J’ai jamais passé une très bonne journée. J’avais tous le temps peur qu’il m’arrive le même malaise de la dernière fois. Pourtant aujourd’hui, il faisait beau, j’avais revu quelque amis et ils étaient très contente que je sois enceinte. Même moi, j’étais plus tôt contente car j’étais enceinte de celui que j’aimais et que de lui. Il était déjà plus de dix sept heure et comme d’habitude, c’était soit moi pour venir chez lui ou l’inverse. Sauf qu’aujourd’hui, c’était prévu que je vienne chez lui. J’étais habillé d’un jean avec une chemise blanche. J’avais les cheveux attaché bouclé. Mon ventre grossissais de jour en jour et pourtant je ne savais toujours pas si c’était une fille ou un garçon. De toute façon que ce soit une jolie petite fille ou un joli petit garçon, rien n‘est d‘importance car je l‘aimerais, ça c‘est sur. J‘étais bientôt arrivé vers le loft de Damien, on habitait toujours pas ensemble alors que j’étais enceinte de trois mois. Pourtant, on n‘avait toujours pas pensé à ça. Je me demandais si vraiment des fois, on est vraiment en couple. A par se voir tous les jours le soir, je ne vois pas vraiment qu‘est-ce qu‘on faisait ensemble, je l‘aimais, certes, mais lui ? Il se drogue toujours et il n‘arrêterait pas même pour moi. Maintenant, je ne disais plus rien, c‘était sa vie. J’en souffrais en quelque sorte qu’il se droguait car il se faisait du mal s’en sans rendre compte. La drogue te bouffe tout à petite dose, mais lui. Quand il était en manque, il pouvait en fumé tellement que je crains qu’un jour ou l’autre, il fasse une overdose. J’arrivais enfin chez lui. J’avais les clé. Je les cherchais dans mon sac. Puis après quelque seconde de panique, je les retrouvais. J‘ouvris la porte et dit «  Damien, je suis là. «  puis j‘allai posé mon sac sur le canapé et allait dans la cuisine pour prendre un verre d‘eau, mais toujours pas de réponse. Ce qui commençait vraiment à m‘inquiété. Je décidais de voir s‘il n‘était pas dans sa chambre. Je me dirigeai vers sa chambre. OH MY GOD. Tout, mais pas ça. Damien était allongé part terre, il était entouré de plusieurs seringue. Non, pourquoi me fais-tu ça. Je me dirigeai presque en courant vers lui. Je m’accroupissais et tentait de voir s’il respirait toujours. Ça me rassurait un peu, il était conscient, mais surement déconnecté de tout ce qu’il se passé. Je me levais tellement vite et pris le téléphone pour appelé les urgences. Quand une fois, c’était fais. Je me dirigeais vers la chambre, m’accroupissant encore, je dis dans un murmure «  Je t’en supplies Damien, ne me laisse pas, il a besoin de son père, j’ai besoin de toi. «  j’essayais tant bien que mal de ne pas pleuré. Quand j’avais dis que la drogue n’étais pas fait pour lui. Je le regardais, j’avais mal, je voulais pas qu’il meurt, qu’est-ce que j’allais faire sans lui ? Comment pourrais-je élevé un enfant seul ? J’en étais incapable. Je pris une de ces mains et attendais tant bien que mal les pompiers. Sans m’en rendre compte, une larme coulait toute seule et atterrie sur ça main. Pourquoi m’as-tu fais ça ?

