« Détends-toi et laisse moi faire. » avait commencé le très cher Andrew. Sa position, son sourire (que Derek ne pouvait voir sauf s'il venait à tricher) , ses mains sur cette ceinture, il avait aucun doute possible sur ce qu'il s'apprêtait à faire. Une petit douceur après cette longue et éprouvante journée, pourquoi pas ? Si le journaliste l'acceptait, dans l'esprit du garçon à la longue pratique, il pensait que cela ne pourrait qu'aider à faire redescendre la pression accumulée. En tout cas, c'était ce qu'il avait toujours pensé depuis la première petite douceur qu'il avait pu faire à l'arrière du grill Sam & Bob en Nouvelle Zélande. C'était peut-être pas l'expérience idéal, mais voir obligatoire dans le petit village où il vivait. Et, malgré l'odeur de graillon et de la peur de se faire surprendre, c'était un excellent souvenir – non, pour l'aspect pervers. Mais, tout simplement car il se souvenait de l'image sourire de satisfaction de son partenaire et les gestes tendres qui avaient suivit avec une personne qui compta beaucoup après dans sa vie : Bradley.

Le médecin défit donc cette ceinture dans un bruit de cliquetis sourd. Il ouvrit le pantalon avec délicatesse, mais une très grande résolution. C'est lui ici qui prenait les commandes et Morrison n'avait pas avoir peur, il allait tout faire pour l'envoyer au 7ème ciel. Le jeune homme tira ensuite le pantalon pour le faire descendre jusqu'au genoux. Toujours dans les mêmes gestes lents et tendre, il se pencha pour déposer un baiser sous le sous-vêtement du beau brun. Ensuite, Drew' retira la dernière protection de son chevalier et fit courir sa main sur sa lance. Loin d'être novice en la matière, il agita sa main graduellement, tout en continuant de se pencher pour déposer des cours baisers sur tout ce qui faisait de Derek un homme. Sullivan aurait pu déjà commencé sa gâterie, mais pour lui, ce genre de gestes étaient important. Il était pas ici pour violer son ami, mais pour lui procurer beaucoup de plaisir. Et, qui sait faire germer dans son esprit simplement la possibilité que le plaisir avec un homme n'avait rien de traumatisant.

La main toujours occupé dans cette danse minutieuse, il chercha avec son autre main son portefeuille dans l'arrière de la poche de son pantalon. Garçon prévoyant ou complétement pervers ? Andrew avait toujours un préservatif sur lui. En tant que médecin, il ne pouvait que souligner l'importance de se protéger en toute circonstance. Il n'était point malade et ne pensait pas que Derek l'était, cependant il était assez responsable pour agir ainsi. Une fois entre ses doigts, il déchira la protection pour en faire sortir le préservatif. Puis, avec une grande dextérité, il enfila une nouvelle armure à son fier chevalier. Son cœur s'emballa et la température monta d'un cran, le plaisir grandissant aussi en lui. Il ne put résister plus longtemps et se dirigea sans sourciller sur la lance de son chevalier.

Il commença doucement, descendant et remontant sa tête. Il s'appuya sur les hanches du journaliste pour se donner plus d'amplitude. De son expérience, il savait qu'ici le plus important était d'agir par rapport aux réaction de son amant et que tout était une question de rythme. La lenteur donc céda à une courte accélération tout en regardant les expressions sur le visage du dite concerné. Puis, graduellement le mouvement se fit plus rapide, une main se détachant pour caresser une autre partie importance de l'anatomie masculine – juste en dessous de cette lance. Andrew s'attelait avec passion à sa tache, prenant grand plaisir à donner du plaisir. Il continua cette danse pendant des longues minutes, prenant un malin plaisir à jouer sur la cadence : accélérant et décélérant rapidement. Il était loin de se forcer, mais le problème chez le médecin c'est qu'il se posait bien trop de questions – Derek et Andrew n'étaient pas si éloignés de ce côté. Est-ce que son voisin se forçait ? Est-ce qu'il voulait lui faire plaisir ? Après-tout, il lui avait souligné la possibilité d'aller voir ailleurs...

Andrew s'arrêta dans un dernier mouvement très appliqué pour essayer de soutirer un spasme à son amant. Il remonta la tête et s'avança jusqu'au visage du journaliste en essayant de ne pas l'écraser. Il déposa un baiser approfondi sur ces lèvres offertes. Puis, il ne peut s'empêcher de demander. «  Cela te plait ? Tu veux que je continue ? » lui-murmura t-il dans un souffle brûlant. Son corps lui-même en feu, alors qu'il reposait sur le beau brun, le journaliste pouvait voir que tout cela ne le laissait pas du tout en reste. Tout chez lui étant aussi dur que du granit.

