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So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies...

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So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... Vide


MessageSujet: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 12:57

So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 196mmx
© teensorrow.

❝ DAPHNÉ ELIZABETH BELMARED ❞
feat. shailene woodley

LOVE ALWAYS REMAINS

SURNOM(S) : Daph'
AGE : 19 ans
GROUPE : The script
METIER/ETUDES : Ici, celui/celles de votre personnage.
SITUATION AMOUREUSE : Célibataire.


I'd like to make myself believe.


So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... Mwctc4


« Il y a deux sortes de femmes. La femme-bibelot que l'on peut manier, manipuler, embrasser du regard, et qui est l'ornement d'une vie d'homme. Et la femme-paysage. Celle-là on la visite, on s'y engage, on risque de s'y perdre. »

  • Il y a tellement de façon de mourir, des façons inimaginables et plus horrible les une que les autres. Le monde ce coupe en deux parties lorsque la fin arrive, ceux qui espèrent et qui croient en ce Dieu là haut, croire pour ne pas devenir fou, croire pour espérer qu'on s'en sortira alors que au fond on sait que l'on va mourir. Et puis il y a ceux qui ne croient en rien, qui ne croient pas en ce paradis que l'on nous promet après notre mort, qui croient juste qu'on sera enterré six pieds sous terre et que le monde finira par nous oublier. Ils croient que c'est ça la vie, la vraie. Pas celle que l'on invente à ses poupées ou celle que l'on s'imagine vivre avec son prince dans un beau palais dorée. Non, la vie, la vraie, morne et fade, sans couleurs réelles... Amalia Belmared faisait partie de cette première catégorie, pendant trois minutes et vingt six secondes après la naissance de son fils et de sa fille : Heathcliff et Daphné. Elle pria Dieu de lui épargner la souffrance, de la laisser vivre auprès de sa fille et de son fils. Mais malheureusement pour Amalia, Dieu n'entendit pas ses prières. Amalia Belmared mourut un matin en m'étant au monde son fils et dans un ultime effort : sa fille, laissant derrière elle un mari détruit et rempli de haine.




  • La pénombre envahissait la pièce, assise dans l'ombre, j'attendait. Qu'attendais-je ? La liberté, récupéré la liberté que toi, cher papa, tu m'avais volé. On aurait dit un animal attendant de se jeter sur sa proie. Les ombres dansent autour de moi, mais papa, croyais-tu sincèrement que j'allais accepter mon sort tranquillement sans me battre ? Tu croyais que j'allais faire comme maman, renoncer à me battre ? Alors c'est que tu ne me connais pas assez. Tu entres dans la pièce avec ce sourire satisfait que je t'ais toujours connu, le sourire qui veut dire que les affaires marchent bien pour toi. Mais derrière cette façade, ce sourire commercial j'ai toujours su déchiffrer ta souffrance petit papa, je déchiffre chacun de tes mouvements. Tu t'assois à ton bureau, une ride vient se placer sur ton front déjà vieillit par la vie, en découvrant les papiers gisant au sol et la lampe cassé. Je n'ai pas besoin de sortir que tu me reconnais déjà et tu souffles mon prénom dans un râle de haine. "Daphné" Je hais ce prénom, je veux qu'on m'appelle Elizabeth, tout le monde m'appelle Elizabeth ! Mais pourtant, mon prénom dans ta bouche à une douceur incomparable, une douceur qu'il n'y avait jamais eu auparavant. Je sors de l'ombre, mon visage est déformé par la rage et l'amour. " Tu croyais te débarrasser de moi comme ça ? tu croyais peut-être que m'envoyer dans un hôpital pour taré contiendrait ma rage et ma rancœur envers toi ! Et bien tu t'es mis le doigt dans l'oeil ! " Toi, tu me regardes avec tes yeux qui ont toujours su me traverser comme une lame à chaque fois. Ta voix est froide et lointaine. " En effet, je le croyais. Si tu es revenu pour l'héritage, tu ne l'auras toujours pas. Tu n'es pas digne d'être ma fille ! " Avais tu vu à ce moment là, la haine dans mon regard et ce fameux couteau derrière mon dos ? Celui qui t’enlèveras la vie.... Et de treize coups je te frappe, en treize coups de coûteau, cet objet tranchant que j’aimais contempler, te trancha la peau. Découpant ta vie, évacuant ma rage.

