avait toujours eu peur… C’était peut-être pour qu’elle avait toujours voulu attendre, remettant ça à la prochaine fois et ainsi de suite… Parce qu’elle était effrayée à l’idée de voir le moment d’après arriver et de voir la personne dont elle était tombée amoureuse s’enfuir comme si tout ce qui s’était passé c’était rien, comme si tout ce qui venait de se passé était arrivé mais qu’il n’y aurait rien après parce qu’il était déçu… Mais ce soir, alors qu’elle avait commencé à embrasser le jeune homme, elle n’avait rien sentit de toutes ces peurs qu’elle pouvait bien ressentir avec d’autres, elle le savait, elle le sentait au fond d’elle qu’elle pouvait avoir confiance en lui…
C’est pour cette raison que tout naturellement, la chaleur avait augmenté, ils s’étaient rapprochés, touchés, embrassés et maintenant la jeune femme sentait qu’il était temps de voir plus que de simples baisers… Après avoir donc prévenu Caleb du détail qui tue tout, Sookie ne pu s’empêcher de stresser, de peur que cette révélation ne la fasse passer pour une débile mentale… Après tout, la plupart des gens font le choix de coucher avec le mariage et elle, elle avait fait le choix totalement opposé, ceci étant, aujourd’hui elle revenait sur tout ce qu’elle avait pensé parce que… Parce qu’elle croyait qu’elle était tombée sur un garçon capable de prendre soin d’elle… Elle pouvait passer pour une opportuniste qui dés qu’elle voit un homme à qui elle peut plaire assez, lui demande de la dépuceler… pourtant ce n’était pas le cas, Sookie était bel et bien vierge et avait bel et bien confiance en Caleb, chose rare chez elle car la dernière fois qu’elle avait eut confiance en un homme il avait tenté de la violer sans ménagement… D’ailleurs, elle aurait peut-être pu faire cesser cette attente si elle n’avait pas eut le pressentiment qu’il n’était pas un gars assez bien pour elle, pas capable de la rendre heureuse… Finalement, sa virginité ne fut pas un tue l’amour, contrairement à ce qu’elle avait pensé, Caleb avait eut beau être surpris, il n’en avait pas pour autant éteint la flamme de désir qui brûlait en lui… Ils s’étaient donc rapprochés, embrassés et à mesure que la température montait, Sookie ressentait vraiment ce que voulait dire : « Avoir envie de quelqu’un ». Oui, c’était un fait avéré : Sookie avait envie de Caleb, plus qu’elle n’avait envie de n’importe lequel des hommes qu’elle avait bien pu rencontrer auparavant… Et en plus il avait trouvé le moyen de jouer avec ses nerfs comme pour rendre cette première fois que plus intéressante, riche en découvertes de sensations nouvelles et excitantes… Ce fut tout d’abord la sensation de sa langue contre sa peau qui commença à exciter la jeune femme, elle n’avait pas l’habitude de sentir ce genre de choses, plus parce qu’elle refusait de continuer plus loin que de simples caresses histoire de s’occuper… Elle ne pouvait donc retenir quelques émois, des frissons, des petits cris qui éveillaient ses sens et qui lui donnaient la chaire de poule. La sensation de son bassin caressant le sien n’aidait pas à sa concentration, pire encore, elle commençait désirer plus que tout passer à l’acte sans attendre, comme s’il avait réussit à totalement la désinhiber afin qu’elle en arrive à ne vouloir que ça… Finalement, elle ne pu même pas s’empêcher de lui ôter son pantalon pour venir découvrir de nouvelles choses, ça, elle savait s’en occuper au moins, elle savait ce qu’elle avait à faire pour que le jeune homme se sente aussi perturbé qu’elle lorsqu’il avait commencé à s’affairer au creux de son cou quelques temps auparavant… Elle adorait cette sensation, ce désir, cette chaleur monter entre eux à mesure que les secondes passaient, elle était folle de lui parce qu’il réussissait à la détendre au moment où elle aurait du se mettre à hurler et le repousser en lui disant qu’il va lui faire du mal… Mais pourtant tout ça était du passé, elle se sentait bien, l’odeur de son parfum, sa peau caressant la sienne, elle ne pouvait plus rien demander de plus sans paraître idiote… Rien n’ayant plus d’intérêt que le jeune homme qu’elle découvrait à présent. D’ailleurs, cette découverte lui plaisait tout autant qu’à elle… Alors qu’elle commençait à s’amuser, elle le sentit ralentir ses coups de langues dans son cou, les faire plus longs et langoureux comme s’il souhaitait lui faire comprendre que ce qu’elle était en train de faire était agréable, très agréable… Elle se permit donc un sourire, lorsqu’il mordilla son cou, chose qu’elle appréciait sûrement tout autant que le reste de ce qu’il avait entreprit de lui faire. Le sentir frissonner contre elle la fit agir de même, chose qui n’était jamais arrivée chez elle, chose qui l’excitait… mais sûrement pas autant que ce qu’elle entendit tout contre sa peau… Sentant la chaleur de l’air expiré dans son cou, la jeune femme ne pu retenir un petit couinement en entendant son partenaire soupirer, sensation extrêmement jouissive, sensation qui ne la laissait pas indifférente…
Ah ça non ! Elle n’était pas non plus indifférente à ce mouvement du bassin qu’il ne pu retenir, chose qui la fit sourire comme une enfant satisfaite de son travail. Elle adorait ça, elle aimait tout ça… Elle en voulait, en redemandait… Finalement, la jolie brune ne fut pas au bout de ses surprises car Caleb avait décidé de ne plus rester inactif face au plaisir qu’elle lui procurait, ayant soudainement décidé qu’il serait bien mieux de descendre voir d’autres horizons… Elle se mit à rire en le voyant descendre, se mordant la lèvre tendit qu’elle retirait en douceur sa main de son sous-vêtement, passant sa main libre dans ses cheveux. Sa poitrine se soulevait à présent de façon régulière et rapide, elle était dans un tel état d’excitation que tout contact avec la peau du jeune homme augmentait la chaleur qu’elle avait en elle… Elle ne savait même pas si ses joues avaient rougies entre temps, peut-être, après tout, il y avait de quoi quand même ! Finalement, elle le laissa s’affairer d’une façon délicieuse au creux de ses seins, chose qu’elle trouvait plus qu’agréable, décidément, il venait de trouver l’un de ses points sensibles… Elle frissonna, se mordit la lèvre pour retenir plus qu’un simple frisson et se décida à regarder le plafond, ne laissant pas une seconde à son esprit pour qu’il se mette à penser… Elle savait que dés qu’elle se mettrait à penser tout serait peut-être différent et toutes ses peurs enterrées par le désir reviendraient… Et ça elle n’en avait pas envie, elle voulait que toutes ces choses débiles restent derrière elle, derrière eux et elle voulait surtout commencer quelque chose de nouveau, en compagnie de Caleb… La main qu’il posa sur son ventre la fit revenir à la réalité et elle se prit à sourire, il mettait tant de douceur dans ses gestes, dans ses caresses qu’elle ne pouvait que l’en féliciter alors qu’elle, elle faisait de son mieux pour toujours un peu plus l’amener à devenir fou et à lui arracher ses derniers vêtements. Pourtant Caleb se réfrénait et agissait en gentleman, la déshabillant en douceur, agissant comme il