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| pommé en plein cambrousse ❧ PRIVATE | |
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Jane RoseburySKYDEN ☂ it's difficult to love me.
◮ messages : 1582 ◮ date d'inscription : 30/01/2010 ◮ occupation : SERVEUSE DANS UN STARBUCKS, BIENTOT SECRETAIRE CHEZ UN NOTAIRE ◮ envie : DE NE PLUS AVOIR LE COEUR BRISE ?
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| Sujet: pommé en plein cambrousse ❧ PRIVATE Dim 7 Nov - 15:52 | |
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« Quoi ? Pas avant demain ? Vous rigolez j'espère ? ». Jules était au bord de la crise de nerf. Il gesticulait dans tous les sens, faisait les cent pas, se tirait les cheveux. Bref il était en pleine crise. Et cela n'était que le début d'un long périple. Le jeune garçon entendit un « BIP » retentir avant que la communication avec le garagiste ne soit coupée. Plus de batterie. C'est ce qu'on appel être malchanceux ou maudit. Dans le cas de Jules maudit serait plus approprié. Partit de bonne heure pour aller rendre visite à un vieille ami qui habite dans les environs de Sydney en pleine cambrousse, il avait prit le soin de faire le plein, recharger son portable, ainsi que de faire le nécessaire quand on s'éloigne de la ville. Même avec cela, il réussit à tomber en panne, ne plus avoir de batterie et à se retrouver en pleine cambrousse seul et sans aucune ressource. Accoudé sur le pare-chocs de sa voiture flambant neuf, il sentait la chaleur lui brûler le visage. À cette époque de l'année, en Australie, la chaleur est encore intense, surtout en plein après midi. Pour éviter de finir grillé, Jules entra dans sa voiture et pris la place du conducteur. Mais là encore c'était pire. Étouffé par la chaleur ambiante, il ressortit aussitôt. Cela l'agaçait au plus au point d'être coincé sur une route déserte. Premièrement l'ami qu'il était censé rejoindre va se mettre à croire que Jules n'est plus aussi fiable qu'avant, qu'on ne peut lui faire confiance et que de ce fait le jeune homme va encore perdre des parts et donc, de l'argent. Rien de d'y penser, cela l'insupporte. Bousiller son petit commerce sur une simple panne, c'était quand même les boules. Quasi en train de se ronger les ongles, une voiture au loin fit son apparition. Au début pensant que c'était un mirage, le jeune homme réalisa que c'était sa chance pour ne pas être en retard à son rendez-vous. Quand la voiture s'approcha, il gesticula les bras dans tous les sens pour que celle-ci se stoppe. Il se positionna même au milieu de la route pour qu'elle s'arrête. Mais celle-ci se mit à accélérer. Jules dut sauter sur le côté pour échapper à la voiture et ne pas finir en vieille crêpe aplatit. Il fit un rouler bouler dans la terre, et se releva en insultant violemment le chauffard. Couvert de terre, le jeune homme n'avait plus l'allure d'homme classe qu'il était avant avec sa petite chemise blanche devenu marron. Il cracha quelques injures dans sa barbe et retourna s'appuyer contre sa voiture. Cela l'agaçait de voir des gens qui n'ont aucune pitié d'un pauvre jeune homme abandonné à son propre sort.
