nom watson. prénoms billie-rose abigael. surnom Lily ou encore Bibi. âge/date et lieu de naissance vingt quatre ans, née en Angleterre dans une petite bourgade près de Londres, le quatorze mars. métier/études bibliothécaire à mi-temps, assistante dans une maternelle et professeur particulier quand elle a le temps, tout ceci pour payer ses études d'enseignante.. situation sociale aisée. groupe the fray.

As-tu déjà connu l'amour ? J’ai connu ce que je préfère qualifier « d’amourettes », rien de plus. Le grand amour, avec un grand A, ça ne se vit qu’une fois selon moi et je pense que je m’en serais aperçue si je l’avais vécu. Pour ce qui est du sentiment « d’amour » à proprement parler, bien sûr que je l’ai connu, par mes parents mes amis. On a tous connu au moins ce sentiment d’être important pour quelqu’un et d’être aimé selon moi.
Pourquoi es-tu en Australie, à Sydney ? Pourquoi ? Je n’ai pas eu vraiment le choix en fait. C’était soit Sydney soit perdre mon meilleur ami, alors quitte à choisir j’ai préféré opté pour Sydney. Je n’en suis pas déçue, au contraire je me plaie ici, c’est plus ensoleillé que mon Angleterre natale.
Aimes-tu ta profession ou les études que tu suis ? J’aime tout ce que je fais, car ce que j’ai choisi de faire me correspond parfaitement. Travailler dans les livres pour mon imagination, c’est fait en travaillant à mi-temps dans une librairie. Avoir une expérience pour mon futur métier fait avec mes cours de tutorat, et mon job d’assistante en primaire. Réaliser mon rêve d’être enseignante, c’est sur le point d’être accompli en fin de cette année je serais diplômée et je pourrais enfin enseigner.

Citation :

prénom/pseudonyme lisa/honey bird. âge 19 ans. comment tu as atterri sur LAR par bazzart. ton avis sur ce dernier hum awesome ! . avatar karen sublime gillian. une dernière chose à dire j'offrirai monde, merveilles et cupcakes à Emeel .

« Billie qu'est-ce que tu fais ? Il est bizarre ! » J'haussai un sourcil vers la fillette à peine plus âgée que moi et me détournai d'elle, ignorant au passage ses paroles blessante. Mes petits pas d'enfant me menèrent rapidement à un garçon plus âgé de deux. Mon sourire encré sur mes lèvres ne fit que s'élargir quand son regard se posa sur ma tête rousse. « Tu n'as pas peur qu'on te trouve, toi aussi étrange Billie ? » Cette fois se fut mes deux sourcils qui se hissèrent très haut, puis l'imitation d'une bouche d'un poisson rouge, pour marquer un bref raisonnement. « Hum nan ! » J'offris alors à ce jeune garçon mon plus beau sourire, les yeux rieurs. « Je voulais te remercier pour hier soir. Et je voulais aussi te dire que cette promesse je la tiendrai moi aussi. » Je n'étais alors qu'âgée de six ans, le monde pour moi n'était qu'un amas de rêves et d'aventures, mais quelque part au fond de moi, je voulais tout vivre avec ce garçon qui m'était encore inconnu jusqu'au soir de la veille. De simples mots sortis de la bouche de deux enfants innocents, avaient été marqués à lettres d'or dans le grand livre de la vie. En cette matinée fraîche de mars le lendemain de l'anniversaire de mes six ans, j'avais bâti, les sous-bassement de mon amitié avec Emeel. Nous n'étions que des gamins, mais si la vérité sort de la bouche des enfants, alors les promesses qu'ils font sont d'or et d'argent !

On dit que la vie c'est des obstacles constants. Moi je ne trouvais pas tellement, je coulais des jours plaisants dans ma bourgade avec Emeel et quelques autres amis. J'avais atteint l'adolescence sans trop m'en faire pour mes études, possédant des facilités de mémorisation et de compréhensions au-dessus de la moyenne. Je sautai même une classe. En fait c'est un détail légèrement faussé, car pour être exacte je n'ai pas fait de CP, enfin ce qui est l'équivalent de la classe de « lecture », là on apprend les additions, les multiplications et la lecture. Je savais déjà faire tout cela avant la rentrée et mes résultats plus que satisfaisants pour me faire passer dans la classe au-dessus. Cela ne m'avait jamais causé de problème à proprement parler, j'étais juste la petite chose, qu'on adorait cajoler dans toutes les classes où je suis passée. Non les soucis, les embûches de ma vie, survinrent dans mon cocon familial. Le couple de mes parents battait de l'aile. Le capte des vingt ans est dur à passer à ce qu'il paraît. Les disputes se multipliaient, le ton montait toujours trop haut, les menaces et les insultes proliféraient dans la maison. J'encaissais, ne disant rien, le silence était mon refuge. Mais comme dans toutes situations, il arrive à un moment où s'en est trop. La première fois que je « craquais », fut tard dans une soirée d'une semaine de cours. J'avais alors quatorze ans. Les yeux rivés sur mon cahier de cours j'essayais de retenir une formule de mathématiques, qui me semblait bien complexe pour le résultat qu'elle donnait. Ne comprenant pas son but, avec tous ces détours pour en arriver au résultat, je décidai de demander conseil à mes parents. Ce fut une grave erreur, car à peine la porte entrebâillée, les cris d'en bas me figèrent. « Tu m'avais promis Roger ! Tu ne jouerais plus ! Comment allons finir le mois ! » « Je parie je ne joue pas ! Et cette fois j'étais sûr de gagner ! » Encore une dispute sur l'addiction de mon père pour les courses de chevaux. Je refermai la porte pour m'isoler du bruit en vain. Les entendre se déchirer, m'attristait. Je ne pouvais pas en supporter davantage. Je n'étais pas le genre de fille à fuguer ainsi, mais ce soir-là fut de trop. Ainsi, bouquin sous le bras, je me faufilais par la fenêtre de ma fenêtre et m'enfuis de chez moi. Je ne comptais pas aller bien loin, surtout dans le froid de novembre. La rue traversée quelques maisons plus loin je me faufilais par la fenêtre ouverte du premier étage. J'avais surement fait assez de bruit pour que le propriétaire de la chambre se retourne et me fixe éberlué. « Billie ? » L'expression d'Emeel m'aurait surement donné sourire en temps normal, mais je ne fus capable de lui montrer une moue maladroite. « Je peux rester ici s'il te plait ? » Les larmes que j'avais retenues tout le trajet, dévalèrent sans autorisation mes joues légèrement rougis par le froid. Je n'étais pas une pleurnicharde, mais c'était plus fort que moi. Les bras d'Emeel m'accueillirent avec tendresse et je ne pus que m'apaisais doucement dans ceux-ci. « Attends tu es venue avec tes bouquins ? » La question d'Emeel me parut un peu incompréhensible sur le moment, du moins jusqu'à que je voie tout comme lui mes livres sur le sol de sa chambre. « Faut bien que je termine mes devoirs ! » Un petit rire me secouait, signe que j'allais mieux, cependant je restais encore un moment contre mon ami, cherchant un peu plus de réconfort et de chaleur.