le ferait avec… Une fille qui a sa première fois… Ce qu’elle était d’ailleurs… Elle sentit son jean se défaire petit à petit et elle se prit à respirer un peu plus fort en se rendant compte que l’acte en lui-même n’était pas loin… Finalement elle le vit remonter caresser ses lèvres contre les siennes, se permettant de croiser son regard comme pour lui dire qu’elle avait totalement confiance en lui… Et c’était la vérité… Elle répondit à ce baiser avant de l’aider à enlever son jean, le laissant faire avec un sourire enfantin pour finalement s’y mettre avec lui histoire d’aller plus vite. Elle tendit ensuite les bras pour qu’il revienne contre elle et l’embrassa avec fougue, passant ses bras autour de sa nuque tendit qu’elle sentait leurs corps se coller à nouveau dans une étreinte douce et chaleureuse… Elle n’avait jamais songé au fait que l’amour pouvait être quelque chose de doux et de lent, elle avait toujours imaginé le sexe comme un truc de bêtes féroces comme dans les films et c’était pour ça qu’elle en avait toujours eut peur… Finalement, Caleb lui avait fait découvrir quelque chose de nouveau et de plus intéressant encore que tout ce que les films pouvaient bien montrer : l’amour fait de patience, de tentation, de douceur et d’excitation… Elle était perdue dans le flot de sensation qui s’entrechoquait dans son esprit à mesure que leurs langues se charriaient et que leurs bassins se caressaient et elle n’en pouvait plus… Finalement la jeune femme lâcha les lèvres de Caleb, plongeant son regard dans le sien quelques secondes avant de finalement sourire timidement avant de laisser glisser ses mains contre ses hanches, touchant du bout des doigts la dernière barrière textile qu’il portait sur lui. Elle déposa un nouveau baiser sur ses lèvres avant de descendre lentement le bout de tissu qu’il portait encore, le sentant tout contre elle alors qu’elle le tenait finalement dans sa main droite, prête à le jeter à terre comme si de rien n’était… Elle observa quelques secondes bout de tissu avant d’ouvrir les doigts et de le regarder tomber avec les autres vêtements qu’ils portaient auparavant… Ils étaient tous là, pêle-mêle, déposé à terre… Elle tourna finalement la tête vers le jeune homme passant ses mains dans son dos avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Elle apprécia sa musculature saillante, laissant ses doigts glisser le long de son dos pour remonter jusqu’à ses épaules d’une façon douce et mesurée… Elle ne pouvait nier l’envie qu’elle avait, elle ne pouvait nier l’attraction qu’il y avait entre eux… Elle reprit donc ses lèvres avec forces, se décidant pour un baiser fougueux, glissant sa langue contre celle du jeune homme, toujours plus assoiffée de contact charnel comme si tout cette attente l’avait transformée en tigresse prête à tout pour avoir ce dont elle a besoin…
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Ven 1 Avr - 16:11 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
Ce soir, étrangement, le bruit lui était insupportable, tout comme l’agitation qui bouillonnait dans cet endroit. Oh oui, dire qu’il détestait cet endroit, qu’il haïssait être là, c’était clairement un euphémisme… Encore une fois, à cet instant précis il se demandait bien pourquoi il avait posé un jour de congé pour venir. Ah oui, il était le témoin du mariage, alors hors de question qu’il loupe l’enterrement de vie de garçon de son meilleur ami qui allait se marier le lendemain. Tu parles, il était bien trop occupé à pouvoir lorgner une dernière fois sur une fille pour penser un tant soit peu au Caleb qui s’était expatrié au bar du strip-club. Ce n’était pas pour le déranger, certainement qu’ils feraient tout pour le ramener s’ils savaient qu’il était là, en train de siroter un whisky dans son coin sans même accorder le moindre regard à tous les décolletés ou toutes les paires de fesses qui se pointaient devant ses yeux. Ouais, flic ne signifiait pas nécessairement coincé, mais là… clairement, il détestait ces endroits, ces zones de pseudo débauche où les mecs en manque se pointaient pour pouvoir bander sur des filles qui ne diraient rien, puisque c’était leur job. Bien entendu, ce n’était certainement pas les filles qu’il fallait blâmer, c’était sans doute pour ça qu’il ne s’imaginait pas encore que la barmaid qui lui faisait de l’œil depuis bien dix minutes était une sacrée cochonne dans son genre, avec son soutif taille dix ans et son string qui laissait bien voir beaucoup de choses. Le patron de cette zone devait quand même être sacrément barge pour demander à ses employées de se balader à moitié à poil, incluses même celles qui servaient les whisky : objectif, avoir le plus d’argent, ça c’était incontestable. Réprimant un soupir alors qu’il venait d’avaler son il-ne-savait-plus combientième verre de whisky, il adressa un signe à la barmaid, signe qu’il en voulait encore un, oui oui et de toute manière, elle n’avait pas l’air d’être du genre emmerdeuse qui se pose beaucoup de questions sur l’état de ses clients. Jetant un regard par-dessus son épaule pour voir si ses amis ou du moins, ceux qui l’accompagnaient, étaient toujours trop occupés pour se rendre compte de son absence, il se permit un coup d’œil vers le coin de son champ de vision, à savoir, la scène presque dans son dos sur laquelle des filles se déhanchaient non stop. C’est seulement là qu’il la vit, elle, sa peau un peu brunie, éclairée par les projecteurs bas de gamme qui étaient tout droit dirigés sur la scène, sa perruque rose qui semblait, encore une fois par l’éclairage des projecteurs, d’un blond barbie, sa taille fine, aisément remarquable puisqu’elle était déjà à moitié dénudée, sa façon de bouger, une quelconque assurance, quelque chose qui valait le coup d’œil et qui venait de capturer le sien mais sur lequel il ne pouvait pas mettre de mot. Définitivement, s’il était rendu à ne plus jamais la revoir, il pouvait se permettre un regard plus entendu que pour les autres, hein…
Longtemps après ce soir là, après qu’il l’ait ramenée chez elle, il s’est demandé ce qu’elle devait penser de lui… un obsédé de plus, voilà pour quoi il avait du passer tandis qu’ils avaient fait connaissance à la sortie de la boîte de striptease et qu’il l’avait accostée grâce au tatouage qu’il avait bien eu le temps de remarquer pendant le show qu’elle avait fait, qu’il avait observé, non sans une certaine dose de plaisir, tapis dans l’ombre sans même qu’elle le remarque sans aucun doute. En choisissant de l’appeler et en entendant qu’elle acceptait son rendez-vous, il s’était demandé comment elle faisait pour ne pas penser qu’il n’était qu’un gros obsédé qui voulait juste revoir son fantasme de l’autre soir. Peut-être le fait qu’il ait proposé de la ramener uniquement dans l’optique de la ramener… et de faire connaissance avec cette fille qui éveillait désir et mystère rien qu’en quelques regards, quelques mouvements subtiles. En la retrouvant ce soir là, alors qu’il ne connaissait pas grand-chose d’elle, il ne savait pas quoi dire ce qui l’avait amené à vouloir la revoir, ou même ce