Les heures défilèrent et le jeune homme se trouvait encore sur sa petite route de campagne, abandonné aux coyotes du coins qui ne se gêneront pas pour se servir de lui comme repas. Habituellement courageux, là Jules était extrêmement sur les nerfs de penser qu'à cause d'une panne il va louper l'affaire du siècle. Et connaissant son ami, il ne va guère apprécier que le jeune homme lui ait posé un lapin. Cela risque d'avoir de lourdes conséquences. Mais se sont les risques du métier comme on dit. La nuit commença à tomber et la fraîcheur des soirées s'installa. Jules entra dans sa voiture et tenta de se réchauffer du mieux qu'il pouvait. Et si demain à la une des infos il y a comme grand titre «Un homme retrouvé congelé dans sa voiture après une panne d'essence ! », Jules savait pertinemment que les nuits dans le coin sont fraîches mais rien que de penser qu'il ne pourrait y survivre lui foutait des frissons. Se mettant à voir défiler sa vie devant ses yeux, le pauvre garçon dévoilait pour la toute première fois une de ses faiblesses, la peur de mourir. Vu comme un homme sûr de lui, courageux et plein d'entrain, qui l'aurait cru qu'une nuit en pleine cambrousse le ferait douter de lui même et le transformerait en une poule mouillée. Alors qu'il commençait à s'endormir il entendit au loin un grognement de moteur. Immédiatement il sortit de sa voiture, et vit au loin des phares. Tous excité il se plaça de nouveau sur le milieu de la route. Et cette fois-ci il ne comptait pas bouger. Fermant les yeux, il gesticula ses bras pour qu'on puisse le voir et cette fois, s'arrêter. Après un léger grincement des pneus, le moteur fut couper et donc la voiture stopper. Poussant un grand soupire de soulagement, le conducteur du véhicule sortit, ou plutôt la conductrice. À cause de ses phares encore allumés, Jules avait du mal à distinguer le visage de celle-ci, cela ne l'empêcha pas de la supplier d'une voix quelque peu fluette. « S'il vous plaît prenez moi ! Je suis ici depuis … fiou des heures et je veux rentrer à la maison !! ». |
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| Sujet: Re: pommé en plein cambrousse ❧ PRIVATE Dim 7 Nov - 20:28 | |
| Sookie&&Julesmade by Dodixe
Allez. Tu peux le faire. Allez Sookie. Ce n’est pas si dur merde ! Tu vas passer le week-end chez tes parents. Ils t’ont invitée depuis tellement longtemps. Ils veulent tellement te voir, tu leur manque à un point que tu ne peux même ne pas imaginer. Allez. Ce n’est pas dur en plus ! Tu prends ta voiture, tu montes dedans, tu mets la clef dans le contact, tu démarres la voiture et tu tailles la route vers Whyalla. Pourquoi fallait-il que ce soit aussi dur d’y retourner ? Peut-être parce que tous les souvenirs heureux de son enfance n’étaient plus présents dans sa tête lorsqu’elle pensait à cette ville… Ne restait que le souvenir horrible de cette fameuse soirée où elle s’était pris le miroir de la salle de bain alors que son fiancé voulait la violer. Elle ne pouvait s’empêcher d’avoir peur, de vouloir ne plus jamais y revenir, même pour tout l’or du monde. Et puis elle avait réussit à s’y décider, un seul week-end, une seule visite avant des années de disparition… Comme elle l’avait fait la première fois. Elle se souvenait du jour où elle était sortit de l’hôpital, qu’elle avait fait ses affaires et qu’elle avait prévenu ses parents qu’elle partait. Elle n’était pas revenu depuis trois ans, trois ans d’absence, sans réellement donner des nouvelles à ses parents, sans les voir parce qu’elle ne voulait même pas qu’ils se déplacent jusqu’à Sidney, de peur qu’ils découvrent son travail et qu’ils soient encore plus déçus de ce qu’elle était devenue… Elle avait donc pris la décision de s’écarter de ses parents pour mieux les retrouver le moment venu. Et celui-ci était venu parce qu’elle avait enfin pris la décision de s’y rendre, seulement pour une journée, préférant ne pas rester trop longtemps là-bas. Elle s’était donc levée assez tôt, se dépêchant de se préparer pour ensuite tailler la route vers la ville de son enfance. Elle fit bien attention à ne pas passer devant son ancien appartement où elle avait vécu les pires moments de sa vie avant d’arriver chez elle, enfin, la maison de son enfance. Elle