Vous ne vous êtes jamais levé en vous disant que cette journée allée être meilleur que les autres pour une raison x ou y ? Aujourd’hui, c’était le cas pour Jules. Il se leva du bon pied. Aujourd’hui, il était heureux. En fait, ce qu'il ne dit jamais, c'est qu'il a piqué la potion magique felix félicis d’Harry Potter et qu'il a bu la fiole toute entière. C’était un miracle. Ce jour devait rester dans les mémoires de tous les gens qui le connaissent. Et oui, Jules s’était réveillé à une heure normale. Il s’était levé à neuf heures du matin. Bon, il avait un peu la tête dans la chose que nous ne prononcerons pas, mais, il était content. Il fit sa toilette, s’habilla et sorti de sa maison. Devant la porte d’entré, le livreur de journal avait déposé le journal –nan ? Jules le prit et s’en alla vers le café dans lequel il a l’habitude d’aller. Aujourd’hui, il avait enfilé un jean et un tee shirt simple. Pourquoi faire compliqué lorsqu’on peut faire simple, hein. Je sais, j’ai des réflexions très philosophiques. Assis sur une chaise près du comptoir, le jeune homme bu son chocolat chaud et mangea son croissant et son petit pain en lisant les nouvelles du jour. Et il pensa qu’il fallait qu’il regarde s’ils ont encore besoin de quelqu’un pour écrire dans la rubrique vie quotidienne. Lui qui adore conseiller les personnes, ce job serait parfait. Et il n’aura pas à mettre sa carrière d’écrivain de côté. Tout ca pour dire qu’il prit son déjeuner dans son café favoris et qu’il avait eu l’idée de devenir journaliste dans le journal de Sidney. Jules avait envie de visiter le zoo de Sydney. Plus précisément le Sydney Wildlife World. Même si voir des animaux en cage lui font toujours mal au cœur, il adore cette activité. Enfin, c’est plus amusant lorsqu’on est deux, mais il faut faire avec.

Sa dernière relation sérieuse c’est terminé il y a quelques mois. Je ne vous l’ai pas dit, Jules n’a que des relations sérieuses. Bon, d’accord, parfois, lorsqu’il boit un peu trop, il se réveille le lendemain dans une maison qui n’est pas la sienne, mais contrairement à l’habitude de la gente masculine, le jeune homme ne part pas comme un voleur. Il attend que la fille se réveille et tente d’en apprendre un peu plus sur elle, car s’il faut, c’est la femme parfaite. Bref, tout cela pour dire qu’aujourd’hui, il est célibataire, et qu’il ne fait rien pour ne plus l’être, même si il adore être avec quelqu’un. Il était maintenant dix heures de la matinée, le jeune homme prit la direction du zoo. Il y allait à pied aujourd’hui, il fallait qu’il fasse des économies d’essences. Bon d’accord, il avait la flemme de mettre de l’essence dans sa moto, mais ça arrive à tout le monde. Arriver devant le zoo, il paya l’entré et se dirigea vers les kangourous. A oui, je ne vous ai pas dit, ce zoo c’est spécialisé on va dire dans les animaux d’Australie. Jules est fasciné lorsqu’il voit des kangourous. Lui le petit américain qui est venu vivre ici il y a sept ans est toujours un peu troublé devant ses animaux qui sautent. Devant l’enclos, il aperçut un visage qui lui était familier. Une jeune femme rousse, celle qui travail à la crèche. Il ne connait pas son prénom, mais un jour, il est allé la voir, et lui a donné un conseil amoureux. Pourquoi me dites-vous ? Tout simplement parce que ce garçon à le cœur sur la main, et qu’il voit tout de suite lorsque quelqu’un à besoin d’aide, ou lorsque quelqu’un est amoureux. Il ne la connaissait pas, mais cela lui était égal. Aider son prochain est une chose qui lui est chère. Même si il ne connait pas ce prochain. Aujourd’hui, c’était décider, il allait lui demander son nom. Et puis, si le courant passe bien pourquoi ne pas lui donner d’autre conseil et en savoir plus sur cette personne qu’elle aime. Il s’approcha d’elle. « Bonjour, vous vous souvenez de moi ? » Il lui fit un sourire en se montrant du doigt. Si on ne connaissait pas Jules, on pourrait penser que c’est un malade mental tout droit sorti de l’asile.