qui lui avait plu chez elle. Tout ou peut-être un truc si discret qu’il ne l’avait pas encore remarqué. Au fil du temps qui était passé, il avait presque compris… ou pas encore, c’était toujours aussi obscur entre eux, et de toute manière, il n’était certainement pas fait pour des relations stables… Peut-être qu’ils auraient mieux fait de recommencer à zéro, aussi désagréable cette intention avait-elle été… Mais ils n’en seraient pas là, allongés l’un contre l’autre sur ce canapé, en train de se découvrir l’un l’autre, progressivement, patiemment, avec une minutie qui ne laissait pas pour autant, s’étouffer le désir qui sévissait entre eux depuis le début de la soirée. Sans doute que les événements n’avaient pas aidé… le gamin pervers, la fille que Sookie ne voulait pas croiser pour ne pas voir sa soirée foutue en l’air, les chichis même avaient eu une quelconque influence sur ce qui était en train d’arriver. Plus les secondes passaient, plus ils oubliaient chacun leur doute… Elle devait probablement avoir ses raisons pour être encore vierge à son âge alors qu’elle bossait dans une boîte de striptease et qu’elle aurait pu se ramener un mec par soir probablement tant ceux-ci pouvaient vouer un culte à l’objet de désir que pouvait représenter la femme qui se déshabille lentement. Il y avait pensé, l’espace de quelques fractions de seconde, lui demander pourquoi, qu’est ce qu’y avait bien pu l’amener à vouloir rester vierge si longtemps, si ça avait été un coup du sort ou un fondement même de ses pensées… Non, ce n’était pas juste par curiosité, bel et bien pour ne pas avoir à penser à l’après sans doute, au moment où il découvrirait qu’il venait de rompre un engagement qu’elle s’était fait à elle-même, un engagement peut-être stupide certes pour certaines personnes, mais quelque chose qui ne devait certainement pas être brisé comme ça, un soir, le premier soir plus particulièrement, sur un coup de tête parce que ni l’un ni l’autre n’avait finalement envie de recommencer à zéro. L’idée semblait loin désormais et pourtant, là, plus les secondes passaient, plus ils en viendront certainement, après la chose, à souhaiter avoir recommencé à zéro. Il aurait aussi pu tout interrompre pour lui demander pourquoi, pourquoi lui et pas un autre pour perdre sa virginité… N’importe qui, un ami de longue date, son meilleur ami, un ex, un gars pour qui elle ressentait quelque chose… Lui, il n’avait pas encore la prétention de représenter quoique ce soit de tout ça pour elle… ils n’avaient appris à se connaître que ce soir et pourtant, tous deux semblaient vouloir aller au stade ultime d’une connaissance bien particulière.
Les lèvres de la jeune femme, il avait d’ailleurs déjà l’impression de bien les connaître, tandis qu’il ne les lâchait que très rarement, pour de brèves secondes à peine, qui devenaient presque tortures impossibles à tenir. Et finalement, le goût de la découverte l’avait emporté, l’amenant vers d’autres horizons, le creux de son cou, la saveur de sa peau, de ce léger film de sueur qui se déposait sur son épiderme, traduisant dans un langage bien particulier le désir croissant de sa partenaire. Quelques soupirs, râles incontrôlés qui vinrent frôler sa peau, comme un message le poussant à continuer, à rendre ses coups de langue plus insistants, plus doux, plus fougueux et plus ardents. Il l’était, ardent il l’avait toujours été dans la moindre de ses relations… ce soir, les choses étaient différentes, teintées de douceur qu’il s’appliquait à utiliser, rien que parce qu’elle le méritait, parce qu’elle avait ce côté de la vierge fragile qui a besoin qu’on prenne son temps pour lui montrer les délices de l’amour, ou du sexe tout simplement. Mission bien difficile pour lui, qui consommait le sexe comme n’importe quoi d’autre depuis un certain temps et pourtant, il s’appliquait, puisant sa patience dans l’envie de ne surtout pas voir ce moment lui échapper, de ne surtout pas perdre la confiance que Sookie semblait avoir misé sur lui. Dans sa découverte presque prude de la peau de la jeune femme, il fut surpris de la sentir elle, se lancer dans une toute autre découverte, beaucoup plus avancée, alors qu’elle glissait insidieusement ses doigts au niveau d’une zone plus que sensible. Quelques grognements tus au creux du cou de la jeune femme et puis finalement, après d’inlassables secondes passées à réprimer toutes les sensations qui le traversaient de part en part, encore une fois sans doute dans l’idée de ne pas se laisser submerger par le désir et par l’ardeur dont il pouvait faire parfois preuve, il se laissa aller, quelques frissons, un long soupir qui ne la laissa même pas insensible. Sans doute pas décidé à se laisser dominer de la sorte, il détourna l’attention de la jeune femme, descendant lentement mais sûrement de son cou, pour amener ses lèvres, sa langue à trouver refuge ailleurs, au creux de ses seins. En descendant, il avait peu à peu senti la respiration de Sookie s’accélérer et à présent qu’il se délectait de cette nouvelle découverte, il aurait presque pu sentir le cœur de la jeune femme tambouriner dans sa poitrine tant elle respirait fort, tant la proximité qui s’était initiée entre eux lui permettait de ressentir cette vague de plaisir qui était sienne. Il s’en délectait et plus les secondes passaient, plus il se décida finalement d’en jouer, de s’amuser à titiller ces plaisirs si particuliers, passant lentement sa langue, avec mesure, jouant avec le souffle de sa compagnie. Au bout de longues secondes qui lui parurent pourtant trop courtes, il s’affaira à défaire le pantalon de la jeune femme, pour le réduire à l’état de souvenir alors qu’il s’écrasait sur le sol comme chacun de leurs autres vêtements enlevés jusque là, encore et toujours avec cette mesure dont chacun se servait pour mettre les nerfs de l’autre à rude épreuve. Incontestablement, le moment fatidique approchait, il ne pensait même plus à l’option qui disait qu’elle allait le repousser sans ménagement, l’envoyer balader parce qu’elle n’était pas prête… il y avait pensé un moment, mais à présent, la chose semblait bien trop lointaine… Elle venait de tendre les bras, l’invitant à revenir se lover contre elle, reprendre ses lèvres avec envie et bien entendu, il ne se fit pas prier, revenant se loger tout contre elle, leurs bassins se rencontrant avec plus d’envie encore, à présent que les barrières qui les séparaient s’était amenuisées pour devenir une infime couche de tissu à présent. Peau contre peau, leurs sueurs respectives se mêlant l’une à l’autre, il sentait à présent tout le désir de la jeune femme, sans doute qu’elle sentait également le sien, le fabuleux mélange des deux devenant palpable et dur à tenir. Elle lâcha finalement ses lèvres, l’observant avec envie alors qu’il esquissait un fin sourire en sentant ses doigts glisser contre sa peau, vers le dernier bout de tissu qui les empêchait de se connaître par cœur ou presque. Elle s’en débarrassa sans ménagement, mais avec cette lenteur qui rythmait leur échange, qui allongeait l’attente et qui rendrait certainement