    Caméléon endormi. Hier encore tu étais là. Riant dans ton salon vert sombre entouré de tes invités. Tu étais là, vivant. Tu aspirais l'air du soir à pleine goulée, les yeux pleins d'étoiles brillantes. Etoiles mortes depuis longtemps déjà. Tu m'avais envoyé loin. Pour m'éloigner de mon frère, de mon amour. Mais tu n'en avais cure. Ils n'en avaient cure. Tu étais cet ilot dans un océan tumultueux et hostile. Cet havre de douceur languissante auquel je venais opposer mon énergie bondissante, ma rage et ma colère. Caméléon aux milles couleurs, tu virevoltais à longueur de journée entre les embûches de la vie, sans jamais te blesser. Non, tu étais cet acrobate audacieux, qui savait rester en équilibre même sur les fils de soie qui traçaient ton destin. Mais surtout, tu savais me retenir. Au cœur de cet enfer qu'était devenu notre quotidien, tu savais trouver les mots après la tempête, de ces mots qui apaisent. Caméléon aux milles prouesses. Tu parvenais à me faire dire oui, là même où je voulais dire non. La mort t'a enlevé cette qualité qu'était la tienne.

    Quand je me retrouvais seule dans ma chambre trop immense, les mains jointes autour des genoux, les yeux cernés de noir et de violet, des hématomes courant sur ma peau exsangue... Les lèvres éclatées, saignant, le cœur en miette, gisant à tes pieds. Caméléon aux milles ardeurs. Je tremblais alors, un geste de toi me faisait hurler de terreur. Mais il y avait toujours un après... Après les coups, après les injures, tu me berçais j'étais redevenue ta petite fille. Ta tendresse semblait égale à ta violence, tu savais taire mes doutes et mes peurs, juguler mon envie de fuir, loin. Loin de toi, et de ma vie de château. Mes yeux gonflés de larmes et de douleur, déformés par ta rage, voyaient encore... Ils ont vu... Ce mépris qui traversait ton regard parfois lorsque tu m'observais.

    Mes yeux voyaient tout, mes yeux avaient mal, mes yeux te haïssaient. Ils n'étaient pas comme mes pieds enchaînés... Le sourire avait glissé sur eux sans émoi, sans rien. Mes yeux avaient soif de sang, ils ont vu la bouteille d'eau de Javel, et celles de détergent. Ils ont réalisé un poison plus fort que celui que j'avais l'habitude de m'injecter dans les veines. Plus... Mortel. Regardez ce demi-sourire sur mes lèvres, alors que je suis penchée sur son corps inanimé. Ne le reconnaissez vous donc pas ?

    Caméléon mort.



  • J'aurais aimé être la fille que tu aurais eu peur de perdre. Celle que tu aurais cherché pendant des heures. Celle qui t'aurais manqué, chaque seconde un peu plus. Tu aurais arpenté les rues, haletant, plein d'espoir à chaque croisement. Tu aurais crié, hurlé son prénom, jusqu'à t'en écorcher la gorge. Et puis, comme un miracle, comme un rêve, un conte de fées, on se serait retrouvé. Et rien d'autre n'aurait compté. Seulement, nous, ensemble. Des années plus tard, une autre époque, ou longtemps avant cela, en se glissant derrière une porte, j'aurais surpris une conversation. Je t'aurais entendu parler de moi. J'aurais entendu ce sourire dans ta voix, une note mélodieuse, au milieu d'une partition morne et fade. En fermant les yeux, j'aurais pu imaginer l'étincelle dans ton regard. Enfin, lentement, je serais remontée me coucher, guidée par ce bonheur soudain. Tu ne l'aurais jamais su : le plaisir aurait été gâché. J'aurais gardé ce secret avec moi, comme un trésor. Ta fierté aurait été mon plus beau cadeau. Oui, j'aurais aimé partager ces souvenirs avec toi. J'aurais aimé être cette fille-là, pour toi. J'aurais pu compter sur toi tu aurais été fier de moi. J'aurais cru tous tes mots, comme des paroles divines. Toi, le Héros. On aurait été les Exilés, réunis dans notre bonheur, réunis par notre complicité.