sortit de la voiture et s’approcha de la porte d’entrée, frappant trois coups distincts pour les prévenir qu’elle était enfin arrivée. Et puis les retrouvailles, elle n’y croyait pas, elle était bien là ! Elle se laissa porter par l’émotion et tomba dans les bras de sa mère, se blottissant comme elle l’avait fait toute petite, comme elle avait toujours fait. Elle se mordit la lèvre et se mit à pleurer, laissant enfin les larmes qu’elle avait trop retenues rouler sur ses joues. Elle n’y croyait pas, elle ne pouvait l’admettre, elle retrouvait enfin ses parents après trois ans d’absence. Elle n’avait pas prévu que tout se passerait de cette façon-là et puis son père arriva et alors qu’elle s’attendait à avoir le droit à des embrassades chaleureuses, elle sentit plutôt sa main entrer en contact violement avec sa joue dans une claque bien sentie. Elle sentit son visage tourner sous le choc, une grosse marque rouge en forme de main se dessinant à l’endroit de l’impact. Ca elle s’y était attendue, elle observa son père dans le blanc des yeux avant de fondre en larmes et de venir se blottir contre lui, lui faisant comprendre qu’elle était désolée pour tout ce qu’elle leur avait fait subir pendant ces années d’absence. Elle comprenait… Elle savait très bien que le choix qu’elle avait fait n’était pas le meilleur pour ses parents mais elle l’avait fait pour son bien à elle alors ils devaient bien comprendre… Au fond d’eux, qu’elle n’était pas une simple gamine qui part sous un coup de tête, cette décision était bien parce qu’elle ne pouvait plus rester ici sans être terrifiée et ça, ils le savaient tout autant qu’elle…
La journée avait passé à une vitesse folle, la jolie brune ne réalisant même pas qu’il commençait déjà à se faire tard, ne réalisant même pas que durant toute cette journée passée ici, elle n’avait pas pensée une seule seconde à cette peur sourde et violente qui l’avait prise lorsqu’elle avait franchit le panneau disant qu’elle était la bienvenue à Whyalla. Elle n’y avait pas pensé une seule seconde… Avant de franchir le perron de la grande maison de son enfance et de se rendre, seule, dans la nuit qui venait de tomber, vers sa voiture. Et s’il avait enfin pu sortir de prison ? Et si il la cherchait et attendait son retour en ville pour lui faire du mal, avoir une potentielle vengeance et qu’il aurait ruminée pendant trois longues années ? Elle se posait tellement de questions… Elle avait peur… Elle ne pouvait plus rester ici… Se mettant à courir frénétiquement, elle prit ses clefs et ouvrit la porte de sa voiture de s’installer à la place du conducteur, la fermant à clef avant de pouvoir respirer. Elle devenait paranoïaque, elle ne pouvait pas rester ici une seule seconde de plus alors elle se décida enfin à tourner le contact pour faire la route vers chez elle. C’était une très bonne idée de rentrer… Oui, une très bonne parce que demain elle allait devoir retourner bosser à sa fameuse boite de striptease, elle allait retrouver cette vie qu’elle n’avait peut-être pas voulu comme ça mais qu’importe, elle la retrouvait tout de même. Elle roula le plus lentement quand même, ne voulant pas vraiment retrouver cette vie, ne voulant pas vraiment retourner à Sidney parce que là-bas il lui manquait peut-être quelque chose… Comme à Whyalla elle avait perdu quelque chose… Mais c’est alors qu’elle aperçu quelqu’un sur la route, au beau milieu de la route, lui faisant de grands signes pour qu’elle puisse s’arrêter, ce qu’elle fit, pas vraiment sûre que c’était la meilleure chose à faire mais bon, elle n’allait pas l’écraser le pauvre ! Elle s’arrêta donc, le jeune homme étant éclairé entièrement par les phares. Elle sortit de l’habitable, fronçant les sourcils, presque amusée de la situation qui se déroulait sous ses yeux. Elle écouta les paroles sortir de la bouche du jeune homme avant de ne plus pouvoir se retenir et d’éclater de rire. Etait-ce réellement le Jules qu’elle connaissait qui l’appelait comme une pauvre petite fille perdue dans la nature ?! Alors là ça devenait comique, vraiment ! Elle observa sa chemise tâchée de marron, restée blanche à quelques endroits et son air de chien battu. Le pauvre, il avait l’air d’avoir fait la guerre, il était même décoiffé.
