R O Y A L . C E N T U R Y

« Une monarchie renaissant de ses cendres »Douce acrobaties des notes de musiques. Elles volent et voltigent. Tapent contre les toilettes de soie, d'or, de rubis et d'argent de ses damoiselles. Elles éclatent sous les hauts plafonds de Versailles. Jamais vous ne pourrez admirer telle autre beauté. Et ces sons somptueux finissent aux pieds du Roi. Charles XX, 45 ans. Ne soyez donc pas si surpris. Nous sommes bel et bien en 2 010. Souvenez-vous des peines.... Des horreurs que le monde a vécu - et nous l'espérons ne revivra plus - pendant cette Seconde Guerre Mondiale.... Figurez-vous, qu'après tout cela, notre magnifique République Française s'est vu frissonner sous un vent de passé. La monarchie. Elle revenait, tout aussi belle et imposante que d'autan, restaurée par notre bon roi Charles qui était monté sur le trône grâce à un mouvement contre la france républicaine jugé instable au niveau du gouvernement et redonnant -par la même occasion- un élan aux idées royalistes et impériales de droites.

« Une naissance pas comme les autres »Tous les journaux en parlent. A la télévision, cela passe en boucle sur toute les chaines. C’est l’évènement le plus important de la décennie. En ce jour mémorable le Prince Héritier du trône de France, Le Dauphin vient de voir le jour. Toutes les personnalités étaient présentes et même quelques journalistes. Et surtout notre bon & merveilleux roi Charles. On dit même que pour fêter l’événement il y aura un bal mémorable. Tous les plus grands cuisiniers de France sont au palais depuis un mois. Tous les jours ils préparent le festin pour la naissance du Prince et tous les jours ils n’en font rien. Aujourd’hui ils seront heureux de pouvoir enfin régaler toutes les nobles bouches de nos chers invités.

Par Alexandra PETIT
Le 21/05/1990 article du « Quotidien »
Paru en express sur demande du roi Charles.

« Un héritier sur le pas »C'est donc en 1990 que le dauphin est né, digne héritier du roi Charles, devant prendre le trône à la suite de son père. Dommage que ce jeune prince, aujourd'hui âgé de 20 ans, soit tout sauf raisonnable. Enchaînant les fêtes de dépravés dans les sous sols, les jeux, les coucheries... il faut dire qu'un doute plane sur sa capacité à suivre les traces de son père. Le couple royal, quand à lui, ne semble pas remarquer que quelque chose cloche à la cour. Espérons, pour la France, que le jeune roi soit remis dans le droit chemin. Allez, assez discuté, on vous attend ...à la cour du roi.

texte par royal century
mise en page par loumina
image par lighted fireflies

CHICAGO, 1930.
Des coups de feu retentissent sur Oakley Boulevard, très vite suivis de sirènes de police qui se détachent dans le silence de la nuit. A l'intérieur d'une petite salle, au fin fond d'une épicerie, personne n'a rien entendu. Malgré l'interdiction, l'alcool coule à flot dans ce bar caché, ce "speakeasy", qui n'a pourtant rien à envier aux plus grands. Tout est là, le rideau rouge, les danseuses, la musique, l'alcool, et tous les soirs, les têtes tournent. Un saxophoniste et quelques percussions font danser la salle et les jolies danseuses au rythme d'un morceau de Jazz envoûtant. En coulisses, une chanteuse attend son tour, tout en discutant avec le propriétaire, Mr. Lowen. On dit qu'il fait partie de la Mafia, mais ça, c'est devenu commun, par ici. Au fond de la salle, deux hommes parlent affaires ; et c'est sous la table que tout se passe. Au Lowen's, on trouve de tout, du malfrat crapuleux à la jeune fille de bonne société en mal de divertissement. Evidemment, il y a les habitués, ceux qui connaissent tout le monde par coeur, ceux que l'on confond presque avec la troupe. On frappe à la porte : le silence enveloppe la salle, la mélodie prend fin. Lowen sort de sa cachette et traverse sa boutique pour aller ouvrir. « Excusez-moi, vous êtes Mr. Lowen ? » Un policier se trouve face à lui. Il garde son calme, acquiesce. « Vous avez entendu d'où venaient les coups de feu ? » Lowen secoue la tête de gauche à droite, haussant les épaules d'un air surpris. « Encore un règlement de comptes ? » L'interroge-t-il. L'officier opine en soupirant, s'excuse du dérangement, et s'éclipse. Quelques minutes après, la fête reprend dans l'arrière-salle richement décorée, et tout le monde se réjouit d'être encore passé à travers les mailles du filet.

♣♣ Contexte du rpg ; Panique chez les Andersen ;

« Hey toi, oui toi. Tu connais Jacksonville ? En Floride. Non ? Oh mais c'est dingue ça, c'est pourtant une chouette ville, crois moi. D'ailleurs c'est dans cette ville que vit la famille Andersen. Cette famille, plutôt grande et aisée domine depuis plusieurs années le monde de la gastronomie. Et oui à l'époque Charles Andersen était un incroyable et très connu grand chef. Ses plats ont fait le tour du monde et ses desserts aussi d'ailleurs. Au fil du temps les Andersen n'ont pas tous suivit cette voie, bien évidemment mais aujourd'hui il y a encore quelques passionnés de gastronomie dans la famille.

Laisse moi te présenter les Andersen. Les Andersen ce sont tout d'abord deux grands-parents aussi sévères que décalés, trois fils et deux filles qui ont bien évidemment leurs enfants. Il ne faut pas oublier de compter les cousins, les grands oncles et les amis proches de la famille. Et puis, étant une famille qui ne manque vraiment pas de moyen, les Andersen ont du personnel. Tout d'abord les gens qui bossent pour leur grand restaurant mais aussi des hommes et des femmes qui travaillent au domicile des Andersen ou au château, domaine qui contient de magnifiques vignes.

Chez cette famille, c'est la panique...en permanence. Entre les adultes qui imposent leur loi, ceux qui sont dépassés par leur carrière professionnelle, les jeunes adultes qui veulent prouver qu'ils sont à présent capables de se gérer et de se débrouiller réellement seuls dans la vie, les adolescents qui sont en pleine crise et que personne n'arrive à gérer, les enfants qui courent à droite et à gauche, il n'y a jamais de temps mort chez les Andersen, encore moins lors des repas et des réunions de famille.

Mais vous devez aussi savoir autre chose. Chez les Andersen, c'est comme partout ailleurs. Il y a des gentils et des méchants. Et oui. Il y en a qui ont le cœur sur la main, d'autres qui passent leur temps à faire des coups bas dans le dos des autres. Je vais donc vous prévenir, méfiez-vous d'eux et de tout le monde d'ailleurs. On ne sait jamais qui est son voisin, alors pourquoi saurions nous qui est réellement notre mari, notre sœur ou notre charmante petite fille qui a un sourire d'ange ? Hum ? Pensez y, je vous le dis ».