Je ne sais pas ce qui m'a pris. Ma journée avait bien débuté, pourtant. J'avais travaillé jusqu'à très tôt ce matin, dans le bar, alors je ne m'étonnais pas de me réveiller tard, vers onze heures. Je m'étais réveillé calmement le matin et j'étais sortis faire des achats car il fallait bien que je mange. Je n'avais rien vraiment à faire aujourd'hui. Mélodie devait venir ce soir, comme à notre habitude. Pour moi, ce n'était pas étrange de vivre ainsi. Cela ne faisait que trois mois que nous étions ensemble. J'aurais trouvé précipité de me mettre avec elle en appartement tout de suite, bien que je sentais que c'était ce qu'elle voulait. Évidemment, j'avais l'intention de le faire avant son accouchement, mais j'aimais nous laisser un peu de temps. Nous n'étions tout de même pas pressé. Et puis, nous avons différentes habitudes de vie, dont une en particulier. La drogue. Cela la répugnait complètement. Je ne pouvais m'empêcher d'en prendre. C'était important à mes yeux, bien que je souhaitais m'en débarrasser. Soit. Rien ne laissait présager qu'aujourd'hui, ça arriverait. J'avais regarder quelques films, j'étais sortis à l'extérieur afin de faire une petite promenade, histoire de prendre l'air. J'étais heureux, tout simplement. Puis, le soir, en revenant à mon loft, le manque s'était installé. C'est incroyable comment cela peut être puissant. Comme une vague électrique déferlant dans tout votre corps, vous coupant envie de tout sauf d'une chose. Je ne pensais plus à l'arrivée de Mélodie dans une heure. La tentation était trop forte. Assis sur mon lit, je me levai et me dirigeai vers un meuble où j'ouvrai un tiroir. Je ne voulais pas de joints. Une idée précise s'était installée en moi. C'était peut-être idiot mais, pour le moment, je n'y pensais pas. Il y a peu de temps, je m'étais préparé quelques seringues d'héroïne, au cas où. C'était extrêmement rare que j'en prenais. Cependant, aujourd'hui, je les pris et m'assis sur le sol de ma chambre, les déposant à côté de moi. Il n'y en avait seulement trois. Je regardai mon bras gauche, où je distinguai facilement plusieurs veines prêtes à servir. Depuis que mes muscles s'étaient développés, c'était ainsi ; les veines apparaissaient mieux à la surface de mes bras. Je n'eus donc aucun problème. Enlevant l'embout de la seringue, je déposai le bout de l'aiguille contre une veine avant de l'introduire. J'étais indifférent à cette sensation. Et non pas par habitude, mon seuil de douleur était seulement élevé. Le liquide maintenant en moi, je laissai tomber la seringue sur le sol et attendis. Les effets ne furent pas très longs à venir, quelques secondes tout au plus. Toutefois, je commençai vite à me sentir mal. Je savais à quel point il était dangereux de prendre de cette drogue. Sa puissance n'est pas dû à la quantité mais à sa pureté. Une personne pourrait en prendre en faible quantité et faire une overdose quand même. Bref, après une intense sensation de chaleur, je me sentis très vite descendre dans les entrailles de l'enfer. La fatigue était complètement étonnante. J'essayai de rester réveillé, parfois en vain. J'aurais dû essayer de marcher mais j'en étais incapable, je n'avais qu'une envie maintenant ; dormir.

« Damien, je suis là. »

Cette voix semblait si éloignée, mais je devinais que c'était Mélodie. Non, je ne voulais pas qu'elle me voit ainsi. Mais je n'avais pas grands mots à dire, mon corps ne m'écoutait pas. J'étais presque inconscient lorsqu'elle entra dans la chambre. Je pus sentir sa présence à mes côtés, mais que très peu. Elle me secouait mais j'étais incapable de me manifester. Ma respiration était très faible, ma peau était très pâle et mes lèvres bleues. Je l'entendais mais ne comprenais pas ce qu'elle me disait. Mes yeux se révulsaient.

« Je t’en supplies Damien, ne me laisse pas, il a besoin de son père, j’ai besoin de toi. »

J'avais peur. Je ne voulais pas mourir. Ce n'était pas le but. Pourquoi avais-je donc fait cela ? Les pompiers finirent par arriver et me transportèrent en toute urgence à l'hôpital. Je ne distinguai qu'un seul mot avant de tomber dans l'inconscience. « overdose » C'était une voix d'homme qui l'avait prononcé.

Arrivé à l'hôpital, son coeur s'arrêta de battre alors qu'ils n'étaient que dans le hall d'entrée et que Mélodie était toujours avec lui. On ne prit pas la peine de l'emmener dans une autre salle, on n'avait pas le temps pour cela. Une infirmière arriva très vite avec le défibrillateur et, en un moment, il fut ramené à la vie. C'est aussi à ce moment qu'on l'enleva à Mélodie pour l'emmener afin de stopper son overdose.