Elle eut un petit sourire presque sadique, se tenant contre la portière ouverte, se mordant la lèvre. Alors comme ça monsieur le macho était perdu tout seul dans la cambrousse et pleurait comme une femmelette ?! Alors là, elle aurait du le filmer pour en avoir une preuve pour pouvoir lui faire du chantage un jour ! Elle s’approcha de lui, le bruit de ses escarpins se réverbérant sur le béton sec. Il ne faisait pas si chaud et elle eut un petit frisson, croisant ses bras sur sa poitrine. Après tout, elle n’était pas tellement habillée, elle portait seulement une petite robe blanche serrée à la taille, assez légère, un peu trop même car la journée avait eut beau être chaude, la soirée risquait de ne pas l’être et elle allait bien avoir froid. Elle eut un petit sourire moqueur avant de lui dire d’une voix presque maternel : « Viens-là Jules… ». Elle s’approcha lentement avant de tendre les bras et de s’approcher de lui pour le prendre doucement dans ses bras, passant sa main naturellement dans ses cheveux, son autre main glissant dans son dos pour le caresser tout doucement, tentant de… Le calmer ? Oui, elle tentait bien de le calmer ici et en plus, de le réconforter parce qu’après tout, il avait l’air quelque peu épuisé par tout ce qui venait de lui arriver alors les bras d’une jeune demoiselle n’étaient peut-être pas l’endroit le plus agréable mais il était celui qui était sûrement le plus approprié pour un réconfort bien mérité. Elle ne savait même pas depuis combien de temps il était là mais il ne semblait pas vraiment un bon état. Elle ne savait même pas s’il l’avait reconnue ou s’il se demandait encore qui il avait dans les bras. Le pauvre, il devait sûrement se dire qu’elle était une folle furieuse qui le tutoyait et qui le prenait dans les bras comme ça, juste pour le plaisir. En tout cas, elle avait dit son prénom alors il avait du la reconnaître et puis, il n’avait pas encore bougé alors il devait bien l’avoir reconnue, elle portait le même parfum que d’habitude, il avait du la reconnaître comme ça… ou pas ! Elle s’en fichait un peu de la manière dont il l’avait reconnue d’ailleurs ! S’écartant quelque peu, la jeune femme passa ses mains sur les joues de son ami avant de lui dire avec un sourire rassurant : « Mais qu’est-ce qui s’est passé pour que tu sois dans cet état et puis… Pourquoi t’es ici ? Comme ça ? Tout seul ? Pommé… ». Sookie ou comment bien enfoncer Jules dans sa situation merdique ! Mais il pouvait toujours se moquer d’elle parce que oui, elle était placée devant les phares et sa robe blanche devenait transparente, laissant apparaître les formes harmonieuses de son corps de stripteaseuse. Si elle s’en était rendue compte, elle aurait plutôt gênée mais là, à vrai dire, elle ne voyait rien et Jules voyait tout, jusqu’aux formes de ses sous-vêtements sous la robe, comme quoi, aujourd’hui elle aurait peut-être du se retenir de s’habiller aussi peu car elle aurait pas eut la honte de sa vie… Oui parce qu’elle souriait toujours tendrement, ne se doutant absolument de rien… |
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| Sujet: Re: pommé en plein cambrousse ❧ PRIVATE Sam 13 Nov - 22:33 | |
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Un homme fort et sans faiblesses, voilà ce qu'est Jules ou du moins ce qu'il laisse paraître. Peu de gens savent ce qu'il a vécu. Il a beau dire qu'il a vécu à Paris puis à New York, personne ne sait ce qu'il y a fait. Il ne parle jamais de ses parents. Et réellement, qui connaît véritablement Jules ? Personne. Personne n'a réussi à desseller sa douleur et à la voir. Oui Jules est une personne torturé, voir psychologiquement atteint. Pour lui, la vie qu'il mène est banal. Ce qu'il fait est légal et juste car il ne fait que profiter de la vie. Certes il profite mais il se créer une vie, il se créer un personnage et s'éloigne de qui il est réellement. Et tous cela pour quoi ? Pour fuir son passé, ses origines, le garçon qu'il était avant. Donc