Je n'étais pas certaine de vouloir sortir de chez moi aujourd'hui. Oui c'était mon jour de congé, j'hésitais beaucoup à vrai dire. Devais-je appelé Isaiah? Lui demander de venir histoire de rattraper le temps perdu, ou au contraire lui laisser du temps pour qu'il se réhabitue à cette ville? Je ne savais même plus quelle attitude je devais adopter face à "meilleur ami" pour ne pas dire autre chose. J'avais également peur d'être mise en attente, genre je l'appelle et il me dit qu'il devait faire quelque chose aujourd'hui, bref me mettre de côté. Et puis y avait aussi cette histoire avec Shiloh, son assistante. Je ne voulais plus y penser, laisser tout ça de côté, je devais prendre l'air, m'éloigner de ces murs qui faisaient ma maison. Je me demandais vaguement où je pouvais aller aujourd'hui, mais je devais tout d'abord sortir de mon lit, car oui depuis que je suis réveillée je suis allongée sur ce lit, à regarder mon plafond. C'était vraiment incroyable, la première personne à laquelle je pensais, c'était lui. En même temps, mon lit ne voulait pas me laisser partir hein, ce n'était pas entièrement de ma faute. Cessant de faire l'imbécile, je me levais de mon lit et je me dirigeais vers ma salle de bain pour faire ma toilette habituelle. Une fois douchée et séchée, j'allais voir dans mon armoire, cherchant quelque chose à mettre. J'avais d'abord mis mes sous-vêtement, puis j'avais pris un short court d'une couleur bleue sombre, ayant mis avec lui un tee-shirt tout simple et noir, j'avais relâché mes cheveux et j'avais mis des baskets blanches.

Ma cuisine était mon deuxième lieux favoris après ma chambre, j'allais me préparer un bon petit déjeuner, je me faisais des toastes et un bon chocolat chaud avec eux. Je prenais donc mon petit déjeuner tout en lisant un de mes livres favoris, après avoir terminé j'allais laver ma vaisselle puis j'allais ranger un peu mon appartement. Une fois terminé, je jetais un coup d'oeil à l'heure. Je n'avais pas beaucoup d'endroit où aller, mais je devais avouer que le Zoo me manquait assez et donc je décidais d'y aller, histoire de rendre visite à mes animaux favoris. Sortant de chez moi, j'avais pris donc la direction du Zoo tout en écoutant de la musique. Ma main me démangeait assez à vrai dire, je voulais appeler Isaiah pour qu'il me rejoigne, mais j'avais en même temps peur de tomber sur une voix féminine. Je me suis alors mise à penser à lui tout au long du chemin menant au Zoo. Une fois arrivée, je payais mon entrée et je me dirigeais vers les animaux. J'arrivais face aux Kangourous et je m'étais mise à les regarder faire, ils étaient réellement fascinants comme animaux, garder leurs bébés dans leurs poches, sauter sans que cela ne fasse du mal à ces mêmes bébés. J'entendis alors une voix derrière moi, me faisant sortir de ma rêverie un peu bizarre ou je m'imaginais dans la poche d'un de ces kangourous. En voyant l'homme qui venait d'arriver, je souris en reconnaissant son visage souriant. C'était l'homme qui m'avait une fois conseillé. Je n'avais pas compris pourquoi il l'avait fait, mais il m'avait bien aidé ce jour là. « Bonjour, vous vous souvenez de moi ? » avait-il dit, je hochais la tête l'ayant effectivement reconnu et je me tournais vers lui. « Oui je vous reconnais, enfin je me souviens de vous. Ça faisait longtemps, comment vous allez? »

