Roma, 4h00 pm
Les bras chargés d'un énorme carton, l'heureux jeune papa qu'était Nathanael s'efforçait tant bien que mal de charger au mieux leurs derniers effets personnels dans le coffre de la voiture. Il avait un mal fou à tout ranger, et devait agencer soigneusement les sacs pour un gain de place maximal. Mais plus il faisait rentrer tout ce bazar, et plus il avait l'impression que Karyn, sa chère et tendre, n'allait jamais arrêter de lui porter de nouvelles affaires.
« Ma puce, c'est quoi tout ça encore ?
- Les layettes des jumeaux...
- Ca prend trois sacs ?!
- Mais non... Dans celui-là il y a les pyjamas et dans l'autre les ensembles... » -répliqua-t-elle en passant à côté de lui, sans manquer de lui voler un léger baiser. Il la suivit du regard et esquissa un léger sourire. Ils étaient pressés et avaient hâte d'en finir avec ce déménagement ! Et puis vivre au milieu de cartons n'était plus une situation gérable, surtout avec leurs deux petits garçons et les allés et retours entre leurs deux appartements. La demeure familiale à Naples leur avait donc semblé être la meilleure des solutions !
« Les sacs c'est fait... La glacière pour le voyage c'est fait... -commentait-il pour lui même. Karyn, il reste quelque chose ?
- Tes fils et les clés à glisser dans la boîte aux lettres du proprio' ! » -s'écria la jolie blonde du haut des escaliers. Ils venaient de plier bagages. Adieu Rome, et bonjour Naples !


...Napoli
« Ma… Qu’est-ce qué tou raconte ragazzo ?! Roma, la capitale dé l’Italie ?! Ma tou a abousé dé la caféine, tou é malade ! Tou a perdou la tête ! Napoli est la plou belle ! » Et Mario ne sera pas le seul napolitain à l’affirmer, de sa voix grave aux accents chantants. Tout le monde criera sur les toits, ou ne serait-ce que de leur petit balcon, que Naples n’est qu’enchantement et beauté. Il suffit de la connaitre, de l’apprivoiser et surtout de ne pas se fier aux clichés et idées reçues. « Ca né qué pour mieux la faire tomber… -expliquera Alberto à voix basse, de peur qu’on ne l’entende. - Ma Napoli é plou forte qué ça ! » Il est vrai que Naples a une sacrée réputation, qui lui colle à la peau ! Mafia, truands et j'en passe ! « Oune gangster, tou dis ?! Ma où il é ton gangster ? Nan, nan... La mamma mé l'aurait dit si y'en avait oune ! Elle sait tout la mamma ! » Bah bien sûr ! Que ferait un italien sans sa mère ? Il serait perdu ! Enfin bref, tout ça pour vous expliquer que Naples n'est pas plus un repère de mafieux qu'une autre ville de ce beau pays qu'est l'Italie ! Il suffit de se vider la tête pour profiter pleinement d'une balade dans ses ruelles. Quartiers et ambiances se veulent changeants, mais cohabitent à merveille ! « Là, tou va traverser et arriver sour la via Toledo ! Tou verra, personne né voudra t'égorger ! Cé oune légende ! » pouvait-on entendre au coin de la rue, alors qu'un nouveau venu demandait son chemin à un gars du coin. Les italiens, bien que fiers comme des coqs, sont aussi des plus chaleureux et sociables. La tchatche, les napolitains connaissent et ils en font parfois un véritable fond de commerce. Promenez-vous sur un marché pour acheter trois tomates et une aubergine, vous repartirez avec des cageots de pommes, trois melons, et dix kilos de patates ! Tout ça parce que la petite fille de Pietro vous a fait les yeux doux et que Luigi a usé de son humour pour vous embobiner en deux temps trois mouvements ! Ils vous charment... Tout comme leur ville ! Elle n'est que la vitrine de l'état d'esprit de ses habitants. « Si, si... Tou peux lé croire, Monsieur L'Osservatore dit vré ! »

Copyrights Lillix, pour Svegliati, Napoli !

♣♣ Contexte du rpg ; L'Université de Melbourne ;

Sur notre rpg vous ne trouverez pas de contexte compliqué, farfelu, complexe ou tordu. Non. Vous ne trouverez pas non plus un contexte qui traîne en longueur et qui vous donne mal à la tête. Sur notre rpg nous privilégions la bonne humeur, la bonne ambiance et le rp, tout simplement. Alors nous avons opté pour un contexte simple mais intéressant à jouer. Pensez à revenir ici de temps en temps car les intrigues seront postées à la suite de ce message.
Bonne lecture & bon jeu sur UDM.