    Une enfant digne de tes rêves d'adulte. Quelqu'un de bien, d'intéressant, de cultivé. Quelqu'un qui t'aurais ressembler. Un caractère, une personnalité. De longs cheveux blonds. On se serait tellement compris. Dans tes yeux, j'aurais vu la joie autant que le reproche dans tes lèvres pincées. Tu aurais interprété mes silences et mes rires. On se serait pardonné ces choses qui arrivent quand la petite fille grandit. Loin de nous, les cris, la déception, la rancœur. Oui. Nous. Incarnations parfaites du bonheur. Réalisations abouties de l'amour filial.

    Mais, quelque chose ne fonctionnait pas. Quelque chose n'a jamais fonctionné. La mécanique du cœur s'était grippée dès le début. Alors, tout s'arrêta avant même d'avoir commencé. Nous n'avons jamais d'histoires à nous raconter, pas de mots à échanger, rien à partager. La mort de ma mère, la femme de nos vies, avait tout gâché. Et cela depuis ma naissance. J'aurais tant aimé que tu sois enfin un père, un vrai, comme dans les films américains. Je m'en suis allé vivre de mon côté, à Poudlard, je t'ai laissé du tien. Mais, je t'aimais toujours, je t'aimais pourtant. D'un amour obligé. De l'amour des enfants envers ces personnes qui les ont élevés. Mais, je faisais comme si. Je faisais semblant. Je te parlais de banalités, tu ne me répondais pas. Tu n'appréciais pas ce qu'était ma vie, je te jetais ma liberté à la figure. Alors, tout se finit. Les souvenirs inexistants s'envolèrent. Les rêves furent brisés. Les projets avortés. Le secret fut dévoilé. Mon trésor fut volé. Lentement, peu à peu, même notre NOUS imaginaire s'est éteint, laissant place à deux être inconscients de leur incomplétude. Deux cadavres d'amour. Deux marionnettes au bois tristement ordinaire.

    Oui, j'aurais aimé être digne de toi. Ta fille, Ta fille chérie. J'aurais tant voulu, papa.




So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 196mmx


« - Ton attitude est vraiment inadmissible !
- La tienne est frigide.
»