Durant une vie, il nous est complètement impossible de ne pas ressentir ce sentiment qu'on nomme amour. On aime nos proches, nos amis, des personnes de passage dans nos vies. On aime à différent degrés et malheureusement pour moi je n'ai pas encore rencontré ce que les romanciers aiment appeler l'amour avec un grand A. Je ne dis pas que je n'ai pas envie de le rencontrer un jour, au contraire, juste que ce grand chamboule-tout de la vie ne s'est pas encore produit dans la mienne. J'ai eu des amourettes, de petites peines de coeur, mais rien de trop grand pour ne pas être surmonté et oublié. Je songe parfois à ce sujet, lié au mariage à la famille, bien sûr qu'un jour je veux me marier avoir des enfants, mais avec la bonne personne, pas un homme de passage, comme tous ceux de mon adolescence à aujourd'hui. J'ai pleuré mes ex, je ne le nie pas, Emeel a toujours été là pour me consoler, sur cette colline qu'on avait rebaptisée « la colline des chagrins », sur notre « banc des réflexions ». Combien de fois on s'est promis « célibataire pour toujours » avec le scellement du petit doigt. En fin de compte c'était toujours moi qui rompais cette promesse avec mes amourettes de quelques semaines, ou mois. Peut-être que je prendrai, ainsi que mon ami, cette promesse au sérieux, mais actuellement c'est plus simple de la rompre.

« Au fait, je pars pour Sydney » ça ce fut ce que j'appelle la Bombe A de ma vie. Emeel qui me balançait ça comme ça, en pleine conversation alors que je mangeais de la crème glacée, l'équivalent de son gâteau d'anniversaire. Je savais pertinemment que mon ami n'avait guère le sens de la délicatesse d'annoncer pareille nouvelle, mais ce fut tellement brutale que j'en recrachais sur la pauvre télévision ma cuillerée de glace. « Qu... Quoi ? » Je le fixais l'air éberlué et paniqué en même temps. « Je pars pour Sydney d'en un mois. » Je reposais tout ce que j'avais dans les mains et me levais pour lui faire face. « Si c'est une blague Em', je ne la trouve absolument pas drôle ! » Il me regardait de son air innocent qui me fit péter un câble. « NON MAIS TU... TU NE PEUX PAS !! » Il semblait s'en foutre complètement alors que je hurlais des paroles qui échappent totalement à mes souvenirs. Je ne me souviens juste que j'avais tourné en rond dans le salon en gesticulent comme une aliénée. Jusqu'à ce qu'Emeel daigne m'arrêter et me donner des explications. « Ma mère trouve que je ne suis pas heureux ici, alors je pars à l'autre bout du monde pour voir si je le suis plus. » Mais quel imbécile ! Lui et son raisonnement de parfait idiot. « Et moi dans tout ceci ? » « Si ça te pose tellement de problèmes tu n'as qu'à venir. » me lança-t-il comme ça, en se réinstallant devant la télé. Ah oui, partir à l'autre bout du monde comme ça sur un coup de tête, bien sûr Emeel et puis quoi encore ? Après mûres et courtes réflexions la réponse de « et puis rien » m'apparut comme une évidence. « Très bien, mais tu me payes tous mes frais de déménagement et de voyage ! On va cohabiter ensemble et tu n'as pas intérêt à me remplacer par une parfaite inconnue australienne ! » Un sourire malicieux naquis sur mes lèvres en regardant mon meilleur ami me sourire. Je soupirais en sachant pertinemment que mes parents allaient m'étriper à la nouvelle, mais que ce déménagement à l'autre bout du monde me réussirait peut-être aussi. Je passais dans le dos du fauteuil où était installé Emeel et passais mes bras autour de lui. « Je n''espère pas que tu envisageais de partir sans ta rousse ! » Je déposais un tendre baiser sur sa joue et restait un moment à l'enlacer.

Il est vrai que j'ai pris ma décision sur un coup de tête, mais dès qu'il s'agit d'Emeel, je ne réfléchis pas forcément. Pour moi il était évident que je ne puisse pas survivre une semaine sans mon étrange ami, à la seconde où il m'annonçait son départ. J'ai probablement été l'idiote du siècle, mais je suis une idiote heureuse aux côtés de mon ami.