oui Jules est une personne dérangée et totalement seul. Il l'a toujours été de toute façon. Il a toujours subvenu à ses besoins sans l'aide personne. C'est peut être pour cela que son cœur semble si fermé. Au fil des années une carapace c'est formée autour de Jules et cela l'empêche d'être lui même. Et comme si cela ne suffisait pas, le pire c'est qu'il ne s'en rend même pas compte. Comme si son passé n'avait jamais existé. Comme si la douleur et la souffrance n'avait jamais été présente. Comme si l'ancien Jules n'avait jamais existé et qu'il a toujours été le petit prétentieux qu'il est aujourd'hui. Hors il y a de là quelques années Jules était un petit garçon comme les autres. Un peu timide, il avait peu d'amis, n'était pas forcément très bon à l'école et n'était absolument pas le type ultra sportive. Gentil voir même naïve, il aimait beaucoup se préoccuper des soucis des autres. À l'école il était quelque peu exclu, les gens se moquaient de lui et de son physique assez frêle. Qui l'aurait cru qu'il deviendrait l'homme qu'il est. Un homme arrogant, manipulateur, sans cœur, ni attache, séducteur. Il est bien loin le petit garçon timide, coqueluche de l'école.
Et en cette belle journée de Novembre, Jules a eut la malchance de tomber en panne. Une panne qui tombe assez mal à vrai dire. Coincé, sans aucune ressources propres, le jeune homme a du lutter contre sa crainte de mourir un jour en prenant sur lui même et tenir le coup jusqu'à ce qu'un miracle intervienne. Oui la mort effrayait Jules. Personne n'est censé le savoir, mais la perspective de disparaître un jour le frustre. Peut être par peur de pas avoir suffisamment de temps pour accomplir ce qui doit être. Dans tous les cas la mort était une chose à laquelle le jeune ne voulait penser. Il a vu de ses yeux un être cher disparaître, et cela l'a suffisamment marqué, ce qui expliquerait cette peur. Recroqueviller dans sa voiture Jules ne pensait pas qu'une seconde voiture passerait. Mettant toute ses chances de sont côté, il sut arrêter, sans qu'un accident ne se produise, la voiture en question. Une jeune femme y descendit. Ne reconnaissant la belle chevelure brune, ni la silhouette si mince de Sookie, Jules eut une certaine surprise quand il l'a vit s'approcher et son visage fut enfin visible. Plus ou moins gêner par la situation et encore plus d'avoir supplié la demoiselle avec une fois de tapette, le jeune homme se laissa faire quand celle-ci s'approcha de lui et qu'elle prit d'une douce voix. « Viens-là Jules… » Encore sous le choc des dernières heures il mit un certain avant de réagir et de comprendre que la belle lui faisait un câlin. En homme qu'il est, Jules n'allait pas refusé une telle marque de tendresse venant d'une femme aux courbes avantageuses ainsi qu'à un visage aussi agréable que celui de Sookie. Oui il l'avait reconnu. Et cela dès que son visage fut visible. Et une telle femme cela ne s'oublie pas ainsi. Même les yeux bandés il pourrait la reconnaître parmi milles. Jules se souvient de chaque femmes qu'il rencontre, et il a sa manière à lui pour les reconnaître. Un parfum, un sourire, un regard intense, une voix sensuel, ses choses là ne s'oublie pas. Pour Sookie c'est un peu un mélange de tous cela. Il profita des quelques instants d'intime tendresse avant de s'écarter à son tour. « Mais qu’est-ce qui s’est passé pour que tu sois dans cet état et puis… Pourquoi t’es ici ? Comme ça ? Tout seul ? Pommé… ». Voyant à quel jeu jouait la demoiselle, Jules se reprit en main. Bombant le torse, recoiffant sa chevelure de sa main droit, toussotant pour reprendre une voix plus grave, il répondit. « Avant toute chose, je ne suis pas pommé, je suis juste égaré. Et puis si je suis ici c'est parce que … j'ai été traqué par des gars, des gros molosses, du coup j'ai fuis autant que j'ai pu ! Et si je suis coincé ici c'est parce que ma voiture, a reçu quelques balles, du coup je pense qu'un problème technique c'est déclenché, et BIM me voilà