  • Elle était là. Elle était seule, terriblement seule, présente, mais présente pour qui ? Personne ne la voyait, et qui aurait pu dire qu'elle voyait quelqu'un à travers son regard hagard ? Mais sa main griffant machinalement son bras était le seul mouvement que faisait son corps, ses yeux étaient vides, effroyablement vides. Tout d'un coup elle se leva. Je suis bien placée pour savoir qu'aucune pensée sensée ne traversait son pauvre esprit à ce moment là, cette fille c'est moi. On m'appelle Elizabeth. Pas Daphné non, juste Elizabeth, je hais Daphné, je hais ce prénom. Mon prénom est ridicule. Je ne sais pas quelle idée est passé dans la tête de mes parents pour m'appeller ainsi ? Ils ne se doutaient donc pas ? Ils ignoraient que je serais remplie de haine, de douleur, contre tous et surtout contre moi même ?
    Les gens autour de moi trouvent que j'ai réussi. J'ai à peine 18 ans et j'ai tout dans la vie: un métier qui me passionne et qui me fait gagner pas mal, pas mal d'argent, une chance folle à n'importe quel jeux, ou dans la vie en générale, un homme qui m'aime passionément. Quand à moi, si l'on m'a créé avec l'âme amochée ce fut bien la seule chose de loupée en moi: les hommes se retournent sur mon passage, et je ne suis pas plus bête qu'une autre, je dirais même que je suis peut être - et sans aucune vantardise - légérement au dessus. Ma vie est réussie. Certes. Mais putain qu'est ce que je m'ennuie. Et puis, je ne sais pas, la mélancolie se glisse insinuesement en moi. Allez savoir pourquoi. C'est l'après midi du jour où je me suis retrouvée assise le regard vide, en haut des escaliers du musé qui menent à mon appartement, d'un des plus riches quartiers de Sidney, que tout à commencer. L'ennui enfonçait toujours plus insiduesement sa lame en moi, quand je reçue le détonateur de ma déchéance. En ouvrant le journal sur la table d'un café glauque au possible, je tombais sur les avis de décés. C'est là que je l'ai vu: Nous avons la peine de vous annoncer le décès de Mr Heathcliff Belmared.
    Ce nom. Ce nom je le connaissais. Oh oui que je le connaissais, et tellement. Combien de fois n'aurais-je pas voulu l'oublier ce nom, à force de le crier à travers mes larmes ? Il était mon Amour, mon frère, mon jumeau. Il y a quelques mois on avait découvert l’affreuse vérité sur notre liaison, on nous avait séparé "pour notre bien" comme ils disaient tous. Et maintenant, maintenant, non seulement j'avais de la haine contre ma vie, contre celui qui l'avait tué, mais j'en avais contre tous, car ils étaient en vie, et que lui non. Et j'en avais contre moi. Contre la vie en général. Oh oui.

    Heathcliff était la seule chose, le seul espoir qui m'avait permis de contenir toute la rage qui m'habitait. Je décidais de la laisser s'écouler. Toujours installée sur la table, je commandais, recommandais, encore et encore, de quoi boire. Toutes émotions avaient quittées mon corps. La seule chose que je ressentais, c'était un besoin immense de me salir, de me faire du mal.
    Je sortis passablement émméchée du club. Les gens se retournaient sur mon passage, mais leur regard exprimaient de la pitié. Je n'en voulait pas de leur putain de pitié. Je voulais voir de la honte, de l'horreur, de la rage, du dégout lorsqu'ils me regardaient. Je continuais à me faufiler à travers les rues des quartiers riches. J'entrais dans une boutique et achetais des fringues. Des fringues de pute, mais de pute moche, des fringues beaucoup trop courtes, déchiquettés, du plus mauvais goût. J'entrais dans un institut. " Vous avez rendez vous? " "Non, mais j'ai du fric & besoin d'me faire refaire la gueule, alors dépéche". La p'tite jeune de l'accueil me regarde avec des yeux oscillants entre la colère & la pitié, & me dit qu'il reste une place, mais tout de suite. J'entre en trombe. Une femme aux longs cheveux bruns rentre dans la pièce " Bonsoir, je suis Caroline, c'est moi qui vais m'occuper de vous. Alors que souhaitez vous? " " Je veux ressembler à une pute. Je veux être trop maquillée, je veux que ce soit outrancier, je veux que ce soit écoeurant, & terriblement excitant. Je veux ressembler à une salope finie. " Elle a l'air choquée, mais après quelques échanges verbaux, elle se met au travail. Lorsque c'est fini, elle me montre mon visage dans un miroir, et j'ai juste envie de la tuer " Vous trouvez vraiment que je ressemble à une pute ? Mais vous en avez déjà vue bordel ? Vendez moi de quoi me débrouiller toute seule ça ira mieux ". Les larmes aux yeux elle s'execute et je pars en laissant un gros billet sur la table. Ce qu'elle ne sait pas la brave Caroline, c'est que quand je l'insulte c'est à moi que je parle, c'est à moi que je fais mal. C'est moi qui souffre. Oh oui, je veux crever, mais pas tout de suite. Je veux d'abord avoir mal avant. J'attends quelques instants et je sens doucement les effets dans mon corps. En pleine crise d'hystérie je commence à appliquer dans tous les sens le maquillage acheté quelques temps plus tôt. Puis je me mets à réfléchir. Quels sont les choses auxquelles je tiens le plus au monde ? Me vient à l'esprit mon Heathcliff, mon boulot, quelques amis, mon corps, mon âme. Je commence par mon âme. Et soudain je me dis que tout ça c'est vain, que je n'ai besoin aucunement de chacune de ses choses. Je sais très bien que si. Mais je n'en veux plus. J'appelle mon meilleur ami. Lui balance n'importe quoi à la gueule. Ce que je veux, c'est qu'il me déteste. Et j'y arrive très bien. Il finit par m'insulter, me dire qu'il avait toujours su que j'étais une petite pute, et qu'il pensait me quitter. Je sais qu'il ment mais je veux le croire autant qu'il veut que je le croies. C'est dire. Et tour à tour, j'appelle mes amis. Mes proches. Tous. Au bout de deux heures, je sais que j'ai réduit ma vie sociale à zéro. Et jamais je n'ai autant aimé souffrir. J'appelle le directeur du lycée où je travaille également, je veux n'avoir rien auprès de quoi me raccrocher. S'il faut que je tombe, alors ce sera vraiment bas. Pas juste une perte de quelques mètres. Oh non, je tombe mais je veux m'écraser.

