|  Sujet: Lilly J. Wilson - [Finish] Ven 12 Nov - 13:34 | |
| ![Lilly J. Wilson - [Finish] Iconalexzjohnsonbe](https://2img.net/h/obsession27.free.fr/boutons/iconalexzjohnsonbe.jpg) © Faith.❝ Lilly June Wilson ❞ feat. Alexz Johnson.
SURNOM(S) : Lilou, Lil'. AGE : 19 ans. GROUPE : The Script. METIER/ETUDES : Etudes en littérature. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire; a connu quelques aventures pour tenter d'oublier son ex qu'elle a quitté il y a un an, en vain. Elle reste amoureuse de lui.
I'd like to make myself believe. « Mais, tu viens d’où ? »
Lilly soupira. Cette question, on avait du lui poser une centaine de fois depuis son arrivée à Londres. Les profs, les élèves de sa classe, les voisins, tout le monde. Il fallait croire qu’ici, voir une nouvelle fille débarquer en cours d’année, ce n’était pas fréquent. Toutes les têtes des enfants qu’elle gardait, histoire de se faire un peu d’argent de poche, étaient tournées vers elle. Comme si elle allait leur raconter une histoire de Cendrillon. Elle attacha ses longs cheveux roux et s’assit sur le lit de l’un d’entre eux.
« L’Australie, tu connais ? »
« Avec les Kangourous ? » demanda innocemment l’une d’entre eux.
« Oui, avec les Kangourous, dit-elle en esquissant un sourire. Et bien je viens de là-bas. Mes parents sont anglais, comme tout le reste de ma famille d’ailleurs, mais comme mon père est chef d’entreprise, il a du déménager dans ce pays. Ma mère n’était même pas encore enceinte de moi lorsqu’ils sont partis de Londres. »
« C’est différent d’ici ? Les habitants sont verts avec un œil en plus sur le front ? »
« Ne raconte pas n’importe quoi. Ils sont comme nous ! Je suis Australienne et je n’ai pas trois yeux ni la peau verte, alors arrêtez de faire cette tête de dégout. »
« Raconte nous ta vie là-bas, comment c’était ! »
« C’était les meilleures années de ma vie. Je suis née en plein cœur de Sydney, et c’est aussi là-bas que j’ai passé mon enfance. Je n’ai jamais été très proche de mes parents ; en fait, j’avais un ami, un meilleur ami même, et je passais tout mon temps avec. On était vraiment très proches, et mes parents l’aimaient bien. J’avais d’autres amis, mais lui, c’était mon préféré. Toutes les bêtises qu’on a pu faire ensemble. Des trucs gentils mais, on riait bien quand même. J’ai passé toute mon enfance avec lui, et même mon adolescence. Il était comme un grand frère pour moi ; ma grande sœur en était jalouse. Elle a toujours été jalouse de moi de toute manière, surtout lorsque je suis sortie avec Austin, mon fameux meilleur ami. J’avais 13 ans. Pourquoi, comment ? Je crois que ça devait se faire en fait. Certains amis ne sont pas faits pour sortir ensemble, mais il fallait croire que ce n’était pas le cas pour Austin et moi. Jamais une dispute au point de rompre, une totale addiction à l’autre. On était parfaits, tout le monde nous enviait. Les plus mignons. Je ne me voyais qu’avec lui, et personne d’autre. De grand frère, il était passé à amoureux. Il était ma vie, mon seul ami… »
Les larmes commençaient à lui monter aux yeux. Elle jeta un coup d’œil à ses poignets, soupira. Des conneries, elle en avait fait. Mais la pire, c’était celle de l’avoir quitté. Onze mois qu’elle était séparée de lui à présent. Qu’elle avait enfermé ses lettres dans trois boites encastrées les unes dans les autres, cachées sous son lit, dans une autre caisse de jouets. Qu’elle demandait à sa mère de ne pas lui donner les lettres qu’il lui envoyait, et qu’elle ignorait les appels qui provenaient d’Australie. Elle essuya une larme qui roulait sur sa joue, baissa la tête. Un enfant s’approcha d’elle et la prit dans ses bras.