A Sydney, il faisait toujours beau. Bon d'accord, pas tout le temps, mais c'est rare qu'à cette saison là, il y ait du mauvais temps. Le soleil était donc de sorti aujourd'hui, pour changer des habitudes - remercions la personne qui à crée l'ironie. Les kangourous qui étaient devant lui étaient des kangourous roux. C'est dingue comme ces animaux peuvent être beaux. La couleur de ses animaux fascinait Jules. Lui qui a toujours voulu être roux, il était un peu jaloux de voir que ses animaux avaient ce droit là. Jules observa un kangourou en particulier. Un qui attirait son attention plus que les autres. Un kangourou qui avait une oreille replié. Cela avait l'air d'être normal, mais ça intriguer le beau brun. Dans l'enclos, il y avait plusieurs femelles kangourous qui portaient dans leur poche leur petit. C'était un spectacle extraordinaire. Comme la dit un jour Baloo, il en faut peut pour être heureux, vraiment très peut pour être heureux. Tient, Jules avait une soudaine envie de chanter. Enfin, il ferait mieux de ne pas le faire, car, il faut l'avouer, il chante très mal, et encore, c'est gentil. Et oui, le jeune homme est peut être romantique, mais ne lui demandait jamais de chanter une chanson d'amour, car vous risquerez de prendre peur.

Jules était content que la jeune femme qui travail à la crèche se souvienne de lui. C'était bon signe. Cela voulait peut être dire qu'elle avait bien aimé qu'il lui donne un conseil. Qui sait ? « Oui je vous reconnais, enfin je me souviens de vous. Ça faisait longtemps, comment vous allez? ». Ce qu'elle lui dit, et "avoua" -dit comme cela, on pourrait croire qu'il l'a torturé, le fit sourire. Qu'elle se souvienne de lui, lui fit chaud au coeur. Même si il ne savait pas qui elle était, du moins, son identité. Cela lui fit penser d'ailleurs qu'il ne s'était pas encore présenté et qu'il ne connaissait pas encore le prénom de la demoiselle. « Au fait, je m’appelle Jules ! La dernière fois, j’étais presser, je n’ai pas eu le temps de me présenter.». Ouai Ouai, c'est ce qu'on dit. Jules déposa ses bras sur le rempart vert qui était accroché au mur de l'enclos, et se pencha pour s'accouder. Le jeune homme aurait bien voulut qu'il y ait un peu de vent aujourd'hui, juste quelques brises qui pourrait rafraichir un peu les journées car elles commençaient à devenir lourde.

Le jeune homme tourna la tête pour regarder un couple qui venait tout juste de se marier et qui avait un enfant de trois ans environ. Il pensa qu'ils ne resteraient pas longtemps ensemble. Jules vit cela à la façon dont ils avaient de se tenir la main et de sourire. Ce n'était pas des vrais sourires, ils étaient forcés de sourire pour faire plaisir à leur enfant. Enfant qui était d'ailleurs bien portant. Ils ne devaient pas beaucoup s'occuper de lui. Ils devaient l'emmener souvent dans des fast food ou autre restaurant ou on mange gras. Après avoir remarquer se couple qui n'était pas heureux, il se retourna pour porter plus d'attention à son interlocutrice, la jolie rousse.

L'arrivée du jeune homme m'avait rappelé la première fois que j'avais parlé avec lui. C'était par rapport à mes sentiments et à ce que je ressentais au fond de moi et il avait su m'écouter ainsi que me conseiller même s'il ne me connaissait pas et même si moi je ne le connaissais pas non plus. A vrai dire, je ne comprenais pas et je m'étonnais moi même de la facilité avec laquelle j'avais réussi à lui parler de tout ça. De moi, de mes amours, de mes emmerdes. J'avais pourtant réussi à m'ouvrir à une personne qui n'était pas de mon entourage, chose que je faisais rarement. Le jeune homme avait réussi quelque chose que beaucoup de personnes n'avaient pas réussi à vrai dire ; me faire parler. Je le regardais aujourd'hui face à moi, je souriais doucement. J'étais assez contente de le revoir. La dernière fois, il s'était installé à côté de moi et m'avait questionné, j'avais répondu à ses questions et une chose entrainant une autre, j'avais fini par tout dire et lui avait fini par me remonter le moral. Puis il était parti comme il était venu, sans m'en dire plus sur lui, me laissant seulement un peu plus légère, car j'avais enfin fini par dire tout ce que j'avais à dire. Il se présenta ensuite à moi, me disant qu'il s'appelait jules. Je souris et tendis ma main serrant la sienne. « Je m'appelle Sixteen, c'est vrai que la dernière fois vous êtes partis un peu vite, je n'ai même pas eu le temps de vous remercier pour vos conseils, je me suis sentie beaucoup mieux après votre passage..» Je restais debout à côté de lui, je regardais les animaux tout en souriant. Cela me faisait plaisir en tout cas, que le jeune homme se rappel de moi ainsi et qu'il vienne me parler également, cela voulait dire que je n'avais pas été trop ennuyeuse la dernière fois, sinon il aurait tenté de m'éviter.

