« Drinking is not the solution, belive me ! » [Pv. Cockaïne Thurther]

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« Drinking is not the solution, belive me ! » [Pv. Cockaïne Thurther] 11buhkk

« Sa va ? »

« Est-ce que tu as besoin d'aide ? »

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« Pourquoi fallait-il qu'il soit revenu ? Il ne pouvait pas rester là où il était cet imbécile ? De toute façon, à chaque fois c'est pareil. Il arrive et tout se bouscule. Ma vie est un véritable enfer quand il est là. Il arrive et tout va bien. Il s'en va et c'est la fin. Pourquoi faut-il toujours qu'il se joue de moi comme ça. Ne peut-il donc pas disparaître à nouveau et ne plus jamais se remontrer à moi ? Tu es vraiment nase Cupidon. La prochaine fois, trouve toi un autre jouet parce que moi je démissionne, j'en ai marre de tes conneries. Ça suffit maintenant, laisse-moi tranquille ... »

Assise sur son canapé, Cockaïne parlait toute seule. Il y a deux jours de cela, elle l'avait revu, lui. Deux jours qu'elle avait refusée catégoriquement de sortir de chez elle, de répondre au téléphone et même de manger. Deux jours que tout son passé ressurgissait dans sa tête. Deux jours de pur cauchemar. Cockaïne ne savait plus quoi penser ni même quoi faire. Elle ne s'était jamais préparée à le revoir un jour. Elle pensait que s'en était fini de tout cela. Mais visiblement, ce n'était pas le cas. La visite de sa meilleur amie n'y avait rien changé. Elle avait d'abord refusé de lui ouvrir mais c'était sans compter l'ingéniosité de cette dernière qui lui avait subtilisé le double de sa clef. Par tous les moyens elle a essayé de lui remonter le moral, en vain. Elle, elle était carrément remontée contre lui. Elle ne concevait pas qu'il puisse reparaître comme ça et faire comme si ces sept années d'absence n'avait rien changé. Notre jeune Thurther était au bord du gouffre. Elle n'en pouvait plus de l'entendre râler à longueur de temps, de la voir tourner en rond. Elle voulait être seule, tranquille, en paix et qui plus est, elle voulait pouvoir réfléchir seule. C'est alors qu'elle se leva lentement et qu'elle ramena avec délicatesse sa meilleure amie à la porte. Elle n'oublia pas de récupérer le double de ses clefs, la mise dehors et s'enferma à double tour dans son chez elle. Puis, lentement, très lentement, elle se laissa glisser le long de la porte, les larmes envahissant son doux visage.

Une heure plus tard, la jeune femme tapa du poing sur le sol. Elle n'allait pas se laisser abattre aussi facilement. L'appel de la drogue était bien trop puissant à présent. Elle avait besoin de se droguer, de boire, de faire n'importe quoi en somme. Le visage fermé et la rage au ventre, la demoiselle décida de sortir de chez elle. Elle fila donc sous la douche. Une fois cela accompli, elle se glissa dans sa chambre où elle enfila un mini short en jean, un top noir mettant ses courbes en valeur, quelques babioles, des bottes à talon aiguilles et une veste en jean. Elle ne voulait pas chercher à savoir si ce qu'elle allait faire était bien ou mal, si elle allait bien finir ou quoi que ce soit. Elle voulait en finir avec lui, tout simplement. Elle détacha ses cheveux bruns, attrapa une somme d'argent conséquente, son sac à main et fila sans plus attendre.

La nuit était déjà bien avancée. Cockaïne avait déjà écumé la moitié des bars de Kings Cross. Il ne lui manquait plus qu'une seule chose à présent : sa dose. Elle n'en n'avait pas besoin après tout ce qu'elle avait bu. Cependant, elle en ressentait l'envie. Cette envie que l'on ne peut contrôler. Celle qui vous tiens pas les tripes et vous tord de douleur lorsque vous ne lui répondez pas. Cockaïne en avait l'envie profonde. Il fallait donc qu'elle l'assouvisse par tous les moyens.

Tout avait été parfait. Elle avait bu à ne plus savoir quoi en faire et avait enfin pris sa dose qui lui manquait tant. Non, elle n'avait pas su résister à la tentation cette fois-ci. Tout était de sa faute. Il n'avait pas qu'à se pointer ici. Pourquoi avait-il toujours le besoin de la faire souffrir ? Pourquoi elle et pas une autre ? Cockaïne n'en pouvait plus. Elle tentait tant bien que mal de rentrer chez elle mais elle ne pouvait plus avancer. Elle se décida enfin à se poser pendant un instant avant de repartir. Assise sur le sol, en pleine rue, adossée au mur, elle tentait de retrouver ses esprits mais c'était totalement impossible. Il fallait qu'elle se calme. Il fallait qu'elle le sorte de sa tête, qu'elle l'oubli pendant un moment, cela valait mieux pour elle. Une voix se fit entendre tout près d'elle. Une voix masculine. Elle ferma les yeux et pria pour que ce ne soit pas lui. En les rouvrant, une main s'agitait devant elle. Elle plissa les yeux, tourna la tête vers l'homme en question. Il lui rappelait vaguement lui. Mais ce n'était pas lui. Un peu rassurée, elle le regarda, comme elle le pouvait à dire vrai.

« Est-ce que j'ai l'air d'aller bien et d'avoir besoin d'aide ? Ma vie est un véritable cauchemar alors non, je ne vais pas bien. Il a décidé de me pourrir la vie en refaisant surface après sept ans d'absence alors non, ça ne va pas. Et puis merde, j'te connais pas toi, qu'est-ce que tu me veux, hein ? »

Pas vraiment apte à s'exprimer avec raison et calme, les yeux de demoiselle devinrent humides en peu de temps, sans que les larmes ne lui déferlent sur les joues cependant. Les pupilles dilatées et l'haleine un peu moins fraîche qu'en début de soirée, Cockaïne n'était pas vraiment ce que l'on pourrait qualifier de présentable. En espérant au moins qui ne prennes pas ses paroles au premier degré. Ce n'était pas son intention, c'est certain. Mais que voulez-vous, dans son état, on ne pouvait pas vraiment en faire autrement ...

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« Faut pas trop en vouloir à ce pauvre type ! Pour une fille comme toi, n'importe qui serait revenu... S'il a une petite amie et bah... laisse moi te dire que c'est un connard de première qui mérite même pas une petite larme... ou une ligne de cocaïne... »

« Je m'appelle Isaiah Pearl... et toi ? »

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