    Et cette violence morale que je m'inflige ne me suffit plus. Je veux de la violence. De la vraie. Je me traine jusque les quartiers mal famés, le quartier où j'habite. J'insulte une pute, qui vient, me frappe, ramène ses copines et son mec. Je me prends des coups de talons dans la gueule et je ris. Oh oui je ris. Qu'est ce que ça fait du bien d'être mal ! Les quelques jours qui suivent, je les passe dans la rue, voyant joyeusement la crasse s'accumuler sur moi, les vieux déguelasses venir me voir. Je ne vis plus que pour souffrir, et je fais ça très bien. Cela fait une semaine, une semaine que je me traine, je suis couverte de bleus, de sang, de sperme. Mais ce n'est rien. Oh non ce n'est rien par rapport à l'intérieur. Car c'est l'intérieur qui est souillé et qui est sale, c'est l'intérieur qui me fait mal. J'avais réussi ma vie. J'ai réussi à la détruire en une demi journée. C'est beau non ? Et ce soir sera l'apothéose. Je me rends sur le pont des souvenirs. Je n'ai plus aucune notion de l'heure, c'est déjà un miracle que je ne me sois pas trompée de jour. Je me penche, et vois en bas des rochers pointus sur lesquels l'eau coule tranquillement. Parfait. Mieux encore que ce que j'esperais. J'enjambe la balustrade. Je regarde en bas, à une vingtaine de mètre sous moi. Mais je n'ai pas le courage, je tremble, je descend. Mon corps tout entier est secoué par mes larmes.

    Je m’appelle Daphné Elizabeth Belmared. Que suis je devenu ? Hier j'avais réussi ma vie, j'avais un bon job, un mec qui m'aimait, un appartement et des amis. Aujourd'hui je n'ai plus rien, j'ai tout gâché, la faute à qui ? A moi. A ma connerie.