Je lui jetais un coup et je vis qu'il regardait un couple avec leur enfant. Je me demandais vaguement ce qu'il pensait, d'ailleurs je ne savais même pas pourquoi il fixait ce couple ainsi, que faisait-il dans la vie? Je me gardais de poser toutes ces questions, mais curieuse comme j'étais, j'allais tout de même tenter d'en savoir plus. Je souris et je le regardais. « Arrêtez de les regarder ainsi, vous allez leur faire croire que vous voulez kidnapper leur enfant.. » Lorsqu'il se tourna vers moi, je souris amusé puis je demandais. « Je n'aime pas trop vouvoyer les gens alors tu permets qu'on se tutoie? » Je demandais cela avec un petit sourire, c'était vrai quoi. Je n'aimais pas toutes ces formalités, mais par respect je les suivais. Mais si cela ne tenait qu'à moi, je tutoierais tout le monde sans me gêner après tout, les paroles ou les mots ne faisaient pas d'une personne quelqu'un de respectable ou pas et elle savait de quoi elle parlait.

Jules est quelqu'un qui retient facilement les noms et les visages. Il n'oublie personne. Il peut encore aujourd'hui vous citer le nom de tous ses voisins lorsqu'il habitait encore à Las Vegas. Il a une excellente mémoire, ça c'est sur. Mais seulement pour retenir ces détails là. Car lorsqu'il était à l'école, ce n'était pas le genre d'élève très attentif et qui retenait tout ce que le professeur disait. Bien qu'il ait toujours eu des notes plus que convenables. Mais, ça c'est une toute autre chose. « Je m'appelle Sixteen, c'est vrai que la dernière fois vous êtes partis un peu vite, je n'ai même pas eu le temps de vous remercier pour vos conseils, je me suis sentie beaucoup mieux après votre passage..» Cela toucha le jeune homme. C'était rare que les personnes qu'il conseillé sans qu'il les connaissent le remercie. Il lui fit un sourire et la remercia de la tête. Il lui serra la main pour dire qu'il était enchanté de faire sa connaissance. Bien qui lui ait déjà parlé auparavant. Mais cette fois, il connaissait son prénom. Lorsqu'ils se sont rencontrés, il lui a posé plusieurs questions, et elle y répondit sans aucune gène. Parler à un inconnu ne lui faisait donc pas peur. Ou peut être Jules à la tête d'une personne en qui on peut avoir confiance. En même temps, c'est la vérité. Il avait été lui aussi heureux d'aider une personne de plus. Même si ce n'était que quelque conseil qui lui avait donner. Aujourd'hui, il avait une petite envie de savoir comment cela se passer avec cet inconnu qu'elle aimait. Si il faut, Jules le connaissait ce garçon.

Lorsqu'il retourna la tête pour regarder la jolie rousse, elle lui fit bien comprendre que s'était indiscret de regarder un couple avec autant d'insistance. « Arrêtez de les regarder ainsi, vous allez leur faire croire que vous voulez kidnapper leur enfant.. » Cela le fit rire. « Les gens sont tellement transparent que ça me fait rire. Vous voyez, les deux personnes là, avec le petit que vous dites que je vais kidnappé. Et bien, ils vont divorcés dans quelques temps. » Il lui fit un sourire. « Je n'aime pas trop vouvoyer les gens alors tu permets qu'on se tutoie? » C'est vrai que vouvoyer quelqu'un, ça fait un peu bizarre. Même si il est très poli, tutoyer la jeune femme ne serait pas un mal. Après tout, c'est un signe qu'ils s'entendent suffisamment bien pour qu'ils deviennent plus familier. Toujours avec son sourire. [color=yellowgreen]« Bien sur! Je n'aime pas trop tutoyer les gens non plus. Ca fait coincer je trouve. »

