Je suis née un vingt trois mai il y a vingt deux ans de cela. Ma mère était une jeune femme de dix neuf ans quand elle m'a eu. Je n'ai jamais connu mon père ce dernier ayant abandonné ma mère quand il a appris qu'elle était enceinte. Ma mère m'a donnée le nom de Loane en hommage à sa propre mère décédée peu de temps avant ma naissance. J'eus une enfance parfaite. En tout cas je l'a trouvée parfaite. Avec ma mère nous avons voyagé, beaucoup voyagé. Nous avions peu de moyen, mais on s'en sortait. On restait un an maximum dans une ville, le temps de remplir le compte en banque et on repartais ensuite dans une autre ville. A à peine sept ans j'avais déjà vue mont et merveille : Paris, Los Angeles, Hollywood, L'inde, Dublin et bien d'autre ville encore. J'avais une enfance rêvée. Qui ne rêverait pas de voyager autant ? De voir tant de belle chose ?! Je suivais des cours par correspondance, ne pouvant en aucun cas aller à l'école. Je vivais ça parfaitement et ma mère était une excellente prof. Puis un jour ma mère appris qu'elle avait un cancer, j'avais dix ans. Un soir elle vint me voir dans ma chambre alors que je regardais Le Roi Lion. Je m'en rappel encore aujourd'hui. Elle s'est assise sur mon lit m'a regarder et m'a dit « Princesse faut que je te dise un truc important ! ». Elle avait appuyée sur pause et m'avait regardée sérieusement tout comme je l'avais regardée ainsi et elle avait poursuivit « Je suis malade ma belle ! J'ai un cancer ! Alors tu sais je vais … je … je ne vais pas très bien aller pendant quelques temps … Je suis désolée ma chérie mais nous allons arrêter les voyages pendant quelques temps ». Je l'avais regardée et avait souris. Je ne comprenais pas à cette époque là. Encore trop naïve pour ça. Je lui avais répondu « Hakuna Matata maman ». Elle avait rit. Quand une de nous allée mal ou quoi que ce soit. On avait l'habitude de ce dire hakuna matata. Six mois après elle rejoignit les cieux. Je partis en famille d'accueil à Paris. J'avais onze ans. Et j'intégrais pour la première fois de ma vie une école, ce fut horrible. Pendant plus de deux mois je n'ai pas prononcé un mot. J'étais là sans être là. Après les jours et les mois on passé et je m'y suis fait. Durement mais je m'y suis fait. Maman me manquais tellement. Je fessais ça pour elle car je savais qu'elle aurait voulue que je sois heureuse. Alors je fessais en sorte d'être heureuse pour elle.




Ma mère me manquait tant. J'avais a présent seize ans. Et je ne vivais que pour une chose : que ma mère soit fière de moi des cieux. Je voulais la rendre fière. Je travaillais pas à l'école, je me droguais pas , je ne buvais pas, je ne fumais pas. Rien de tout ça. Après les cours je rentrais directement à la maison, de ma famille adoptive. Et je travaillais encore. Puis il y eu ce garçon, ce nouveau au lycée. Il avait dix sept ans mais il était si beau et son regard a tomber. N'étant pas du genre timide je suis directe allée lui parler et nous sommes devenu ami. On passait beaucoup de temps ensemble. On rigolait, on fessait les imbéciles. C'était si facile d'être enfant rien que quelques instants. Puis nous avons échangés notre premier baiser, si doux, si passionnée. Je m'en souviens encore. C'était tout simplement parfais. Et durant trois ans nous vécurent un amour parfait. Je pensais sérieusement au mariage, aux enfants. Nous voulions avoir deux enfants, une fille et un garçon. C'était notre rêve. Un beau mariage, un mariage de princesse comme je rêvais tant. Mais ne dites t-on pas que toute bonne chose à une fin. Il était venue me chercher à l'hôpital, parce que je devais passer quelques examen de routine. Et on venait de m'annoncer que j'étais enceinte. Toute heureuse, j'étais rentrée dans la voiture. Et il avait démarré. Je gardais le silence, jusqu'à