ici ! Tu sais j'aurais très bien pu m'en sortir, oui j'aurais fait un petit feu, tuer quelques coyotes pour le repas, et m'endormir sur la banquette arrière ! En fait je suis une sorte d'Indianna Jones des temps modernes, tu vois ? Mais vu que tu es tombé sur moi et ait bien voulu t'arrêter … autant retourner en lieu sûr … . Moi je dis ça pour les mecs qui me suivaient, tu vois … . ». Oui cela était du lourd mais avouer la vérité aurait été s'enfoncer d'autant plus. Même si là le mensonge était tellement lourd que cela en était hilarant. Mais alors qu'il lui avait sortir son speech, il n'avait guère réellement fait attention à la demoiselle. Positionnée derrière les deux encore allumés de sa voiture, sa petite robe blanche, malgré qu'elle soit fort jolie, laissait apparaître les dessous de Sookie. En tant qu'homme normalement foutu, Jules ne prit même pas la peine de prévenir la demoiselle mais profita de ce moment d'inattention pour … mater. Oui c'est un porc, un porc vicieux. Mais un porc qui respecte aussi les femmes, alors ne voulant que la demoiselle soit d'autant plus gênée par la situation, il hocha la tête montrant du regard l'effet transparent de sa robe. En espérant qu'elle comprenne le message. Mais en attendant cela ne le prive pas de se rincer l'oeil. |
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| Sujet: Re: pommé en plein cambrousse ❧ PRIVATE Dim 14 Nov - 16:06 | |
| Sookie&&Julesmade by Dodixe
Une dure journée venait enfin de se terminer et elle pouvait enfin rentrer chez elle, elle avait quelque peu fait sa paranoïaque mais les circonstances faisaient qu’elle en avait le droit… Hein ?! Toute façon, qu’elle en ait le droit ou non, elle était quand même prise de peur dés qu’elle restait seule dans cette ville où elle avait passé toute son enfance. C’était horrible de voir qu’un seul évènement misérable avait pu changer Sookie au point qu’elle ne puisse plus mettre les pieds dans sa propre maison, dans la ville où elle avait passé son enfance. Malheureusement pour elle les choses s’étaient passées comme ça et elle ne pourrait sûrement jamais les oubliées, marquée à vie par un homme qu’elle avait aimé… Finalement elle avait enfin la possibilité de rentrer chez elle… A Sidney, seul endroit qu’elle considérait à présent comme chez elle. Oui car, aussi surprenant que cela puisse paraître, la maison de son enfance, là où elle avait vécu depuis sa naissance ne ressemblait plus à un havre de paix pour elle… C’était devenu un endroit dangereux, tout comme la ville de Whyalla, elle le sentait au fond d’elle et ça la détruisait, c’est pour cela que cette journée passée là-bas serait sûrement la dernière, tout simplement parce qu’elle ne voulait plus remettre les pieds là-bas et devoir se souvenir de tout ce qui s’était passé. A vrai dire, ses parents ne comprendraient sûrement jamais ce choix qu’elle avait fait trois ans plus tôt mais ils n’avaient pas le droit de l’en blâmer, elle se protégeait, elle restait loin de cette ville, et non d’eux et cela ne changeait en rien les sentiments qu’elle ressentait pour eux seulement… Elle ne pouvait plus les voir… Enfin, elle ne pouvait pas se rendre à la maison de son enfance parce qu’elle avait toujours peur que son ex-compagnon soit sortit de prison et cherche à la retrouver pour lui faire la peau. Bah quoi ? C’était peut-être une histoire à dormir debout, digne d’une série B minable mais qu’importe, c’était plausible ! Enfin bref, il fallait donc avouer qu’elle ne prit même pas le temps de respecter le code de la route lorsqu’il eut fallut sortir de la ville, préférant aller vite pour enfin quitter cet enfer. Elle n’était pas souvent une mauvaise fille mais là elle avait des circonstances atténuantes : Elle avait peur… Une peur incontrôlable qui la poussait beaucoup plus que nécessaire. Et puis elle s’était calmée, alors que la route avançait et qu’elle se rapprochait de Sidney, elle s’apaisait, retrouvant le calme et la sérénité qui l’abritaient toujours. Elle qui était une jeune femme calme et douce, elle avait, à Whyalla, laisser ses anciens démons venir la hanter, détruire un travail de trois ans sur elle-même. Elle avait eut peur de voir tout cela gâcher mais pourtant rien n’avait changé… Elle était toujours sereine… C’est alors qu’un jeune homme vint s’interposer dans son périple, se tenant au beau milieu de la route comme un taré. Elle fut obligée de s’arrêter, après tout, elle n’allait pas l’écraser, le pauvre ! Et finalement elle découvrit que c’était une connaissance…