    Cher Journal,

    J'ai décidé aujourd'hui de noircir la blancheur de tes pages afin de me délivrer de mes démons, ce sont eux qui ont faits de moi le rêve masculin. Tu seras le seul à tout savoir, il n'y a que toi sur qui je puisse compter, les autres m'ont oublié. Eux qui pensaient que ma vie était remplie d'une trop grande allégresse, eux qui pensaient que mon bonheur était le plus important à mes yeux, s'ils savaient à quel point ils se trompaient. Je passe mes journées d'une voiture à une autre, d'une chambre d'hôtel miteuse à une autre, d'une main d'homme marié à celle d'un célibataire endurci. Le matin, j'attends seule au bord d'un trottoir vêtue d'une robe bien trop courte et d'un châle couvrant mes épaules, une cigarette à la main tentant de réchauffer vainement mon âme glaciale. Le soir, j'èrre dans les rues sombres jusqu'à ce que l'on daigne vouloir de moi et la nuit se transforme en une aliénation érotique. Chacuns de mes gestes semblent mécaniques, je ne réfléchis plus, je connais tout cela par coeur. Je me dégoute. Tu sais, lorsque je croise un miroir je ne peux m'y regarder. Voir ce que je suis devenue : une femme au teint terne, les yeux cernés de noir et affectée au plus profond de sa chair d'insanités, y voir ma déchéance porterait un dernier coup fatale au restant de mon être. Je ne représente plus qu'un objet, un morceau de viande que l'on se partage afin de profiter des ultimes délices qu'il nous offre. Maintenant tu sais avec qui tu converses, tu sais qui remplie tes pages de détails insignifiants, tu sais qui je suis : une catin médiocre.


    Voilà, je n'avais plus rien. Rien. La mort de Heathcliff a gâché ma vie. Mais je suis qu'une pute, une traînée, une prostituée, une strip-teaseuse.... A Sidney rien ne m'est épargné !






So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 35bhu75


« Et ça va durer très longtemps, et tu sais pourquoi je l’sais ? Parce-que encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que j’veux c’est voir ton visage. »

  • Il était mon double, j'étais sa moitié. Lui mon essentiel et moi son existence. C'en était ainsi depuis l'enfance, nous étions inséparables et amoureux. Chaque fois qu'on le pouvait, nous nous embrassions à pleine bouche. Pour nous, c'était une évidence. Il m'aimait, je l'aimais, oui mais nous avions le même sang. Ses yeux gris étaient aussi les miens, il avait les mêmes cheveux roux et la même bouche bien dessinée que moi. Lorsqu'il me prenait la main, je m'appercevais que sa peau avait l'exacte teinte de la mienne, blafarde et exsangue. Il avait la même manière d'embrasser, la même manière de faire l'amour, la même façon de parler et de marcher, la même tâche de naissance au creux des reins. Il était mon alter ego, mon autre moi, mon jumeau. Et pourtant notre amour était plus que fraternel.

    Tout avait commencé alors que nous avions quatorze ans. Alors que nous tenions déjà beaucoup l'un à l'autre, il y a eu cette soirée. Au jeu de la bouteille, nous avons dû nous embrasser. Au début réticent, tu t'es penché vers moi et m'a donne un baiser langoureux. Nous n'aurions pas du ressentir ce frisson de plaisir, nous n'aurions pas dû souhaiter que ce moment dure pour toujours. Mais c'était ainsi. Depuis, nous nous cachions sans cesse pour s'aimer en secret, se retrouver dans nos caresses et nos étreintes, se sussurer des mots doux à l'oreille.

    Jusqu'au terrible jour ou le monde à découvert notre amour. Inceste, malsain, pervers, ils n'avaient que ce mot à la bouche pour le qualifier.

    Il m'aimait, je l'aimais, oui mais nous avions le même sang.

    C'est marrant je trouve. Marrant de voir qu'on vient d'assister à la Renaissance de Daphné. Marrant de voir que tout le monde pense que tout est arrangé, elle a pris du poids ça veut dire qu'elle va bien. Et c'est marrant de voir comme ça fait mal. Ca fait mal de voir que je ne suis pas tant en manque de lui que je veux bien le faire croire. Ça fait mal le matin, quand je me rends compte qu'à force de m'y forcer, il n'est plus la première personne à laquelle je pense. Plus la dernière personne que je vois dans ma tête, pour rêver à tout pris d'elle. Ça fait bizarre de parler de lui, en sachant qu'il n'est plus à la même place qu'avant. Il était un Dieu pour moi, m'a lancé du haut d'un immeuble. Ça fait mal d'être retombée, et mon sang a tâché cette belle image de lui. C'est malheureux de voir que je ne suis plus la même quand je pense à lui.