Se détendre et le laisser faire. C’était bien ce que Derek se répétait dans sa tête pour le moment. Il pencha légèrement sa tête, comme s’il aurait pu voir le jeune homme agir plus bas, mais il était évident qu’en ayant les yeux clos et cette cravate devant, qu’il n’y voyait rien. Il sentait juste les mains d’Andrew qui défirent la ceinture pour ensuite faire de même avec le pantalon qui se retrouva plus bas sur ses jambes. Il inspira plus longuement, sachant qu’il pouvait encore tout arrêter là, mais l’envie n’y était pas. Il ne pouvait pas constamment refuser les choses, tout en disant vouloir tenter tout pour que cela marche entre eux. Et il voulait que ce soit le cas. Sans penser au monde qui les entourait, juste eux deux, le journaliste le voulait. Car pour ce qui était du reste, cela il verrait plus tard.

En tout cas ces pensées furent chassées quand il sentit les mains de son ami lui abaisser le caleçon. Il avala sa salive, tentant sur le coup de penser à autre chose. Mais la main d’Andrew qui se posa autour de lui, lui fit rapidement revenir sur l’instant présent et leur réalité. Inspirant à ces premières sensations qui se créaient en lui, Derek reposa ses mains sur les bras de son ami pour les y serrer légèrement. Il tourna la tête dès les premiers baisers de son ami sur lui. Même si Andrew l’avait déjà fait et même s’il s’en rappelait, ses souvenirs de la dernière nuit passée ensemble était décalé pour qu’il puisse vraiment savoir ce qu’il avait ressenti cette nuit là. Mais il savait qu’il avait aimé et savait que ce serait pareil pour maintenant. Simplement en sachant qu’il partageait un tel moment avec Andrew, lui faisait déjà plaisir.

Le journaliste tourna la tête vers le jeune homme quand il le sentit un peu plus agité. Il fut tenté de demander ce qu’il y avait ? De peur surtout que quelque chose aille pas, mais se tut en entendant un léger bruit de déchirure. La raison de celle-ci germait dans son esprit et la confirmation ne se fit pas attendre bien longtemps en sentant le préservatif sur lui. Derek se mordit la lèvre, s’empêcher de laisser quoi que ce soit s’échapper de sa gorge, quand il sentit la chaleur l’envahir. Sa respiration s’accéléra aux rythmes un peu plus rapides du médecin. Le journaliste posa une main sur les cheveux de son ami, pour suivre le mouvement de celui-ci. Son autre main resta accrochée au bras d’Andrew, y serrant parfois les doigts à quelques impulsions plus fortes. Derek lâcha un soupire de plaisir en sentant la main de son ami s’inviter à son tour. Dans son esprit, les gestes du médecin prenaient forme, à défaut de visuel direct. D’autres soupires s’échappèrent entre deux respirations plus brûlantes l’une que l’autre. La chaleur se faisait ressentir jusqu’aux bouts de ses doigts, mais surtout au creux de ses reins. Il se mordit la lèvre inférieure un peu plus fortement, pour évacuer le désir qui était en lui. Ses lèvres laissaient sans cesse s’échapper des souffles brûlants, tout comme l’était le reste de son corps à la tendresse qu’Andrew lui accordait.

Il tressaillit, tout en lâchant un grognement de plaisir en sentant par la suite son compagnon se reculer. Derek s’humidifia les lèvres, la respiration toujours rapide. Andrew lui faisait tellement de bien. Il lâcha le bras de son ami, le sentant se rapprocher de lui. Les lèvres d’Andrew se posèrent sur les siennes et il ne tarda pas à lui saisit la nuque pour le tenir contre lui et de l’embrasser avec toute la passion et le désir qu’il avait en lui. Et de sentir le désir sur une certaine partie du corps du médecin, ne pouvait que décupler le sien. « Cela te plait ? Tu veux que je continue ? » Continuer ? Derek leva sa main et fit passer son pouce sous la cravate pour la retirer, le lâchant par terre. Le regardant droit dans les yeux, le journalise fit les lèvres de son ami à nouveaux siennes, tout en passant une main sur les fesses de celui-ci. Il trouvait même mal qu’Andrew soit toujours habillé.

Derek serra sa main sur les fesses de son ami, tout en le serrant un peu plus contre lui. « C’est toi que je veux », avoua-t-il sans détour, sans le quitter des yeux. Il brûlait de désir pour le jeune homme et il ne pouvait pas permettre que son ami reste sur sa faim. Surtout il ne voulait pas. Il voulait partager ce moment. Le fait qu’il n’ait jamais ressenti des lèvres sur lui avec une telle intensité, le rendait désireux à posséder totalement Andrew. « Je veux pouvoir te faire l’amour et te regarder dans les yeux », murmura-t-il contre les lèvres du jeune homme, les embrassant également. Et s’imaginer en train de partager ce plaisir avec lui était loin de le dégouter, au contraire, il en ressentait le besoin vital. Derek ne pourrait plus se passer de son ami. Andrew venait de prendre une place bien trop importante dans sa vie et…