nom ↕ Baxendale, comme mon père et comme la compagnie de commerce étranger. Un nom respecté en Australie et pourtant beaucoup moins par les membres de ma famille. Histoire de ma vie, je crois. prénoms ↕ J'ai le mérite d'avoir les deux prénoms de mes grand-pères. Elias et Felix. Je suis plutôt fier du premier, alors que le deuxième a finit sa vie en taule pour fraude fiscale. surnom ↕ Eli par mon irritable demi-soeur par alliance. Je n'en ai pas d'autre, excepté peut-être mon nom de famille, Baxendale, par le coach. âge/date et lieu de naissance ↕ J'ai atteint mes vingt-deux ans le vingt-trois décembre mille neuf-cents quatre-vingts neuf à Sydney, en Australie. métier/études ↕ Étudiant en commerce, comme le voulait mon très cher père. situation sociale ↕ Riche et depuis que ma mère a marié Everdeen, encore plus. À mon plus grand désarroi, le divorce donne pas mal de fric et un second mariage, encore plus. groupe ↕ The Fray.

As-tu déjà connu l'amour ? ↕ oui, j'ai connu l'amour. Plus d'une fois, avec plusieurs personnes. Je m'attache facilement au gens et j'aime bien l'idée de l'amour. Je dois avoir trop d'attentes, car je me désintéresse rapidement. J'aime passionnément, je pourrais donner la lune, puis je me désintéresse et m'ennuie. C'est toujours comme ça. Après, je rompt avec ma petite-amie et je regrette ma décision jusqu'à ce que je me trouve une autre fille a aimer. Je fonctionne étrangement et c'est d'autant plus bizarre, sachant que la prochaine personne pour laquelle j'ai développer des sentiments, est ma demi-soeur. C'est totalement interdit, mais je ne peux pas m'en empêcher.
Pourquoi es-tu en Australie, à Sydney ? ↕ La raison est assez simple, j'y suis né. J'y ai toujours vécu et c'est très bien comme ça. J'ai voyagé, comme beaucoup à mon âge : Le Canada, Royaume-Unis, States ... Mais jamais bien longtemps. Je n'ai pas besoin de voyager pour être heureux, contrairement à ma soeur qui ne peux pas s'en empêcher. Je compte toujours revenir dans cette ville. Après tout, ça fait parti de mes racines et de ce que je suis. Je ne peux pas y laisser ma mère, sans mon père. Même s'il y a monsieur Everdeen dans le coin.
Aimes-tu ta profession ou les études que tu suis ? ↕ Avant que mon père ne se casse avec un autre homme, j'aurais dis oui. J'aime bien mes études de commerce, mais ce n'est plus le cas. Il n'est pas là et je peux arrêter de me chier avec mes études. Je veux faire carrière dans le sport, le hockey pour être plus précis. Je le pratique depuis que je suis gosse et c'est ma réelle passion. D'un autre côté, je ne peux pas abandonné mes études, pour un certain respect envers mon père. Il s'occupe plus de moi, mais il voulait mon bien être après tout.

Citation :

prénom/pseudonyme ↕ Marine/Swingstab. âge ↕ 19 années de pluie. comment tu as atterri sur LAR ↕ par un avion cargo écrit Bazzart dessus, je vous jure ! ton avis sur ce dernier ↕ J'adore, tout simplement. avatar ↕ Steven R. McQueen. une dernière chose à dire ↕ à inscrire ici.