    Pourtant on s'aimait, je crois. Et rien ni personne ne pouvait rivaliser. Tous son être était comme un aimant pour moi. Et puis tout chez lui me plaisait. Et puis tant de souvenir m'assaillent ; sa façon de me dire « je t'aime », sa façon de me regarder. Sa façon de me serrer contre lui, de m'embrasser, de m'emmerder pendant nos moments cons, catch me if you can, on était des gosses, on était heureux, on faisait un de ses boucan. Et maintenant. Maintenant, qui vais-je trouver pour faire la gamine. Et la façon dont ses mains parcouraient chaque partie de mon corps, que je lui donnais, complètement, entièrement, et même plus encore. La façon dont, du bout des doigts, un effleurement, il pouvait me faire frissonner. C'était sur commande.

    Dommage. J'aurais aimé le retenir, j'aurais aimé qu'il voit à quel point je ne suis rien sans lui. Le regarder droit dans les yeux, et puis m'arracher la poitrine, me briser les cotes, m'y arracher le cœur. Mon cœur gangréné, malheureux. Mon cœur, pour qui il est impossible d'aimer, impossible d'éprouver un sentiment autre que cette passion maladive, cette possessivité trop grande et cette jalousie suffocante. C'est tout ce dont je suis capable. Mais je tenais tellement à lui. Perdre sa personne, c'est me perdre moi-même. Aimer, c'est mourir en soi pour revivre en autrui. Un voyage à seul aller, au long cours, d'où l'on ne revient jamais. Pourtant il était mon frère, mon grand frère, mon héro, mon double. Mon Amour.










Can I ask you some questions ?
AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? :: bien sûr. Une seule fois même, mon amour d'enfance, mon amour de toujours, mon double, mon jumeau, mon frère... Je l'ai aimé sans aucune limite, nous nous cachions pour nous aimer. C'était beau mais c'était interdit. C'était sale, dégoûtant, incestueux. Alors ils nous on séparés... Ils ont séparé notre amour !
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Car j'y habite depuis toujours, mes parents et mes grands parents y sont nés. Je refuse de quitter cette ville.
AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? :: Non, je le hais, strip-teaseuse, prostituée, c'est rabaissant, c'est horrible. C'est vendre son corps et j'aimerais tant le quitter mais je n'ai plus d'argent, mon père est mort ruiné, je l'ai tué alors qu'il était ruiné.


NOM ET/OU PSEUDO : Clem, suffira (a)
AGE : 16 ans
RÉGION : Picardie
FILLE OU GARÇON : La dernière fois que j'ai regardé j'étais encore une fille Very Happy
QUE PENSES-TU DU FORUM ? : Très joli forum bien actif, je tourne autour depuis un moment et je me suis finalement lancée So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 200597
ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Par partenariat avec Hungcalf
AUTRES : Il va me falloir une bonne dose de courage pour faire cette fiche So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 164749 So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 853842


Dernière édition par Daphné E. Belmared le Jeu 4 Nov - 20:36, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 13:22

Abbey est déjà prise Wink
Pour moi ça sera Shailene-Woodley, je la trouve très belle, et elle est très rare sur les forums magicmoment
Sinon, bienvenue sur L.A.R I love you
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Jemma Clifft
JEMMY ♈ it takes my pain away, it's a lie, a kiss with opened eyes.
Jemma Clifft

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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 13:31

J'aime beaucoup celle que tu as sur ton avatar alors je dirais celle-ci. magicmoment
Bienvenue et bon courage pour ta fiche. redcarpetfish
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 13:50