Jules, toujours les bras sur la rempart, et toujours les yeux fixés sur son interlocutrice se poser des questions. Des questions plus que débile, et d'autre un peu plus recherchés. Alors, il n'hésita pas à lui poser les questions débiles qu'il avait à la bouche. Il commença par le lieu de travail de la jeune femme. Il n'était pas sur à cent pour cent qu'elle travaillait à la crèche, alors il lui demanda, sans gène, comme si c'était une amie de longue date à qui il parlait. « Alors comme ça, tu travailles à la crèche ? C'est ça ? » L'autre question qu'il voulait posé était un peu plus indiscrète. Mais bon, vous connaissez Jules, il la posera comme même, avec lui, c'est sans gène. Seulement, il voulait attendre un peu avant de savoir si cela s'arrangeait avec le garçon d'on elle était amoureuse.

J'avais également une bonne mémoire visuelle, je pouvais retenir les visages des gens lorsque je les trouvais intéressants où lorsque j'étais intriguée par eux. Seulement là, je m'étais souvenue du jeune homme uniquement parce qu'il m'avait soutenu dans un grand moment de doute. J'aurais réellement voulu le remercier ce jour la, car le faite qu'il me parle et qu'il soit attentif, qu'il veuille m'aider en me disant quoi faire, qu'il me rassure en me disant ce que certains gestes ou certaines paroles voulaient réellement dire, m'avait fait un bien fou. Je l'avais donc remercié pour ce qu'il avait fait, avec un petit sourire avant de détourner le regard pour apprécier les animaux en face de nous. Puis je remarquais qu'il regardait le jeune couple ainsi que leur enfant, lorsqu'il répliqua « Les gens sont tellement transparent que ça me fait rire. Vous voyez, les deux personnes là, avec le petit que vous dites que je vais kidnapper. Et bien, ils vont divorcés dans quelques temps. » Il disait ça en souriant tout en étant sur de ce qu'il avançait. Je regardais le jeune couple à mon tour, il était vrai qu'en regardant plus attentivement, on pouvait voir que le regard de la jeune femme fuyait celui de son mari et que le jeune homme s'occupait plus du jeune garçon que de la jeune femme, sans se soucier de ce qu'elle faisait. Je me mordis la lèvre regardant le jeune garçon qui semblait si heureux et si comblé d'être entouré et je ne pouvais qu'imaginer sa douleur lorsque ses parents en auront assez de jouer la comédie. Je soupirais doucement et je regardais le jeune homme tout en répondant à sa remarque. « Je ne comprends pas pourquoi on se marie si on est pas amoureux au fond. C'est vrai quoi, ce petit garçon n'a rien fait pour mériter ça.. » Puis je regardais devant moi, me disant que moi si je devais me marier pour avoir des enfants, il fallait que je sois sur de mon choix, je ne voulais pas que mes enfants souffrent de mes mauvais choix, je me l'étais promis. Et puis il fallait dire que j'étais assez sensible au bonheur des enfants, étant institutrice.
Je regardais de nouveau les animaux, il avait apparemment accepté l'idée qu'on se tutoie, car lorsqu'il me posa une question, il avait utilisé le "Tu" au lieu du "Vous". Lorsqu'on s'était rencontré, c'était près de la crèche donc je présumais qu'il devait avoir deviné ce que je faisais dans la vie. Je hochais la tête en le regardant et je souris disant. « Exactement, je travaille dans une crèche comme institutrice pour payer mes études de Psychologie. C'est vraiment très beau comme métier que de s'occuper des enfants, ce n'est pas du tout reposant, mais c'est très agréable en fin de compte » Je souriais amusée, car c'était vrai après tout. Les enfants ce n'étaient pas du tout une partie de plaisir, seulement les voir rire et sourire faisait mon bonheur, j'étais très satisfaite à chaque fois que je rentrais le soir chez moi. Puis je regardais le jeune homme et je demandais. « Et toi? Qu'est ce que tu fais dans la vie à part conseillé des jeunes femmes en détresse? » dis-je avec un petit sourire.