(SYDNEY, JUIN 2009) Les pratiques me tuent littéralement. Le coach ne sait pas comment doser et je fournis une tonne d'énergie pour être le meilleur. C'est mon rêve depuis que je suis gosse, mais je fais des études dans le commerce, parce que c'est ce que mon père veut. Je veux qu'il soit fier de moi, alors je me la ferme. Je pose mon sac de sport proche de la porte dès que j'entre. Je passe devant le salon et aperçois ma mère qui pleure. C'est pas normal. Je m'approche tranquillement. « Maman ? pourquoi tu pleures. » Je m’assois à ses côtés et pose ma main sur son épaule. Elle tient une lettre dans ses mains et j'ai peur de savoir qu'est ce que c'est. Elle inspire pendant un bon coup et m'annonce la nouvelle sans ménagement. « Ton père nous à quitté, Elias. » J'assimile pas ce qu'elle me dit, parce que c'est pas réel. Ça ne peux pas l'être. Mon père ne ferait jamais cela. Reed Baxendale, n'aurait jamais osé. Sa famille était le truc le plus important pour lui. « Quoi ? non, c'est impossible. » je fais signe que non de la tête et elle me tend doucement la lettre écrite de la main de mon père lui-même. Je parcours rapidement, mais je ne lis pas au complet. Elle inclus ce que je ne veux pas savoir, comprendre. « Il est parti avec Troy Mariani, son associé. » C'est impossible. je vis dans le déni, mais c'est mieux que d'accepter l'amer vérité. Ça doit être un voyage d'associer, mais ma mère me connait trop. Elle sait déjà ce que je vais dire à l'avance. « pas en voyage, il avait une relation avec lui. Nous allons nous divorcer, Elias. » Je refuse d'en entendre plus. Je me relève soudainement et je suis en pétard. Je vais le tuer, je ne peux accepter le divorce de mes parents. Elle est où ma soeur quand j'ai besoin d'elle ? En Irlande, bordel. Elle est jamais là et maintenant j'aimerais qu'elle le soit. Je laisse la lettre tomber et gueule contre Meredith, même si ce n'est pas de sa faute. Elle a épousé un homme gay qui lui a fait des enfants. « FERME-LA, Papa est pas gay, okay ? Il t'aurait pas marié, il nous aurait pas eu, moi et Cassie. Il aurait pas eu une vie avec nous. » Je me casse dans ma chambre, où je commence à assimiler la vérité. Putain, life sucks so bad.

(SYDNEY, MARS 2010) J’ouvre la porte et Kate entre dans la maison Linton/Baxendale. Ma mère ayant reprit son nom de jeune femme la journée même du divorce, j'étais le dernier Baxendale de la maison. Ma soeur ne mettant plus les pieds ici depuis ses dix-huit ans, étant à Paris, Londres, Brésil ... Partout sauf l'Australie, j'imagine. Je pose ma main sur la hanche de ma petite amie et l'embrasse doucement. Nous avions la maison pour nous tout seuls, ma mère étant partie baiser je ne sais quel millionnaire. Son nouveau passe-temps, apparemment. Elle approfondit le baiser et passe ses mains sous mon t-shirt. « tes parents sont absents ? » Elle sait qu'elle a fait une gaffe en disant les parents, vu que mon père n'est plus là depuis qu'il nous a laissé pour un autre homme. Pathétique, clairement. Je détache mes lèvres de celles de Kate. « ouais, ma mère s’est cassée pour la journée. » Elle colle ses lèvres au miennes et m'embrasse en souriant, laissant ma langue taquiner la sienne, alors qu'elle me pousse vers l'étage, où je sais- se trouve ma chambre. Une fois en haut, j'ouvre la porte de ma chambre et entraine Kate sur le lit. Elle rigole un peu, m'attirant par le chandail sur elle. Je fais gaffe à ne pas l'écraser de mon poids et pose mes lèvres dans son cou. Je la sens frissonner sous moi et elle passe ses mains sur les côtes, me retirant mon t-shirt par la même occasion. Ma main se pose sur sa cuisse, qui remonte au niveau de ma hanche. J'entends un bruit dans le corridors, mais on s'en fout. C'est probablement Loretta, notre femme de ménage. « et ici, c’est la chambre de mon … ELIAS ! » La voix de ma mère et la porte qui s'ouvre. J'arrête de bouger, restant contre Kate, alors que je tourne la tête, apercevant ma mère et les deux Everdeen. Son nouveau petit ami, dont elle m'a vaguement parlé et sa fille, que j'ai déjà vu de loin. Je me relève doucement, amusé par la situation. Graham ne sait plus où regarder afin de ne pas mater les formes de ma petite-amie, ma