Qui aurait que tout aurait basculé comme ça ? Qui aurait cru qu'a cause de la drogue, je me retrouverais à l'hôpital, en attendant de savoir si Damien allait s'en sortir. Oh que oui, je lui en veux de m'avoir fait ça. Je lui en veux car il n'a pas pensé que j'étais enceinte et que je pouvais perdre le bébé si j'avais trop de stresse. J'avais tellement peur qu'il ne s'en remet pas, j'avais peur qu'il meurt. J'avais peur de le perdre une seconde fois et cette fois-ci, je ne pourrais pas m'en remettre. Je me connaissais et la blessure est toujours là et le faite qu'il m'a fait ça, je n'ai plus aucune confiance en lui. Oh oui, pour moi, je ne pourrais plus lui pardonné. J'attendais qu'une infirmière vienne me voir pour me dire qu'il s'en sortait, qu'il était bel et bien vivant. Son cœur avait lâché et je n'avais plus de nouvel depuis ça. Je me retenais de pleuré, j'en avais plus la force plus le courage, j'avais déjà trop pleuré pour lui. J'avais trop versé de larme pour lui que j'en étais incapable d'en versé en ce moment même. La seule chose qu'on pouvait voir sur mon visage, c'était de la peur, du stresse et surtout de la haine envers Damien. Je détestais ceux qui se droguait, j'avais fais avec pour lui, car c'était lui, l'homme de ma vie, celui que j'aimais. Celui que j'aurais pu tout faire pour qu'il arrête cette drogue, ça le tuait de plus en plus et ça il ne le savait pas. J'étais naïve, oui naïve de l'aimé comme ça. Il ne me méritait surement pas et moi je ne le méritais surement pas aussi. Qu'est-ce c'est dur de ce dire qu'on peut perdre en même pas une journée celui qu'on tient le plus au monde. J'étais dans mes pensé quand une infirmière vienne me voir en me demandant «  Vous êtes de la famille de Mr Richardson ? elle me demandait si j'étais de sa famille, elle se fou de moi ou quoi ? Calme toi mélodie, elle n'est pas censé savoir que vous êtes en couple, je lui répondis après un moment «  Non, on peut dire plus tôt que je serais peut-être un jour madame Richardson si dieu le veut bien. » elle me regardait en souriant et regardait un moment mon ventre en me disant «  Vous êtes enceinte de lui ? » je ne m'attendais pas à cette question, je baissa la tête et caressais mon ventre en répondant «  ça fait déjà 3 mois que je suis enceinte de lui. » elle me sourit et répondit «  Félicitation, il a de la chance de vous avoir. Mr Richardson est stable, il vient tout juste de se réveille et il vous réclame. Je vous accompagne à sa chambre ? » je ne savais plus quoi dire, il me réclamait, il voulait me voir, mais est-ce que j'en étais capable de le voir après ce qu'il a fait. Je respirai un bon coup relevait ma tête et hochait ma tête ce qui voulait dire que je voulais le voir. Je me levais et elle m'accompagne jusqu'à sa chambre et elle me dit dans un murmure, «  pardonnez- lui, sans vous, il n'est rien. «  je fis un petit sourire et rentrai dans la chambre, je vis directement le regard de Damien sur moi, je ne savais pas quoi faire, je me rapprochais de son lit, mais je n'arrivais pas à dire quelque chose, j'étais mal tout à coup, mais pourquoi ?

Je ne me rappelais de rien, absolument rien. Je ne pouvais voir que le visage de Mélodie, apeurée. Lorsque je me réveillai, beaucoup plus tard, je vomis instantanément. Cette aventure.. je ne voulais plus jamais avoir à la revivre. Le médecin vint me donner un compte-rendu, moi ignorant tout. Je restai surpris d'apprendre que j'étais mort quelques minutes. C'était donc cela la mort ? Si vite, si paisible. J'étais dans l'ignorance totale. J'entendais encore le bruit des appareils. Je remerciai le médecin qui me demanda de le prévenir si je me découvrais une dépendance à l'héroïne, m'assurant que je m'en rendrais compte bien vite, cette drogue ayant un grand pouvoir de dépendance. Toutefois, il était possible que je m'en tire. Soupirant, étant incapable de sourire, j'entrepris de me reposer autant qu'il était possible de le faire dans cette chambre d'hôpital. Il faisait chaud et la chemise d'hôpital me collait à la peau bien que je ne portais rien d'autre et que les draps étaient fins. Pour l'instant, une infirmière m'avait placé un masque respiratoire sur la bouche et le nez afin de m'aider à respirer, puisque j'avais eut bien du mal lors de ma surdose. L'air qui entrait dans mes poumons me procurait un grand bien. J'observai mon corps et y vit deux voies intraveineuses, me procurant sans doute des médicaments nécessaires à mon bien être. Je détestais les hôpitaux.. cela me rappelait la mort de ma mère, alors que j'étais venu trop tard sans savoir qu'elle était beaucoup plus malade que l'on me l'avait dit. Soit. Une infirmière rentra et je lui demandai de voir Mélodie. Peu longtemps après, j'entendis l'infirmière à l'extérieur qui parlait avec ma petite-amie. J'aurais pu jurer que c'était elle rien qu'en entendant le son de sa voix.