« Pourquoi tu parles de lui au passé ? Il ne t’aime plus ? »
« Je l’ignore. Mais j’espère qu’en effet, il m’a oublié, dit-elle en pensant le contraire au fond d’elle-même. Non en fait, quand j’ai eu 18 ans, mon père a eut l’occasion de retourner vivre à Londres. Ils en parlaient déjà depuis longtemps avec ma mère, mais j’étais confiante, sachant qu’il tenait trop à ce job pour risquer de le perdre. Seulement un jour, l’occasion s’est présentée. Et sans me demander mon avis, sans s’occuper de ma vie à Sydney, ils ont déménagé. Du jour au lendemain. Mais je l’aimais Austin, je l’aimais, plus que tout au monde… Il.. Il était tout pour moi, ma vie, mon seul et unique amour… j’avais tout apprit avec lui, tout fait… En quatre mots, mes parents avaient réussi à foutre ma vie en l’air. «On s’en va… ». Je ne pourrais jamais oublier cette sensation du coup de poignard dans le cœur.»
La dernière fois qu’elle avait vu ses yeux, embués de larmes. La dernière fois qu’elle l’avait sentit contre elle, qu’elle avait sentit ses bras autour de sa taille. Debout, devant la porte de chez lui, quelques heures avant son départ. Elle aurait préféré mourir plutôt que de devoir le quitter. Mais ils s’étaient promis de parvenir à surmonter cette épreuve, et de se revoir, un jour. Elle ne chercha plus à essuyer ses larmes ; elles étaient trop nombreuses. Un soupir, un dernier coup d’œil à ses poignets, et elle redressa la tête vers les petits qui ne cessaient de la regarder, l’air triste.
« Mais, vous êtes quand même restés ensembles, non ? »
« Vous devenez bien curieux, petits monstres. Allez, au lit. Dites-vous qu’on vivra heureux, et qu’on aura beaucoup d’enfants. »
Elle les borda, leur souhaita une bonne nuit et se dirigea vers la salle de bain, nettoyer son maquillage qui coulait le long de ses joues. Elle s’appuya sur le bord de l’évier, et se regarda. Elle avait pitié d’elle-même, pitié de ce qu’elle était devenue. Se regarder lui donnait envie de vomir. S’ils étaient restés ensemble ? Oui, mais pas longtemps. Un mois avait suffit pour qu’elle ne supporte plus la distance, et se mette à croire qu’elle ne l’aimait plus. Une lettre, trois mots. « C’est finit ». Du jour au lendemain, sans y réfléchir, elle avait brisé 5 années de bonheur avec lui. Elle se disait que de toute manière, il parviendrait sans difficulté à l’oublier, et qu’il passerait à autre chose et trouverait une parfaite petite amie. Elle avait noyé sa peur d’avoir fait une bêtise dans sa guitare, et avait recommencé une nouvelle vie, tentant de l’oublier en se trouvant un autre petit ami. Elle avait prit le plus populaire, celui que tout le monde aimait et trouvait parfait. Mais, elle n’y arrivait pas. Quand elle le regardait, elle voyait Austin. Elle passait ses soirées à pleurer.
Pourquoi ne pas retourner vers lui ? Il ne la méritait encore moins qu’avant. Il ne méritait pas de se faire jeter comme elle l’avait fait, pour ensuite être reprit sans justification autre que « En fait, je t’aime toujours ». Non, après ce qu’elle lui avait dit, elle voulait qu’il l’oublie. Dix mois qu’elle vivait rongée par le remord d’avoir laissé filé l’homme de sa vie. Elle avait essayé d’autres garçons, en vain. Elle ne pouvait rien faire avec eux, le seul qu’elle voulait, c’était Austin. Leur tenir la main était déjà impossible pour elle. Elle ne leur disait pas « Je t’aime », ne les embrassait pas. Les plaquait au bout de deux jours. Vers le cinquième moi, elle était tellement rongée qu’elle avait essayé d’en finir, voulant débarrasser le monde d’une idiote pareille. A son plus grand désespoir, elle s’était ratée. Personne ne savait pourquoi elle avait fait ça, puisqu’elle ne voulait le dire sous aucun prétexte, trop honteuse d’elle-même. Elle rêvait de ses bras, de ses lèvres, de ses mots, de sa voix, de son corps, de tout. Il était l’homme de sa vie, et elle en avait la preuve à présent. Mais il était trop tard, elle l’avait rejeté. Et comme si le remord ne lui suffisait pas, ses rapports avec ses parents se dégradaient. Elle ne mangeait pratiquement plus, pleurait régulièrement, mais refusait toujours de dire pourquoi. Ce qui avait le don de rendre ses parents fous, puisqu’ils pensaient qu’elle avait des problèmes de garçons, comme toutes les adolescentes, et que ça lui passerait. Ils enchainaient disputes sur disputes, et elle, enchainait fugues sur fugues. Dix mois que ça durait. Elle quitta l’appartement des enfants qu’elle gardait, et reprit sa vie, Austin dans le cœur.