mère semble carrément morte de honte et exaspérée. Pour ce qui est de ... Faye ? Elle semble simplement ennuyée. « maman et … les Everdeen. » Kate se redresse également et commence à replacer son haut. Ça me fait chier qu'elle doive se casser, mais c'est ma faute. J'avais complètement zapper le fait que ma mère voulait me présenter à son fuckbuddy/petit ami/millionnaire qu'elle aime, supposément plus que mon père. Ma petite amie semble gênée et je comprend dans une certaine mesure. « bonjour madame Linton. » qu'elle dit simplement, passant une main dans ses cheveux, alors qu'on se relève tout les deux. Ma mère, qui évitait également mon regard, pose ses yeux sur la brunette à mes côtés. Elle n'avait aucun problème avec Kate. Elle avait toujours été assez libre, comme mère. Je la fais pas chier, elle me fait pas chier. Tant que je ne conduis pas complètement bourré et que je suis responsable, elle a confiance. « Kate. » Je sais qu'elle va me faire vivre l'enfer quand tout le monde sera parti. Elle me demande pas grand chose, mais veut que je respecte le minimum. Je lui acheterai un truc mignon et elle me pardonnera. « J’y vais, appelle-moi ... plus tard. » Elle me tire de mes pensées en déposant ses lèvres sur les miennes. Je lui fais un sourire et elle s'en va, s'excusant brièvement à ma mère. La porte d'entrée se ferme et Graham s'excuse, prétendant avoir un téléphone à passer. Ma mère ne sait plus quoi dire et elle déteste les malaises. Faye me fait un sourire hypocrite et je le lui rend bien. Notre nouvelle famille promet. « Faye, tu connais mon fils ... Elias Baxendale ? » Et Meredith Linton se casse. Évidemment qu'elle me laisse avec la blondasse. Je l'observe pendant quelques instant et je lui fais une simple remarque. Je lui demande si j'ai déjà sorti avec une de ses amies. C'est possible, remarque. Je crois à l'amour, mais je me désintéresse rapidement quand les autres s'attachent à moi. Elle arque un sourcil et prend la parole. « vraiment ? » Elle a une belle voix, dommage qu'elle va principalement me crier après pour les prochaines années. Je n'ai pas besoin d'une nouvelle famille. Ma soeur et ma mère me suffisent. Même si la première n'est jamais là. Elle me demande si je lui pose sérieusement la question, puis je me rappelle. Mandy, Candy ? Je sais plus le nom de son amie et je m'en fous maintenant. Elle s'avance vers moi, mais me dépasse pour saisir mon t-shirt et me le donner. Oh, je suis encore torse nu évidemment. « ça te pose un problème ? » que je la provoque. Elle roule des yeux et se retourne pour quitter ma chambre. Heureusement, elle est pas aussi bordélique que d'habitude. « connard. » qu'elle souffle en s'en allant. C'est pas une nouveauté. Je suis un connard et je l'assume parfaitement. « heureux de finalement faire ta connaissance, soeurette. » que je réponds avant de fermer ma porte. Rencontrer la famille, une chose de moins à faire sur ma liste.

(SYDNEY, NOVEMBRE 2011) Parfois, je dois faire plaisir à ma nouvelle famille, je dois mettre un beau costume et me rendre à des fêtes sans intérêt. Aucun, si ce n'est que je peux carrément espionner ce que fait Kate. J'aurais pas dû tout arrêter entre elle et moi, mais je semble avoir brisé son coeur et elle ne veut plus entendre parler de ma gueule. Ce qui est bien avec ces soirées, c'est qu'elles finissent toujours chez un des gosses et se terminent en grosse beuverie. Une fois cassé de cette oeuvre de charité, j'embarque dans ma caisse, invite quelques personnes et on débarque chez les Marley. Je porte une bière à mes lèvres dès que j'entre dans la maison. La fête est déjà commencée et je vois que Faye est arrivée avant moi. Je m'approche, histoire de la faire bien chier avant d'aller voir Kate et la convaincre de revenir avec moi. En m'approchant, je réalise qu'elle s'énerve avec une fille -Melody ?