le résultat encore plus délicieux. Revenant contre elle alors qu’elle l’entraînait à assembler à nouveau leurs lèvres, il passa une main sur sa joue, le contact du dernier sous vêtement de la jeune femme contre son bassin le rappelant, mine de rien, à la réalité. Il restait encore une étape à franchir, qui sait, la plus cruciale de tout ça. C’est sans doute pour cette raison qu’il se fit encore plus patience, qu’il ralentit l’ardeur de leur baiser, profitant longuement des caresses qui s’échangeaient leurs langues qui n’avaient de cesse de se rencontrer. Peu à peu, il s’écarta lentement, passant sa main sur le flanc de la jeune femme, descendant de son buste vers sa taille, puis ses hanches et enfin, les prémices du sous vêtement. Lâchant les lèvres de Sookie, il l’observa, ayant stoppé sa main à hauteur du bout de tissu, avant de glisser ses doigts entre le tissu et la peau de la jeune femme, descendant légèrement celui-ci, à l’affut de la moindre réaction qu’elle pourrait avoir. Peu à peu, insidieusement, il se retrouva à devoir s’écarter de l’étreinte de la jeune femme, pour lui ôter définitivement ce sous vêtement, sans presser les choses, le glissant le long de ses cuisses, de ses jambes pour finalement lui laisser tout le loisir de rejoindre ses autres copains sur le sol. Plus rien ne les séparait à présent, plus aucun prétexte les forçant à patience, alors qu’il esquissait un fin sourire. Est-ce qu’il devait parler, dire quelque chose ? Il aurait certainement l’air con s’il le faisait, à dire qu’ils pouvaient toujours « recommencer à zéro » alors qu’ils étaient désormais tout les deux nus, après s’être lentement préparés à cet instant. Tout naturellement, il se pencha à nouveau vers elle, dans un sourire plus franc, venant reprendre les lèvres de Sookie, avec plus d’intensité, alors que l’excitation était à son paroxysme, que plus rien ne limitait une distance entre leurs corps. D’ailleurs, chacun d’eux eut le loisir de se rendre compte, tandis qu’il passait à nouveau entre les cuisses de sa partenaire, leurs bassins se retrouvant dans quelques caresses subtiles, quelques rencontres doucereuses, loin encore d’un échange plus profond… A croire qu’il n’osait pas, ou qu’il faisait ça pour la narguer ou lui laisser le temps d’éveiller ou non un coin de conscience, aucune idée, il ne savait pa s ce qu’il voulait, ce qu’il pouvait attendre de ce moment. Pour le moment, il était bien trop occupé à allonger ce baiser, le rendre plus fougueux que tous les autres pour penser à tout ça... ou presque. |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Dim 3 Avr - 14:11 | |
| CALEB ♥ SOOKIE
Toujours le même refrain et toujours la même question : Pourquoi ? Dans la vie, les gens avaient apparemment besoin d’avoir une explication pour tout, pour chaque geste, chaque mot, chaque souffle, chaque pensée, chaque expression, même infime, qui se dessine sur son visage. Sookie avait du entendre ce « Pourquoi ? » des centaines, voir des milliers de fois, comme elle avait pu le prononcer tout autant. Il faut des réponses aux gens, il faut dire pourquoi, il faut expliquer, parce que sans ça ils se rendent compte que leur importance est moindre que celle à qui ont a déjà tout expliqué depuis belle lurette… C’est en fait qu’une question d’égo surdimensionné de l’homme qui n’accepte pas le fait d’avoir moins d’importance aux yeux de quelqu’un qu’il le voudrait réellement… Pourtant, Sookie n’avait jamais répondu à ce fameux « pourquoi » ? Non, elle ne pouvait pas en réalité, elle ne savait pas vraiment quoi répondre, elle était en flottement à chaque fois que cette question se pointait au cours de sa vie, comme si le temps s’arrêtait comme une éternité avec que le temps réel n’avait duré qu’une fraction de seconde. Ce temps était essentiel pour elle parce qu’il lui permettait de quoi changer de sujet, de quoi oublier le pourquoi et passer à quelque chose qui ne nécessitait pas d’expliquer parce que Sookie n’était pas douée pour les explications, elle ne l’avait jamais été, tout comme sa mère d’ailleurs… Elle se souvenait encore de son enfance où elle s’approchait lentement de sa mère et lui demandait pourquoi c’était mal de s’approcher de trop près des garçons, pourquoi c’était mal de les laisser regarder sous sa robe ou encore pourquoi c’était mal de tomber amoureuse d’un garçon et de le laisser aller sous sa petite culotte… Tout au long de sa vie ces pourquoi avaient étés laissés en plan par sa mère qui ne prenait pas vraiment la peine de répondre, à quoi bon puisque même sans réponse valable la petite Sookie obéissait au doigt et à l’œil. Ah ça oui, la petite Sookie était une vraie crème, une enfant sage et obéissante, peut-être un peu trop car le peu de connaissances mâles qu’elle avait eut au cours de sa jeunesse n’étaient que des personnes passant furtivement, rien de sérieux, même au niveau amical, pas de meilleur ami, aucun homme ne comptait réellement dans sa vie, comme si elle savait très bien que plus tard elle allait souffrir… Ou quelque chose comme ça. Enfin, la jolie brune refusait à présent de répondre à la question du pourquoi, comme sa mère l’avait fait avant elle, sûrement parce qu’elle ne voulait pas vraiment donner de réponse, ou plutôt parce qu’elle ne savait pas trop quoi répondre… Pourquoi fallait-il qu’elle ne veuille pas coucher avec les hommes qui avaient partagé sa vie ? Ou plutôt, pourquoi fallait-il qu’elle attende jusqu’au mariage alors qu’elle pourrait s’éclater maintenant et se marier avec le même homme sans pour autant que ça fasse du mal d’avoir déjà consommé ? Elle ne savait pas vraiment pourquoi il avait fallut qu’elle s’accroche à cette idée, pourquoi il avait fallut qu’au cours de sa vie elle s’accroche à cette idée vieillotte qui ne restait même pas dans l’esprit d’une jeune fille de quinze ans à peine… Tandis qu’elle, âgée de vingt trois ans, elle n’était même pas capable d’ôter le t-shirt d’un homme sans se sentir coupable du péché originel. Elle avait toujours été trop prude, trop réservée, « pas assez ouverte au niveau du contact physique » comme l’avait souvent dit son fiancé auparavant… Elle avait un balai dans le cul… Et pourtant elle était stripteaseuse et n’avait pas peur de danser entièrement nue sur une scène pour gagner le plus d’argent possible. C’était tellement con… Mais pourtant elle arrivait à faire le parallèle entre Bella et… Sookie. Deux filles totalement différentes, un personnage créé de toute pièce et la vraie personne qui habite le corps… La conscience centrale. Elle aurait pu avoir tous les hommes qu’elle voulait, tous ceux de la boite de striptease si elle l’avait voulu, se faire tout le monde sans aucun sentiment, sans aucune arrière pensée et pourtant…
