| Sujet: Charlie Grace Tilman ♣ 100% Jeu 30 Sep - 19:28 | |
| © mélodique. TILMAN, CHARLIE GRACE ♣ 23 Ans. feat. Amber Heard. ♣ I'd like to make myself believe
« - Alors tu as sérieusement l'intention de partir, comme ça ? En me laissant derrière toi ? En laissant ta fille derrière toi ? - Je suis désolé, mais tu vois, ce n'est pas la vie dont je rêvais, je suis jeune encore, tout ira bien pour toi, je sais que tu feras un merveilleux père, et puis tu viens de terminer tes études, tu as déjà cette offre d'emploi à l'hôpital, et tes parents t'aideront. On ne peut pas dire qu'ils soient pour cette union de toute façon. - C'est comme ça que tu essais de te justifier ? Tu as mis neufs mois avant de te rendre compte que tu n'étais pas faite pour ça ? Tu te fous de moi ou quoi ? Dégages, je crois qu'il vaut mieux que tu dégages, après tout cet enfant n'a pas besoin d'un mère comme toi. Si c'est ce que tu veux, soit, dans quelques années je dirais à cette petite fille que sa mère l'a lâchement abandonné, tu peux être fière de toi. Maintenant dégages, et il vaut mieux que l'on ne se revoit jamais. N'espère pas revoir un jour ta fille non plus. »
Mon père n'a jamais voulu me parler de ma mère. Tout ce que je sais c'est qu'elle est partit quand j'avais quelques mois, en laissant un homme profondément blessé derrière elle. Mon père a toujours voulu me protéger, j'ai toujours été sa petite princesse, enfin il faisait de son mieux. Les médecins travaillent beaucoup, mais il faisait ce qu'il pouvait. Il a toujours été assez strict, un peu trop même, et maladroit, il y a certaines choses pour un père difficile à expliquer à sa petite fille. Je ne crois pas qu'il se soit un jour remis de la trahison de la femme de sa vie, ma mère. Je me suis finalement habituée à voir une floppée de blondes décolorées partir en cachette au petit matin. Ses efforts pour me le cacher ne menaient pas à grand chose. Je n'étais pas toujours d'accord avec lui mais malgré tout je l'admirais beaucoup, je n'ai jamais essayé de jouer les rebelles, sachant pertinemment que c'était inutile. Lui même venant d'une famille très croyante et légèrement coincée. Heureusement, j'ai tout de même échappé à la prière avant le déjeuner. Par contre je ne suis pas passée à côté du pensionnat chrétien de fils à papa où l'uniforme était de rigueur. Avant mon entrée au collège nous avons eut une longue discussion, il ne voulait pas m'imposer le pensionnat mais je comprenais que c'était plus simple pour lui. J'ai donc passé ma scolarité en pension, on s'appelé régulièrement, et je rentrais chaque week end. Ce n'était pas si mal. En fait je m'y suis même rapidement habituée. J'y ai vécu pas mal de premières fois, et je me suis beaucoup amusée là bas. Les règles étaient bien trop stricts pour être respectées, ainsi les garçons connaissaient toutes les astuces pour s'introduirent dans les dortoirs des filles, nous savions comment organiser des fêtes secrétes délirantes, et je pouvais sortir avec les garçons qui me plaisaient sans avoir à me justifier auprès de mon paternel. Quand je revenais le week end nous étions heureux de nous retrouver, et tant que mes notes ne baissaient pas, et que je ne me faisais pas de tatouages ou piercings en cachette tout allé pour le mieux. Il voyait toujours en moins un petit ange, et je lui ai toujours laissé cette illusion, c'était mieux pour tout le monde, on évitait les scandales, il était fier de moi, et loin de se douter du nombre de shoot de tequila que je pouvais avaler et du nombres de garçons avec qui je flirtais. J'avais presque dix sept ans quand un week end, je le vit assis devant la table de la cuisine, l'air grave, m'attendant pour discuter.