- j'en sais trop rien. Je capte que la dernière phrase et c'est déjà beaucoup trop. « Fait pas la maligne comme ça Everdeen, surtout quand on sait que ta mère est morte à côté de toi et que t’as rien pu faire pour la sauver » Je m'approche encore plus, histoire de vérifier comment va ma demi-soeur, mais elle se casse rapidement, me laissant devant une Melody fière de son coup et heureuse d'attirer le fils Baxendale. Je la foudroie du regard, elle connait rien de ce que Everdeen pense. Je vis avec elle, je suis plus en position de dire quelque chose et encore là, je ne m'y oserai jamais. La connasse me touche le bras et se colle à moi. Je me dégage rapidement et je lui dis durement avant de filer. « t'es vraiment conne. » Je marche dans la foule de filles et de mecs qui se la jouent et me retrouve dans les endroits les plus calmes de la soirée. Il y a un petit salon plus loin et enfin, j'aperçois la blonde qui me sert maintenant de frangine. Elle est détruite, son maquillage coule sur son visage. Toute réponse ou salutation humoristique que j'aurais pu avoir disparurent et je m'approche doucement de la belle blonde. « Faye ? Hey ... » Je m'asseois à ses côtés et pose ma main dans son dos. Je ne suis pas la personne pour faire cela, sa meilleure amie serait plus douée pour le faire, n'importe qui. Quelqu'un qu'elle apprécie plus que moi, dans tout les cas. « casse-toi, je veux être seule. » qu'elle me dit faiblement, alors qu'elle repousse ma main. J'ai beau adorer la faire chier, l'énerver et la faire crier, je n'aime pas la voir triste. Je ne bouge pas d'un centimètre, alors qu'elle m'ordonne carrément de lui faire de l'air. Je pose ma main sous son menton et lui redresse le visage. Je passe mes mains sous ses yeux, sur ses joues afin d'effacer les traces de larmes. J'inspire profondément et je vois encore une fois les larmes emplir ses yeux. Je ne connaitrai jamais le sentiment de perdre ma mère ainsi, du moins je l'espère énormément. « vient là. » j'ouvre mes bras et elle s'y réfugie immédiatement. Je les refermes et sens sa tête contre mon torse. Elle tache ma chemise, mais je m'en fous. Je fais pas le lavage. Elle craque et laisse aller ses larmes. Je n'ose pas imaginer ce que je ressentirais si ma mère venait à décéder. Mon père est parti, mais si l'envie me prend, je peux encore aller le voir. Je frotte son dos doucement, passant à quelques reprises mes mains dans ses cheveux. Ma joue reste appuyé sur sa tête et je ne la lâche pas. Pas avant qu'elle ne puisse plus pleurer, trop épuisée par ses larmes et la soirée qu'on avait passé avant. Je repense à ce que Melody Geller a dit et je me sens le besoin de la rassurer. « C'était pas ta faute, l'accident. » que j'indique doucement, alors que mes yeux rencontre les siens pour la première fois depuis vingt minutes. Elle hoche doucement de la tête. Ma mère m'a fait le topo de la situation Everdeen avant notre rencontre assez foireuse. Elle était dans la voiture avec sa mère, mais n'avait rien pu faire. Ça devait être un des sentiments les plus horribles. Elle commence à respirer plus normalement, son pouls devenant de plus en plus normal. Elle se dégage de mon étreinte et pose sa main sur la mienne. « pourquoi t'es gentil avec moi, Eli ? » J'émets un bref rire. C'est ironique, mais en ce moment on a jamais autant eu l'air de frère et soeur et je ne me suis jamais senti autant différent. Elle ne serait jamais ma soeur à mes yeux, et je pense que je commençais à le réaliser. J'ose légèrement les épaules, ne sachant pas vraiment quoi répondre à cette question. J'ignorais ce qui m'était venu à l'esprit, sachant que demain matin, tout sera redevenu normal. « parce que personne ne mérite ce que cette fille t'a dit et contrairement à ce que tu peux penser, je sais être gentil. » Elle semble comprendre le sens de comment j'ai agis et c'est très bien comme ça. Inutile de savoir le reste et d'apprendre que j'aimais bien être en sa compagnie. Elle n'est pas qu'une pimbêche chiante, après tout. Elle frissonne légèrement et je me défait de mon costard pour le lui mettre sur les épaules, me laissant en chemise blanche, légèrement tachée par le mascara d'Everdeen. « merci. » Je lui fais un sourire réconfortant et je me relève, lui tendant la main. Elle la saisit et je tire doucement pour qu'elle se retrouve finalement sur ses pieds. « allez, viens. Je te ramène. » Je l'entraine vers ma voiture et elle ne s'y oppose pas. C'est bien le premier signe d'entente qu'il y a entre nous, mais je ne peux pas dire que je déteste ça.