Pourtant ça n’avait pas été le cas, non, Sookie n’avait pas été assez idiote pour coucher avec le premier venu comme si de rien n’était, elle n’avait même pas créé un seul contact avec un client, sachant pertinemment qu’il pourrait être un bon vieux pervers qui se trifouille devant de jolies demoiselles dénudées… Elle avait attendu patiemment, songeant parfois à devenir bonne sœur et à porter un barbelé électrifié autour de sa petite culotte comme dans Scary Movie mais elle s’était retenue, se disant qu’elle était maintenant assez grande pour faire les bons choix au bon moment, les choix sérieux comme les choix bénins. Elle avait toujours eut conscience que les rencontres à la sortie de la boite de striptease n’étaient que des conneries faites pour que l’homme tire son coup avec celle qu’il a dévoré des yeux toute la soirée durant mais avec Caleb ça avait été différent, réellement… Elle avait mit une réelle confiance en lui ce soir là, avait décidé de le suivre, de monter dans sa voiture parce qu’il était rassurant, parce qu’elle sentait au fond d’elle qu’il n’était pas un tueur psychopathe et elle avait eut raison car ce soir, alors qu’ils s’amusaient à la fête foraine, elle avait appris que le jeune homme en question était policier et que, naturellement, les policiers sont là pour protéger les jeunes femmes en détresse, même les pauvres stripteaseuses comme elle. C’est ainsi qu’ils s’étaient rapprochés, touchés et qu’elle avait enfin compris ce que ça voulait dire « être attirée physiquement par quelqu’un au point de le laisser vous déshabiller comme une fleur sans ne rien dire et surtout, en appréciant la chose. » Pour la toute première fois, Sookie avait compris le système réel des choses en amour : Pas de prince charmant, pas de superman, juste un jeune homme qu’elle appréciait, avec qui elle avait pu rigoler, avec qui elle avait pu rougir et être gênée comme jamais, avec lequel elle voulait plus qu’un simple petit baiser échanger dans une cuisine. C’est ainsi qu’elle avait commencé à l’embrasser sur le canapé, commençant doucement à sentir des choses qu’elle n’avait jamais ressenties auparavant parce qu’elle ne s’était jamais donné la peine d’essayé de… Vivre normalement… Ou plutôt… De laisser cours à ses instincts. Ainsi elle avait embrassé Caleb comme jamais elle avait embrassé un homme auparavant, se délectant du contact avec ses lèvres, sa peau, retirant une à une les couches de vêtements qu’il portait sur lui. Puis finalement elle se retrouva allongée sur le canapé, dominée par le jeune homme qui avait compris que s’il voulait tirer son coup ce soir, c’était maintenant ou jamais. C’est ainsi qu’ils s’étaient retrouvés là, allongés l’un contre l’autre, découvrant le corps de chacun à mesure que leur peau se dénudait. Et puis il s’était glissé dans son cou, chose qu’elle sentait déjà comme une chose à ne pas faire s’il souhaitait que la demoiselle garde entièrement son calme sans ne rien faire pour le gêner dans ses actes… Caleb semblait avoir parfaitement assimilé le fait qu’elle soit vierge… Comme si tout ceci n’avait pas réellement d’importance… Ou plutôt comme si tout ceci avait tellement d’importance qu’il en devenait minutieux, tendre et joueur… Se délectant du plaisir qu’il lui procurait, de ses réactions de jeune femme initiée au plaisir du corps… Comme s’il désirait rendre sa première fois magique malgré le nombre sûrement impressionnant de partenaires qu’il avait bien pu avoir…
Bah quoi ? C’est vrai ! Elle ne savait pas vraiment avec combien de demoiselle le jeune homme avait bien pu coucher, avec qui, comment elles s’appelaient et le nombre exact de demoiselle avec qui il avait pu s’amuser… Elle s’imaginait déjà le voir ouvrir son cahier de note après qu’ils aient couché ensemble et noter dans l’ordre : « Sookie Dormer, numéro 345, vierge, cool mais un peu chiant de pas pouvoir faire mon sauvage habituel ». Puis il refermerait sagement son petit cahier de note pour le ranger dans sa veste, se rhabiller et dire d’une voix sensuelle « Adieu beauté, c’était génial ce soir… Mais je ne suis pas le genre d’homme que tu recherches… Je suis… LI… » et BAM, un magnifique coup de pied dans les parties génitales ayant déjà été utilisées précédemment pour lui faire comprendre que son carnet et sa li… à la con il pouvait se les foutre où elle pensait… Enfin, Caleb ne semblait pas être le genre d’homme à tenir un super cahier avec le nom de toutes ses conquêtes comme l’aurait fait le grand Don Juan ! Mais heureusement elle ne songeait pas vraiment à lui mettre un coup de pied dans son matériel à cet instant précis, trop occupée à profiter des caresses de ses lèvres contre sa peau et à… à… Comment dire ? A… Découvrir le fameux « matériel » à utiliser lorsqu’ils en viendraient à ôter à la jeune femme sa virginité… Elle n’allait sûrement pas être déçue vu ce qu’elle avait au creux de la main, c’était plutôt impressionnant parce que ce qu’elle avait toujours connu n’était vraiment comme ça… D’ailleurs, elle ne laissait pas non plus son partenaire indifférent car au vues de ses soupirs, elle comprenait qu’il était plus que sensible et que cette partie-là de son anatomie marchait plutôt bien, heureusement pour elle ! Finalement, elle se retrouva à embrasser le jeune homme à pleine bouche, partie dans son excitation sans réellement le savoir, lui ôtant par la même occasion la dernière barrière de vêtements qu’il pouvait porter, la laissant filer rejoindre ses confrères au sol. Perdue dans leur baiser, elle ne sentit même pas la main du jeune homme se poser avec délicatesse sur sa peau, descendant sur sa hanche comme dans une caresse qui la frissonner légèrement… Ils y étaient presque, la réalité lui frappait maintenant aux yeux et elle se rendait compte qu’elle allait bientôt perdre sa virginité allongée sur son canapé… On aurait pu trouver plus classe… Mais elle n’eut même pas le temps de réfléchir parce qu’elle sentit déjà sa petite culotte quitter son endroit initial. Elle l’observa glisser le long de ses cuisses et de ses jambes en silence avant de porter ses yeux vers ceux du jeune homme, répondant à son sourire avant de reprendre ses lèvres avec envie. Elle le sentit enfin entre ses cuisses, se rendant vraiment compte qu’ils étaient prêts et pourtant le jeune homme n’en faisait rien, préférant allonger encore et encore leur baiser tandis qu’elle languissait en sentant leurs corps prêts à aller plus loin… Peut-être avait-il peur de lui faire mal ? Étant donné que c’était sa première fois elle pouvait bien comprendre qu’il ait peur… Elle se laissa aller dans le baiser, passant ses cuisses autour du bassin du jeune homme tout en se délectant de la douceur de sa peau tandis qu’elle passait ses mains sur son bras, ses épaules, sa nuque… Tout son corps l’appelait et pourtant il ne bougeait pas plus que ça, comme s’il était pétrifié à l’idée de pouvoir lui faire du mal, de pouvoir la faire souffrir parce que c’était sa première fois à elle… Pourtant elle le voulait, elle voulait que ce soit lui qui s’occupe d’elle parce qu’elle avait confiance en lui, elle le souhaitait réellement. Toutes ses caresses qu’ils se contrôlaient pas vraiment la rendaient plus folle qu’autre chose, elle ne pouvait s’empêcher de s’agripper à lui avec force, se disant qu’elle ne pouvait plus faire machine arrière à présent… Non, elle ne pouvait plus décréter qu’elle n’était pas prête parce qu’elle l’était, elle