« Non, on peut dire plus tôt que je serais peut-être un jour madame Richardson si dieu le veut bien. »

Je restai tout d'abord surpris en entendant la jeune demoiselle prononcer ces mots. J'avais souvent pensé à la demander en mariage, mais je trouvais que c'était sans doute trop tôt. Et j'avais raison. Nous n'étions âgé que de 21 et 22 ans. Toutefois, j'étais heureux de savoir qu'elle voudrait bien devenir ma femme, un jour. Je l'aimais tellement. En la voyant rentrer dans la chambre, silencieuse, je me sentis mal à nouveau. Je m'en voulais tellement, beaucoup plus qu'elle pourrait m'en vouloir. Je n'avais jamais voulu lui faire peur. Jamais je n'aurais pensé me retrouver à l'hôpital. J'aurais même pensé voir les effets se dissiper avant son arrivée chez moi. Mais la vie en avait décidé autrement. La jeune femme se rapprochai de mon lit et je pus prendre sa main bien que je doutais qu'elle était en colère contre moi.

« Mélodie.. Je suis désolé.. Je n'aurais jamais pensé.. À partir d'aujourd'hui, c'est fini »

Je savais qu'elle aurait du mal à me croire, mais c'était vrai. J'appréhendais le moment où elle se mettrait à parler. Je savais qu'elle détestait savoir que je me droguais, et je lui avais toujours caché que j'avais de l'héroïne, drogue extrêmement dangereuse.

Je ne savais plus quoi faire, je me rapprochais de son lit, mais je n'arrivais pas à dire quoi que ce soit, j'étais mal tout à coup, mais pourquoi ? Tout simplement parce que j'avais l'image dans ma tête, lui allongé par terre et moi inquiète comme jamais. J'avais eu tellement peur de le perdre que je ne réagissais pas que j'étais devant Damien en pleurant, des larmes coulait toute seule. Oui, je venais tout simplement de sortir tout la souffrance de cette dernière heure. Sans m'en rendre compte, je m'étais blottie contre lui continuant de pleuré. J'en avais tellement besoin, fallait que je me calme, mais c'était impossible. J'étais aussi enceinte et surement c'était sans doute mes hormones de grossesses qui agissait en ce moment même, puis je relevais la tête croisant son regard azur. Je le regardais, je ne savais pas quoi dire, il m'avait comme même dit « Mélodie.. Je suis désolé.. Je n'aurais jamais pensé.. À partir d'aujourd'hui, c'est fini » pourtant, je ne pouvais pas le croire quand il me disait qu'a partir d'aujourd'hui c'est fini. Je savais que c'est excuse était sincère, mais le reste, j'en doutais qu'il le soit. Il avait trahi ma confiance, pourtant je ne pouvais l'en vouloir car je l'aimais car j'avais eu tellement peur de le perdre. Je le regardais encore pendant un petit moment et lui dit d'une voix cassé «  J'ai tellement eu peur de te perdre.. j'ai vraiment cru que j'allais de perdre pour toujours. Promet-moi je t'en supplie que plus jamais tu me fera ça, je souffre Damien, je t'aime tellement et je t'en supplie dis-moi que tu arrêtes la drogue ? » je le regardais toujours dans yeux, j'avais eu tellement peur. Oh que oui, j'avais juste besoin de sa présence. Je ne pouvais lui en vouloir, je dois être bizarre, mais je ne veux plus me disputé avec lui. Il a fait une connerie, il ne m'a pas écouté, je ne veux pas lui faire la morale, il doit surement avoir compris tout seule. Je le regardais attendait tout simplement sa réponse avant de faire quoi que ce soit comme l'embrassé, j'en mourrais d'envie, vous ne pouvez pas savoir comment.