Puis vint un jour où sa mère crisa devant elle. Pourquoi ? Contrairement à son mari, elle se sentait mal de voir sa fille dans cet état. Elle voulait savoir ce qu’elle avait, et depuis le temps que ça durait, elle se doutait bien que ce n’était pas anodin. Elle lui expliqua tout, et la réaction de sa mère fut immédiate. Sans dire le moindre mot à son mari, elle lui acheta un billet d’avion pour Sydney, donna de l’argent à sa fille et l’envoya rejoindre l’homme de sa vie. Elle n’exposa la situation à son mari que lorsqu’il demanda ou Lilly était passée. Il était fou de rage, mais sa mère était heureuse. Sa fille l’était encore plus. Dans quelques jours, cela ferait un an qu’ils s’étaient quittés. Et dans quelques heures, elle allait prendre son courage à deux mains, et aller le retrouver. Elle s’attendait à se prendre un coup de poing dans la tête et à se faire jeter. Mais au moins, elle pourrait le sentir la toucher, et elle pourrait l’entendre. L’idée de se faire insulter par l’homme qu’elle aimait le plus au monde la faisait pleurer. Depuis qu’elle avait quitté Londres, les larmes n’avaient pas cessé de couler. Elle allait enfin le revoir. Et jamais elle se s’était sentie aussi heureuse et apeurée à la fois. Aimer à ce point, ça ne devrait pas être permis.
Can I ask you some questions ?
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: C'est là que l'homme de ma vie habite. Et c'est aussi la ville de ma naissance, de mon enfance et de mon adolescence. J'ai vécu mes plus belles années ici, et je compte bien en passer de nouvelles maintenant que je suis de retour. Partir à Londres était la pire chose qu'il pouvait m'arriver. J'ai tout ici, et je ne compte plus jamais partir.
AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? :: La littérature ? C'est mon dada. Petite déjà, j'aimais lire. Des livres sans doutes moins connus que ceux que je lis actuellement, mais c'était un début, de lire les histoire à la place de mes parents pour m'endormir. Avec le temps, cette passion n'est pas partie. Bon, je n'ai pas comme seul centre d'intérêt la littérature, mais aller en cours n'est pas une corvée pour moi, au contraire. J'aime ce que je fais.
NOM ET/OU PSEUDO : Nolwenn.
AGE : 16 ans.
RÉGION : En haut à gauche !
FILLE OU GARÇON : Fille.
QUE PENSES-TU DU FORUM ? : Zouliiiiie ♥.
ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Pub Rpg Design =D.
AUTRES : Je suis amoureuse ! Et rhm, je serais beaucoup plus présente quand mon pc remarchera, celui ci est un peu.. énervant en fait. Je vais faire de mon possible !
Dernière édition par Lilly J. Wilson le Ven 12 Nov - 23:29, édité 8 fois |
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| | Sujet: Re: Lilly J. Wilson - [Finish] Sam 13 Nov - 0:43 | |
| Un vrai de vrai couple sur LAR ! ![Lilly J. Wilson - [Finish] 853842](/users/2613/29/57/89/smiles/853842.gif) C'est une première, bravo. 
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE SUR LAR ! ![Lilly J. Wilson - [Finish] 224498](/users/2613/29/57/89/smiles/224498.gif)
Merci beaucoup de ton inscription. ![Lilly J. Wilson - [Finish] 24993](/users/2613/29/57/89/smiles/24993.gif)
Ta fiche est vraiment parfaite, complète, écrite de manière superbe, la dernière phrase est très à la hauteur... J'adore tout ! Tu as beaucoup de talent, c'est évident. Tous les éléments sont réunis, tu aussi une excellente orthographe. FÉLICITATIONS. C'est vraiment un plaisir de te lire et vu à la vitesse que tu as prise pour écrire ça, je n'ai pas de doute sur le fait que tu nous seras fidèle. 
ENCORE BRAVO, validée ! |
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![Lilly J. Wilson - [Finish] 282dp1x](https://2img.net/h/i39.tinypic.com/282dp1x.jpg)
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elle est tellement rare 
pourtant je l'adore 
c'est mon prénom 
, du jamais vu jusque là 