ne pouvait pas dire non parce qu’elle le voulait plus que tout à présent qu’ils étaient tous les deux prêts à passer à l’acte. La jeune femme ne pu finalement pas retenir un soupire, lâchant les lèvres du jeune homme pour respirer un bon coup, pas vraiment habituée à autant d’émotion en un seul soir… C’était tellement débile mais elle n’avait jamais eut l’occasion d’aller aussi loin alors elle avait un peu besoin d’y croire, de se dire que tout ceci était bel et bien réel… Elle plongea son regard dans le sien avant de sourire avec une tendresse presque maternelle pour venir déposer un baiser sur son front. Elle avait une idée, une bonne idée qui aiderait sûrement Caleb à se dire qu’elle n’était pas fragile et qu’elle était prête et sûre et certaine de vouloir aller plus loin. Elle poussa le jeune homme à s’asseoir tranquillement, glissant ses lèvres dans son cou pour y déposer de doux coups de langue bien maitrisés… Elle ne voulait pas vraiment brusquer les choses, elle voulait que le moment soit parfait et elle voulait surtout qu’ils soient en accord alors lorsqu’il fut assis elle passa à califourchon sur lui, avant de le regarder dans les yeux et de sourire, caressant sa joue du bout des doigts… Elle avait jamais fait ça avec un homme, avoir cette proximité, cette tendresse, avoir ce genre d’échange tendre qui caractérise les sentiments… Elle ne savait plus quoi penser, elle ne savait plus vraiment quoi faire, elle était juste là, contre lui, tout contre lui et elle se sentait pour la première fois assez en confiance pour le laisser prendre possession de son corps… Elle n’avait plus peur maintenant alors elle se permit de faire le premier pas, unissant leurs corps… Elle ne pu s’empêcher de lâcher un petit soupire, après tout, c’était sa première fois, il ne pouvait pas l’en blâmer pour ça… Elle finit par passer ses mains dans les cheveux de Caleb avant de le regarder dans les yeux et de sourire, déposant un baiser du bout des lèvres sur les siennes avant de murmurer en douceur : « Fais-moi l’amour Caleb… ». |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Mer 6 Avr - 1:00 | |
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« I wanna know where you go when you're dreaming. I wanna see what you see when your eyes close and when it all goes down. Will you have a place to run ? » © Thriving Ivory
L’amour. Aussi loin qu’il s’en souvienne, les histoires d’amour de Caleb n’avaient pas été de tout repos. Si, bien entendu, les premiers flirts du lycée tout innocents s’étaient avérés on ne peut plus simples, trop jeunes pour coucher, bah viens on passe notre temps à se bécoter comme deux imbéciles. Ouais, il avait eu cette phase là dans son existence, aussi déprimante et étrange cette idée soit-elle. Il n’avait jamais eu trop de chance en amour, sans doute parce qu’au lycée, il passait toujours d’une fille à l’autre sans se poser plus de questions, que ce soit sur ce que ça pouvait faire aux dites filles et à sa réputation à lui. Il s’en fichait bien, le lycée n’avait jamais réellement été sa tasse de thé favorite, ni même sa tasse de thé tout court. Il n’avait pas été un cas particulier, pas un chieur, pas un faux caïd mais il ne s’était pourtant jamais attaché à beaucoup de monde de cette époque là. Et puis le temps était passé, le lycée était derrière lui, il y avait eu Lily et tous ses malheurs, et ainsi de suite. Ce soir, il y avait Sookie, il ne savait pas encore quoi penser, il n’y pensait même pas d’ailleurs. Il avait pour ainsi dire, l’habitude de se taper une fille au premier rendez-vous pour ne plus la revoir après, alors peut-être qu’il ferait pareil avec elle, peut-être qu’il y aurait quelque chose qui changerait la donne… Il n’en avait encore aucune idée, tandis qu’ils s’étaient rapprochés plus ou moins furtivement, après avoir reculé déjà de nombreuses fois. Sans doute qu’il s’était imaginé que cette fois encore, elle voudrait redémarrer à zéro, oublier tout ça en lui disant de remettre sa chemise et de se barrer… et qui sait, de l’inviter un autre jour pour qu’ils puissent convenablement redémarrer. Mais non, rien de tout ceci n’était arrivée, à croire que cette Sookie qui découvrait de plus en plus progressivement les plaisirs de la chair, se laissait aller dans ceux-ci, au point d’en devenir accro jusqu’à ne pas vouloir lâcher les choses, bien qu’elle lui balance qu’elle était vierge, bien qu’il lâche leur baiser pour lui demander si elle était sure de ce qu’elle faisait. Au fond, elle avait parlé de confiance, mais qui sait, peut-être que le lendemain ou quand tout ceci serait fini même, Caleb serait celui qui s’en prendrait plein la gueule, comme quoi il avait abusé d’une innocente jeune femme qui avait encore son hymen la veille et qui, maintenant, grâce à un abruti obsédé, ne l’avait plus ! Dieu seul si tant est qu’il existe, savait de quoi demain serait fait et au fond, ça ne le dérangeait pas trop, Caleb, pour le moment de ne pas savoir… Qui sait, selon, ça pourrait couper ou non ses envies, donc autant y aller soft hein… Pour le moment, il n’y avait rien pour les couper, juste les mains baladeuses de la jeune femme pour les éveiller encore plus, à chaque fois que sa peau à elle effleurait la sienne en le faisant plus ou moins exprès. Leurs étreintes se faisaient de plus en plus fiévreuses au fur et à mesure que le désir augmentait chez chacun d’eux et plus les minutes passaient, plus les échanges se faisaient, plus Caleb en venait à découvrir une nouvelle facette de la vierge de vingt-trois ans. Définitivement, il aurait pu croire qu’elle faisait ça pour quelques principes, ou parce que quelque chose dans « la chose » en elle-même lui faisait peur, mais ça ne semblait même pas être le cas, alors qu’elle l’embrassait à pleine bouche, qu’elle n’hésitait pas à promener ses mains jusque sur ses parties intimes, qu’elle le laissait découvrir avidement son corps à elle. Alors oui, il avait souvent l’habitude d’y aller avec moins de beaux artifices, il avait pour ainsi dire l’habitude de déshabiller une femme, de faire ce qu’il avait à faire pour ne pas se sentir frustré, et d’ensuite laisser tarder un peu la chose en quelques tendresses jusqu’à ce qu’elle s’endorme ; pour en profiter pour filer. C’était peut-être lâche, mais après tout, il n’en avait que trop souvent pâti par amour, il n’avait certainement pas envie de se relancer dans la chose et ce soir bien que la compagnie de Sookie soit plus qu’agréable, la quelconque perspective d’une histoire d’amour était bien loin, très loin ! Il ne pensait pas à un quelconque avenir pour le moment, tout simplement parce que ce n’était pas son genre de vouloir voir plus loin que ce qui se passait sur l’instant présent. Peut-être qu’elle tomberait enceinte par un miracle étrangement bizarre, peut-être qu’elle le jetterait avant que quoique ce soit ne se passe et tout ça, il n’y pensait même pas, alors qu’il la débarrassait de sa petite culotte, dernier vêtement qu’elle avait porté sur elle, qui se retrouvait désormais inutile, par terre, abandonné pour un moment avec tous les autres.