« - Lily, il faut qu'on parle. Je vois cette femme depuis quelques temps, nous nous sommes rencontré à l'hôpital, c'était une patiente. Je n'ai pas voulu t'en parler jusque là, je ne pensais pas que ça allait devenir si sérieux. - Oh ... Tu as rencontré quelqu'un ? Tant mieux, c'est bien. - Oui, seulement, elle n'est pas d'ici. Elle est venue en Australie pour le travail et dans un mois elle repart chez elle. En Italie. - Tu ... Tu vas la suivre ? - Nous allons la suivre. - Mais, vous n'êtes même pas mariés ! Tu es prête à tout plaquer pour elle ? Me faire tout plaquer, pour elle ? - Chérie, je sais que ce n'est pas évident. Son père à un poste important dans un grand hôpital, je trouverais rapidement un job, et elle a une fille, un peu plus jeune que toi. Elle a divorcé il y a quelques années. Je sais que c'est difficile lily mais c'est Milan, je suis certain que tu te plaira là bas. Tu me parles toujours de chaussures italiennes, et de ces grands défilés à Milan. Elle ne peut pas emménager ici à cause de son ex mari, il ont la garde partagé de leur fille. Je sais que je t'en demande beaucoup, mais essais au moins de l'envisager, d'accord ? - L'Italie, hein ? ... Après tout, pourquoi pas ... Tu aurais pu trouver une fille du coin quand même. »
J'ai passé des nuits blanches à peser le pour et le contre. Les italiens et leur accent craquant, la Fashion Week de Milan, voir mon père heureux. Contre, le risque qu'il aille trop vite, vivre avec une peste de quatorze ans, et abandonner mes amies ... Je ne sais pourquoi, mais les italiens et leur accent craquant ont gagné. Je n'aimais pas particulièrement cette femme, mais je la tolérais, je détestais sa garce de fille pourrie gâtée, et j'avais sans cesse l'impression que ce n'était pas réel, cette nouvelle famille plus ou moins unie, j'avais toujours eut mon père pour moi toute seule. Curieusement pendant les cinqs années que j'ai passé là bas, il me laissé beaucoup plus de liberté. Je me suis vite intégrée dans mon nouveau lycée, c'était bizarre de ne plus être en pension mais les gens étaient acceuilants, et, toujours aussi volage, j'étais aux anges, il y avait les garçons de mon lycée anglophone et les italiens qui fondaient littéralement devant mon accent. Et réciproquement. En dépit des garçons et des magasins de luxe je ne me suis jamais senti très à l'aise, je n'avais pas l'impression d'être chez moi, je ne voulais pas blesser mon père. Il semblait réellement heureux avec cette femme, alors je me devais d'être heureuse pour lui, je ne voulais pas être la fille grincheuse qui gâche tout, je prenais sur moi et ne cessé d'afficher un sourire bienveillant. Je suis allée à l'université là bas, pendant quatre ans. J'étais une adulte, enfin presque, et je me sentais exclue dans cette famille, j'avais l'impression que rien ne me retenais vraiment là bas, l'Australie me manquait. Mon père avait trouvé ce qu'il avait sûrement toujours désiré, même lorsqu'il me disait que je lui suffisait, et j'avais l'impression d'être de trop. C'est un peu égoiste de ma part, je n'allais pas vivre chez papa pour toujours de toute manière, il se serait retrouvé seul, et j'aurais certainement culpabilisé. Alors c'était peut être mieux ainsi, j'ai retrouvé mon pays natal et nous gardons toujours contact, il m'envoit régulièrement de l'argent et des cadeaux, et je l'appelle régulièrement pour lui tenir au courant de ce qui se passe dans ma vie. Mon boulot, mon nouvel appart', la vie en tant qu'adulte quoi. Il me demande souvent quand est ce que je trouverai quelqu'un qui me rendra heureuse comme lui a trouvé. Et je réponds gentiment que je me consacre à ma carrière en riant intérieurement, parce que je ne laisse pas vraiment sa chance au grand amour. Il faut avouer que faire la fête et finir avec un nouvel inconnu chaque soir est bien plus divertissant.
♣ Can I ask you some questions ?
AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? :: Je ne sais pas si mon histoire avec mon premier petit ami Billy, à douze ans, compte, mais il était tellement amoureux de moi qu'il m'offrait toujours son dessert à la cantine. Tout le monde nous trouvé adorable. Et on l'était vraiment. Enfin, je crois que Billy, du haut de son mètre cinquante est le seul garçon qui ne m'ai jamais déçu. Je l'aimais beaucoup mais à douze ans peut on parler d'amour ? Je m'attache rapidement aux gens en général, mais je met toujours une certaine distance avant que les choses ne deviennent sérieuse à ce niveau là, alors non je ne crois pas avoir déjà été vraiment amoureuse.
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Je suis née ici. J'avais à peu près seize ans quand mon père m'a annoncé que nous déménagions pour l'Europe. C'était étrange d'être à la fois triste et excité par quelque chose d'aussi énorme que de quitter sa ville natale pour partir à l'autre bout du monde, mais j'ai en quelques sortes toujours su que je reviendrais ici un jour. Après tout, je suis née à Sydney, j'ai grandit à Sydney, l'Italie n'était qu'un passage, un passage fantastique, mais aussitôt les études terminées j'ai pris le premier vol pour l'Australie, car il n'y a qu'ici que je me sens vraiment chez moi.
AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? :: J'adore mon travail ! Je n'ai pas toujours rêvée d'être styliste, enfin j'ai toujours été attirée par le milieu de la mode, et j'avoue le glamour et les pailettes y sont aussi pour quelque chose, j'ai eu ma période mannequin, ma période photographe, oh et bien avant ça ma période princesse ou astronaute, mais j'ai finalement trouvé ma voie, ce pour quoi je suis douée, je suis peut être naive mais je ne vois que les bons côté de ce boulot, et je me plaît vraiment dans ce que je fais.
Dernière édition par Charlie G. Tilman le Sam 2 Oct - 21:57, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: Charlie Grace Tilman ♣ 100% Ven 1 Oct - 9:20 | |
| Bienvenue parmi nous. |
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| Sujet: Re: Charlie Grace Tilman ♣ 100% Sam 2 Oct - 22:48 | |
| Bonjour Charlie ! Ta fiche est vraiment excellente. Tu ne fais pas de fautes d'orthographe, c'est bien écrit, on saisit bien tout, en bref j'adore. Ton travail est irréprochable, très bon. Et c'est avec plaisir que je te valide, bravo pour cette histoire et bon jeu ! Si tu as le moindre souci à avancer parmi nous, fais-moi signe, mais l'intégration devrait se faire en un claquement de doigts. (: |
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