ne plu pouvoir et alors je me retournais vers lui avec un grand sourire et lui dis « Je suis enceinte …». Il allait répondre quelque chose, sauf qu'un camion nous a percuté. Et j'ai vue dans son regard, que c'était fini. Après ça je ne me souviens plus de grand chose. J'avais dix neuf ans et ma vie s'était arrêté. A mon réveil, on m'avait annoncé que j'avais non seulement perdu mon amour mais aussi enfant. Je l'avais perdue, je l'ai avait perdu tout les deux. Je me suis demandée si j'étais maudite à ce point, pour perdre tout les êtres cher que j'aimais plus que tout au monde. Je restais plus de quinze jours à l'hôpital, j'avais été salement amoché. Je ne disais rien. Je m'étais renfermé sur moi-même. Il y avait cette image, ce regard, le dernier que j'ai vue de lui, mon dernier souvenir de lui. Parfois des soirs entier je pleurais. De douleur, de perte, de peine. A mon sixième jours d'hospitalisation, ma mère adoptive Carine rentra dans ma chambre et me dis « Beauté ne nous en veux pas hein ! Tu es si mal ! Nous … Nous avons recherchée des choses sur ton père … Et nous avons retrouvée sa trace … Enfin il n'a pas pu venir mais ton demi-frère oui ! ». Un choque oui, cela a eu l'effet d'un choque sur moi. Un demi-frère non mais oh. Il entra dans la pièce et je le regardais de haut en bas. Il me dit d'une voix douce et rassurante bonjour. Je fis juste un signe de tête. Il s'approcha de moi et me pris la main, j'eus un mouvement de recul mais il me serra la main plus fort et me dit « Loane, je sais ce qui t'es arrivée évidemment. Et je sais ce que ça doit te faire de savoir que tu as un frère enfin demi mais qu'importe. Quand Carine est venue me dire ça je ne l'est pas cru, car cela ne pouvait être vrai. Mais j'ai toujours rêvé d'avoir une sœur. Tu as quelques mois de moins que moi. Et notre père est un beau enfoiré d'avoir fait ça à nos mère. Mais il est ainsi. Je sais que cela fait six jours que tu es ici et que tu n'as pas dit un mot ! Alors j'attendrais aussi longtemps qu'il faut je t'attendrais petite sœur ! ». Les larmes s'étaient mise à couler le long de mes joues. Il m'avait touchée là en plein cœur. Malgré ma douleur intense aux côtes, je me retournais et le pris dans mes bras. Il me serra et à partir de ce jour-là, j'avais trouvée un grand frère. Protecteur, adorable et qui me fit retrouvais la voix. Les années passèrent. Et il y a deux ans et demi de ça. Je rencontrais Liam.




Liam, ce garçon, si beau, si tendre, si doux mais si joueur et mauvais caractère. Je l'ai rencontré il y a deux ans et demi de ça. Ça été le coup de foudre. Disons que je lui ai foncée dedans maladroitement et quand nos yeux ce sont croisé j'ai eu un raté dans mon cœur. Nous sommes allée boire un verre et de là à commencée notre idylle il sais parfaitement mon histoire et il sais aussi que dans mon cœur mon premier amour y est toujours et qu'il le sera encore et encore éternellement. Il l'accepte et me comprend. Je suis psychologue et j'aime mon métier plus que tout. Je suis à l'écoute des gens, marrante, maladroite, souriante, blessée, sensible, rêveuse, curieuse, têtu. On peut m'aimer comme me détester. Il y a deux jours de cela j'ai appris que j'étais enceinte, enceinte de trois mois. Liam ne le sais pas encore, je ne sais comment lui dire. Et je ne sais pas moi-même comment prendre la nouvelle. Après tout c'était mon rêve d'être maman, mais même si j'aime Liam plus que tout, c'était mon rêve avec mon premier amour. Je ne sais comment lui dire et comment me le faire réaliser. Pour Liam cela fait un an qu'on a déménager à Sydney, pour qu'il soit plus proche de sa famille. Mon demi-frère nous a suivit parce qu'il refuse d'être loin de moi à présent. Enfin voilà je ne sais pas ce que l'avenir nous réserves mais il me tarde de le savoir ….