(SYDNEY, JANVIER 2012) Je fais n'importe quoi, je le sais. Je dois être au top de ma forme, si je veux offrir une performance. Les méthamphétamines sont mon dernier recours. Le coach est jamais satisfait et je veux faire carrière dans le sport, dans le hockey. Je dois être le meilleur et la deuxième place n'est pas une option. N'en a jamais été une pour moi. Le mec que je dois rencontrer dans le bar arrive et on procède à l'échange. « J'espère que c'est de la bonne qualité. Je peux pas foirer. » Je l'averti. Il est tout chétif, je l'écrase si c'est pas le bon truc. Je dépose les cachets dans la poche de mon jean et je me retourne après l'avoir payé. Je vois les cheveux blonds avant de reconnaitre ma demi-soeur. Elle fait quoi avec Preston ? Ce mec est un vrai con et si elle ne connaissait pas sa réputation, elle allait la connaitre à la fin de la soirée. Un branleur, un vrai. Je roule des yeux, je peux pas la laisser avec ce mec, ne questionnant aucunement mes agissements. C'est mon rôle de frère de la protéger, non ? « non, mais elle fait exprès ? » Je commande deux verres et dès que le barman me les donnes, je me dirige vers Faye. Je compte pas donner ce qu'il veut à ce connard. Même si souvent elle m'énerve, Everdeen compte et je veux pas qu'elle regrette cette soirée avec connard avec une petite bite. J'le sais, il fait parti de l'équipe de hockey et il est carrément nul. Il est tout le temps sur le banc, bref. Il est une merde. J'arrive à sa hauteur « Salut beauté. » que je souffle en lui déposant un baiser sur la joue. Elle me regarde, genre elle comprend pas. J'ai envi de la faire chier et de la protéger, c'est encore mieux. Je pose ma main sur sa hanche et lui donne un des deux verres, qu'elle prend par surprise, j'imagine. C'est la première fois que je vais lui faire ça et j'espère plus avoir besoin de le faire. Je pose mon regard sur Preston, le genre qui dit dégage, tu m'énerve. « Merci de garder compagnie à ma petite-amie, elle aime pas être seule, la pauvre. » Je tapote la hanche de la blonde et elle essaie de me donner un coup. Il semble complètement surpris, ne s'attendant pas à ce que j'arrive. C'est pas parce que je suis mieux que lui, plus beau que lui et plus chiant que lui, qu'il doit chialer comme une gamine. C'est Faye qui prend la parole en premier, sentant probablement la colère monter. « du con, mais qu'est ce que tu ... » je la coupe en l'embrassant à pleine bouche. Les gens qui sont présents ne connaissent pas notre situation. Le fait que je sois son demi-frère, que je ne suis pas en droit de faire ça et ça me remonte jusqu'à ce qui s'est passé dans la douche. Je m'attendais pas à ce qu'elle m'embrasse, mais depuis, on en a pas parlé. C'était chaud, elle est canon. Nos parents sont mariés et je devrais pas penser à ça. Mes lèvres jouent encore contre les siennes, ma main remonte et se dépose sur sa joue, doucement. Un raclement de gorge de la part de Preston et elle sépare ses lèvres des miennes, gardant mes yeux hypnotisés par les siens. « Salut, Faye. » Il était temps qu'il se casse, s'il avait pas comprit le message. Elle ferme les yeux et dès que le mec est plus dans le champ de vision, elle me fout un énorme coup. Je rigole un peu, parce qu'elle est une fille et que ça fait pas vraiment mal. Elle recommence une autre fois et je porte mon verre à mes lèvres. « pourquoi tu me frappes, là ? » que je lui demande, intrigué ? Elle a pas aimé ou elle veut que je recommence. Elle me fait des yeux genre, fait pas le con. Je préfère faire comme si j'avais fais ça que pour la protéger, mais je sais bien que c'est faux. J'me sens étrange proche d'elle et étrangement, je me sens bien. C'est pas la chose à faire, mais c'est assez rare que qui semble bien est la bonne chose à faire. Elle lève la main, genre c'est évident pourquoi elle m'a frappé. C'est pas comme si elle allait se marier avec ce mec, c'est pas son genre. « Parce qu'il m'intéressait et que t'as tout gâché, connard. » Il l'intéressait ? Mais elle est plus conne que ce que je pouvais penser. Elle l'a jamais vu agir et moi, ouais. J'ai fait ce qu'il fallait et elle va me remercier plus tard -ou pas, vu qu'elle sait pas dire merci. « Il est nul de toute façon, il voulait te baiser et se casser. Moi, j'ai besoin de sommeil et j'ai pas envi de t'entendre feindre la jouissance, parce qu'il sait pas te satisfaire. » Elle soutient mon regard, puis bois un peu de son verre. Je pose ma main sur son bras, le caressant doucement du pouce et de l'index. Elle se défait après avoir fermé les yeux et me dit « ta gueule. » avant de se casser, pour aller danser, j'imagine. Je la rejoint pas, je dois aller m'entrainer, maintenant et devenir le putain de meilleur joueur.