Ah Jules, Jules, Jules ! Ce jeune homme était réellement un cas ! Quelle idée venait-il d’avoir en venant se jeter sous les roues de sa voiture. Ca c’était bel et bien le signe d’un homme désespéré qui ne sait plus quoi faire ! Jules… Cet homme était tellement intriguant, il était un mystère à lui tout seul, c’était pour ça qu’elle l’aimait bien… Il était toujours intéressant parce qu’il n’était jamais réellement honnête… Il était manipulateur et c’était bien ça le plus intéressant chez lui… Il avait beau ne jamais être vrai, Sookie ne pouvait réfréner cette envie de le côtoyer parce qu’il avait vu en elle comme dans un livre ouvert… Il avait tout compris… En un seul regard… Elle voulait comprendre par quel miracle il avait percé à jour tous les vieux démons de la jeune femme et en même temps elle voulait le percer à jour, lui. Elle voulait savoir pourquoi il était obligé de mentir constamment, elle voulait savoir pourquoi il était obligé de jouer les machos insensibles, elle voulait savoir pourquoi lorsqu’elle plongeait dans son regard et qu’elle s’y perdait elle le voyait vide… Pourquoi fallait-il que son regard reste constamment vide, figé, comme si… Comme si tout était calculé et comme si il ne ressentait jamais rien… Enfin… Rien de négatif comme la peur, la tristesse… Rien… C’était ça lui plus intéressant chez lui, cette intention de toujours rester neutre… Mais aujourd’hui, alors qu’elle descendait de sa voiture et qu’elle s’approchait du jeune homme éclairé par les phares, elle ne lisait qu’une seule chose sur son visage : Le désespoir. Elle avait littéralement l’impression d’être pour lui la dernière chance, pour la première fois elle voyait Jules Howkins-Callahan éprouver des sentiments négatifs… Wouah… Alors là c’était surprenant ! Elle ne put donc s’empêcher de s’approcher de lui pour le prendre dans ses bras, prises d’une sorte de douceur maternelle qu’elle n’avait jamais éprouvée jusqu’alors avec lui. Elle le serra tout doucement contre elle, ressentant un fort besoin de l’aider à surmonter cette horrible épreuve qu’il semblait traverser. Elle lui demanda ensuite ce qu’il faisait ici, pourquoi il était dans cet état et pourquoi il était… pommé ! Bah quoi ? C’est vrai, il semblait plus en mauvais état et en plus il était sûrement dans l’endroit le plus pommé de l’Australie, seul en plus, sans n’avoir rien à manger, on dirait… Heureusement qu’elle avait toujours de quoi manger sur elle, au moins pourrait-elle lui donner quelque chose à manger ! C’est à cet instant précis que le bon vieux Jules refit surface, elle le vit remettre correctement ses cheveux et s’en amusa quelque peu, un sourire moqueur dessiné sur ses lèvres peu maquillées. Mais qu’est-ce qu’il était en train d’inventé là ?! On aurait dit un vieux film policier bidon et, pour le coup, le mensonge qu’il était en train de formuler était tellement minable qu’elle ne pouvait même pas imaginer pire dans sa tête ! Elle observa Jules lui détailler tout ce qu’il s’était passé dans son feuilleton, depuis quand il se faisait tirer dessus ? Depuis quand il bouffait des coyotes et dormait seul comme une pauvre petite chose à l’arrière de sa voiture ?! Non, vraiment, c’était à mourir de rire et tout et c’est ce qu’elle fit lorsqu’il finit son histoire. Son rire enfantin se réverbéra dans un écho alors qu’elle ne pouvait le réfréner amusée par les conneries que pouvait sortir Jules parfois… Non, vraiment ?!