Merci beaucoup vous deux bulle Oui, je crois que je vais garder shailene So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 24993


Bell et Dobrev blooop yaaah
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 13:57

Bienvenue sur le forum ♥
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 14:04

Daphné J. Belmared a écrit:
AUTRES : Il va me falloir une bonne dose de courage pour faire cette fiche So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 164749 So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 853842
    Je te fais une petite danse pour te donner du courage : pommepomme 93 So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 214864 So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 875703 yeah danse2 *out*
    je viens de capter que : 93 = village people ! (...) YMCA (Cool

    Bienvenue I love you
    et bonne continuation pour ta fiche (:
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 14:05

Merci urock


HAN quelle belle danse magicmoment redcarpetfish
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 14:18

    Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue Smile
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 14:18

Bienvenuuue x)
Bonne chance pour ta ficheuh menebaguette
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Jane Rosebury
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Jane Rosebury

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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 16:41

WELCOME magicmoment
et bon courage pour ta fiche ♥️
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 18:06

Bienvenue parmi nous ♥
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 18:07

Bienvenue. Wink
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 20:33

bienvenuuuuuuuuuuuuuuue azerty
bonne rédaction de fiche et puis bon courage

pommepomme mais tu peux le faire *out*
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 20:45

Bienvenuuue ! Bonne chance pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMar 2 Nov - 22:21

BIENVENUE bigsmile
j'admets ne pas du tout reconnaître l'actrice que tu as choisis shame on me cache1
Mais je la trouve vraiment jolie et très mignonne magicmoment je te la réserve (:
Bonne continuation à toi pour la fiche fireflies
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMer 3 Nov - 1:50

    BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE SUR LAR ! iloveu
    Merci beaucoup de ton inscription.. magicmoment J'avoue ne pas connaître ta célébrité, mais je la trouve très jolie et c'est un commentaire d'un vrai garçon derrière l'écran ! lmao

    Aussi, voici une petite explosion (comme j'aime appeller ça) pour te donner du courage pour ta fiche :

    Spoiler:

    Franchement, y'a tout un monde merveilleux à découvrir après cette étape, elle sera bientôt terminée, courage ! cowboyman
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMer 3 Nov - 10:33

Merci beaucoup à tous So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... 444644 Quel accueil magicmoment


merci Liam lmao Magnifique explosion *.*

Spoiler:

Je poste ma fiche petit à petit, j'ai commencé par la fin (je sais c'est pas logique lmao)
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyMer 3 Nov - 23:04

Quelqu'un qui commence par la fin, j'adore. lmao Et derien. Wink
En passant, ta signature est magnifique. (a)
OK, j'arrête le flood. redcarpetfish
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyJeu 4 Nov - 20:33

Yeah, thank you sexy guy calinou bulle


Je crois que j'ai terminé ma fiche write
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Joey Winters
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyJeu 4 Nov - 21:07

Bienvenue. I love you
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyJeu 4 Nov - 21:09

Merci jolie Maxine lovelovelove
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... EmptyVen 5 Nov - 0:44

Mon dieu, tu m'as donné envie de pleurer avec ton histoire lmao non mais vraiment, c'est merveilleusement bien écrit, c'est incroyable, les idées sont différentes, nouvelles, parfaites ? C'est déroutant combien tu as peaufiné le personnage de Daphné - Elizabeth si elle veut :P - c'est juste différent et j'ai adoré, j'ai vraiment vraiment adoré ton histoire, parfait.
Dans le fond, tu as peut être répondu trop brièvement aux questions mais après tout, tu y réponds déjà très bien dans ton histoire, donc je valide tout de même et ce avec plaisir ! (:
Un grand bravo pour ton histoire,
& Bon jeu parmi nous magicmoment
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MessageSujet: Re: So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... So look with your heart, and not with your eyes. A heart understands, a heart never lies... Empty

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