•• L'Université de Melbourne se situe en Australie, à Melbourne plus exactement, comme son nom l'indique. Cette université fait partie des huit plus grandes, plus anciennes et plus prestigieuses universités australiennes. Accueillante mais très sélective, l'Université de Melbourne est un campus proposant un large choix de filières et de formations (liste ici). Avec son grand parc, ses allées fleuries, ses stades sportifs et ses différentes confréries, il fait bon vivre à l'Université de Melbourne.

Certains étudiants ont la belle vie et pour eux tout va bien. D'autres ont parfois des difficultés ou des soucis d'ordre personnel. Ce qui est certain, c'est que l'on soit étudiant, professeur ou citoyen de la ville, tout n'est pas toujours rose, ni facile. Les cours, les examens, le loyer à payer, les enfants à éduquer, les crédits à rembourser, tout ne roule pas toujours comme on le désirerait. Surtout quand on sait que l'on doit se méfier de son entourage, quand on se rend compte que l'on ne doit pas faire confiance à tout le monde. Car oui à Melbourne, en ville ou à l'université, c'est comme partout ailleurs. Certaines personnes sont gentilles, adorables, ouvertes d'esprits. D'autres sont calculatrices, manipulatrices, méchantes. De plus il faut faire attention à qui l'on parle. Il y en a qui ont des secrets, petits, grands, lourds à porter et on aurait tellement envie de les découvrir. Mais croyez moi parfois il ne vaut mieux rien savoir...pour notre sécurité. ••

Un soir de Septembre, en Russie...

L’assaut était donné. Depuis trop longtemps, les 4 Peuples s’affrontaient indirectement. Si chacun était connu pour leur domination propre d’une terre des grands Pays de l’Est, ils étaient également réputés pour ne pas passer par 4 chemins. Cette fois-ci, ils avaient décidé d’un terrain neutre, là où tout le monde serait à armes égales. L’affrontement final allait avoir lieu dans un désert dénué de végétation dans les montagnes reculées de la Russie. Alignés à des distances raisonnables, dans un carré parfait, ils étaient prêts à payer de leur vie pour apporter la victoire. Les Цветок furent les premiers à attaquer : semblables à des félins, leur course jusqu’à leurs adversaires étaient impressionnante et leur force n’avait d’égal en Russie. Les Солнце provoquaient des séismes locaux qui ne manquaient pas de déstabiliser l’équilibre de leurs rivaux. Les Снег ripostaient, utilisant l’invisibilité qui leur avait été donnée à la naissance. Quant aux Дерево, déstabilisations mentales et anticipation demeuraient leurs meilleures armes. La bataille était acharnée et dès lors, on ne comptait plus les hommes qui rejoignaient le monde des morts. Mais soudainement, venue de nulle part, une silhouette fine et rabougrie apparut au milieu des guerriers. Le combat cessa immédiatement lorsque l’un d’eux cria son nom, horrifié : « Baba Yaga. » La plus grande sorcière dérangée dans son repos, reclue depuis de longues années dans ces montagnes venait d’assister à la destruction de son ultime domaine. Son sang ne fit qu’un tour et pointant un doigt tremblotant, elle annonça : « Soyez punis pour votre arrogance. Si vous ne parvenez à la paix, vous y serez forcés bande de barbares… A partir de maintenant, chacun de vous vivra dans le respect de l’autre…

- Sinon vous serez maudits et alors vous courrez à la perte de vos peuples entiers et blablabla. »
Le livre se ferma dans un claquement sourd. L’élève de l’établissement ne put retenir un ricanement moqueur alors qu’il passait son index sur l’écusson de sa veste qui représentait un corbeau. Combien de fois avait-il entendu cette légende qui n’expliquait qu’en partie la raison de sa présence ici ? Depuis bientôt deux années qu’il errait dans les couloirs de l’école sans jamais trouver sa place. L’établissement avait été fondé depuis des centaines d’années dans le but de préserver les pouvoirs de leurs descendants. Devait-on encore adapter son comportement à une légende qui remontait à des siècles ? La paix entre les 4 classes de Magiya n’allait assurément pas durer. Le perfectionnement de ses pouvoirs résultait d’une progression lente et le jeune homme ressentait le besoin de voir plus loin que les cours et son avenir professionnel. Non assurément cette malédiction ancestrale n’allait pas retenir ses ambitions. Rétablir le prestige du peuple de ces ancêtres et continuer ce qu’ils n’avaient pu terminer, là était son but. Coûte que coûte. Délaissant l’ouvrage sur la table délabrée, il se redressa et quitta la bibliothèque déserte en silence. A Magiya, rien n’est jamais sûr.

Dandan&Hindy
LonelyAngel