Ils y étaient allés lentement mais sûrement et alors qu’il se laissait encore aller à la faire mariner un peu, il sentait leurs bassins s’appeler l’un l’autre, tandis que parfois, leurs corps se caressaient avec douceur, ou se frôlaient pour ne laisser qu’une simple emprunte de contact… Après tout, il avait fait durer le déshabillage donc pourquoi ne pas faire durer un peu le début des festivités ? Il avait repris ses lèvres, avide de les connaître encore mieux, bien que vu le nombre de baisers déjà échangés, il pouvait avoir la prétention de tout connaître par cœur de ses lèvres, ou même de son corps alors qu’au fil du déshabillage, de leurs rapprochements, il avait tout découvert. Il n’était certainement pas déçu de ce qu’il avait pu découvrir avec ses mains, tandis qu’il avait déjà tout vu ou presque avec les yeux la fois où il l’avait vue se déhancher sur scène. Ce n’était pas une certaine peur de quoique ce soit qui l’avait retenu, il avait juste eu envie de profiter du moment, d’eux deux sans aucune entrave, l’un contre l’autre en train de s’embrasser, de se découvrir alors que rien dans cette soirée ne présageait qu’ils en arriveraient là, si ce n’est les regards fuyants qu’ils s’envoyaient l’un l’autre à quelques moments. Elle lâcha le baiser, pour soupirer légèrement, il en profita pour filer dans son cou une nouvelle fois, y déposer quelques baisers furtifs, profitant de la chaleur qu’elle dégageait. Bientôt ils seraient en sueurs sans avoir fait quoique ce soit tant le feu de leurs passions respectives les bouffaient, mais Caleb n’avait pas encore sauté le pas, patient comme jamais, profitant de chaque centimètre de peau qu’il avait contre la sienne. Il la sentit l’écarter, soudainement anxieux à l’idée d’avoir fait quelque chose de mal ou de voir ce moment si particulier être interrompu pour une raison x ou y. Elle l’entraîna à s’asseoir, avant de revenir contre lui pour déposer sa langue au creux de son cou. Il esquissa un fin sourire à la découverte de cette petite vengeance, avant de passer ses mains sur les hanches de sa partenaire alors qu’elle venait se positionner à califourchon sur lui. Il ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait ni pourquoi elle le faisait, mais il la laissa faire, comme plus patient qu’à l’accoutumée avec Sookie. Après tout, si elle était vierge et qu’elle décidait elle-même de quand sauter le pas, il pourrait au moins être sure que c’était bel et bien ce qu’elle voulait. Ils étaient l’un contre l’autre, collés serrés, et alors qu’elle caressait sa joue, il esquissa un fin sourire, profitant de ce moment pour laisser une de ses mains glisser dans le dos de la jeune femme, au niveau de ses reins pour caresser sa peau du bout des doigts, lui arrachant un infime frisson qui ne lui échappa certainement pas vu la proximité qui s’était établie entre eux deux. Il la sentit bouger légèrement, replacer sa main au niveau critique de son intimité et voilà qu’elle réduisait l’espace séparant leur corps à la plus infime proximité qui existait. Dans un léger soupir, quelque peu surpris par cette initiative, il esquissa un léger sourire, alors qu’elle passait ses mains dans ses cheveux, comme pour clôturer son geste, et ainsi lui montrer concrètement qu’elle l’avait fait et qu’elle comptait bien ne plus y renoncer maintenant. Il ne répondit pas à son baiser, se contentant d’un mince sourire et d’un regard amusé, alors qu’elle murmurait cette phrase tout contre ses lèvres, sans avoir bougé d’un seul pouce de la place qu’elle avait prise. Laissant juste un souffle venir frôler les lèvres de la jeune femme, il a regarda dans les yeux quelques secondes, avant de baisser les yeux vers ses lèvres, pour venir les reprendre, ramenant une de ses mains dans ses cheveux tandis que l’autre cessait ses caresses au creux de son dos pour raffermir sa prise sur le fin corps de Sookie, l’attirant contre lui pour l’amener à nouveau à s’allonger, sans pour autant désunir leurs corps ou leur baiser. Faire l’amour pour la première fois sur son canapé, sans doute qu’elle avait imaginé d’autres endroits plus merveilleux, au bord d’un lac ou même dans son lit tout simplement, mais c’était elle après tout qui avait lancé les hostilités sur le canapé. Profitant encore des lèvres de la jeune femme, il ne bougea pas d’un pouce, comme s’il découvrait ce contact si particulier avec cette nouvelle partenaire si particulière. Simple baiser qui ne dura que quelques secondes, le temps qu’ils se retrouvent à nouveau confortablement contre ce canapé, avant qu’il ne finisse par le lâcher, frôlant un instant les lèvres de Sookie, finissant par relever les yeux vers son regard comme pour y lire quoique ce soit. Passant une de ses mains sur la cuisse de la jeune femme dans une douce caresse, il entreprit un doux mouvement de va et vient, pour revenir contre elle, déposer ses lèvres dans son cou, vers la courbure de sa mâchoire, leurs corps à nouveau collés l’un contre l’autre, rien que pour qu’il puisse se délecter de chacun des émois de la jeune femme, à chaque fois qu’il revenait unir leurs intimités avec douceur malgré le chemin fougueux avec lequel s’engageait cet échanger fiévreux. |
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb Dim 10 Avr - 13:31 | |
| CALEB ♥ SOOKIE
Le temps semblait s’être étiré de façon irrégulière pendant toute cette soirée. Si Sookie avait été seule, comme à son habitude, elle aurait regardé un certain nombre de films en compagnie de son chat, qui se serait lové sur ses genoux, tout en mangeant du pop-corn. La soirée aurait sûrement été d’une longueur désastreuse, elle aurait vu passé chaque minute du film comme s’il avait été passé au ralentit, chose qu’elle faisait des fois lorsqu’elle s’ennuyait vraiment pour voir si les voix des acteurs était drôle ou pas et d’ailleurs, souvent, elle se mettait à rire comme une idiote pendant trente minute à écouter les voix déformées des pauvres crétins qui hurlaient à la mort parce que le grand méchant loup s’approche d’eux avec un couteau brandit au-dessus de la tête. Naturellement, tout ceci n’aidait pas à sa vie sociale, bien loin de là et de toute façon, Sookie avait toujours été ce genre de personne à ne pas aimer les autres, à avoir peur de s’en approcher, préférant largement qu’on vienne la voir histoire de discuter plutôt que de nécessité les autres parce qu’elle a trop peur de se retrouver toute seule telle ou telle soirée. Sookie était une louve solitaire, ce genre de personne qui ne courra jamais après les gens s’ils ne veulent pas d’elle et qui, de toute façon, n’a besoin de strictement personne pour vivre. Son travail n’arrangeait pas vraiment les choses en plus, le métier de stripteaseuse n’aidait pas les demoiselles à se faire tout pleins d’amis… Ou plutôt, il n’aidait pas Sookie elle-même parce qu’à en juger le nombre de personnes que peuvent côtoyer ses collègues, Sookie devait être la seule des danseuses à ne pas se servir de son métier pour se faire des relations… Non, la jeune femme n’était pas du genre à se rapprocher de ses riches clients, leur proposer un rendez-vous ou même accepter celui d’un grand téméraire qui aurait demandé une séance privée seulement pour discuter avec la jolie jeune femme à la perruque rose. C’était peut-être la raison pour laquelle Sookie, ou plutôt Bella, était l’une des plus demandée dans le métier. Elle était celle qui ne livrait pas, ne divulguait strictement rien et qui respectait à la lettre le protocole, quitte à frustrer un client mécontent de n’avoir pas pu avoir plus d’elle mais elle n’y pouvait rien. Elle était ce genre de danseuse prisée parce qu’inaccessible physiquement tandis que le reste donnait et vendait allègrement son corps histoire d’avoir un peu plus d’argent de poche à dépenser dans tout un tas de connerie. Se livrer à un homme se révélait ainsi plus que compliqué étant donné qu’elle n’allait pas rencontrer cet homme dans sa boite de striptease, c’était hors de question de sortir avec un potentiel client qui n’accepterait jamais qui elle était et la raison évidente que si elle faisait ce boulot, c’était bel et bien parce qu’il payait assez bien pour son loyer à Sidney, les courses et un peu de reste pour se faire plaisir de temps à autres. Elle n’allait pas non plus rencontrer son grand amour dans la rue vu le peu de fois où elle daignait sortir de son appartement, décidant la plupart du temps que celui-ci était bien assez confortable pour qu’elle y reste planquée toute la journée jusqu’à ce qu’il soit temps d’aller au club de striptease pour bosser et, généralement, le genre de personnes qui sortaient à cette heure-ci n’étaient pas tellement fréquentable. Elle se souvenait encore d’une rencontre hasardeuse d’un homme qui l’avait suivie lorsqu’elle marchait en direction du club et qui lui avait parlé gentiment, celle-ci ne répondant que par des phrases brèves et qui finalement s’était approché d’elle dans l’espoir d’avoir plus, se prenant du déodorant dans les yeux et la bouche pendant que Sookie était déjà en train de courir à pleine vitesse sans réelle raison. Du Sookie tout craché en gros !