Il y était quand même allé un peu fort d’après elle ! Elle continua à rire quelques temps avant de remarquer qu’il avait son regard fixé sur son corps et non elle, elle se figea alors. Baissant les yeux lentement, elle se rendit compte que toute sa lingerie était visible à cause des phares. Elle eut un petit cri, courant dans l’endroit non éclairé près de la voiture de Jules avant de hausser les sourcils pour lui dire d’une voix sans pitié : « Profiteur ! ». Elle finit par s’approcher de la voiture du jeune homme, observant l’habitacle avant de se tourner vers lui pour prendre sa revanche sur ce qui venait juste de se passer… « Hm… Alors comme ça t’es recherché par des durs, des méchants… J’espère que t’es pas blessé… Mon pauvre petit chou… Non franchement… Je ne te crois pas ! Cette histoire est aussi minable que le film pourri qu’il y avait hier à la télé ! T’as vraiment pas d’imagination ! Allez amènes-toi que je te ramène en lieu sur avant que tes molosses viennent décharger une seconde fois leur flingues sur toi ! Par contre je te préviens… Je n’irais pas jusqu’à chez toi alors sois tu dors chez moi, sois tu rentres chez toi à pieds… Parce que je suis pas encore taxi moi ! ». Elle s’avança vers sa voiture, faisant bien attention à ne pas passer devant la lumière des phares au risque qu’on ait encore une magnifique vue de ses sous-vêtements en dentelle. Une fois ça va, deux c’est franchement lourd ! Elle s’approcha de la portière restée ouverte avant de regarder son ami, affichant un sourire tendre avant de monter dans la voiture pour l’attendre à l’intérieur, elle devait bien avoir quelque chose à manger là-dedans. Elle farfouilla dans son sac à main, trouvant une barre au chocolat dedans, bingo ! Voilà qui pourrait un peu lui remplir l’estomac parce que s’il était là depuis longtemps, il devait avoir faim… Mais qu’est-ce qu’il foutait donc ! Il était long à monter quand même, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il l’avait arrêtée si ce n’était pas pour rentrer le plus vite possible à Sidney ! Elle haussa les sourcils avant de klaxonner pour le réveiller avant de crier de la voiture, moqueuse : « Si tu ne comptes pas me faire un striptease j’aimerais bien que tu bouges ton derrière Jules, moi j’attends pas trois plombes que tes poursuivants reviennent, j’veux pas me faire prendre en otage moi ! ». Elle se mordit ensuite la lèvre, continuant de se moquer du magnifique canular qu’il lui avait monté. Elle ne comprendrait sûrement jamais l’intérêt qu’il avait à lui mentir comme ça. Il voulait paraître fort en toute situation ? Peut-être mais en tout cas, pour elle, il passait juste pour un idiot à inventer des mensonges aussi stupides à chaque fois qu’elle prenait dans un moment de faiblesse… Il fallait qu’elle lui fasse avouer les vraies raisons qu’il avait d’être ici comme ça… Seulement pour lui prouver qu’avec elle, il n’avait pas besoin de mentir…
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