Pourtant elle n’avait pas décidé, ce soir, de vider sa bouteille de déodorant sur Caleb, se surprenant elle-même en étant tout à fait naturelle, passant les étapes unes à une, les grillant même. Elle n’aurait jamais pensé pouvoir en arriver là un jour, avoir rencontré un homme à la sortie d’une boite de striptease et coucher avec lui le soir de leur tout premier rendez-vous officiel… Elle n’était sûrement pas normale, une fille normale n’aurait jamais fait ça au risque de passer pour une mangeuse d’homme au détail près que Sookie n’avait jamais mangé d’homme que ce soit littéralement ou bien dans un autre sens. Elle était vierge, elle pouvait seulement passer pour la fille impatiente de découvrir les joies du corps avec le premier venu parce qu’aucun homme sur cette terre n’avait voulu d’elle malgré son joli visage, son corps de rêve et son caractère délicieux. Pourtant ce soir elle s’était sentie poussée des ailes et avait décidé de déroger à toutes ses propres règles instaurées afin de bien préserver ce qu’elle chérissait le plus lorsqu’elle était jeune. Mais tout ceci n’avait pas tellement d’importance, elle l’avait compris lorsqu’elle s’était rendue compte que le fait de se faire agresser pour quelque chose comme ça était plutôt horrible alors… Alors autant essayer, surtout avec un jeune homme dont elle pouvait avoir confiance, quelqu’un qu’elle savait plus que fiable aux vues de ce qu’il avait fait pour elle ou plutôt de ce qu’il n’avait pas eut l’idée de faire avec elle… Elle s’était donc retrouvée allongée sur son propre canapé à embrasser fougueusement le jeune homme et à se voir déshabillée au fur et à mesure, celui-ci sachant naturellement qu’une première fois à vingt-trois ans allait rester gravée dans sa mémoire à tout jamais. Elle n’avait même plus conscience de ce qu’il se passait et tant mieux parce qu’elle avait peur de voir revenir toutes ces pensées négatives qui allaient encore tout faire foirer, comme si elle en avait besoin, déjà qu’elle était en très bonne voie lorsqu’elle lui avait proposé de recommencer tout à zéro… De toute façon, maintenant qu’elle était entièrement nue contre le corps de Caleb, la jolie brune savait qu’il n’était plus temps de tergiverser ou de dire qu’elle n’était pas capable parce qu’elle ne le voulait pas… Si elle était allée jusqu’ici c’est parce qu’elle savait que le jeune homme pourrait prendre soin d’elle, elle n’avait pas choisit cette soirée par hasard et si elle avait accepté d’aller plus loin c’était bien qu’elle sentait que monsieur Johnson était un garçon doux et protecteur… Tout du moins assez pour la ramener chez elle sans la toucher une seule fois après avoir eut connaissance des formes de son corps lorsqu’elle s’était déhanchée sur le podium.
Pourtant celui-ci tardait, sûrement troublé par le fait qu’elle lui demande quelque chose d’aussi sérieux alors qu’ils ne sortaient que pour la première fois, ou bien voulant lui fournir une première fois digne de ce nom. Elle ne pouvait plus se retenir, la vérité était qu’elle en voulait toujours plus et qu’elle ne pouvait pas l’attendre éternellement, en grande avide de connaissance qu’elle était ce soir. C’est ainsi qu’elle avait sauté le pas elle-même, prenant les reines comme une maitresse, chose qu’elle n’aurait jamais fait auparavant, elle eut d’ailleurs un frisson en sentant la douce caresse de la main du jeune homme au creux de ses reins, le laissant faire tout ce dont il avait envie avec elle, seulement parce qu’elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui… Elle croisa son regard pendant quelques secondes, faisant passer ainsi toute une douceur entre eux comme si… Comme s’il… Comme s’ils pouvaient aller beaucoup plus loin qu’une simple soirée, comme si ce regard n’était pas seulement deux yeux qui se rencontraient mais plutôt une charge de sentiments purs se déversant en torrent dans l’air ambiant… Elle en avait conscience, elle ne pouvait pas savoir si Caleb allait rester avec elle cette nuit, ou même s’il comptait continuer plus loin ce début de relation, elle savait seulement qu’il avait pris la décision de prendre soin d’elle alors il s’y tiendrait… Elle en était sûre et certaine. Bientôt leurs lèvres se rejoignirent avec ferveur, comme déçues et excitée par l’expectative de se retrouver bientôt. Dehors la nuit noire avait repris ses droits, chose qu’elle n’avait pas remarquée alors que Caleb l’allongeait délicatement contre le canapé, prenant le temps de s’exécuter sans qu’ils ne s’éloignent une seule seconde. Il fallait dire qu’elle était bien trop occupée par ce qu’elle faisait pour se rendre compte de tout ceci, c’est vrai, un homme qui est sur le point de vous enlever votre virginité vous intéressera toujours plus que le temps qu’il fait dehors ! Elle se retrouva confortablement installée entre Caleb et le canapé, lâchant ses lèvres pour croiser une nouvelle fois son regard, se permettant un sourire avant de passer une main dans sa nuque pour quelques caresses du bout des doigts. Elle sentait que c’était bien le moment, en avait parfaitement conscience cette fois mais la seconde de flottement qui s’était écoulée pendant leur regard ne trahissait en rien ce qu’elle ressentait à présent : elle était totalement sous le charme de ces grands yeux verts et le nier aurait été une cruelle erreur. Sentant sa main toucher sa cuisse, la demoiselle eut un petit frisson avant de se mordre la lèvre en sentant qu’il commençait les choses sérieuses. Elle n’aurait jamais cru que ça pouvait être comme ça : doux, agréable… Après tout, tout le monde lui avait dit que t’as super mal et que le gars est vraiment un bourrin ! Elle ne pouvait s’empêcher de soupirer, de gémir tandis que le jeune homme s’affairait, elle aurait très bien pu se sentir mal alaise mais elle était seulement détendue et profitait du spectacle, glissant ses mains dans le dos du jeune homme, enfonçant parfois ses ongles dans sa peau en aillant un couinement lorsqu’elle aimait vraiment ça, découvrant avec allégresse ce que pouvait être les relations charnelles sans penser à ce qui se passerait lorsque tout ceci serait terminé et qu’il faudrait se remettre à parler de choses sérieuses…
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| Sujet: Re: Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb | |
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| | | | Lovely hallowen between each other (suite) ♥ pv Caleb | |
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